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économie et finances - Page 11

  • Loi d’Orientation Agricole : M. Fesneau passe à côté des enjeux de transition de l’élevage


    Alors que Marc Fesneau, ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, vient de présenter les grandes lignes de la loi d’orientation agricole qui doit être votée à l’automne, Greenpeace France constate qu’il passe à côté de l’enjeu essentiel pour les années à venir dans ce secteur : celui de réformer en profondeur notre système d’élevage [1]. 

    Ce discours s’inscrit dans un processus de conception d’une Loi d’Orientation Agricole extrêmement sinueux et flou, au cours duquel Greenpeace et d’autres organisations de la société civile ont fait remonter à maintes reprises le sujet de la transition de l’élevage, analyse Sandy Olivar Calvo, chargée de campagne Agriculture à Greenpeace France. Le ministre n’a pas daigné aborder l’épineuse question de la transition du secteur de l’élevage, pourtant au cœur de la transition agricole et alimentaire, ce qui est extrêmement décevant.

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  • Nucléaire : le gouvernement doit accepter le débat démocratique

    Président de France Nature Environnement, Antoine Gatet répond à une tribune pronucléaire de la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, le 25 août. Il rappelle que les émissions de carbone ne peuvent être le seul critère d’analyse du problème, et que le gouvernement ne peut rester sourd aux concertations en cours.

    L’urgence climatique est une réalité et nous saluons le fait que ce sujet soit enfin inscrit à l’agenda politique sous l’autorité de la Première ministre. Si l’on peut aussi saluer la trajectoire à la baisse des émissions de gaz à effet de serre en France, il faut rappeler que cette baisse est deux fois inférieure au rythme nécessaire pour atteindre nos objectifs de neutralité carbone. Dans une tribune récente où elle plaide pour le nucléaire, Agnès Pannier-Runacher invoque des réalités objectives et scientifiques pour affirmer qu’il s’agit, aux yeux du gouvernement, d’un outil essentiel de la décarbonation de la France. Elle appelle aussi à un débat public sur le sujet.

    Mais pour que débat public il y ait, il faut ne pas omettre la réalité des controverses qui concernent le nucléaire. France Nature Environnement, qui a pour objet l’information et la participation au débat public, tient à sa disposition nombre de ces éléments. En voici certains parmi les plus importants, qu’elle a largement omis de mentionner.

    La ministre revendique le fait que le nucléaire soit «une des énergies les moins carbonées». Certes, mais le nucléaire est objectivement une source d’énergie très polluante. Ses impacts environnementaux, de la production d’uranium (la France doit gérer les millions de tonnes de déchets radioactifs issus de décennies de production minière sur son territoire, entraînant des pollutions importantes des milieux ; pollutions aujourd’hui subies par les populations du Niger) à la gestion des déchets, en passant par la gestion de l’eau par les centrales en période de sécheresse , le bilan environnemental global de cette énergie est lourd et largement passé sous silence au seul prétexte d’une comparaison des émissions carbone d’une centrale nucléaire et d’une centrale à charbon.

    La ministre revendique un nucléaire «compétitif». C’est omettre le coût réel de la filière si elle intégrait l’ensemble des externalités économiques liées aux pollutions qu’elle produit, et c’est passer sous silence le fait que ce secteur est sous perfusion financière étatique, comme l’illustre la prise en charge de la multiplication par cinq du coût de l’EPR de Flamanville, passé de 3,3 milliards d’euros prévus à une facture de 19 milliards, et le renflouement régulier d› EDF par l’Etat. Il est d’ailleurs notable que l’approche économiquement libérale que la ministre défend, par exemple pour les énergies renouvelables, ne semble pas s’appliquer dans le cas du nucléaire, probablement parce que les investisseurs privés ne partagent pas ses conclusions.

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  • Le gouvernement veut taxer davantage les SUV et les avions

    Article de Reporterre du 18.08.2023

    Un « verdissement » de la fiscalité. C’est ce que semble préparer le gouvernement pour le projet de loi de finances 2024, dont le journal Les Échos révèle les arbitrages en cours. Plusieurs hausses d’impôts ciblées comme écologiques seraient attendues, justifiées par le « nécessaire financement de la transition écologique », rapporte une source du ministère de l’Économie et des Finances auprès du journal économique.

    Les autoroutes et les aéroports seraient d’abord concernés, via une taxe sur toutes les concessions du secteur des transports, qui pourrait rapporter 2,5 milliards d’euros d’ici à 2030, selon Les Échos. L’aviation sera doublement ciblée, puisque les billets d’avion devraient aussi voir leur taxation augmenter, ajoutant 1 ou 2 euros au prix du billet en classe éco et 20 euros en classe affaire. L’idée serait de contribuer par cette taxe à financer le développement du ferroviaire, en générant 100 millions d’euros de nouvelles recettes par an.

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  • LOI BORLOO ET RENOUVELLEMENT URBAIN : 20 ANS POUR UN ÉCHEC !

     

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  • Pour un droit aux vacances pour toutes et tous !

