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économie - Page 2

  • Communauté de communes de l'Argonne ardennaise : l'économie en débat

    Le conseil de communauté de la 2C2A se réunissait ce mardi soir à la salle des fêtes du Chesne.

     

    Jusqu'à l'avant dernier point à l'ordre du jour, les délibérations ont été votées à l'unanimité et pratiquement sans questions des délégués et sans débat dans la salle. Sentiment un peu curieux, qui a fait dire à ce moment au président Signoret :" vous n'êtes pas bavards ce soir, vous attendez l'heure du2c2a,économie pot". En effet pour ce dernier conseil de l'année, un verre était offert en fin de séance.

    Mais un point sur le développement économique fit largement remonter le temps passé en débat et en prises de positions diverses.

    Il faut dire que jusque là, les questions traitées étaient assez techniques et n'avaient pas forcément de quoi soulever la passion.

    • En administration générale, divers postes au sein des commissions ont reçus de nouveaux titulaires, sauf deux pour lesquels personne ne s'est manifesté.

    Les tarifs de la piscine municipale ont été votés avec 2 % d'augmentation pour 2012.

     

    • En finances les durées d'amortissement de certains biens ont été fixés
    • Dans le domaine de l'environnement, on retiendra que le tarif du ramassage des ordures ménagères restera inchangé, malgré le passage de la TVA à 7 % et l'augmentation de la redevance à Valodea. Des économies réalisées par ailleurs permettent cette stabilité.

             Un comité de suivi et un comité de pilotage ont été créés pour la prévention de l'augmentation du volume des déchets.

     

             Pour Natura 2000, le programme 2012 pour les animations des zones pilotées par la 2C2A a été voté

    • En affaire de personnel deux postes ont été créés : Un pour l'animation Natura 2000 dont on vient de parler et un pour le projet "vergers" . Il s'agit en fait de deux demi-postes puisque les personnes verront leur emploi mutualisé avec un mi-temps sur le PAD (ex Nocturnia)

             Des délibérations techniques ont complété ce point.

    • Pour le PAD, une délibération a été prise pour demander l'autorisation de défricher pour la zone qui doit recevoir le musée de l'outil. Il s'agit en fait d'une demande de régularisation, puisque le défrichement est déjà effectué.
    • En ce qui concerne l'Office de Tourisme, le budget a été validé, avec peu de changements d'une année sur l'autre. A retenir, le financement du poste de directrice de cet office, créé cette année.
    • Le dernier point concernait donc les affaires économiques. Il s'agissait d'adhérer (ou pas) à la future agence de développement économique des Ardennes, portée par le Département. Le président savait que la commission compétente avait donné un avis réservé. Son président, C Ancelme, a rappelé cette position, qui était basée en particulier sur la constatation de la multiplicité des structures de ce type.

              Le président déclara qu'on se devait d'être présent au sein d'une telle agence et qu'il était complètement aberrant d'être en dehors.

    Un débat avec de nombreux intervenants s'en suivi, débat qui est parti un peu dans tous les sens. On a cité des cas particuliers ( Paris à Brieulles, Copel à Vouziers) défendu ou attaqué le conseil général sur ses intentions et réalisations, demandé à ce que l'Argonne ne soit plus oubliée, tout ceci n'ayant qu'un rapport plus ou moins lointain avec la question initiale.

    Il n'était pas plus évident de savoir à l'issu de cette discussion si l'adhésion à l'agence était bénéfique ou pas . Comme l'a fait remarquer F Courvoisier-Clément, le point aura au moins eu l'intérêt de faire parler du développement économique.

    Après tout ce temps, les positions tranchées du départ semblaient bien lointaines, et le président pouvait faire voter le principe de l'adhésion à l'unanimité moins sept abstentions. Un réunion prochaine à Charleville devrait permettre de lever les incertitudes sur le financement exact et sur certains points statutaires.

    La séance a été levée après l'approbation du cahier des charges pour la cession des terrains sur la ZAC communautaire, où l'on  a retrouvé la belle approbation unanime du début de conseil.

    Un petit verre pour fêter la fin d'année un peu en avance, et chacun a pu reprendre le chemin du retour.

    2c2a,économie

     

  • De l'argent en moins pour la santé

    Le gouvernement décide de nouvelles économies sur le dos de la santé.

    La logique comptable prend le pas sur toute autre considération dans la conduite des affaires de l'Etat. La France s'est tellement endettée (au profit de qui ?), que Sarkozy et son équipe sont contraint de faire les beaux devant les agences de notation et les prêteurs potentiels.

    Ce sont les citoyens de base qui vont devoir payer cette gestion de la crise du libéralisme.

    En voyant les mesures annoncées on s'apperçoit que les plus fragiles seront comme presque toujours les plus touchés.

