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économie et finances - Page 15

  • Répondre à l’urgence sociale, environnementale et démocratique

    Nous, organisations syndicales et associatives, avons dénoncé sans relâche le danger mortel que représenterait pour la démocratie un gouvernement rassemblement national (RN). Nous nous sommes organisées, nous nous sommes mobilisées et avons contribué aux côtés d’une majorité d’électrices et électeurs à faire barrage à l’extrême droite. Mais ce sursaut républicain sera seulement un sursis s’il ne s’inscrit pas dans le long terme et ne répond pas au besoin profond de justice sociale.

    Les forces politiques progressistes doivent dès maintenant se situer à la hauteur de ces attentes pour démontrer à toutes celles et ceux qui vivent sur le territoire, quel que soit leur statut, que la démocratie fonctionne pour elles et eux, qu’elle répond aux besoins légitimes qu’elles et ils expriment pour bénéficier de l’effectivité des droits.

    Les attentes de la population sont immenses, des mesures porteuses d’espoir sont nécessaires.

    Cet espoir est intrinsèquement lié à la poursuite de nos mobilisations et de nos luttes. Nous resterons solidaires dans la période qui s’ouvre et nous nous emploierons ensemble à reconsolider l’Etat de droit, les libertés publiques et l’indépendance de la justice.

    Par fidélité aussi aux aspirations émancipatrices qui se sont exprimées dans la société, par nécessité face au péril environnemental et climatique, nous voulons continuer de peser ensemble pour une alternative démocratique, sociale et écologique, qui garantisse enfin tous les droits pour toutes et tous, sous le contrôle continu des citoyennes et des citoyens.

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  • Il est temps d’agir en faveur des solidarités !

    Les 35 associations du Collectif ALERTE font part de leur soulagement suite aux résultats exprimés par les citoyens hier. Cependant, ces évènements imposent aux pouvoirs publics d’opérer un sursaut démocratique, social et républicain : un « choc de solidarité » s’impose pour permettre à chacun de vivre dignement et donner un coup d’arrêt à la paupérisation en France.

    Comme de nombreux acteurs de la société civile, les associations du Collectif se sont opposées à l’arrivée du Rassemblement national au gouvernement. Les mesures défendues par ce parti, dont la préférence nationale, sont en parfaite opposition avec les valeurs et actions que nous portons.

    La mobilisation de la société civile a permis de faire barrage. Elle doit être entendue car la question sociale n’a jamais été aussi forte. Ce vote inédit en faveur de l'extrême droite est en effet symptomatique des fractures territoriales et sociales existantes en France.

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  • Pour des politiques publiques répondant aux problématiques du monde agricole

    Communiqué de la Confédération Paysanne le 09.07.2024.

    Pour la Confédération paysanne et la FADEAR, seul un projet de rupture avec les politiques libérales peut permettre de faire durablement reculer le vote en faveur de l'extrême droite. Nous attendons des forces de gauche arrivées en tête à l'issue de ce scrutin, qu'elles continuent à travailler ensemble à la mise en œuvre de leur programme construit dans le sens de l'intérêt du plus grand nombre.

    Il est urgent de redonner de l'espoir dans les territoires, notamment ruraux, où la disparition des services publics a renforcé l'isolement et fragilisé le vivre-ensemble. Nous demandons au prochain gouvernement ainsi qu'aux député·es nouvellement élu·es d'engager des politiques de transformation des systèmes agricoles permettant de garantir du revenu, de maintenir des paysan·nes nombreux·euses dans un objectif de souveraineté alimentaire.

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  • Urgence démocratique et écologique : mobilisation citoyenne contre l’extrême-droite

    Publié par DNE le 01.07.2024.

    En ce moment critique pour notre démocratie, nos valeurs républicaines et notre environnement, nous lançons un appel solennel à l’ensemble des citoyens et citoyennes, associations, syndicats, et partis politiques à se mobiliser contre l’arrivée du Rassemblement National (RN) au pouvoir. Un tel scénario serait un recul majeur pour les principes fondamentaux de liberté, égalité et fraternité qui définissent notre nation, pour la démocratie, ainsi que pour les défis écologiques qui nécessitent une réponse urgente. 

    L’histoire a montré que les idéologies extrémistes et xénophobes promues par le RN sont en totale contradiction avec les valeurs démocratiques et humanistes de notre République. Tant les votes au Parlement que les prises de positions du Rassemblement National sur les questions environnementales montrent que son accession au pouvoir conduirait à des reculs très importants. En pleine urgence climatique et environnementale, l’arrivée au pouvoir d’un parti ouvertement climatosceptique signerait l’abandon de la lutte contre le réchauffement climatique avec des effets négatifs immédiats et durables et constituerait un crime pour les générations futures. Les politiques de division et de stigmatisation prônées par ce parti présentent le risque de fracturer notre société et remettre en cause les droits fondamentaux de nombreux citoyens et citoyennes, entraver la société civile, tout en passant par pertes et profits la protection de notre environnement.

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  • Le vélo est encore à la traîne sur la grande boucle du recyclage

    Article de Moran Kerinec pour Reporterre

    À Lyon, le recyclage de vélos opéré par les Ateliers de l’audace est en pleine croissance. Des réutilisations qui sont une nécessité grandissante, si la filière veut être aussi écolo que le mode de déplacement qu’elle promeut.

    « Le vélo n’est plus du tout écologique dans sa conception actuelle », assène Priscillia Petitjean. Cette observation tombe sous le coup de l’évidence pour la fondatrice des Ateliers de l’audace, une association qui forme les personnes en insertion professionnelle à la réparation des bicyclettes. Logé dans le 3ᵉ arrondissement de Lyon, l’atelier a pour règle de ne rien gâcher. « Nous privilégions les pièces récupérées sur les vélos irréparables pour en retaper d’autres et les vendre », présente Smaïne, l’un de ses mécaniciens.