    Extraits de l'article de ATD quart monde

    Alors que la loi reconnaît l’égal accès aux vacances comme un objectif national, les vacances restent un « privilège » inaccessible aux plus pauvres. Se basant sur les données de janvier 2022 récoltées par le Crédoc, l’Observatoire des inégalités a ainsi mis en avant le fait que seuls 37 % des personnes aux revenus inférieurs à 1 285 euros mensuels ont quitté leur domicile en 2021, contre 72 % de celles qui disposent de plus de 2 755 euros. Le taux de non départ en vacances est encore plus élevé parmi les personnes vivant dans une très grande précarité sociale et économique.

    Entre difficultés financières, besoin d’accompagnement et imaginaire collectif qui voudrait que les vacances soient une « récompense » réservée à celles et ceux travaillent, les obstacles sont nombreux sur la route des vacances des plus exclus.

    Pour toutes et tous, les vacances sont pourtant un moment de répit nécessaire. Elles peuvent être, pour les plus pauvres, un véritable tremplin. Une pause qui permet de reprendre confiance en soi, de sortir de l’isolement, de retrouver une énergie nouvelle pour se soigner, se former, retrouver un travail ou chercher un logement. Les vacances sont également des temps précieux de construction de la vie en famille, comme de la citoyenneté.

    (...)

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  • Manif’: C’est sans le nucléaire que vivront nos terres

    Pour le 2 septembre 2023 nous appelons à une grande manifestation paysanne et antinucléaire au départ du village de Bure dans la Meuse.

    Contre la relance du désastre nucléaire voulue par Macron et pour défendre nos territoires, nous souhaitons rassembler nos forces afin de protéger les terres menacées par le centre d’enfouissement de déchets atomiques Cigéo en Lorraine. Nous invitons tout.es les acteur.ices des luttes environnementales, paysan.es ou non, à se retrouver au campement des « Luttes Paysannes et Rurales » près de Bure dès la fin août, pour se rencontrer et préparer une journée de manifestation forte et joyeuse. La manifestation déclarée déambulera entre les villages de Bure et Mandres-en-Barrois afin de nous confronter aux impacts écologiques et territoriaux des futurs travaux prévus par l’Andra.

    Défendre le vivant

    Durant les récentes crises sanitaires, militaires et énergétiques, et malgré un contexte de chaos climatique, de sécheresses et d’incendies pulvérisant tous les records, la France a accéléré son programme de relance du nucléaire. Pourtant rien ne laisse penser que cette technologie soit une solution aux problèmes environnementaux actuels. Seuls des lobbies industrialistes défendent l’atome comme bénéfique. Au vu des évènements autour la centrale de Zaporijia au carrefour des combats en Ukraine, nul ne peut nier le danger qui émane du nucléaire dit « civil ». De nombreuses autres installations d’Europe de l’ouest sont également en bout de course, même si les nucléocrates veillent à leur prolongement au nom du profit et en dépit des nombreuses alertes autour de la sureté et la sécurité.

    Depuis ses origines, l’industrialisation de l’usage du nucléaire a toujours servi à des fins militaires. De l’Algérie au Pacifique, la France a imposé après-guerre un programme nucléaire pour consolider sa puissance coloniale et géostratégique. L’atome n’est pas un symbole du progrès scientifique mais une menace réelle, environnementale et sociétale, contre laquelle nous combattons de toutes nos forces.

    C’est principalement en France que les lobbies capitalistes opposés au vivant et les ingénieurs médiatiques techno-solutionnistes nous racontent que le nucléaire sauvera le climat. Pourtant, la construction de nouvelles centrales durerait bien trop longtemps pour espérer être une solution effective. Le discours pronucléaire fait abstraction de tous les impacts néfastes, des risques encourus et de l’impossibilité du financement d’une telle renaissance industrielle.

    Pour nous, la seule perspective de changement de cap imaginable est une remise en culture et une réappropriation radicale de nos campagnes et territoires. Nous portons une perspective de transformation sociale, écologique et démocratique qui tient compte des alertes actuelles et qui affirme clairement que continuer comme avant, c’est aller à notre perte.

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  • Menaces sur les hôpitaux de Rethel et Vouziers !

    photo.jpgArticle de Michèle Leflon, publié sur son blog le 13.08.2023.

    La Cour régionale des comptes du Grand Est vient de publier un avis à la demande de l'Agence Régionale de Santé sur le Groupement Hospitalier Sud Ardenne (GHSA) qui regroupe depuis 2005 les deux hôpitaux de Rethel et Vouziers.
    Il y a des difficultés financières : diminuez la masse salariale ! Vive la précarité de l'emploi.
    Cette scandaleuse conclusion témoigne à quel point pour les autorités de notre pays, les économies comptent plus que la santé de la population !
    Ce rapport incite à quelques remarques :
    - la fusion n'est pas la panacée financière. On le savait, mais là, la lourde antériorité de la fusion des hôpitaux de Rethel et de Vouziers (18 ans) confirme les pronostics ! De plus, en 18 ans, le GHSA a perdu la seule maternité qui lui restait, à Rethel et le site de Vouziers a vu ses services fermer les uns après les autres, tout récemment son service d'urgence, transformé en un service de soins non programmés ouvert seulement aux heures ouvrables. C'est pourtant le site le plus isolé géographiquement mais comme les médecins préfèrent travailler à Rethel ("Ya le train, l'autoroute ...") on a laissé faire ! Comme chacun sait, écologiquement, il vaut mieux déplacer dix malades qu'un médecin !

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