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  • Équateur : ces femmes qui risquent leur vie

    Communiqué d'Amnesty International le 30.04.2019

    Malgré les promesses du gouvernement du président Moreno, les Femmes amazoniennes, défenseures des droits humains, sont toujours en danger.

    La vie des militantes écologistes du collectif des Femmes amazoniennes, comme celle des autres défenseurs de l'Amazonie contre des intérêts politiques et économiques liés à des projets d'extraction sur des territoires indigènes, est mise en danger par l’incapacité et l’absence de volonté politique des autorités équatoriennes d'assurer leur protection et de conduire des enquêtes pénales sur les attaques et les menaces qui les visent.
    Une série d’attaques et de menaces

    Les Femmes amazoniennes est un collectif de dizaines de femmes équatoriennes qui défendent l’environnement amazonien et les droits des peuples indigènes

    En 2018, trois membres de ce collectif, Nema Grefa, Salomé Aranda et Margoth Escobar, ont signalé une série d’attaques et de menaces de mort qui ont mis en lumière les manquements des services du procureur général de l’Équateur.

    Les activités des défenseurs de l’environnement, comme le collectif des Femmes amazoniennes et d’autres organisations des peuples indigènes, ont un caractère d’urgence et sont indispensables en Équateur comme dans le reste du monde, au regard des impacts de plus en plus évidents de la crise environnementale mondiale sur les droits fondamentaux de toutes les personnes.

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  • Affaire Chevron-Équateur : l’arbitrage international confirme sa réputation d’instrument au service des puissants

    La Cour permanente d’arbitrage de La Haye a rendu le 30 août dernier une décision favorable à Chevron, qui avait été condamnée par la justice équatorienne à verser une compensation historique de 9,5 milliards de dollars pour la pollution occasionnée par sa filiale Texaco dans la région amazonienne du pays. La sentence avait pourtant été confirmée quelques semaines plus tôt à peine par la Cour constitutionnelle de l’Équateur. Mais le tribunal commercial basé aux Pays-Bas, saisi par la major pétrolière américaine dans le cadre d’une procédure dite de « règlement des différends entre investisseurs et États » (ISDS en anglais), a donné raison à cette dernière en estimant que la sentence équatorienne était entachée de corruption, et que Chevron s’était libérée de toute mise en cause par la signature d’un accord de compensation très partiel, jamais accepté par les personnes concernées.

    Les arbitres ont sommé l’Équateur d’annuler la sentence et de couvrir les frais judiciaires liés à la procédure, d’empêcher les plaignants de poursuivre l’exécution de la sentence, et enfin de verser une compensation (d’un montant encore à définir) à Chevron. Autrement dit, de récuser son propre système judiciaire.

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  • Prochain ciné-débat d'ATTAC Ardennes

    Communiqué d'ATTAC 08

    Le prochain ciné-débat d'ATTAC Ardennes aura lieu le mardi 14 mars 2017 à 20 h au cinéma Métropolis.

    Nous avons choisi de projeter le film "On revient de loin - opération Correa épisode 2".

    Il s'agit d'un film documentaire de Pierre Carles et de Nina Faura. Il dure 101 minutes et a été réalisé en 2016.


    Résumé : "Le 5 juin 2015, le président équatorien Rafael Correa a envoyé à l’Assemblée nationale un projet de loi « pour la redistribution des richesses » taxant à 77,5 % les héritages supérieurs à 849 600 $. Si le projet de loi avait été adopté, les grandes fortunes ne pouvaient plus transmettre à leur enfants la majeure partie de leur patrimoine. Cette mesure visait à mettre fin aux dynasties qui accaparent le pouvoir économique et se le transmettent de génération en génération. Face à la lever de bouclier de la bourgeoisie et des médias proche de celle-ci, Correa a dû reculer.

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