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  • Pesticides : le constat d’un échec gouvernemental

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    Nos organisations dénoncent l’incapacité du gouvernement à réduire l’usage des pesticides en France et demandent un plan réellement efficace pour diminuer la dépendance de l’agriculture vis à vis des produits phytosanitaires.

    La mise en place de systèmes de production agricole moins dépendants aux pesticides est plus que jamais une urgence sanitaire et écologique. Les connaissances sur les effets délétères de ces molécules sur la santé humaine se renforcent chaque année, comme en attestent plusieurs expertises collectives récentes (notamment celles de l’INSERM et de l’INRAE/IFREMER). En parallèle, une étude du CNRS a démontré que l’utilisation de pesticides est la principale cause de la disparition de 800 millions d’oiseaux depuis 40 ans sur le continent européen, dont près de 60 % d’espèces inféodées aux milieux agricoles.

    Malgré ces conséquences reconnues, la réaction nécessaire n’a pas eu lieu au niveau français, en témoignent les échecs cuisants des plans Ecophyto successifs. Les ressources mobilisées ont certes été considérables, mais seule une partie des financements a effectivement été dirigée vers l’accompagnement des agriculteurs dans la réduction de l’usage des pesticides.

    Au niveau européen, si les molécules les plus dangereuses ont bien vu leurs volumes baisser grâce aux critères d’exclusion prévus par la Commission Européenne, le projet de Règlement SUR pour une utilisation durable des pesticides rencontre aujourd’hui les plus grandes difficultés à être soutenu sous une forme ambitieuse par une majorité d’États membres. Sans parler du glyphosate, dont l’autorisation pourrait bien être renouvelée pour 10 années supplémentaires dans les semaines qui viennent !

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  • Forêts françaises en crise

    Analyse et propositions des ONG de conservation de la nature

    Le gouvernement a chargé Madame la députée Anne-Laure Cattelot d'une mission sur l'avenir des forêts françaises. Six ONG environnementales (WWF, Humanité et Biodiversité, France Nature Environnement, Réserves Naturelles de France, le comité français de l'UICN et la LPO) ont donc pris la plume ensemble afin de lui adresser leur point de vue sur la question. 

    Notre analyse et nos 21 propositions sont rassemblées dans ce rapport collectif 

    Dans les Outre-mer comme en métropole, les forêts françaises constituent des espaces d'importance majeure pour la biodiversité et l'avenir de notre planète. Les cycles écologiques s'y déroulent de manière moins perturbée par l'homme qu'ailleurs, les animaux y trouvent des zones de tranquillité, la canopée conserve sa part d'inaccessibilité, la litière grouille de vie, les champignons y peuplent le sous-sol et les rivières y prennent source. 

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  • Rapport du WWF sur la méthanisation agricole durable

    Le WWF France vient de publier le résultat d’un travail collaboratif sur les conditions de durabilité de la filière méthanisation agricole en France.

     

    La méthanisation est porteuse d’espoir pour certains dans son aptitude à entraîner les systèmes agricoles dans une voie plus vertueuse tout en répondant aux grands enjeux de société : nourrir en relevant les défis climatique, énergétique et de protection de la biodiversité.

    Pour d’autres elle est au contraire source d’inquiétudes nourries par certaines dérives et un manque de recul sur l’activité, en particulier sur la question du maintien de la qualité des sols.

    Le WWF-France, en partenariat avec GRDF et avec la contribution de différents acteurs, a réalisé un rapport restituant un travail collaboratif pour tenter de cerner les conditions de durabilité de la filière, en particulier pour ce qui concerne l’utilisation des CIVEs (cultures intermédiaires à vocation énergétique) et le retour au sol du digestat. Ce travail a permis de faire émerger une vision partagée de cette durabilité et d’identifier les limites des connaissances actuelles.

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  • Seulement 1,5% des mers françaises sont réellement protégées

    Du 22 au 24 octobre 2019 s'est tenu le 4ème Colloque national des Aires Marines Protégées, à Biarritz. Les enjeux sont très importants puisque la France possède le 2ème espace maritime au monde, dont 22,3% sont justement classés « Aires Marines Protégées ». Pourtant dans ces zones, au détriment des recommandations des scientifiques et malgré l’effondrement de la biodiversité marine, de nombreuses activités ayant un impact significatif sur les espèces et habitats continuent de se développer. Résultat, seulement 1,5% des mers françaises sont en réalité correctement protégées . Une sévère lacune pour France Nature Environnement, Oceana et le WWF France, qui demandent au gouvernement de véritables protections dans ces aires protégées et des moyens pour les mettre en œuvre.

