Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

économie et finances - Page 109

  • Projet éolien du Mont des 4 faux : le communiqué officiel

    Nous vous avons informé de la levée des réserves du Ministère de la Défense pour la construction d'un parc éolien de grande taille entre Machault et Juniville. (voir notre note)

    Mont_des_4_Faux.jpg

    Voici le communiqué officiel des sociétés exploitantes, la belge Windvision et la française EDF Energies Nouvelles:

    EDF Energies Nouvelles et WindVision ont décidé d’associer leurs compétences et expériences pour finaliser le projet éolien Le Mont des 4 Faux. En phase de développement depuis 2006, dans la région Champagne-Ardenne, ce projet éolien terrestre d’un potentiel d’une cinquantaine de turbines est le plus important de France en termes de capacité à installer.

    Le projet du Mont des 4 Faux est situé à environ 30 km de Reims dans les plaines ardennaises et dispose d’un potentiel d’une cinquantaine d’éoliennes.

    EDF Energies Nouvelles et WindVision allient leurs expertises pour la concrétisation du projet. Les deux partenaires entendent achever les études pour l’obtention des dossiers d’autorisations et d’urbanisme, ainsi que poursuivre le travail de concertation avec les acteurs locaux engagés aux côtés de WindVision depuis de nombreuses années. Localement, le développement du projet sera ainsi mené conjointement par les deux sociétés.

    Stephan Moelans, directeur général de WindVision a déclaré lors de la signature de l’accord : « Depuis 2006, nous croyons en cet ambitieux projet. La capacité d’EDF Energies Nouvelles à réaliser des projets complexes renforce notre confiance dans son aboutissement. »   

    « Ce projet répond à la stratégie d’EDF Energies Nouvelles de poursuivre son développement dans une logique partenariale. La connaissance pointue du projet apportée par WindVision nous permet de capitaliser sur la dynamique engagée pour concrétiser ensemble ce parc d’envergure » a ajouté Emmanuel Jaclot, directeur général adjoint d’EDF Energies Nouvelles.

    windvision,edf Energies Nouvelles,éoliennes, mont des 4 faux

    Eoliennes à Contreuve (photo d'archive L'An Vert D.R.)

  • Gouverner, c'est prévoir.

    Le gouvernement d'un pays a bien des responsabilités à assurer, mais pour avancer de manière cohérente et pour être compris des administrés, il doit se trouver en capacité de prévoir la conjoncture à venir et l'impact de ses décisions.

    Où est-elle, la fameuse inflexion de la courbe du chômage promise pour la fin de 2013 par François Hollande ? Cette erreur manifeste, sur un sujet très sensible, a marqué les esprits. D'autant qu'à la moitié de 2014, aucun début d'inflexion de la courbe n'est toujours attendue, au contraire .Les chiffres publiés ce jour sont mauvais, et la tendance à venir n'est pas encourageante. Le gouvernement lui-même ne voit pas de vraie reprise pour 2015, et si la croissance ne dépasse pas les 1% annoncés, le nombre des chômeurs ne diminuera pas l'an prochain.

    Les membres du "nouveau" gouvernement Valls montrent plus de cohérence dans le fait d'assumer une politique libérale, c'est un fait. Mais cela ne rend pas cette politique meilleure pour les plus touchés par la crise, et cela ne donne pas de solution crédible pour sortir de l'ornière. François Hollande a fait des choix qui le coupe de plus en plus d'une grande partie de ses propres électeurs, et aussi de ses soutiens historiques (EELV, gauche du PS, Radicaux de Gauche).Il n'est pas pour autant en capacité de rallier des centristes ou dissidents de droite, et il se trouve donc de plus en plus isolé. Ce qui va se traduire dans les mois qui viennent par des difficultés croissantes à faire voter des textes ou adopter le budget à l'Assemblée Nationale. Il est significatif que l'on parle beaucoup de dissolution, tant une atmosphère de fin de règne s'installe précocement en plein milieu du mandat présidentiel.

    Voici les chiffres du chômage de juillet publiés par la DARES :

     Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégorie A s’établit à 3 424 400 en France métropolitaine fin juillet 2014. Ce nombre est en hausse par rapport à la fin juin 2014 (+0,8 %, soit +26 100). Sur un an, il croît de 4,3 %.

    Au total, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégories A, B, C s’établit à 5 083 800 en France métropolitaine fin juillet 2014 (5 386 600 en France y compris Dom). Ce nombre est en hausse de 0,8 % (+40 600) au mois de juillet. Sur un an, il augmente de 5,0 %.


    Dans la région, les chiffres publiés par la DIRRECTE sont meilleurs, en particulier pour les Ardennes, où le nombre de chômeurs n'augmente que de 1 % sur un an :

     En Champagne-Ardenne, le nombre de demandeurs d'emploi inscrits en catégorie A augmente de 1,2 % par rapport à juin 2014 ( + 6,6 % en un an).

