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économie et finances - Page 14

  • Moins de publicité, plus de sobriété !

    Publié initialement dans la revue Sortir du nucléaire n°101 le 1er avril 2024, mis en ligne le 2 août 2024 

    L’association Résistance à l’Agression Publicitaire (R.A.P.) milite contre le système publicitaire depuis plus de 30 ans. Rencontre avec Thomas Bourgenot, son chargé de plaidoyer.

    Pourquoi se battre contre la pub ?

    La pub nous est imposée sans qu’on ne nous ait jamais demandé notre avis pour la recevoir ou pas. Chaque personne reçoit en moyenne entre 1200 et 2200 messages publicitaires par jour. Une de nos revendications est donc la liberté de réception, un corollaire de la liberté d’expression. De la même manière que l’on peut décider de s’exprimer ou pas, nous demandons le droit de recevoir ou de ne pas recevoir de la pub.
    La pub, c’est aussi l’incitation à la surconsommation et le renforcement des stéréotypes sexistes. C’est enfin le mode de financement des médias, ce qui fait que les annonceurs ont un pouvoir sur les lignes éditoriales, et cela constitue un danger pour l’information et donc pour la démocratie.

    Au début des années 2010, l’association Résistance à l’Agression Publicitaire semblait ouvertement antinucléaire. Qu’en est-il aujourd’hui ?

    On a signé plusieurs communiqués communs avec le Réseau "Sortir du nucléaire", mais le R.A.P. n’a pas une position officielle et tranchée sur le nucléaire. Par contre, nos luttes ont un objectif commun : réduire les consommations énergétiques. Le R.A.P. est aussi affilié aux Amis de la Terre France, et nous avons adhéré à leur manifeste qui est clairement antinucléaire.

    Quels sont vos modes d’action ?

    On organise des actions de sensibilisation, comme des projections-débats et des ateliers pour expliquer aux publics pourquoi lutter contre la pub. On recouvre des panneaux publicitaires dans la rue, comme ce 25 mars (journée mondiale contre la pub) dans plusieurs villes, pour dénoncer les ravages des Jeux olympiques.

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  • Situation critique pour les urgences de Vouziers

    Depuis un an, l'accueil des urgences n'est plus assuré la nuit à l'hôpital de Vouziers. Malgré la mobilisation importante des professionnels et de la population, le service d'accueil des urgences a été fermé. Il a été remplacé par un Centre de Soins Non Programmés, ouvert uniquement la journée.

    Cette disparition faisait suite à celles plus anciennes de la maternité, du bloc opératoire et de la chirurgie. Il restait encore présent à Vouziers le Smur, service mobile pour les urgences vitales. Mais depuis plusieurs mois, des difficultés de planning pour les médecins urgentistes sont apparues. Le GHSA, qui regroupe les sites de Rethel et Vouziers, manque de praticiens dans son équipe, et peine à trouver des intérimaires.

    Avec l'été, la situation se dégrade encore plus, et la permanence d'un Smur n'a pas été assurée à plusieurs reprises.  D’exceptionnelle, cette fermeture risque de devenir permanente. On parle de la création d'une unité mobile hospitalière paramédicalisée, c'est-à-dire formée d'un infirmier (ou une infirmière) et d'un chauffeur ambulancier. Ce dispositif a déjà été utilisé dans d'autres départements, il est censé représenter une solution à la pénurie d'urgentistes.

    Les professionnels de santé du Vouzinois regroupés dans la CPTS et la Communauté de communes ont réagi à cette dégradation considérable de la couverture des soins du territoire par un communiqué commun.

    communiqué smur 07.2024.jpg

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  • Face aux aléas climatiques, toujours pas de réponses satisfaisantes des assureurs !

    Communiqué de la Confédération Paysanne le 29.07.2024

    Depuis plus de deux ans, nous dénonçons la privatisation à grand renfort d'argent public de la gestion des risques climatiques avec la crainte de mettre en place un système à deux vitesses. D'un côté une agriculture assurable car uniforme et de l'autre les laissés pour compte.

