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économie et finances - Page 17

  • Le Conseil d’Etat enterre définitivement les néonicotinoïdes

    Communiqué de la LPO le 04.05.2023

    La plus haute juridiction administrative française vient d'annuler a posteriori les dérogations qui avaient autorisé en 2021 et 2022 l'usage de ces pesticides dangereux pour la biodiversité dans les cultures de betteraves.

    Après la justice européenne, c’est au tour du Conseil d’État de confirmer, dans une décision rendue le 3 mai 2023, que l’usage dérogatoire de substances néonicotinoïdes accordé aux betteraviers en 2021 et 2022 était bien illégal !

    Strictement identique à ceux de 2021 et 2022, un projet d’arrêté avait été présenté le 3 janvier 2023 afin de renouveler, pour une durée de 120 jours à compter de sa signature, la dérogation permettant l’emploi de semences de betteraves sucrières enrobées de la substance insecticide imidaclopride ou thiamethoxam, qui élimine les pucerons vecteurs de la jaunisse.

    Ce renouvellement correspondait à l’application de la loi du 14 décembre 2020 « relative aux conditions de mise sur le marché de certains produits phytopharmaceutiques en cas de danger sanitaire pour les betteraves sucrières », à laquelle la LPO s’était alors opposée (avant d'être débouté par le Conseil d’État !) et dont les dispositions permettaient aux betteraviers de déroger temporairement jusqu’au 1er juillet 2023 à l’interdiction d’utilisation des néonicotinoïdes en vigueur depuis le 1er septembre 2018 suite à la loi biodiversité du 8 août 2016.

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  • À Paris, des militant·es déploient une banderole géante contre l’extrême-droite à la manifestation du 1er mai

    Communiqué du lundi 1er mai 2023, par Attac France, Jeune Garde Paris, VISA

    Aujourd’hui, 1er mai, fête des travailleuses et des travailleurs, des militant·es d’Attac, de la Jeune Garde Paris et de Vigilance et Initiatives Syndicales Antifascistes (VISA) déploient une banderole géante de 24 mètres de longueur et 5 mètres de hauteur "Contre le fascisme et la misère, la lutte sociale est nécessaire. L’extrême-droite est l’ennemie des travailleuses et des travailleurs !" le long du parcours de la manifestation intersyndicale du 1er mai.
    Cette action rappelle que, malgré les tentatives de récupération par l’extrême-droite de ce jalon de l’histoire militante, le 1er mai a toujours été et reste une date symbolique de l’émancipation.

    Le 1er mai est issu d’un mouvement de grève pour la réduction du temps de travail initié aux États-Unis en 1884 et d’une solidarité internationale face à la répression sanglante que ce dernier a subie. Depuis lors, des millions de personnes se mobilisent chaque année dans le monde pour l’émancipation des travailleur·euses et réclamer de nouveaux droits. Cette année ne fait pas exception puisque le 1er mai s’inscrit dans un mouvement social historique contre la réforme des retraites portant l’âge légal de départ à la retraite à 64 ans avec une durée de cotisation de 43 ans.

    « L’extrême-droite a historiquement toujours essayé de contrer cette date symbolique en tentant de la récupérer. En 1941, le Maréchal Pétain instaure le 1er mai comme « Fête du Travail », transformant donc cette journée en fête de l’exploitation salariale. C’est à ce moment-là que ce jour devient férié pour contrer les mouvements de grève. Le Front National a par la suite essayé de voler le 1er mai sans réussite. » Raphaël Arnault, porte-parole de la Jeune Garde.

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  • Inflation : les Français se privent.

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    Dessin d'Aurel pour Politis

  • L’Union européenne doit rendre les entreprises juridiquement responsables de leur impact climatique

    Le dérèglement climatique est la plus grande crise à laquelle nous sommes confrontés aujourd’hui. Le rôle des entreprises dans l’aggravation de cette crise est indéniable. Une directive européenne [1] actuellement en discussion pourrait obliger les entreprises à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre, mais la proposition actuelle reste insuffisante. Plus de 200 organisations, mouvements et activistes appellent à un devoir de vigilance climatique ambitieux.


    Chaque secteur économique a une lourde empreinte sur le climat, en premier lieu le secteur de l’énergie. Pourtant les entreprises d’énergies fossiles continuent leurs mégaprojets, comme l’oléoduc EACOP [2] ou les projets de GNL au Mozambiquet [3]– qui ne manqueront pas de déclencher des « bombes climatiques ». [4] L’agro-industrie et l’élevage contribuent à la déforestation de l’Amazonie et au rejet dans l’atmosphère de milliards de litres de méthane. L’industrie de la mode produit quant à elle jusqu’à 10 % des émissions mondiales de carbone. [5]

    Le réchauffement climatique qui en résulte a déjà des effets dévastateurs sur les populations et la planète. L’été dernier, les Européens ont connu les inondations et les vagues de chaleur les plus intenses depuis des décennies. Toutefois, ce sont les populations du Sud qui paient le plus lourd tribut, comme le Pakistan, frappé par les pires inondations depuis plus de 100 ans. [6]

    Partout dans le monde, les citoyens se mobilisent pour le climat. Partout, les jeunes descendent dans la rue pour exiger que les gouvernements agissent pour le climat et que les entreprises cessent de détruire la planète.