    Voici un extrait du nouvelobs.com :

     

    article_18441.jpgCes mesures ont été annoncées alors que le Comité d'alerte a estimé vendredi que l'objectif national de dépenses d'assurance maladie, fixé pour 2010 à 162,4 milliards d'euros, "pourrait être dépassé d'environ 600 millions d'euros en l'absence de mesures nouvelles". Le Comité n'a toutefois pas déclenché la procédure d'alerte, "le dépassement prévisible restant en deçà du seuil de 0,75% du montant de l'objectif (soit 1,2 milliard d'euros en 2010)".

    Le gouvernement n'en a pas moins annoncé une série de mesures, parmi lesquelles une baisse supplémentaire de prix des médicaments, pour 100 millions d'euros, un gel des crédits du fonds pour la modernisation des hôpitaux (105 millions d'euros), ou un changement du mode de calcul des indemnités journalières de compensation des arrêts de travail (70 millions d'euros).

     

    Indemnités pour les arrêts de travail, remboursement des médicaments, ce ne sont pas que des mesures comptables mais des décisions politiques qui s'ajoutent à bien d'autres. Et qui aboutissent à ce que de nombreux assurés se soignent mal ou hésitent à prendre un arrêt maladie justifié, ceci uniquement pour des raisons économiques.

  • conjoncture ardennaise

    Les Ardennes bénéficient d'une double chance, et certains ne s'en rendent même pas compte.


    Comme tous les départements de France, elle sont sous la présidence du meilleur chef d'Etat du Monde (enfin c'est ce qu'on a cru carte-zone-franche.pngcomprendre). Il a en effet pris les bonnes mesures, et plus rapidement que tout le monde, face à la crise du capitalisme .

    En plus, le département bénéficie d'un député qui est président de la commission des lois à l'assemblée, futur ministre depuis plusieurs années ( la nomination finira peut-être par arriver un jour), et qui a fait voter une "zone franche" pour les entreprises qui s'installent dans les Ardennes. Voici ci-contre la carte de la zone franche, d'après le site qui lui est consacré. Ce site informe que de nombreuses zones artisanales existent dans le département, et en cite une (au hazard ?):

    "Au coeur de ces territoires, de nombreuses zones industrielles, artisanales et commerciales sont en mesure d’accueillir toutes les velléités d’entreprendre.

    A noter que la ville de Douzy dispose d’un village PME (près de l’aérodrome) et d’une plate-forme de bureaux (au cœur de la cité) qui offrent des possibilités d’implantation rapides et faciles au sein d’entreprises blanches louées clés en main."


    cci-ardennes.gifMalgré tout ceci, les patrons des Ardennes sont pessimistes d'après la chambre de commerce et d'industrie, et le chômage grimpe plus vite chez nous qu'ailleurs. Allez comprendre d'où vient l'erreur.

    Voici  la note de conjoncture de la CCI des Ardennes :

     


    Au cours du second semestre 2008, les chefs d’entreprise ardennais
    témoignent d’une nouvelle dégradation, plus forte que prévue, du solde
    d’opinions quant à l’évolution de leur chiffre d’affaires. Ce sont en effet
    21 % des entreprises qui affichent des chiffres d’affaires en progression
    contre 41 % à la baisse (respectivement 37 % contre 32 % au premier
    semestre 2008). Dans un tel contexte, notons que 56 % des dirigeants
    ardennais qualifient la conjoncture de « mauvaise » au second semestre
    2008, soit 26 points de plus qu’au semestre antérieur. Pour les mois à
    venir, les perspectives n’apparaissent guère plus optimistes.

  • Henkel ferme à Châlons

    Après avoir fermé son site de Reims, le groupe Henkel annonce la suppression de 5 sites, dont celui de Châlons en Champagne : l'unité marnaise 02270e9c-ba60-11dd-b624-25a59f9e7c80.jpgcompte une centaine d'employés, et était installée depuis longtemps dans la ville . Voici le point de vue du Figaro :

    Le groupe allemand va également mettre la clé sous la porte de son site de Châlons-en-Champagne (62 postes, dont deux seulement seront transférés), qui produit des colles destinées aux marchés du papier et de l'emballage (enveloppe, papier à cigarettes…). «Les volumes ont chuté de 23% depuis 2005, les lignes ne tournent plus qu'à 40% de leur capacité, et les coûts de production ont augmenté de 10%», ex­plique une porte-parole de Henkel France.

    56279_72dpi_605W.jpgDu coup, le groupe, qui a conclu en avril l'acquisition de National Starch, devenant ainsi le numéro un mondial des adhésifs, doit mieux répartir sa production en Europe afin de dégager plus de synergies

    Par dégager plus de synergies, il faut comprendre faire plus de bénéfices .

  • Sarkozy nationalise

    20071008.FIG000000364_25503_1.jpgLe camarade président Sarkozy a pris la tête de la croisade pour réformer le libéralisme . Il est homme à mettre ses actes en conformité avec ses discours . On apprend que l'état entre pour 33 % dans le capital des Chantiers de l'Atlantique : ce fleuron des chantiers navals français est désormais contrôlé majoritairement par les Norvégiens . Pour maintenir l'activité, l'état a donc décidé de nationaliser en partie l'entreprise .