     Nos craintes sont maintenant justifiées car dans de nombreux départements, les préfectures déjà en sous-effectif, tentent de faire face à la multiplication des dossiers de demande d'indemnisation. Les pluies abondantes, le gel ou encore la grêle fragilisent encore plus des fermes qui, si elles ne jouent pas le jeu de la sur-spécialisation, se voient exclues du système assurantiel et de l'Indemnité de Solidarité Nationale (ISN).

    Or, les conséquences des aléas climatiques sont cette année d'ores et déjà dramatiques sur les moissons et récoltes dans de nombreuses fermes et territoires.
    L'ISN censée permettre de prendre en charge (de façon très insuffisante) les pertes liées à un aléaclimatique conséquent est en fait un imbroglio administratif tellement complexe qu'il en devient inutilisable. L'argument mis en avant pour abandonner le système des calamités agricoles était la complexité et le manque de réactivité de celui-ci. Concrètement, on passe d'un délai d'instruction moyen de 6 mois pour les calamités agricoles à plus de 15 mois avec l'ISN.

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  • Déclaration du CADTM sur la répression au Bangladesh

    Le CADTM dénonce la brutalité et la violence de la répression déployée contre les étudiants qui protestent contre les quotas d’emploi imposé par le gouvernement du Bangladesh. Plus de 150 décès ont été signalés tandis que des milliers de manifestants ont été blessés. Dans un pays où près de 40 % des jeunes sont sans emploi et n’ont qu’un accès limité à l’éducation, le mouvement étudiant est bien présent dans les rues, à manifester contre la décision autorisant les quotas d’admission aux postes de la fonction publique. Le premier ministre a imposé un couvre-feu national, a donné l’ordre aux militaires de tirer à vue et a fermé presque tous les canaux de communication, y compris l’Internet.

    Le CADTM dénonce toute action du gouvernement du Bangladesh qui porte atteinte aux libertés civiles. Malgré l’utilisation de gaz lacrymogènes, de grenades assourdissantes et de balles réelles par la police, les étudiants continuent de descendre dans la rue.

    Les manifestations massives des étudiants ont éclaté lorsque le gouvernement, à la suite d’un arrêt de la Cour suprême, a annoncé la réintroduction de « quotas » pour les emplois publics, indiquant que 30 % de ces emplois seraient réservés aux descendants de ceux qui sont considérés comme des « héros de la guerre d’indépendance » (1971). Ce système de « quotas » était suspendu depuis 2018, date à laquelle une vague de protestations contre ce système avait également envahi les rues.

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  • Greenpeace International active la directive européenne contre les procédures-bâillons pour contester une action en justice d’Energy Transfer

    Amsterdam, Pays-Bas – Greenpeace International riposte aujourd’hui à la procédure-bâillon lancée contre elle par l’entreprise pétrolière américaine Energy Transfer, qui lui réclame 300 millions de dollars. L’ONG de défense de l’environnement vient de faire parvenir à l’entreprise à son siège de Dallas, au Texas, une lettre de mise en demeure l’informant de son intention d’intenter une action en justice contre elle devant un tribunal néerlandais afin d’être indemnisée de tous les dommages et frais qu’elle a subis du fait de ladite procédure-bâillon, à moins que Energy Transfer ne retire ses poursuites et accepte ses responsabilités quant aux préjudices subis par Greenpeace International.

    Il s’agit de la toute première utilisation de la nouvelle directive européenne contre les procédures-bâillons, adoptée par l’Union européenne en avril 2024 pour lutter contre les procédures judiciaires abusives (« poursuites stratégiques altérant le débat public ») qui, à l’image de la procédure lancée par Energy Transfer, ont pour but de réduire au silence les personnes qui s’expriment sur des questions d’intérêt public [1].