    En Champagne-Ardenne, le nombre de demandeurs d'emploi inscrits en catégorie A, B, C augmente de 0,1 % par rapport à juin 2014 (+ 3,5 % en un an).

    Fin juillet 2014, dans le département des Ardennes, 16 671 personnes sont inscrites à Pôle emploi en catégorie A. Ce nombre diminue de 1,1 % par rapport à fin juin 2014 ( - 187). Sur un an, il est en augmentation de 1,1 %.

    Le nombre de demandeurs d'emploi inscrits en catégorie A, B, C s'établit à 23 847 dans le département des Ardennes, fin juillet 2014. Ce nombre diminue de 0,3 % (- 65) sur un mois. Sur un an, il augmente de 0,3 %.

     

    672672-chomage.png?modified_at=1409155342&width=750

     

     

  • Les actionnaires ne connaissent pas la crise.

    La crise économique qui touche l'économie mondiale depuis plusieurs années est loin d'être terminée.

    La croissance est pratiquement nulle en Europe, et la dette qui plombe la reprise ne diminue pas. Les chiffres du chômage sont un indicateur tristement évident de la gravité de cette crise qui touche des millions de personnes rien qu'en France. Pourtant, on apprend que les dividendes versés aux actionnaires sont en forte hausse cette année. Selon le site lesechos.fr : "Les dividendes, au niveau mondial, ont atteint un nouveau record au deuxième trimestre à presque 427 milliards de dollars, selon une étude d'Henderson Global Investors sur les plus grandes sociétés mondiales."

    On est encore plus surpris de voir que notre pays est parmi ceux qui voient le chiffre des dividendes versés augmenter le plus. Toujours selon lesechos.fr : "La France se distingue clairement, puisqu'elle est le plus important pays de la zone pour les rémunérations aux actionnaires. Celles-ci atteignent 40,7 milliards de dollars entre avril et juin, en progression de 30 %. Le secteur financier a opéré un retour à la normale avec la reprise des dividendes de Crédit Agricole et une forte hausse pour Société Générale. BNP Paribas, de son côté, a versé des dividendes et indiqué qu'il continuerait malgré la lourde amende infligée aux Etats-Unis."

    D'après ces chiffres, on pourrait conclure que la crise est terminée, puisque des bénéfices peuvent être versés aux actionnaires. La réalité semble plus cruelle : les entreprises hésitent à investir, car la situation économique n'est pas brillante, et elles préfèrent distribuer leur bénéfice plutôt que prendre le risque de se développer en misant sur un meilleur avenir.

    Cette hausse des dividendes n'est donc pas une bonne nouvelle, du moins pour la majorité des Français, car elle n'annonce d'aucune manière un début de sortie de crise.

    6b0878c3c862ec95c6e0dd9e3f05a.jpg

  • Nucléaire : de gros problèmes pour EDF et GDF

    Si le nucléaire est à l'origine de catastrophes majeures, notamment à Tchernobyl et à Fukushima, il est bien connu que le nucléaire français est à l'abri de tels soucis.

    C'était du moins la philosophie officielle jusqu'au retour d'expérience de l'accident de Fukushima, qui a fait prendre conscience de la légèreté des mesures préconisées en cas de défaillance grave dans un centrale nucléaire.

    Des incidents sérieux sur des installations nucléaires en Grande-Bretagne et en Belgique obligent les exploitants de ces centrales à des arrêts prolongés. Ces incidents mettent en lumière la fragilité de ces technologies, avec la possibilité d'une malveillance pour le cas de la centrale belge.

    L'installation de Doel sera stoppée pour de longs mois d'après le site lesechos.fr :

    C’est une mauvaise nouvelle de plus pour Electrabel et son actionnaire GDF Suez : mis à l’arrêt le 5 août après une fuite d’huile, le réacteur Doel 4, l’une des sept tranches nucléaires belges, ne redémarrera pas avant le 31 décembre 2014, a indiqué le groupe belge jeudi. « Les premiers résultats disponibles indiquent des dégâts importants au niveau de la turbine haute pression ».

    68e6d6cce66d1c11b94a3ea13253b359-1408002880.jpg

    Le site de la rtbf précise qu'un acte délibéré est à l'origine de cet arrêt : " Le réacteur est à l'arrêt depuis l'incident qui a touché la turbine à vapeur dans la partie non-nucléaire de la centrale. 65 000 litres d'huile de la turbine se sont écoulés vers un réservoir souterrain destiné à récupérer cette huile en cas d'incendie. Manquant de lubrifiant après cette manœuvre, la turbine a surchauffé et s'est automatiquement arrêtée, suivant les procédures prévues.

