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économie

  • Mettons fin aux inégalités extrêmes

    Communiqué de Oxfam

    La crise des inégalités s’aggrave. 82 % des richesses créées l'année dernière ont bénéficié aux 1 % les plus riches de la population mondiale, alors que les 3,7 milliards de personnes qui constituent la moitié la plus pauvre de l’humanité n’ont rien reçu.

    Notre système économique défaillant creuse l’écart entre les riches et les pauvres. Il permet à une petite élite d’accumuler d’immenses richesses, tandis que des centaines de millions de personnes, souvent des femmes, peinent à survivre avec un salaire de misère et sont privées de leurs droits fondamentaux.

    Alors que les personnes les plus fortunées et les plus puissantes du monde sont réunies à Davos, nous comptons sur vous pour leur faire savoir que nous sommes des millions à lutter contre l’injustice des inégalités. Nous pouvons construire un monde plus juste et vaincre la pauvreté pour de bon. Mais les paroles ne suffisent pas, il faut des actes.

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  • Au service de quelle banque sommes-nous ?

    Le groupe BPCE, où l'on retrouve notamment les Caisses d'Epargne et les Banques Populaires, constitue le deuxième groupe bancaire français qui compte 115 000 salariés.

    Des syndicalistes de ces établissement ont publié un document synthétique et pédagogique sur le véritable rôle des banques dans l'économie nationale et mondiale. Vous avez accès à ce document par le lien en bas de cette note.

    Nous sommes salariés de BPCE, un des quatre grands groupes bancaires français avec BNP Paribas, le arton10953-afee8.jpgCrédit Agricole et la Société Générale. Mais savons-nous vraiment ce qu’il y a derrière ce sigle BPCE, connaissons-nous la réalité des grandes banques, comprenons-nous vraiment les enjeux des transactions que celles-ci réalisent ? Savons-nous en définitive à quoi sert notre travail, à quoi nous contribuons au quotidien ?

     

     

    Dans une courte présentation, et avec l’aide de quelques chiffres, nous allons mettre en lumière le poids des banques dans l’économie, la nature de leurs activités, l’utilité réelle de ces activités et leurs conséquences pour notre vie de tous les jours. Nous pointerons également la responsabilité des banques dans la crise qui a suivi la faillite de Lehman Brothers en 2008. Enfin, nous présenterons le projet bancaire alternatif de Sud BPCE qui définit notre conception de la place et du rôle des banques et de leurs salariés dans notre société.

     

     

     


    La suite dans le document à télécharger. (cliquez sur le lien
    ci-dessous)

    Au service de quelle banque sommes-nous ?

     

    syndicat-sud-bpce.jpg

     

  • Jusqu'ici, tout va bien !

    Le petit canard vert ne fait pas dans le dénigrement systématique du gouvernement, même si certains en doutent.

    La France a peut-être un déficit colossal, avec une dette qui atteint 90 % de son Produit Intérieur Brut, mais les taux d'intérêt auxquels le pays continue d'emprunter sont au plus bas. Alors pas d’inquiétude, bien que ce niveau d'endettement ne diminue pas ces dernières années.

    L'économie tourne au ralenti, et la croissance risque de ne pas dépasser 1 % cette année (0,7 % selon le FMI), et donc pas de création significative d'emploi dans notre économie libérale qui ne s'en sort que par la croissance. Mais pas de panique, le Portugal et la Grèce ne font pas mieux que nous.

    Et le chômage, avec  un taux  de plus de 10% qui continue à croitre de mois en mois, faut-il vraiment s'en inquiéter ? Soyons réaliste, cela fait malgré tout 90 % des personnes en période d'activité qui ont un travail.

    Oui, finalement, malgré la crise, tout va bien jusque maintenant. Mais est-ce que cela va durer ?

    On a entendu ces jours-ci un discours alarmiste, qui jette un froid et laisse planer un doute sur la persistance de si bons résultats. Et ces propos ne viennent d'un quelconque intellectuel gauchisant, mais de Manuel Valls, le Premier Ministre en personne.

    Il déclare : "La rentrée sera « difficile en matière de conjoncture économique »" et  il a aussi évoqué « la vie chère, le mal-logement » et l'inquiétude des Français pour « leur avenir et celui de leurs enfants »  Il a estimé qu'il existait « une crise de confiance que nous devons impérativement endiguer.»

