Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

économie et finances - Page 14

  • La Confédération paysanne appelle à l'interdiction de la viande in vitro en France et dans l'UE

    Après le dépôt d'une demande d'approbation par l'entreprise française Gourmey cet été 2024, pour du foie gras de synthèse, c'est au tour d'une entreprise néerlandaise, Mosa Meat, de soumettre à la Commission européenne la première demande d'autorisation de mise sur le marché pour de la graisse de bœuf de synthèse.

    Lors des épisodes de colères paysannes, la Confédération paysanne a revendiqué, dans les mesures urgentes à prendre, l'interdiction commerciale de la viande in vitro et l'arrêt des subventions publiques à tout projet de développement. Nous sommes déjà en action avec notre fédération européenne ECVC* pour contrer cette industrialisation et artificialisation de notre alimentation.

    Nos revendications structurelles pour un revenu garanti, pour la sortie des accords de libre-échange et pour interdire la viande in vitro sont passées aux oubliettes du gouvernement français et de la cogestion avec les dirigeant·es de la FNSEA*.

    Lire la suite

  • Trump : le programme anti-écologique des ultraconservateurs

    Extraits de l'article d'Edward Maille pour Reporterre

    Donald Trump, investi président des États-Unis ce 20 janvier, veut augmenter la production d’énergies fossiles et réduire les moyens gouvernementaux de protection de l’environnement.

    Le souvenir de la première présidence de Donald Trump a de quoi inquiéter. Le milliardaire avait retiré les États-Unis de l’Accord de Paris sur le climat. Il avait détricoté, annulé ou diminué 125 règles et politiques environnementales, selon le Washington Post, avec des conséquences dramatiques.

    L’abrogation de régulations pour limiter la pollution durant son mandat avait causé 22 000 morts supplémentaires en 2019, indique une étude publiée dans The Lancet. Son investiture ce 20 janvier comme 47ᵉ président des États-Unis laisse donc craindre, à nouveau, le pire pour l’environnement.

    Pour son second mandat, Donald Trump a affirmé vouloir réduire, voire supprimer, le financement de l’Agence de protection de l’environnement (EPA). Avec ses 18 000 employés, elle met en application les régulations environnementales et veille à leur respect. Son affaiblissement provoquerait une détérioration de la qualité de l’air, de l’eau et des sols.

    Lire la suite

  • 2024 : la limite des 1,5°C franchie

    Communiqué de Greenpeace le 14 janvier 2025

    2024 marque un tournant préoccupant dans la lutte contre le réchauffement climatique : pour la première fois, la température moyenne mondiale a dépassé la limite de +1,5°C sur une année. Ce sombre record, s’il venait à se pérenniser, risque d’entraîner des conséquences irréversibles, mettant en péril notre avenir. Pendant ce temps, les entreprises des énergies fossiles continuent de réaliser des profits record en alimentant cette crise climatique. Il n’est pas trop tard pour agir : chaque dixième de degré compte.

    Un seuil critique a été franchi. Selon le dernier rapport de l’observatoire européen Copernicus, 2024 a été l’année la plus chaude jamais enregistrée, et pour la toute première fois, la température moyenne mondiale a dépassé la limite de +1,5°C par rapport à l’ère préindustrielle. 

    Ce dépassement de la ligne rouge fixée par l’Accord de Paris marque un tournant alarmant dans la lutte contre le réchauffement climatique et laisse entrevoir des conséquences dramatiques pour l’humanité et la biodiversité. 

    Alors que chaque année est marquée par ses records de chaleur, de sécheresses et d’inondations, les politiques climatiques des gouvernements restent largement insuffisantes et inadaptées à l’urgence de ces désastres. L’échec retentissant de la COP29 et les coupes budgétaires prévues par la France pour 2025 concernant la transition écologique ne font que témoigner de ce déni climatique dangereux.

    Des conséquences irréversibles ? 

    Si la moyenne mondiale des températures venait à durablement dépasser les 1,5°C, cela entraînerait des points de basculement climatique aux conséquences irréversibles et toujours plus dangereuses.

    Chaque dixième de degré supplémentaire augmente les risques de :

    •  Montée des océans et perturbation des courants marins essentiels à notre climat ;
    •  Effondrement des récifs coralliens tropicaux, qui abritent plus de 25 % des espèces marines ;
    •  Fonte des glaces et dégel du pergélisol, libérant alors des quantités massives de carbone ;
    • Baisse des rendements agricoles qui menacerait la sécurité alimentaire.

    Sans compter que plus la planète se réchauffe, plus les phénomènes climatiques extrêmes se multiplient et s’intensifient. L’année 2024 a été marquée par de terribles catastrophes : incendies dévastateurs en Californie, inondations meurtrières en Inde, en Roumanie, en Italie, au Brésil, en Afrique du Sud ou encore en Espagne…

    Tout au long de cette année, des milliards de personnes ont souffert des conséquences du réchauffement planétaire. Et malheureusement, les terribles feux qui ravagent la ville de Los Angeles depuis le 7 janvier, montrent que ce n’est pas prêt de s’arrêter en 2025.