    Electrabel évoque "des dégâts importants à hauteur de la turbine à haute pression". La société est incapable de donner une date pour le redémarrage. L'acte de sabotage a très vite été envisagé.

    Vendredi dernier, l'Agence Fédérale de Contrôle Nucléaire (AFCN) et le parquet de Termonde ont chacun ouvert une enquête sur l'arrêt inattendu de la centrale. L'AFCN a rapidement conclu à une manœuvre délibérée.

    L'enquête est désormais menée par le parquet fédéral. Plusieurs médias ont suggéré une piste de menace terroriste, mais le parquet estime qu'il s'agit d'une conclusion hâtive. "Différentes pistes sont toujours étudiées", indique le porte-parole."

    En Grande-Bretagne, ce n'est pas GDF, mais EDF qui se trouve en grande difficulté. L'entreprise française a stoppé 4 réacteurs qu'elle exploite outre-Manche via sa filiale britannique. D'après Le Monde, "le problème a initialement été découvert l'an dernier dans sa centrale de Heysham, au nord-ouest de l'Angleterre. Une inspection de routine aux ultrasons a révélé un « résultat inattendu » dans l'une des huit chaudières du réacteur. Celui-ci a repris du service au début de l'année, à puissance réduite, mais EDF Energy a décidé de mener de plus amples tests. Débutés en juin, ceux-ci ont « confirmé la présence d'un défaut ».

    L'entreprise n'a détecté aucun problème similaire sur ses autres centrales, mais l'anomalie est suffisamment inquiétante pour qu'elle choisisse de mettre à l'arrêt les quatre réacteurs qui sont du même design, deux à Heysham et deux à Hartlepool (nord-est de l'Angleterre). La suspension est prévue pour une période estimée à huit semaines, le temps d'approfondir l'enquête.

    Le défaut concerne le support central de la chaudière (« boiler spine »). Cette pièce soutient les différents tubes qui y sont installés. EDF Energy assure que la sécurité de ses centrales n'est pas mise en cause, et que leur arrêt temporaire est une mesure de précaution.

    Pour l'entreprise, cette décision va avoir d'importantes conséquences financières. Pour le deuxième semestre, elle a revu à la baisse sa production maximale d'électricité de presque 9 %, à 30,1 Térawattheures."

    La concentration de la production sur de grosses unités explique que des situations de ce type aient des conséquences majeures pour l'exploitant et aussi pour l’approvisionnement énergétique des pays qui ont recours au nucléaire.

    Heureusement pour nos voisins belges et anglais, ces problèmes n'ont pas été à l'origine d'une catastrophe majeure, mais ils sont significatifs de la fragilité inquiétante de la filière nucléaire, même sous contrôle français.

     

  • Jusqu'ici, tout va bien !

    Le petit canard vert ne fait pas dans le dénigrement systématique du gouvernement, même si certains en doutent.

    La France a peut-être un déficit colossal, avec une dette qui atteint 90 % de son Produit Intérieur Brut, mais les taux d'intérêt auxquels le pays continue d'emprunter sont au plus bas. Alors pas d’inquiétude, bien que ce niveau d'endettement ne diminue pas ces dernières années.

    L'économie tourne au ralenti, et la croissance risque de ne pas dépasser 1 % cette année (0,7 % selon le FMI), et donc pas de création significative d'emploi dans notre économie libérale qui ne s'en sort que par la croissance. Mais pas de panique, le Portugal et la Grèce ne font pas mieux que nous.

    Et le chômage, avec  un taux  de plus de 10% qui continue à croitre de mois en mois, faut-il vraiment s'en inquiéter ? Soyons réaliste, cela fait malgré tout 90 % des personnes en période d'activité qui ont un travail.

    Oui, finalement, malgré la crise, tout va bien jusque maintenant. Mais est-ce que cela va durer ?

    On a entendu ces jours-ci un discours alarmiste, qui jette un froid et laisse planer un doute sur la persistance de si bons résultats. Et ces propos ne viennent d'un quelconque intellectuel gauchisant, mais de Manuel Valls, le Premier Ministre en personne.

    Il déclare : "La rentrée sera « difficile en matière de conjoncture économique »" et  il a aussi évoqué « la vie chère, le mal-logement » et l'inquiétude des Français pour « leur avenir et celui de leurs enfants »  Il a estimé qu'il existait « une crise de confiance que nous devons impérativement endiguer.»

    Pourquoi une telle dramatisation et un tel pessimisme, puisque tout allait si bien ?

    En fait, le Gouvernement s'attend à de mauvais résultats pour les mois à venir, et il se rend compte que le discours habituel risque fort de ne plus passer du tout. Dire une nouvelle fois " patientez, nous travaillons au maximum, les résultats arriveront bientôt", c'est risquer le ridicule ou la révolte et peut-être les deux à la fois.

