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Tout va très bien

lagarde.jpgLes indicateurs de l'économie française sont tous au rouge, et la ministre continue de minimiser la crise, ce qui peut se comprendre dans son rôle politique : elle ne peut déjuger les positions du premier ministre ou du président qui tiennent un discours "positif" vis à vis de leur électorat .

Mais les choix que la ministre fait ont aussi un retour sur l'économie elle-même : la construction du budget influe sur la croissance, comme lesphoto_1211957942989-1-0.jpg chiffres des déficits imposent des choix budgétaires . En ne voulant pas voir la réalité, en repousant les décisions, les problèmes seront encore plus difficile à résoudre .

Voici l'avis de "La Tribune" :

Mme Lagarde s'est quant à elle efforcée d'écarter le spectre de la récession. "La récession, ce sont deux trimestres consécutifs négatifs (...) Là, il n'est pas question de parler de récession", a assuré la ministre de l'Economie sur France-Inter. Et de prédire un recul de l'inflation en France "dans les mois qui viennent". Sur un an, les prix ont progressé de 3,6%.

"Il ne faut pas s'attendre à un bon troisième trimestre", a concédé Mme Lagarde sur "lefigaro.fr", tout en prédisant "un vrai rebond au dernier trimestre".

Alors qu'on lui demandait si le gouvernement maintenant ses objectifs de croissance pour 2008 dans une fourchette de 1,7% à 2%, Mme Lagarde s'est "refus(ée) à réviser (ses) prévisions sur la base d'une seule publication". "Nous avons un travail plus global d'analyse à faire dans les prochaines semaines", a-t-elle dit.

De même pour la prévision d'un déficit public de 2,5% du PIB fin 2008: la réunion de lundi doit permettre selon elle de "déterminer comment afp-photo-138058.jpgboucler notre budget dans ce contexte difficile pour l'économie".

Selon l'INSEE, tous les moteurs de la croissance sont en berne: la consommation des ménages stagne à +0,1% au deuxième trimestre, après avoir baissé de 0,1% au premier trimestre, les exportations chutent de 2% et les importations de 0,3%. L'investissement fléchit aussi: de 2,9% pour celui en logement des ménages et de 1% pour celui des entreprises.

Ces chiffres viennent contredire l'optimisme affiché par Nicolas Sarkozy après la bonne surprise des chiffres du premier trimestre.

L'économie française "est bien en train de s'enfoncer dans une récession au moins aussi grave que celle de 1993", analyse

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