    Pourquoi une telle dramatisation et un tel pessimisme, puisque tout allait si bien ?

    En fait, le Gouvernement s'attend à de mauvais résultats pour les mois à venir, et il se rend compte que le discours habituel risque fort de ne plus passer du tout. Dire une nouvelle fois " patientez, nous travaillons au maximum, les résultats arriveront bientôt", c'est risquer le ridicule ou la révolte et peut-être les deux à la fois.

    Les sondages sont au plus bas pour le PS, qui est donné battu par l'UMP et le FN dans le cas d'un premier tour de présidentielle. Vu les  chiffres des dernières élections, cette projection est crédible et serait terrible pour le parti.

    Ce qui est encore plus terrible pour le PS, c'est qu'il n'a plus ni de politique ni d'homme (ou de femme) de rechange. Il voit venir la catastrophe, mais n'a pas d'autre solution que d'attendre une hypothétique reprise économique.

    L'état de l'économie de la France et la conjoncture internationale n'incitent à miser de grosses sommes sur la possibilité d'un avenir rose pour le PS, pas plus que sur une amélioration de la situation d'une majorité de Français.

    article_valls.jpg

    Qu'a-il vu de si inquiétant ?

  • Chômage : stabilité en France, hausse dans les Ardennes

    Les chiffres du chômage pour décembre 2012 viennent d'être publiés ce soir.

    Voici ce que la DARES donne comme chiffres :

    Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégorie A s’établit à 3 132 900 en Franceimages?q=tbn:ANd9GcSFdObTH3rTTSMusCDbApENnmTHgzbU8XvBSqOQwwsL9cPKMG4oJJC9ZdC6Lg métropolitaine fin décembre 2012. Ce nombre est stable par rapport à la fin novembre 2012 (+0,0 %, soit +300). Sur un an, il croît de 10,0 %.

    Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégories B et C s’établit à 1 494 700 en France métropolitaine fin décembre 2012. En décembre, le nombre de ceux de catégorie B est en baisse de 0,9 % (+8,9 % sur un an) et le nombre de ceux de catégorie C augmente de 1,8 % (+4,7 % sur un an).

    Au total, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégories A, B, C s’établit à 4 627 600 en France métropolitaine fin décembre 2012 (4 917 500 en France y compris Dom). Ce nombre est en hausse de 0,2 % (+10 200) au mois de décembre. Sur un an, il augmente de 8,8 %.

    Une hirondelle ne fait pas le printemps, il faudra confirmer cette tendance dans les mois à venir, et c'est loin d'être gagné. Les indicateurs ne sont pas passés au vert, et par exemple le nombre de chômeurs de plus de 50 ans et celui de chômeurs de longue durée augmentent. Même la communication officielle reste discrète, ce qui confirme que ces chiffres auront du sens si la confirmation vient des mois suivants.

     

    Pour la région, les tendances sont plus difficiles. La DIRECCTE Champagne-Ardenne publie ses résultats :

    Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi de catégorie A s’établit à 68 839 en Champagne-Ardenne, fin décembre 2012. Ce nombre augmente de 1,1 % (+ 742) par rapport à la fin novembre 2012 (+ 14,0 % sur un an).

     

    image_72198275.jpgEn Champagne-Ardenne, le nombre des demandeurs d’emploi de catégories B et C s’établit à 33 712 fin décembre 2012. Ce nombre diminue de 1,1 % (- 380) au mois de décembre (+ 3,3 % sur un an).

    En Champagne-Ardenne, le nombre des demandeurs d’emploi de catégorie A, B, C s’établit à 102 551 fin décembre 2012. Ce nombre croît de 0,4 % (+ 362) au mois de décembre (+ 10,2 % sur un an). En France métropolitaine, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits en catégorie A, B, C augmente de 0,2 % par rapport à fin novembre 2012 (+ 8,8 % en un an).

    Par département, le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A varie de + 0,6 % à + 1,7 % en décembre 2012 par rapport à fin novembre : Ardennes (+ 0,6 %), Aube (+ 1,0 %), Marne (+ 1,3 %), Haute-Marne (+ 1,7 %).

