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économie et finances - Page 96

  • EDF : la déshérence

    Article (extraits) tiré du site de Greenpeace

    Ce début d’année 2016 aura fait la preuve de la déshérence industrielle d’EDF et de l’impasse financière à laquelle mène la stratégie de l’entêtement nucléaire. Dernier épisode en date : la démission du numéro 2 du groupe pour désaccord sur Hinkley Point, le projet de construction de réacteur de type EPR au Royaume-Uni.

    Des surcoûts en pagaille

    La stratégie énergétique française est en capilotade. A chaque jour son lot de nouvelles annonces abracadabrantesques et de coups de théâtre qui témoigne de l’impasse économique dans laquelle EDF s’enfonce semaine après semaine.

    En décembre 2015, l’électricien a tout bonnement été sorti du CAC 40 tant les marchés sont devenus méfiants vis-à-vis de sa stratégie économique. Il faut dire que le titre subit une chute continue depuis plusieurs années : la valeur de l’action EDF a été divisée par 8,5 depuis 2008, passant de 86 € à 10 €  – une perte de valeur de plus de 136 milliards en sept ans. Rien que sur ces trois dernières semaines, l’État (actionnaire à 84,5 %) a perdu 600 millions d’euros. Belle réussite en matière de gestion économique.

    Au début de l’année, l’État a fait semblant de découvrir que le chiffrage du projet d’enfouissement des déchets nucléaires de Cigéo était très largement sous-estimé : 32,8 milliards selon l’ Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (ANDRA)  – mais ce sera plus encore selon l’ASN –  au lieu des 15 milliards prévus lors de l’évaluation faite en 2005. Dans le même temps, nous apprenions que l’État (les contribuables) devrait finalement mettre cinq milliards sur la table pour sauver Areva d’une faillite orchestrée par une poignée de dirigeants corrompus.

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  • Chômage : enfin une bonne nouvelle ?

    Les chiffres du chômage pour janvier ont été publiés ce jour. Faut-il le répéter une fois encore, il n'est pas raisonnable de tirer des conclusions générales à partir des chiffres d'un seul mois, quel que soit le sens de variation. On peut se réjouir de la baisse sensible constatée, mais comme le souligne le communiqué officiel du ministère :" au-delà des variations mensuelles observées ces derniers mois et qui caractérisent une reprise de l’activité économique, le nombre de demandeurs d’emploi est stable sur les huit derniers mois." Une stabilité n'est pas une baisse, et on est loin de pouvoir résorber les mois de hausse. Depuis 2012, ce sont plusieurs centaines de milliers de personnes supplémentaires qui ont été touchées par le chômage.

    Les 27 900 chômeurs de moins ne sont pas à mettre sur le compte du second volet du Plan d’urgence pour l’emploi qui ne prendra effet qu'en mars prochain. Ils ne peuvent être liés à la reprise économique, son niveau étant bien trop faible pour expliquer ce rebond. En fait personne ne semble donner une raison solide à cette baisse annoncée. Elle est probablement liée à différents effets conjugués, dont il difficile de prévoir s'ils persisteront dans les mois à venir. Une des causes est soulignée dans la publication de la DARES : "En janvier 2016, le nombre de sorties de catégories A, B et C pour cessation d’inscription pour défaut d’actualisation a enregistré un rebond inhabituellement fort, après la baisse observée en décembre, ce qui affecte à la baisse le nombre de demandeurs d’emploi en catégories A, B et C en janvier. Sur trois mois l’évolution est plus modérée. Pour l’interprétation des chiffres de cette publication, il convient donc de privilégier les évolutions en tendance plutôt qu’au mois le mois"

    Cet avertissement plutôt inhabituel indique clairement qu'il ne faut pas tirer de conclusions hâtives à partir des chiffres du mois de janvier. C'est pourtant ce que fait le communiqué officiel du ministère, sans citer cette mise en garde.

    Voici les chiffres officiels ;

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  • NDDL : les dissimulations inacceptables de l’État

    Communiqué de  FNE

    Le Canard Enchaîné vient de rendre public un rapport transmis par la DREAL des Pays de la Loire (Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement, services déconcentrés du ministère de l'environnement en région)au préfet de Loire-Atlantique en 2014, qui contredit l’argumentation des soutiens au projet d’aéroport : le réaménagement de l’aéroport existant de Nantes-Atlantique n’aura pas d’impact négatif sur le lac de Grand Lieu, à l’inverse d’un transfert. Plus grave encore que cette révélation, ce rapport avait été dissimulé par l’Etat alors même que les associations avaient demandé communication de tous les rapports existants quant à l’impact environnemental du réaménagement de Nantes-Atlantique. Cela est de mauvais augure pour le débat précédant l’hypothétique référendum.

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  • Budget municipal : des orientations qui nous laissent un peu déboussolés

    Le débat d'orientations budgétaires constituait le point majeur à l'ordre du jour du Conseil municipal qui s'est déroulé hier, le 16 février. On peut y rattacher les demandes de subventions pour des dossiers d'investissement prévu pour les mois à venir.