    Preuve que tout est bon dans le biclou, les étagères du local débordent de potences, pédales et dérailleurs recyclés. Le réemploi des vélos mis au rebut atteint 90 % quand ils sont traités par des structures spécialisées comme les Ateliers de l’audace. Pourtant, 28 788 tonnes de vélos et de trottinettes sont jetées chaque année, estime une étude de l’Agence de la transition écologique (Ademe) publiée en 2020.

    Comment expliquer que les vélos produits aujourd’hui ont environ 7 ans d’espérance de vie en France alors que des modèles des années 50 roulent toujours leur bosse ? La réponse se cache dans leurs détails de fabrication.

    « La raréfaction des métaux oblige les constructeurs à utiliser des alliages de moins bonne qualité, explique Priscillia Petitjean en pointant les différents modèles présents dans son atelier. Les tubes des vieux vélos sont particulièrement fins et emmanchés dans des pièces métalliques. Les vélos modernes sont dotés de grosses pièces soudées entre elles. »

    Appréciés pour leur légèreté, les cadres en aluminium et en carbone sont également plus fragiles que l’acier utilisé par le passé. En cas de fissure, il est presque impossible de les réparer, alors qu’un cadre en acier peut être ressoudé.

    La mécanicienne dénonce une « obsolescence programmée » dans le choix de produire certaines pièces maîtresses du vélo en plastique plutôt qu’en acier. Tel le boîtier de pédalier, qui fixe le mécanisme au cadre et assure sa rotation. Le manque de compatibilité entre les marques complique également les réparations.

    « Il y a plus de 160 pièces par vélo, dont beaucoup changent à chaque nouvelle collection parce qu’il n’y a aucune législation là-dessus », se désole Priscillia Petitjean. « Les marques se distinguent par leurs choix technologiques et leurs design, c’est la loi du marché », assume Olivier Moucheboeuf de l’Union sport et cycle, la fédération des industriels du vélo.

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  • Nous pouvons résister face au désastre annoncé

    Alternatiba et ANV-COP21 appellent à résister à l’extrême droite et au macronisme qui l’alimente, et à saisir l’occasion des élections législatives pour défendre une société écologique, juste et solidaire. Comment ? En se mobilisant massivement dans les urnes les 30 juin et 7 juillet, et dans la rue d’ici là. En rejoignant les collectifs et associations qui construisent cette résistance, et qui font émerger une alternative sociale, solidaire et écologique.

    La dissolution de l’Assemblée nationale par Emmanuel Macron crée un risque énorme de laisser l’extrême droite accéder au pouvoir et ainsi imposer sa ligne anti-sociale, anti-écologique et anti-démocratique. Les politiques macronistes, injustes et brutales, portent une lourde responsabilité dans la montée de la précarité, du désespoir et de la colère, qui nourrissent le vote RN. Alternatiba et ANV-COP21 appellent à se mobiliser massivement dans les urnes les 30 juin et 7 juillet pour résister à la fois à l’extrême droite et au macronisme.

    Nous appelons également à organiser et à rejoindre les manifestations partout sur les territoires. Les mobilisations populaires sont cruciales pour casser l’effet de sidération, le sentiment d’impuissance et la résignation qui conduisent une masse critique de gens à s’abstenir lors des élections. Ces manifestations sont nécessaires pour reprendre espoir, dans une ambiance intoxiquée par des discours racistes et stigmatisants, et permettent de (re)tisser des liens et de nous organiser collectivement.

    Ces mobilisations doivent être les plus larges possibles, dépassant les cercles politisés. Si l’union des partis de gauche sous la bannière du Front Populaire est un signe d’espoir et une condition absolument nécessaire pour empêcher l’extrême droite comme le libéralisme autoritaire de confisquer le pouvoir, il est indispensable de convaincre largement au-delà des cercles militants de gauche. Nous devons construire une majorité culturelle et politique populaire autour d’un projet de société écologique et solidaire, démocratique, tolérant, non-violent et inclusif. C’est la seule voie permettant de nous adapter collectivement aux impacts du dérèglement climatique en cours, et de réduire l’ampleur de la catastrophe désormais enclenchée.

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  • Votez pour le Nouveau Front Populaire !

    Ce mercredi 26 juin, la candidate du Nouveau Front Populaire  pour la 3e circonscription des Ardennes tenait une réunion publique à Vouziers. Sophie Perrin n'est pas une inconnue pour les Vouzinois, puisqu'elle s'est déjà présentée à plusieurs reprises dans notre secteur lors de scrutins précédents. Elle est directrice d'école dans le Sedannais, et milite dans des associations écologiques et de solidarité.

    Avec son suppléant, Johnny Gonzales, elle est venue présenter le programme de Nouveau Front Populaire. Si celui-ci s'est créé en réaction à la menace de l'extrême droite, il propose des mesures d'urgence pour répondre à la crise actuelle.

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    Ce programme a été rédigé dans l'urgence, suite à la dissolution de l'assemblée, mais il marque une rupture complète avec la politique de droite actuelle. Il a été chiffré, et il est financé principalement par la taxation des super-profits et des super-riches.

    Si ce programme fait pratiquement consensus, il n'est pas de même pour certaines personnalités du Nouveau Front Populaire. Cette question n'a pas été éludée lors de la réunion, mais il a été clairement dit qu'elle était secondaire par rapport au danger que ferait courir une extrême droite au pouvoir.

    C'est cette perspective qui a également interrogé les participants à cette soirée-débat.

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