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économie et finances - Page 17

  • Gouvernement Barnier : Ecolo-sceptique

    Communiqué de FNE, publié le 23 septembre 2024

    Un ministère de la transition écologique amputé. Des ministres aux positions parfois hostiles à l’environnement. En pleine crise climatique, le nouveau gouvernement inspire le doute, dans l’attente du discours de politique générale du Premier Ministre et des premiers arbitrages budgétaires.  

    Un ministère au nom allongé mais au périmètre rétréci

    L’annonce de la composition du gouvernement a renforcé les craintes de France Nature Environnement de voir la nature et l’environnement marginalisés dans la politique de la nation, et l’indispensable transformation écologique et sociale à nouveau ajournée.

    Après avoir sorti le Secrétaire Général à la Planification Ecologique (SGPE) de son cabinet, le Premier Ministre a laissé le Ministère de la Transition Ecologique à la huitième place protocolaire. Mais surtout, si le nom du ministère est rallongé (Ministère de la Transition écologique, de l’Énergie, du Climat et de la Prévention des risques), dans les faits, son périmètre est largement réduit, avec la perte du logement, devenu ministère de plein exercice, des forêts, mises sous la tutelle de l’agriculture, de la mer et la pêche, renvoyées sous le ministère du Partenariat avec les Territoires et de la Décentralisation. Et surtout la disparition pure et simple d’un ministère délégué ou d’un secrétariat d’Etat à la biodiversité. France Nature Environnement craint que le Ministère de la transition écologique ne soit réduit à une espèce de super ministère de l’énergie, qui aurait comme principale et fausse réponse à la crise écologique qui nous frappe, la construction de centrales nucléaires.

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  • Saignée à l’ONF : la Cour des comptes demande d’arrêter l’hémorragie

    Extraits de l'article de Par Gaspard d’Allens pour Reporterre

    Les défenseurs des forêts peuvent désormais s’appuyer sur un rapport de la Cour des comptes. Cette dernière a rendu jeudi 19 septembre un rapport sur l’Office national des forêts (ONF) où elle pointe la nécessité de mettre fin à la baisse des effectifs qui frappe l’établissement public depuis plus de vingt ans.

    Le service public qui gère un quart des forêts françaises et met sur le marché 40 % des volumes de bois produits en France est en proie à de multiples défis. Les effets du réchauffement climatique qui, avec les sécheresses, les incendies et les attaques parasitaires, malmènent les massifs, tandis que la « privatisation rampante » de l’établissement public fragilise ses moyens d’action et ses capacités de riposte.

    C’est le constat que dresse, en creux, la juridiction. Derrière un langage tout en retenue, elle critique les politiques néolibérales menées ces dernières années qui ont contribué a démanteler l’ONF. Depuis l’élection d’Emmanuel Macron, en 2017, 1 000 postes ont été supprimés. Et la part des fonctionnaires a été considérablement réduite au profit des contractuels. Au total, en vingt ans, le personnel de l’ONF est passé de 12 500 à 8 000 salariés. Soit une réduction de 40 %.

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  • Des moyens humains pour la protection judiciaire de la jeunesse, une nécessité absolue !

    Communiqué du collectif Justice des enfants

    Le 31 juillet 2024, en plein cœur de l’été, la Direction nationale de la protection judiciaire de la jeunesse (DPJJ) a annoncé aux organisations syndicales représentatives des personnels de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) des restrictions budgétaires importantes impactant la masse salariale. La DPJJ avait en effet pris la décision de réduire les effectifs des agents non titulaires sans préciser le nombre de personnels, les régions et les services concernés.

    Ce n’est que progressivement, à travers des audiences régionales, que les organisations syndicales ont découvert l’étendue de ces restrictions et l’ampleur de leurs conséquences sur le fonctionnement des services et l’accompagnement des mineurs et de leurs familles.

    La protection judiciaire de la jeunesse est déjà en grande souffrance du fait d’un nombre insuffisant de personnels. C’est le cas dans toutes les structures, et c’est encore plus
    criant dans les structures d’enfermement où le manque de moyens humains a des conséquences désastreuses (incarcération en quartier de majeurs, absence de suivi psychologique).

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  • La Commission européenne doit mettre en place un soutien à tous les paysan·nes et productions, pas un marché de la biodiversité

    Communiqué de la Confédération Paysanne le 16.09.2024
    Suite à l'annonce d'Ursula von der Leyen d'ouvrir un débat sur la mise en place d'un marché européen de la biodiversité, la Confédération paysanne exprime sa vive opposition à ce mécanisme dangereux et inefficace. La Commission européenne doit concentrer ses efforts sur la mise place de politiques publiques fortes pour que les revenus des paysan·nes proviennent de la vente de leurs productions, pas de celle de crédits « carbone » ou « biodiversité », et que leurs pratiques préservent la biodiversité.