    Par département, le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A, B, C varie de + 0,1 % à + 0,6 % en décembre 2012 par rapport à fin novembre : Ardennes (+ 0,4 %), Aube (+ 0,1 %), Marne (+ 0,6 %), Haute-Marne (+ 0,1 %).

  • Communauté de communes de l'Argonne ardennaise : l'économie en débat

    Le conseil de communauté de la 2C2A se réunissait ce mardi soir à la salle des fêtes du Chesne.

     

    Jusqu'à l'avant dernier point à l'ordre du jour, les délibérations ont été votées à l'unanimité et pratiquement sans questions des délégués et sans débat dans la salle. Sentiment un peu curieux, qui a fait dire à ce moment au président Signoret :" vous n'êtes pas bavards ce soir, vous attendez l'heure du2c2a,économie pot". En effet pour ce dernier conseil de l'année, un verre était offert en fin de séance.

    Mais un point sur le développement économique fit largement remonter le temps passé en débat et en prises de positions diverses.

    Il faut dire que jusque là, les questions traitées étaient assez techniques et n'avaient pas forcément de quoi soulever la passion.

    • En administration générale, divers postes au sein des commissions ont reçus de nouveaux titulaires, sauf deux pour lesquels personne ne s'est manifesté.

    Les tarifs de la piscine municipale ont été votés avec 2 % d'augmentation pour 2012.

     

    • En finances les durées d'amortissement de certains biens ont été fixés
    • Dans le domaine de l'environnement, on retiendra que le tarif du ramassage des ordures ménagères restera inchangé, malgré le passage de la TVA à 7 % et l'augmentation de la redevance à Valodea. Des économies réalisées par ailleurs permettent cette stabilité.

             Un comité de suivi et un comité de pilotage ont été créés pour la prévention de l'augmentation du volume des déchets.

     

             Pour Natura 2000, le programme 2012 pour les animations des zones pilotées par la 2C2A a été voté

    • En affaire de personnel deux postes ont été créés : Un pour l'animation Natura 2000 dont on vient de parler et un pour le projet "vergers" . Il s'agit en fait de deux demi-postes puisque les personnes verront leur emploi mutualisé avec un mi-temps sur le PAD (ex Nocturnia)

             Des délibérations techniques ont complété ce point.

    • Pour le PAD, une délibération a été prise pour demander l'autorisation de défricher pour la zone qui doit recevoir le musée de l'outil. Il s'agit en fait d'une demande de régularisation, puisque le défrichement est déjà effectué.
    • En ce qui concerne l'Office de Tourisme, le budget a été validé, avec peu de changements d'une année sur l'autre. A retenir, le financement du poste de directrice de cet office, créé cette année.
    • Le dernier point concernait donc les affaires économiques. Il s'agissait d'adhérer (ou pas) à la future agence de développement économique des Ardennes, portée par le Département. Le président savait que la commission compétente avait donné un avis réservé. Son président, C Ancelme, a rappelé cette position, qui était basée en particulier sur la constatation de la multiplicité des structures de ce type.

              Le président déclara qu'on se devait d'être présent au sein d'une telle agence et qu'il était complètement aberrant d'être en dehors.

    Un débat avec de nombreux intervenants s'en suivi, débat qui est parti un peu dans tous les sens. On a cité des cas particuliers ( Paris à Brieulles, Copel à Vouziers) défendu ou attaqué le conseil général sur ses intentions et réalisations, demandé à ce que l'Argonne ne soit plus oubliée, tout ceci n'ayant qu'un rapport plus ou moins lointain avec la question initiale.

    Il n'était pas plus évident de savoir à l'issu de cette discussion si l'adhésion à l'agence était bénéfique ou pas . Comme l'a fait remarquer F Courvoisier-Clément, le point aura au moins eu l'intérêt de faire parler du développement économique.

    Après tout ce temps, les positions tranchées du départ semblaient bien lointaines, et le président pouvait faire voter le principe de l'adhésion à l'unanimité moins sept abstentions. Un réunion prochaine à Charleville devrait permettre de lever les incertitudes sur le financement exact et sur certains points statutaires.

    La séance a été levée après l'approbation du cahier des charges pour la cession des terrains sur la ZAC communautaire, où l'on  a retrouvé la belle approbation unanime du début de conseil.