    « L’action en justice d’Energy Transfer illustre exactement ce que la directive européenne vise à empêcher : l’utilisation par de grandes entreprises d’outils juridiques engendrant des coûts considérables pour les entités ciblées, afin de museler la critique. Grâce à une campagne qui avait été menée par l’ensemble de la société civile, nous disposons désormais d’un outil solide pour arrêter ces poursuites à la frontière de l’UE et pour les combattre », a déclaré Daniel Simons, conseiller juridique principal de Greenpeace International.

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  • Un mois d’alternatives et de résistance !

    Parti de Nantes le 2 juin dernier, le Tour Alternatiba poursuit depuis plus d’un mois sa mission d’organisation et de mobilisation des territoires face au défi climatique !

    Après les résultats des élections législatives, la montée de l’extrême droite représente une grave menace pour les valeurs qui nous animent au quotidien, telles que la démocratie, la justice sociale, le féminisme, les droits de l’homme, l’antiracisme et la lutte contre les discriminations, l’accueil des migrants, la paix, la non-violence, la justice internationale…

    Le Tour Alternatiba est une mobilisation concrète pour  combattre et résister à l’extrême droite et à ses idées. Sur notre parcours, nous rencontrons les nombreux collectifs, associations citoyennes, coopératives qui chaque jour poursuivent leur lutte pour construire un monde plus juste et plus solidaire, un monde auquel nous aspirons.

    Ce mois-ci, nous avons découvert la Maison Sésame à Herzeele, un formidable lieu d’accueil pour les personnes migrantes. Depuis 2019, la Maison Sésame refuse de laisser des familles, femmes et enfants dormir dehors, dans des conditions extrêmement précaires et violentes, apportant un soutien physique et psychologique aux personnes bloquées à la frontière franco-britannique

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  • Ne relâchons pas nos efforts pour faire reculer l’extrême droite : un autre monde est possible !

    Communiqué d'Alternatiba

    La victoire d’une majorité relative du Nouveau Front Populaire aux élections législatives écarte le danger d’une prise de pouvoir par l’extrême droite à cette heure. Le sursaut de la société civile, fortement mobilisée depuis trois semaines pour déjouer les pronostics, a payé !

    La progression du Rassemblement national et de ses idées dans la société est cependant considérable, et marque un grave recul des valeurs démocratiques, de justice sociale, de tolérance et d’écologie dans une large partie de la population. Avant de progresser dans les urnes, l’extrême droite a d’abord remporté une grande victoire dans la bataille culturelle, et a fait fortement augmenter les propos et agressions racistes et xénophobes, notamment ces dernières semaines. C’est un assombrissement dramatique de notre société dans une période déjà très critique où le dérèglement climatique détruit chaque jour davantage les conditions d’habitabilité de la planète.

    Même avec un résultat du RN bien en-dessous des prévisions, nous appelons le plus grand nombre à ne pas relâcher sa vigilance, et faire preuve d’une solidarité sans faille avec les personnes qui sont les plus ciblées par les propos, comportements et agressions racistes et discriminantes, exacerbés par les discours d’extrême droite : personnes racisées, immigrées, LGBTQIA+, précaires, juives, musulmanes, féministes, militantes, en situation de handicap, etc.

    Pour un combat radical contre l’extrême droite, nous devons également désamorcer les ressorts du vote RN, et devenir ou redevenir audibles des personnes qui ont cru voir dans ce parti une solution à leurs problèmes, notamment dans beaucoup de milieux populaires, dans de nombreux villages, moyennes et petites villes, dans une grande partie des classes ouvrières, partout où le vote RN a fortement progressé.

    La montée de l’extrême droite s’est nourrie des dégâts dramatiques causés par la politique néo-libérale brutale et injuste d’Emmanuel Macron depuis sept ans. Le système capitaliste et l’idéologie d’extrême droite forment un cercle vicieux, dont on ne peut sortir qu’en construisant une majorité culturelle et politique nette en faveur d’une société juste, solidaire, tolérante et écologiquement soutenable.

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