     

    Un marché aussi artificiel que celui des crédits « carbone » et « biodiversité » ne saurait rester stable dans le temps et n'apportera ni garantie de prix et de revenus, ni d'évolution pérenne des pratiques en faveur de la transition agro-écologique. C'est pourtant de cela que le monde agricole a besoin.

    De plus, sous couvert de « protection de la nature », ce projet ouvre la voie à la financiarisation de nos écosystèmes, accordant aux entreprises le droit de détruire la biodiversité en échange de compensations illusoires. Il n'est pas question de laisser le secteur privé décider et faire encore plus de profits aux dépens de l'intérêt général, de la souveraineté alimentaire et d'engendrer davantage de crises sanitaires. Nous refusons de voir les terres agricoles, des pays du Nord comme des pays du Sud, transformées en réserves spéculatives, sous prétexte de compenser les destructions environnementales. Dans les pays du Sud, il pourrait s'agir d'une nouvelle forme de colonisation verte spoliant les terres agricoles au profit de la financiarisation.

    L'agriculture paysanne est la seule voie viable pour concilier production alimentaire et préservation des écosystèmes. La Confédération paysanne appelle donc à l'abandon immédiat de ce projet de marché.

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  • Henri Leclerc, une vie au service des droits humains

    Communiqué de "Droit Au Logement" du 02.09.2024

    Droit Au Logement salut la mémoire d’Henri LECLERC pour son engagement et son combat tout au long de sa vie pour les droits humains et ceux des opprimés.
    DAL présente ses condoléances à ses proches, et à la Ligue des droits de l’Homme, auprès de laquelle il a milité une bonne partie de sa vie.


    A plusieurs reprises, Henri a défendu l’association avec succès, notamment en 2009 devant la Cour d’appel de Paris, suite à une condamnation à 12 000 euros d’amende du tribunal de police pour avoir installé des tentes sur les trottoirs du 24 rue de la Banque, haut lieu des luttes des mal-logés, des sans toits et des galériens du logement, à Paris, face à la Bourse**.
    Il avait non seulement obtenu la relaxe mais aussi la restitution des 319 tentes confisquées par la police tout au long de l’automne 2007 et du bras de fer entre les sans logis et le nouveau gouvernement Sarkozy.

     

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  • Laurent Wauquiez quitte sa région, son bilan anti-écologique demeure

    Extraits de l'article de Moran Kerinec pour Reporterre

    (...)

    Dès ses premiers mois au pouvoir, Laurent Wauquiez a choisi de ne pas renouveler les conventions pluriannuelles établies avec France Nature Environnement (FNE). Exit les subventions dédiées à l’éducation à l’environnement des écoliers et au projet Sentinelles de la nature (braconnages et dépôts sauvages). Près de 50 salariés de FNE ont été licenciés suite à ces coupes.

    Les fonds régionaux ont été réorientés en faveur de la Fédération régionale des chasseurs. En contrepartie, les chasseurs ont la charge de veiller au respect de la biodiversité, d’entretenir les trames vertes et bleues, et de sensibiliser les écoliers à l’environnement, avec des activités telles que des pistages d’animaux chassables.

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  • « Agent orange » : l’action contre Bayer-Monsanto jugée « irrecevable »

    Extraits de l'article de  Rémi-Kenzo Pagès pour Reporterre, publié le 22.08.2024

    « Je ne suis pas surprise, mais j’espérais que le tribunal serait plus fort. » Tran To Nga avait prévenu : son combat ne s’arrête pas là. Elle ira jusqu’à la Cour de cassation. Le 22 août, la cour d’appel de Paris a en effet rejeté la demande de la Franco-Vietnamienne de revenir sur la décision du tribunal d’Évry, qui s’était déclaré en 2021 incompétent à juger l’affaire. Une décision que conteste l’ancienne journaliste, qui va se pourvoir en cassation pour faire condamner quatorze multinationales, dont Dow Chemical et Bayer-Monsanto, productrices de l’agent orange durant la guerre du Vietnam.

    Entre 1961 et 1971, le défoliant, répandu par l’armée des États-Unis, a attaqué toutes les formes de vie présentes au Laos, au Vietnam et au Cambodge. Près de 80 millions de litres ont été utilisés pour empêcher les résistants vietnamiens de se cacher dans la forêt. C’est là où Tran To Nga, qui couvrait la guerre, a été touchée par le produit. 2,1 à 4,8 millions de personnes ont été directement atteintes par la dioxine de l’agent orange, selon une étude. 3 millions de personnes seraient aujourd’hui concernées, selon l’Association vietnamienne des victimes de l’agent orange/dioxine (Vava).

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