Communiqué d'Amnesty International le 30.04.2019
Malgré les promesses du gouvernement du président Moreno, les Femmes amazoniennes, défenseures des droits humains, sont toujours en danger.
La vie des militantes écologistes du collectif des Femmes amazoniennes, comme celle des autres défenseurs de l'Amazonie contre des intérêts politiques et économiques liés à des projets d'extraction sur des territoires indigènes, est mise en danger par l’incapacité et l’absence de volonté politique des autorités équatoriennes d'assurer leur protection et de conduire des enquêtes pénales sur les attaques et les menaces qui les visent.
Une série d’attaques et de menaces
Les Femmes amazoniennes est un collectif de dizaines de femmes équatoriennes qui défendent l’environnement amazonien et les droits des peuples indigènes
En 2018, trois membres de ce collectif, Nema Grefa, Salomé Aranda et Margoth Escobar, ont signalé une série d’attaques et de menaces de mort qui ont mis en lumière les manquements des services du procureur général de l’Équateur.
Les activités des défenseurs de l’environnement, comme le collectif des Femmes amazoniennes et d’autres organisations des peuples indigènes, ont un caractère d’urgence et sont indispensables en Équateur comme dans le reste du monde, au regard des impacts de plus en plus évidents de la crise environnementale mondiale sur les droits fondamentaux de toutes les personnes.