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  • Moins de publicité, plus de sobriété !

    Publié initialement dans la revue Sortir du nucléaire n°101 le 1er avril 2024, mis en ligne le 2 août 2024 

    L’association Résistance à l’Agression Publicitaire (R.A.P.) milite contre le système publicitaire depuis plus de 30 ans. Rencontre avec Thomas Bourgenot, son chargé de plaidoyer.

    Pourquoi se battre contre la pub ?

    La pub nous est imposée sans qu’on ne nous ait jamais demandé notre avis pour la recevoir ou pas. Chaque personne reçoit en moyenne entre 1200 et 2200 messages publicitaires par jour. Une de nos revendications est donc la liberté de réception, un corollaire de la liberté d’expression. De la même manière que l’on peut décider de s’exprimer ou pas, nous demandons le droit de recevoir ou de ne pas recevoir de la pub.
    La pub, c’est aussi l’incitation à la surconsommation et le renforcement des stéréotypes sexistes. C’est enfin le mode de financement des médias, ce qui fait que les annonceurs ont un pouvoir sur les lignes éditoriales, et cela constitue un danger pour l’information et donc pour la démocratie.

    Au début des années 2010, l’association Résistance à l’Agression Publicitaire semblait ouvertement antinucléaire. Qu’en est-il aujourd’hui ?

    On a signé plusieurs communiqués communs avec le Réseau "Sortir du nucléaire", mais le R.A.P. n’a pas une position officielle et tranchée sur le nucléaire. Par contre, nos luttes ont un objectif commun : réduire les consommations énergétiques. Le R.A.P. est aussi affilié aux Amis de la Terre France, et nous avons adhéré à leur manifeste qui est clairement antinucléaire.

    Quels sont vos modes d’action ?

    On organise des actions de sensibilisation, comme des projections-débats et des ateliers pour expliquer aux publics pourquoi lutter contre la pub. On recouvre des panneaux publicitaires dans la rue, comme ce 25 mars (journée mondiale contre la pub) dans plusieurs villes, pour dénoncer les ravages des Jeux olympiques.

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  • Ciné-débat le mardi 17 mars au Metropolis de Charleville

    La journée mondiale contre la pub est une initiative qui se déroule le 25 mars de chaque année et qui vise à des actions coordonnées à travers le monde pour contrer l’invasion de la pub. A cette occasion ATTAC 08 propose un Cine-débat autour de ce thème, mardi 17 mars à 20 h au cinéma Métropolis de Charleville-Mézières.

    Le film sera suivi d'un débat avec Jeanne Guien, chercheuse en philosophie, et Tanguy Delaire.

    Ils sont tous deux membres de Résistance à l'Agression Publicitaire. Et ils viendront notamment nous expliquer le lien entre publicité et réchauffement climatique.

    Le réalisateur Matthieu Lietaert présente un documentaire intitulé « La pub au pays des merveilles ». Il révèle le vide législatif entourant ce secteur en pleine effervescence. Alors que les quatre plus grands groupes de publicité au monde détiennent les cinq plus grandes entreprises de relations publiques ou de lobbying politique, Matthieu Lietaert alerte : « Ceux qui nous vendaient hier des voitures et des télévisions, nous vendent également aujourd’hui des idéologies, des partis politiques et des présidents ».

    La Pub Au Pays Des Merveilles rencontre des personnalités de l’industrie publicitaire et montre la révolution qui est en train de transformer le secteur : datas, internet, neurosciences. Or, la publicité reste paradoxalement auto-réglementée par les publicitaires eux-mêmes ! Le politique est complètement perdu, ou peu intéressé. La seconde partie du film laisse dès lors la parole aux lanceurs d’alerte qui expliquent les dérives démocratiques, sociales et écologiques de la nouvelle publicité.

    (texte tiré de yonnelautre.fr)

    Voir la bande-annonce par ce lien

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  • information ou publicité

    Batfred_WineIsBest500.jpgNotre(estimé) confrère "L'Union" consacre ce dimanche 2 pages presque complètes aux foires aux vins . La lecture des différents articles ne relève aucun élément critique ou négatif sur la consommation d'alcool . On y trouve par contre les dates détaillées par enseigne des différentes foires au vin . Pour Leclerc, on a même un large aperçu des crus proposés, avec leur prix. Les commentaires sur la sélection sont du directeur du magasin Leclerc de Champfleury : il peut développer ses arguments de vente en toute tranquillité .

    Alors, article rédactionnel ou publicité ? On penche plutôt pour une pub "clandestine". Il faut savoir que dans ce domaine, un avertissement sur le danger de l'abus d'alcool est obligatoire . Ici on ne le trouve pas, la santé publique semblant moins importante que le commerce local .

    Est-il nécessaire de rappeler que l'alcool tue tous les ans plusieurs Vouzinois, et pas seulement dans des accidents ; faut-il foire-aux-vins.jpgégalement insister sur la montée dramatique de l'alcoolisme chez des très jeunes ?

    Que la filière viticole fasse vivre nombre de personnes dans la région, on peut en tenir compte . Que le bon vin pris modérément s'intègre dans la façon de vivre de beaucoup de Français, pourquoi pas . Mais que l'on puisse faire un dossier de deux pages sur les foires aux vins sans même en évoquer les dangers, c'est irresponsable .