    Cette nouvelle catastrophe n’est pas seulement une tragédie, c’est un avertissement sur ce à quoi ressemblera notre avenir en pleine crise climatique. Le coût total des incendies de Los Angeles, entre les dégâts matériels et les pertes financières qu’ils ont engendrés, pourrait dépasser les 225 à 250 milliards de dollars.

    GP0SU41N5_Medium-res-1200px-780x585.jpg

    Des feux violents ravagent des maisons à Los Angeles, aux Etats-Unis, en janvier 2025 © David McNew / Greenpeace

    Lire la suite

  • La crise du logement et son cortège de victimes ne sont pas dans les urgences de M. Bayrou

    Bayrou a ignoré les 330 00 sans abris, les 4 millions de mal-logé.es et les 2,7 millions de ménages demandeurs HLM !

    F. Bayrou a présenté son projet de gouvernement. Pas une seule fois il n’a prononcé les mots :
    – « sans-abris » alors que sévit une vague de froid,
    – « mal-logé.es » ou « locataires » alors que les loyers, les expulsions et le surpeuplement battent des records, et que les droits des locataires et des DALOs sont piétinés,
    – « logement social », tandis que jamais la demande HLM n’a été aussi élevée en France, la production aussi faible depuis 20 ans. Les démolitions HLM se poursuivent et les conditions de vie des locataires se dégradent..

    Par contre les milieux immobiliers et les maires sont servis :
    Soutien financier aux investisseurs immobiliers et donc aux riches épargnants et aux groupes financiers et soutien à l’accession à la propriété en crise à cause du logement cher;
    Soutien aux maires bâtisseurs par des mesures financières et par la simplification des procédures d’urbanisme…

    Il veut vendre le patrimoine public pour réduire la dette, ce sera donc au plus offrant et pas pour faire des logements sociaux. On se souvient que Sarkozy avait innové dans ce domaine, contraignant ensuite les administrations à louer leurs locaux au prix du marché, augmentant d’autant les dépenses de l’État à long terme.

    Par contre, il n’a dit mot sur le nouveau record de dividendes acquis en 2024 par les actionnaires des entreprises du CAC40, qui avoisine désormais 100 milliards. Là, il y a ce qu’il faut pour résorber la dette de l’État, renforcer la protection sociale et agir contre la crise du logement !

    Il a promis 15.000 logements étudiants par an. Faible aux vues des besoins et risque de cadeau au secteur privé au détriment du logement social étudiant.

    Manifestement, la crise du logement et son cortège de victimes ne sont pas dans les urgences de M. Bayrou, et ses recettes nous promettent toujours plus de crise du logement.

    En manif cet après-midi à l’Assemblée, malgré l’arrêté d’interdiction du Préfet de police (annulé ce matin par le juge), nous serons vigilant.es sur le projet de loi Mayotte qui arrive en séance dans une semaine, et nous serons mobilisé.es les semaines à venir pour faire valoir le droit à un logement stable, décent et abordable pour toutes et tous.

    Un toit c’est un droit !

    Lire la suite

  • Les vœux du maire de Vouziers pour 2025

    Ce mardi 7 janvier, le maire de Vouziers avait convié la population de la ville à la traditionnelle cérémonie des vœux. Plusieurs 1D9A0874.JPGpersonnalités ont répondu à son invitation, dont les deux sénateurs des Ardennes, le député de la circonscription, la conseillère régionale et le sous-préfet de l’arrondissement.

    Yann Dugard a présenté le bilan de l'année passée sous forme d'un diaporama commenté. Il a relaté les événements marquants de ces derniers mois, et il a présenté les réalisations de l'année. Par rapport aux annonces faites l'an dernier, on constate la disparition du projet de passerelle sur l'Aisne, et l'absence de confirmation de la poursuite des études pour la réhabilitation du tribunal. Le gros projet en cours reste bien entendu la place Carnot, dont les travaux se poursuivent selon le planning prévu.

    vouziers,yann dugard,2025,voeux

    Le maire a souligné que l'ampleur des fouilles n'aurait pas épargné les racines des arbres implantés sur la place. On peut se féliciter que cette difficulté ait été anticipée par l’abatage des dits arbres. Le planning des travaux pour les mois à venir a été confirmé. Après le zonage actuel, un phasage en deux parties est et ouest est prévu pour la poursuite du chantier, en particulier le pavage.

    Pour l'avenir, on retiendra notamment la reconduction pour un an de la délégation de gestion de la crèche à la Croix-Rouge. L'augmentation des coûts suscite une réflexion de la part de la ville. Une nouvelle délégation devra être étudiée afin de minimiser l'impact financier pour la commune.

    1D9A0883.JPG

    Le dossier du legs fait à la commune de Vrizy a été abordé. Ce dossier est géré par le maire délégué et une commission composée d'habitants. Le projet semble prendre forme, et il pourrait bénéficier de subventions importantes. Un bâtiment serait implanté en face du terrain de football de Vrizy. Il comporterait des salles de réunion et d'activité au bénéfice des anciens, de la jeunesse et de tous les habitants du village.