    Les sondages sont au plus bas pour le PS, qui est donné battu par l'UMP et le FN dans le cas d'un premier tour de présidentielle. Vu les  chiffres des dernières élections, cette projection est crédible et serait terrible pour le parti.

    Ce qui est encore plus terrible pour le PS, c'est qu'il n'a plus ni de politique ni d'homme (ou de femme) de rechange. Il voit venir la catastrophe, mais n'a pas d'autre solution que d'attendre une hypothétique reprise économique.

    L'état de l'économie de la France et la conjoncture internationale n'incitent à miser de grosses sommes sur la possibilité d'un avenir rose pour le PS, pas plus que sur une amélioration de la situation d'une majorité de Français.

    article_valls.jpg

    Qu'a-il vu de si inquiétant ?

  • Les régularisations fiscales font réapparaître 28 milliards d'euros

    Les montants estimés des fraudes en France paraissent très élevés.

    Ainsi, la caisse d'allocation familiale estime à 140 millions d'euros la fraude détectée en 2013, chiffre qui peut paraître considérable. Mais ce montant ne représente que 0.22 % des prestations distribuées Fraudeurs.jpgce qui relativise grandement l'ampleur de la fraude. De plus, la CAF récupère environ 90 % de cette fraude détectée. Il existe forcément par ailleurs une fraude non détectée, mais par définition son montant est inconnu, il est  cependant estimé à quelques centaines de millions d'euros par an.

    Dans ce domaine de la fraude sociale, on parle en millions, pour la fraude fiscale, on parle en milliards !

    Et cela, uniquement pour 29.000 dossiers identifiés par le ministère des Finances. La dissimulation ferait réapparaître 28 milliards d'euros et rapporterait 1,8 milliard d'euros dans les caisses de l'Etat. Il ne s'agit là aussi que des dossiers identifiés, la fraude inconnue étant largement supérieure à ces montants.

    Le site rts.ch estime que 80 % de cette fraude concernant des Français repentis ayant des comptes à l'étranger est le fait de possesseurs de comptes en Suisse. Des conventions d'accords fiscaux ont été passées avec ce pays, mais de nombreux paradis fiscaux continuent d'exister dans le monde. Et il n'est plus nécessaire à l'heure d'internet de faire passer des valises de billets à travers les frontières, un simple virement suffit.

    Sans être parano, on peut estimer que chaque secteur d'activité humaine comporte son lot de tricheurs.

    Mais on entend souvent parler de la fraude sociale, autour de soi ou dans les médias, pratiquement autant que de la fraude fiscale Pourtant il est établi que cette dernière atteint des montants mille fois supérieur que celui de la fraude sociale : il est important de rétablir la réalité des faits pour lutter contre les  fraudeurs qui mettent réellement en difficulté les équilibres budgétaires.

  • Parc éolien sud-ardennes : l'accord est donné

    La société belge Windvision a monté un projet d'implantation d'éoliennes entre Machault et Juniville qui serait  la plus grande installation en France.

    Nous vous avons déjà présenté ce projet, en particulier dans une note d'octobre 2013, qui évoquait l'implantation d'un radar pour palier aux perturbations liées à l'implantation des éoliennes vis-à-vis du contrôle aérien militaire.

    Les négociations ont été longues et difficiles tant sur l'efficacité du dispositif que sur son financement.

    Le ministère de la Défense aurait levé les dernières restrictions dans une lettre du ministre en date du 11 juillet (d'après le site energiedavancer.com ).

    Ce site annonce qu'EDF EN ( EN pour "Energies Nouvelles") deviendrait partenaire du projet. L'implantation est prévue à cheval sur la 2C2A et la communauté de communes du Rethelois.

    Voici ce qu'en disait l'Agence Locale de l'Energie : "Les machines envisagées sont à l’échelle du paysage : des éoliennes Enercon E126 de 7,5 MW de puissance unitaire ; 200 mètres de haut en tout (mât de 135 m et rotor de 127 m de diamètre) ; sur une trame paysagère de 750 mètres sur 800 m."

    Le site energiedavancer annonce les emplois liés à ce chantier : " En outre, le chantier devrait permettre à 300 ouvriers de travailler pendant 3 ans. Une fois sorti de terre, le parc emploiera 100 techniciens d’entretien pendant 20 ans."

    Comme quoi développement économique et écologie sont loin d’être contradictoires. Le projet, au vu de ces données, pourrait voir le jour en 2019-2020. A cette date le paysage sud-ardennais devrait s'en trouver modifier et peut-être aussi le paysage économique local.

    projet-c3a9olien-junivillois.jpg