    Un petit verre pour fêter la fin d'année un peu en avance, et chacun a pu reprendre le chemin du retour.

    2c2a,économie

     

  • De l'argent en moins pour la santé

    Le gouvernement décide de nouvelles économies sur le dos de la santé.

    La logique comptable prend le pas sur toute autre considération dans la conduite des affaires de l'Etat. La France s'est tellement endettée (au profit de qui ?), que Sarkozy et son équipe sont contraint de faire les beaux devant les agences de notation et les prêteurs potentiels.

    Ce sont les citoyens de base qui vont devoir payer cette gestion de la crise du libéralisme.

    En voyant les mesures annoncées on s'apperçoit que les plus fragiles seront comme presque toujours les plus touchés.

    Voici un extrait du nouvelobs.com :

     

    article_18441.jpgCes mesures ont été annoncées alors que le Comité d'alerte a estimé vendredi que l'objectif national de dépenses d'assurance maladie, fixé pour 2010 à 162,4 milliards d'euros, "pourrait être dépassé d'environ 600 millions d'euros en l'absence de mesures nouvelles". Le Comité n'a toutefois pas déclenché la procédure d'alerte, "le dépassement prévisible restant en deçà du seuil de 0,75% du montant de l'objectif (soit 1,2 milliard d'euros en 2010)".

    Le gouvernement n'en a pas moins annoncé une série de mesures, parmi lesquelles une baisse supplémentaire de prix des médicaments, pour 100 millions d'euros, un gel des crédits du fonds pour la modernisation des hôpitaux (105 millions d'euros), ou un changement du mode de calcul des indemnités journalières de compensation des arrêts de travail (70 millions d'euros).

     

    Indemnités pour les arrêts de travail, remboursement des médicaments, ce ne sont pas que des mesures comptables mais des décisions politiques qui s'ajoutent à bien d'autres. Et qui aboutissent à ce que de nombreux assurés se soignent mal ou hésitent à prendre un arrêt maladie justifié, ceci uniquement pour des raisons économiques.

  • conjoncture ardennaise

    Les Ardennes bénéficient d'une double chance, et certains ne s'en rendent même pas compte.


    Comme tous les départements de France, elle sont sous la présidence du meilleur chef d'Etat du Monde (enfin c'est ce qu'on a cru carte-zone-franche.pngcomprendre). Il a en effet pris les bonnes mesures, et plus rapidement que tout le monde, face à la crise du capitalisme .

    En plus, le département bénéficie d'un député qui est président de la commission des lois à l'assemblée, futur ministre depuis plusieurs années ( la nomination finira peut-être par arriver un jour), et qui a fait voter une "zone franche" pour les entreprises qui s'installent dans les Ardennes. Voici ci-contre la carte de la zone franche, d'après le site qui lui est consacré. Ce site informe que de nombreuses zones artisanales existent dans le département, et en cite une (au hazard ?):

    "Au coeur de ces territoires, de nombreuses zones industrielles, artisanales et commerciales sont en mesure d’accueillir toutes les velléités d’entreprendre.

    A noter que la ville de Douzy dispose d’un village PME (près de l’aérodrome) et d’une plate-forme de bureaux (au cœur de la cité) qui offrent des possibilités d’implantation rapides et faciles au sein d’entreprises blanches louées clés en main."


    cci-ardennes.gifMalgré tout ceci, les patrons des Ardennes sont pessimistes d'après la chambre de commerce et d'industrie, et le chômage grimpe plus vite chez nous qu'ailleurs. Allez comprendre d'où vient l'erreur.

    Voici  la note de conjoncture de la CCI des Ardennes :

     


    Au cours du second semestre 2008, les chefs d’entreprise ardennais
    témoignent d’une nouvelle dégradation, plus forte que prévue, du solde
    d’opinions quant à l’évolution de leur chiffre d’affaires. Ce sont en effet
    21 % des entreprises qui affichent des chiffres d’affaires en progression
    contre 41 % à la baisse (respectivement 37 % contre 32 % au premier
    semestre 2008). Dans un tel contexte, notons que 56 % des dirigeants
    ardennais qualifient la conjoncture de « mauvaise » au second semestre
    2008, soit 26 points de plus qu’au semestre antérieur. Pour les mois à
    venir, les perspectives n’apparaissent guère plus optimistes.