    1D9A0887.JPG

    Après cette présentation, les personnalités présentes ont été invitées à prendre la parole. A noter qu'aucun membre de la communauté de communes n'a pris le micro à cette occasion. Le président était absent, mais au moins quatre vice-présidents étaient présents dans la salle des fêtes.

    Les intervenants ont tous félicité le maire pour sa présentation. Chacun dans leur domaine de compétence, ils ont insisté sur le fait de continuer à se projeter vers l'avenir, même si celui-ci reste problématique à bien des points de vue.

    1D9A0912.JPG

    C'est au sous-préfet qu'il revenait de conclure, en tant que représentant de l'état.  Hanafi Halil a donc la difficile position où il faut vouziers,yann dugard,2025,voeuxprendre la parole sans répéter tout ce qui vient d'être énoncé. Mais le sous-préfet a pu résumer sa pensée en quelques phases, sans allonger inutilement le temps de cette réunion. Il a bien entendu souhaité une bonne année aux personnes présentes, en rappelant l'engagement de l'état au côté des collectivités.

    Après cette prise de parole, Yann Dugard a invité les personnes présentes à partager un buffet et le verre de l'amitié.

    1D9A0891.JPG

  • S’attaquer à la démocratie environnementale ne fera pas gagner du temps aux projets industriels.

    Contribution de la LDH  à la consultation publique du ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires au sujet du projet de décret modifiant les catégories de projets soumis à la Commission nationale du débat public (CNDP)

    La LDH (Ligue des droits de l’Homme), en tant qu’association engagée dans la défense des droits humains et des principes démocratiques, exprime sa vive opposition au projet de décret modifiant les catégories de projets soumis à la Commission nationale du débat public (CNDP).
    Le projet de décret a pour objet de supprimer la ligne 10 consacrée aux équipements industriels du tableau de l’article R. 121-2 du Code de l’environnement. Il vise à supprimer la saisine de la CNDP pour les équipements industriels, qui était jusqu’alors obligatoire pour pour les équipements industriels dont les coût des projets (bâtiments, infrastructures, équipements) était supérieur à 600 M €, et facultative pour ceux dont les coût des projets (bâtiments, infrastructures, équipements) était supérieur à 300 M €.
    Autrement dit, ce projet représente une atteinte grave à la démocratie environnementale, en affaiblissant les mécanismes de participation du public indispensables à une prise de décision éclairée et acceptée sur les projets industriels d’ampleur.

    Lire la suite

  • L’effectivité des droits sociaux reste à conquérir

    Communiqué d'ATD quart-monde du 31.12.2024

    Le Conseil économique, social et environnemental a adopté le 27 novembre un avis sur l’accès et l’effectivité des droits, présenté par Isabelle Doresse, vice-présidente d’ATD Quart Monde, et Catherine Pajares y Sanchez de la CFDT. Ce texte préconise notamment de ne pas subordonner les aides sociales à des contreparties.

    « Aujourd’hui, les politiques publiques sont basées plutôt sur les moyens disponibles que sur les besoins et aspirations des personnes et ne respectent plus forcément les droits fondamentaux de toutes et tous. » C’est ce constat que dresse l’avis adopté par le Conseil économique, social et environnemental (Cese) le 27 novembre. Ses rapporteures, Isabelle Doresse et Catherine Pajares y Sanchez, ont souhaité rappeler dans ce texte que « l’affirmation de l’existence de droits ne suffit pas : c’est leur application effective qu’il faut assurer ».

    Les deux conseillères du Cese ont tenu à distinguer très clairement l’effectivité des droits de la lutte contre le non-recours. « On impute trop souvent le non-recours aux personnes, sans réinterroger les dispositifs. Pourtant, si les personnes ne vont pas vers les aides sociales auxquelles elles ont droit, c’est parce que les dispositifs ne sont pas adaptés, réfléchis avec elles. Nous voulions vraiment rappeler la responsabilité sociétale », poursuit Isabelle Doresse.

    Une logique de contreparties

    Elle constate que les politiques sociales de solidarité deviennent petit à petit des politiques dites « d’activation ». « L’allocataire est sommé d’avoir une démarche active, il est contrôlé et, en cas de manquement, sanctionné par l’administration compétente », décrit-elle. Afin de ne pas porter atteinte à l’universalité des droits, l’avis propose donc de « ne pas subordonner les aides sociales à des contreparties de la part des personnes détentrices des droits ».

    Cette mesure a suscité de nombreux débats au sein du Conseil économique, social et environnemental : plusieurs groupes s’y sont opposés, tandis que d’autres se sont réunis pour faire une déclaration commune afin de soutenir le texte. « À travers cet avis, il s’agit bien de réduire la fracture sociale et de consolider la démocratie. […] Nous parlons de notre universalité, qui est menacée lorsque se mettent en place des politiques ségrégatives ciblées vers certains d’entre nous. Cette menace, aujourd’hui exacerbée par les discours de haine et d’exclusion, peut remettre en cause le principe de fraternité, en considérant, de fait, que la situation des personnes relèverait de leur propre responsabilité, voire de ce qu’elles ‘méritent’ », a ainsi expliqué le conseiller Albert Ritzenthaler.

    Lire la suite