    Un océan fragile et en mauvais état face aux pressions humaines

    Un rapport alarmant de la Commission Européenne fait le constat que 75% de la biodiversité marine européenne est en très mauvais état écologique. Le récent rapport spécial du GIEC sur l’océan et la cryosphère dresse un état des lieux similaire : l’augmentation de la température de l’océan provoque la disparition des habitats marins, comme les coraux, une perte de production primaire et le déplacement des espèces. Quant à la surpêche, elle entraîne un effondrement des stocks de poissons comme le cabillaud avec 40% des poissons sauvages surexploités en Europe.

    Face à ce constat, on ne peut que voir d’un bon œil le classement en « aires marines protégées » de plus de 20% de l’espace maritime français. Car dans ces zones protégées, la logique voudrait que les activités menaçant la biodiversité soient interdites. Et pourtant…

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  • ONG environnementales et profession agricole font une publication commune.

    La convergence est assez rares pour que cela soit souligné : l’Interprofession Elevage et Viande et 4 ONG de protection de l’environnement ont réalisé un travail commun sur l’élevage bovin allaitant français et ses impacts environnementaux. Les points d'accord et de désaccord sont repris dans une publication qui compte 35 pages, ce qui souligne l'ampleur de la tâche accomplie.

    Voici  la présentation faite par FNE :

    Paris, le 22 février 2017 – En amont du Salon de l’Agriculture, INTERBEV, l’Interprofession Elevage et Viande et 4 ONG de protection de l’environnement(1) présentent leur première publication commune « Elevage bovin allaitant français et climat », issue d’une démarche de concertation engagée en 2014. Soutenue par le Commissariat Général au Développement Durable du Ministère de l’Environnement, de l’Energie et de la Mer, la publication précise les principaux points d’accord mais aussi les points de débat et pistes de travail en commun sur l’élevage bovin allaitant(2) français en matière d’impacts environnementaux.

    Une publication née d’une démarche de concertation engagée dès 2014

    Alors que l’élevage et la viande sont souvent au centre de controverses et le débat parfois houleux, INTERBEV a décidé en 2014 d’inviter les ONG de protection de l’environnement à échanger avec des représentants de la filière. L’objectif ? Débattre ouvertement et de façon constructive sur l’élevage bovin français et la production de viande bovine notamment face aux enjeux climatiques.  Parmi les associations ayant répondu présent : Green Cross France et Territoires, France Nature Environnement, la Fondation Nicolas Hulot et le WWF France.  
     
    Des enjeux partagés et des constats communs

    Lors de leurs réunions de concertation, en partie réalisées sur le terrain, dans des élevages, avec des experts et scientifiques, les professionnels de la filière viande et les 4 associations ont partagé un ensemble de connaissances et de constats communs sur les impacts environnementaux, positifs comme négatifs de la production de viande bovine française.  
     

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  • Le WWF révèle les 25 entreprises françaises impactant le plus les écosystèmes mondiaux

    L’exploitation et la consommation des ressources naturelles renouvelables par l’homme exercent des pressions extrêmes sur la biodiversité. Nous consommons à ce jour, en un an, l’équivalent d’1,6 fois les ressources naturelles que la planète peut renouveler sur cette même période. Or le capital naturel est limité. Nous devons impérativement changer de cap et les entreprises sont des acteurs majeurs de la transformation de nos économies vers des modèles soutenables.

    Pour la première fois, le WWF France révèle la liste des 25 entreprises françaises qui, à travers leur chaînes d’approvisionnement, impactent le plus fortement les écosystèmes dans le monde :

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  • « NATURE ALERTE » : MOBILISATION POUR LA BIODIVERSITE EUROPEENNE

    Comme la France, l'Union européenne s’engage dans la modernisation du droit de l’environnement. La Commission européenne s’attaque aujourd’hui aux textes relatifs à la biodiversité. 90 ONG environnementales appellent à les défendre au travers de la campagne européenne « Nature Alerte ». Explications.


    Un réseau européen pour préserver la nature

    Pour arrêter la perte de la biodiversité, l’Europe a mis en place les Directives Oiseaux (1979) et Habitats (1992). Piliers fondateurs de la politique européenne de préservation des espèces et des milieux naturels, ces directives ont abouti à la création de Natura 2000, le plus grand réseau de sites protégés au monde qui couvre aujourd’hui environ 1/5ème des terres européennes et 4% de ses aires marines. La nouvelle Commission européenne effectue actuellement une évaluation approfondie de ces deux textes, qui pourrait conduire à leur révision ou leur réécriture. Cette évaluation passe notamment par une consultation publique à laquelle plus de 90 ONG de protection de l’environnement appellent à répondre massivement.

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