    C'est bien la preuve que le libéralisme est en crise profonde, et qu'il a besoin de fonds publics pour les banques mais aussi pour l'industrie traditionnelle . Dans le même temps, on libéralise des services publics . La contradiction n'est qu'apparente : il faut libéraliser ce qui rapporte (pour les futurs actionnaires) et privatiser les secteurs en crise (qui n'intéressent pas les investisseurs) . Pas de dogmatisme économique au gouvernement, juste une logique du profit .

  • petits et gros maux

    Le gouvernement ne veut pas prononcer le mot récession . Il y a 3 mois Ch Lagarde, notre ministre à l'économie, déclarait qu'on ne pouvait pas parler encore de récession, puisque par définition il fallait deux trimestres de baisse du produit intérieur pour la constater.

    35heures.jpg3 mois plus tard, l'INSEE annonce un deuxième trimestre consécutif en baisse, et en prévoit même un troisième pour la fin de l'année . Peu importe pour notre ministre pour qui il est avant tout urgent de s'en sortir et de trouver des solutions . Pense-t-elle qu'on résout un problème en ne le nommant pas ?

    On peut comprendre que la situation ne lui fait pas plaisir, mais il ne faut pas trop prendre les Français pour des idiots, et tenter de noyer le poisson en employant les mots de croissance molle (?) de baisse de croissance ou autres . Récession n'est pas un gros mot, cela fait juste partie des gros maux qu'affrontent les Français (baisse de pouvoir d'achat, chômage, précarité, ...) .

    Parmi les mesures "fortes" que le gouvernement a mises en place en faveur de l'économie, il valorisait la détaxation des heures supplémentaires, qui devaient amener de la souplesse pour les entreprises, et leur permettre d'embaucher . On constate que :

    "En France, les salariés ont effectué en moyenne 9,1 heures supplémentaires au deuxième trimestre, soit 34,5% de plus qu'un an auparavant. La progression est notable pour les entreprises où le temps de travail est supérieur à 35 heures hebdomadaires."

    Les heures supplémentaires ont donc augmenté considérablement, alors que le chômage progresse et que l'activité recule . Il n'est pas besoin d'avoir fait des études d'économie pour comprendre que les patrons ont basculé des postes (intérim, CDD,...) vers ces heures détaxées . Ils ont profité de l'avantage financier, sans créer plus de travail .

    Cette mesure est typique de la politique gouvernementale : des cadeaux au patronat, sans réel effet sur l'économie .

  • Tout va très bien

    lagarde.jpgLes indicateurs de l'économie française sont tous au rouge, et la ministre continue de minimiser la crise, ce qui peut se comprendre dans son rôle politique : elle ne peut déjuger les positions du premier ministre ou du président qui tiennent un discours "positif" vis à vis de leur électorat .

    Mais les choix que la ministre fait ont aussi un retour sur l'économie elle-même : la construction du budget influe sur la croissance, comme lesphoto_1211957942989-1-0.jpg chiffres des déficits imposent des choix budgétaires . En ne voulant pas voir la réalité, en repousant les décisions, les problèmes seront encore plus difficile à résoudre .

    Voici l'avis de "La Tribune" :

    Mme Lagarde s'est quant à elle efforcée d'écarter le spectre de la récession. "La récession, ce sont deux trimestres consécutifs négatifs (...) Là, il n'est pas question de parler de récession", a assuré la ministre de l'Economie sur France-Inter. Et de prédire un recul de l'inflation en France "dans les mois qui viennent". Sur un an, les prix ont progressé de 3,6%.

    "Il ne faut pas s'attendre à un bon troisième trimestre", a concédé Mme Lagarde sur "lefigaro.fr", tout en prédisant "un vrai rebond au dernier trimestre".

    Alors qu'on lui demandait si le gouvernement maintenant ses objectifs de croissance pour 2008 dans une fourchette de 1,7% à 2%, Mme Lagarde s'est "refus(ée) à réviser (ses) prévisions sur la base d'une seule publication". "Nous avons un travail plus global d'analyse à faire dans les prochaines semaines", a-t-elle dit.

    De même pour la prévision d'un déficit public de 2,5% du PIB fin 2008: la réunion de lundi doit permettre selon elle de "déterminer comment afp-photo-138058.jpgboucler notre budget dans ce contexte difficile pour l'économie".

    Selon l'INSEE, tous les moteurs de la croissance sont en berne: la consommation des ménages stagne à +0,1% au deuxième trimestre, après avoir baissé de 0,1% au premier trimestre, les exportations chutent de 2% et les importations de 0,3%. L'investissement fléchit aussi: de 2,9% pour celui en logement des ménages et de 1% pour celui des entreprises.

    Ces chiffres viennent contredire l'optimisme affiché par Nicolas Sarkozy après la bonne surprise des chiffres du premier trimestre.

    L'économie française "est bien en train de s'enfoncer dans une récession au moins aussi grave que celle de 1993", analyse