    En préalable, une minute de silence a été respectée en la mémoire de Marc Broyer, ancien employé communal et récemment décédé.

    Le débat d'orientations budgétaires est un passage obligé avant le vote du budget communal. Il doit permettre de connaître les grandes orientations qui seront validées dans les semaines suivantes dans le choix des lignes budgétaires.

    Mais les informations connues ce jour restaient tellement imprécises qu'il était difficile de se faire une idée réelle de ce que pourrait  contenir le budget 2016.

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  • Nouvelle piscine : le gestionnaire est choisi.

    La Communauté de Communes de l'Argonne Ardennaise avait fait le choix de déléguer au privé la gestion de la nouvelle piscine. Sa construction s'achève semble-t-il sans gros problème, et sa mise en service est prévue pour cet été. Le conseil de communauté qui s'est réuni ce soir devait valider le choix du délégataire. Après un travail en commission, piloté par un bureau d'étude, une offre s'est détachée parmi les 3 sélectionnées. Carilis, groupe basé à Paris est spécialisé dans la gestion des équipements sportifs. La commission a jugé son travail sérieux, reposant sur une étude fine du territoire. Son offre n'est pas la moins chère, la collectivité devra verser une dotation d'équilibre de 411 000 € . Ce versement compense les contraintes qui seront celles de l'exploitant : accueil de scolaires, politique tarifaire, plages d'ouverture,... La 2C2A s'était fixée un plafond de 500 000 € pour cette ligne budgétaire.

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    Voici un des tableaux de comparaison proposés aux délégués. Peu de questions ont été posées suite à l'exposé du bureau d'étude. Le délégataire est choisi pour 5 ans, et sera responsable de toute la gestion. Il devra également supporter les conséquences d'une fréquentation inférieure aux prévisions. Il sera proposé au personnel actuel de la ville d'intégrer cette nouvelle structure, à des conditions qui restent à définir.

    Les délégués communautaires ont validé ce choix à l'unanimité.

     

    Le deuxième point important à l'ordre du jour était le débat d'orientations budgétaires, passage obligé avant le vote du budget fin mars.

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  • Traité transatlantique (TAFTA) : le plan B proposé par la Commission européenne pour l’arbitrage entre investisseurs et États reste toxique et antidémocratique

    Communiqué commun

     Alors que l’Assemblée nationale examine demain un rapport sur l’arbitrage d’investissement, 32 organisations de la société civile désapprouvent la proposition de réforme de l’arbitrage d’investissement de la Commission européenne et appellent les parlementaires à y faire opposition, en particulier dans le cadre des négociations du traité transatlantique.

    L’Union européenne et les États-Unis négocient depuis 2013 un traité de commerce et d’investissement appelé TTIP ou TAFTA, dont certaines dispositions, en l’absence de garde-fous efficaces, mettent en danger nos démocraties. C’est notamment le cas du mécanisme de règlement des différends entre investisseurs et États (RDIE). Il permet aux investisseurs étrangers de porter plainte contre des États quand ils estiment que des décisions de politiques publiques affectent leurs intérêts et leurs bénéfices. Il est utilisé de plus en plus souvent de façon abusive, avec le risque de dissuader les gouvernements de prendre des mesures d’intérêt public et de miner les principes démocratiques. Dernier cas en date : l’entreprise TransCanada réclame 15 milliards de dollars au gouvernement américain qui n’a finalement pas autorisé le projet Keystone XL.

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  • Bois illégal : des premiers contrôles, mais peu d’impact

    Communiqué de Greenpeace (extraits)

    Enfin ! Avec deux ans de retard sur l’entrée en vigueur du règlement européen visant à lutter contre le trafic de bois illégal, les autorités françaises ont procédé aux premiers contrôles des importateurs de bois. Le bilan de ces inspections reste cependant insuffisant au regard du problème.

    Le 4 mars 2015, nous déposions une grume de bois devant le Ministère de l’écologie pour dénoncer l’inaction des pouvoirs publics concernant l’importation de bois illégal sur le sol français. Nous étions reçus dans la foulée par le ministère, qui nous avait alors affirmé vouloir procéder à des contrôles incessamment.

    Il s’agissait de mettre en œuvre un dispositif de contrôle qui permette de se conformer au Règlement sur le Bois de l’Union Européenne (RBUE) applicable en France depuis 2013. Concrètement, les autorités françaises voulaient former une quinzaine d’inspecteurs à cet exercice : des contrôles planifiés, mais aussi inopinés si la situation l’exige. Ils devaient notamment vérifier si le système de diligence raisonnée, qui exige des importateurs de bois de prouver qu’ils ont tout mis en œuvre pour minimiser les risques d’illégalité, est respecté.

    Nous venons de recevoir les premiers rapports qui prouvent qu’au moins une trentaine de contrôles ont bel et bien eu lieu et qu’une méthodologie se dessine. Trop lentement sans doute, mais les choses progressent néanmoins.

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