    De nombreuses entreprises ont répondu par des engagements à s’aligner sur l’Accord de Paris,par le biais des plans de transition et d’engagements de neutralité carbone (“net zero”). Mais ces promesses vides ne sont bien souvent que du greenwashing. [7] Les engagements net zero reposent largement sur la compensation des émissions par des pratiques telles que la restauration des forêts ou les technologies de capture du carbone, alors que ce sont de fausses solution. [8]

    Il est évident que les entreprises sont déterminées à repousser le plus longtemps possible l’adoption de véritables mesures en faveur du climat.



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  • La Confédération paysanne et le CETIM saisissent l'ONU au sujet des méga-bassines

    En cette journée mondiale des luttes paysannes, la Confédération paysanne et le CETIM annoncent avoir déposé auprès de l'ONU* une saisine au sujet des méga-bassines. Cette saisine vise à dénoncer les violations des droits humains, la répression policière sanglante et la criminalisation des personnes et organisations s’opposant à ces projets d’accaparement de l’eau.

     

    Les projets de méga-bassines bénéficient à une minorité d'agriculteur·trices liée au secteur de l'agrobusiness, aux dépens du droit d'accès à l'eau de l'ensemble des paysans et paysannes dans les territoires. Elles renforcent le problème de la sécheresse et de la raréfaction de l'accès à l'eau dans les territoires alors même qu'il est urgent de changer les pratiques agricoles pour limiter les besoins en eau. Les méga-bassines participent d'un modèle qui détruit les terres agricoles et le cycle naturel de l'eau. Enfin, lutter contre les méga-bassines et pour un système agricole durable se fait aujourd'hui, en France, au risque de son intégrité physique. Lors de la dernière mobilisation les 24, 25 et 26 mars à Sainte-Soline 200 personnes ont été blessées. Une personne est toujours dans le coma.

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  • Victoire ! L’Allemagne sort définitivement du nucléaire

    Communiqué du réseau "Sortir du nucléaire" le 14.04.2023

    En fermant ses trois derniers réacteurs nucléaires, l’Allemagne réussit enfin son pari : sortir définitivement de l’atome, accélérer la fin du charbon et atteindre au plus vite le 100% renouvelable !

    "Atomkraft ? Nie wieder !" : "L’énergie nucléaire ? Plus jamais !" C’est avec la projection du célèbre soleil antinucléaire et la modification de la formule "Atomkraft ? Nein danke" ("Nucléaire ? Non merci"), que le groupe antinucléaire .ausgestrahlt a fêté l’arrêt du nucléaire en Allemagne.

    Après un report dû à la crise ukrainienne et à son impact sur le paysage énergétique allemand, Emsland, Isar-2 et Neckarwestheim-2, les trois derniers réacteurs du pays vont finalement être mis à l’arrêt ce samedi 15 avril 2023.

    Pour Armin Simon du mouvement .ausgestrahlt, "la sortie du nucléaire et l’arrêt des dernières centrales nucléaires en Allemagne est le succès de l’engagement de centaines de milliers de citoyens. Pendant plus de cinq décennies, ils ont poussé les bons arguments contre le nucléaire avec persévérance, imagination et protestations répétées. Ensemble, ils ont gagné ce qui est probablement le plus grand conflit de l’histoire de la République fédérale. Probablement jamais auparavant un mouvement citoyen n’avait réalisé quelque chose de comparable." Pour le militant, même si "de nombreux problèmes nucléaires subsistent", comme les montagnes de déchets nucléaires qui doivent être stockées en toute sécurité et la politique pro-nucléaire de l’UE, cette sortie marque avant tout la diminution considérable du risque d’une super-fusion et de la production des déchets du nucléaire hautement radioactifs. "Dans le même temps, la fin des centrales nucléaires est une étape importante pour la transition énergétique. Il s’agit maintenant de sécuriser le succès obtenu."

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  • Arnaud Rousseau à la tête de la FNSEA : l’agrobusiness plus que jamais en marche


    La FNSEA a élu aujourd’hui son nouveau président, Arnaud Rousseau, pour succéder à Christiane Lambert. Cette élection – ou la nomination de cet unique candidat – en dit long sur la vision de l’agriculture du syndicat agricole, et de ses futures propositions quant à l’avenir de notre système agricole.

    Greenpeace France ne se fait pas d’illusions sur le mandat d’Arnaud Rousseau : en tant que Président d’un géant de l’agroalimentaire, Avril-Sofiprotéol, il promet de faire la part belle à l’agriculture industrielle. Alors que le monde agricole est confronté à de multiples crises sociales, économiques, sanitaires et environnementales depuis de nombreuses décennies, ce nouveau président coche toutes les cases pour poursuivre sur une vision conservatrice de l’agriculture, où productivisme et agro-business dominent.

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