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  • Primaires : Hamon en tête à Vouziers

    Le deuxième tour des Primaires de la Gauche a attiré un peu plus de votants ce dimanche au CPR. On a dénombré 216 émargements, soit 42 de plus qu'au premier tour. En comparaison, en 2011 lors des premières élections de ce type, on avait compté 36 votants supplémentaires au deuxième tour, pour un total de  385 bulletins dans l'urne. La participation dépasse donc la moitié de celle de 2011 (c'était juste 50 % au premier tour), mais la mobilisation reste assez modeste.

    Au premier tour, les candidats classés à la gauche du PS (Hamon et Montebourg) totalisaient 60 % des voix, Hamon seul au deuxième tour ne retrouve pas ce chiffre. On constate donc un médiocre report des voix de Montebourg, et une mobilisation plus favorable à Valls (qui passe de 63 à 103 suffrages).

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    Voici les chiffres officiels pour le bureau de Vouziers :

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  • On continue ...

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    Dessin de Plantu dans Le Monde

  • Pour un remaniement au service de la transition écologique !

    Communiqué de la FNE

    Manuel Valls annoncera demain la composition du nouveau Gouvernement. Au-delà d’un simple changement d’équipe, France Nature Environnement demande que ce remaniement engage un réel changement de politique, et d’une prise de conscience. L’écologie n’est pas une contrainte, mais une fantastique opportunité ! 

    La transition écologique, moteur d’emplois

    La transition écologique, si le Gouvernement s’y engage, peut être créatrice de nombreux emplois, notamment dans les domaines des énergies renouvelables et des économies d’énergie (isolation thermique des bâtiments et mobilités en particulier). Alliée au développement de l’économie de la fonctionnalité et de l’économie circulaire, une telle transition pourrait entraîner la création d’emplois par nature non délocalisables et durables

    La transition écologique, une attente

    La transition écologique, est le chemin vers un nouveau modèle de société, plus juste et plus équitable, soutenable sur le long terme. Pour Denez L’Hostis, président de FNE, « il est temps de renoncer aux vieux logiciels et de proposer aux Français qui sont en attente une réelle vision de la société, où l’intérêt général est replacé au centre. »

    Une équipe ministérielle pour la mettre en oeuvre

    Pour réussir transition écologique, FNE demande que le ministère de l’Ecologie soit au deuxième rang de ce nouveau gouvernement, qu’un ministre d’État soit à la tête de ce ministère et qu’il soit en charge d’un large ministère incluant l’environnement, l’aménagement du territoire, le climat (y compris au plan international), la biodiversité, l’énergie, les transports, les ressources minières, la mer et la pêche, afin de piloter, dans ces domaines clés, la transition écologique et d’en garantir la cohérence.

    Pour Denez L’Hostis, « Nous sommes à mi-mandat, et pour l’instant, ce Gouvernement semble considérer que la protection de l’environnement n’est qu’une source de contraintes. Nous ne pouvons plus nous permettre un tel aveuglement. Il est temps de saisir les opportunités de la transition écologique ! » 

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  • Jusqu'ici, tout va bien !

    Le petit canard vert ne fait pas dans le dénigrement systématique du gouvernement, même si certains en doutent.

    La France a peut-être un déficit colossal, avec une dette qui atteint 90 % de son Produit Intérieur Brut, mais les taux d'intérêt auxquels le pays continue d'emprunter sont au plus bas. Alors pas d’inquiétude, bien que ce niveau d'endettement ne diminue pas ces dernières années.

    L'économie tourne au ralenti, et la croissance risque de ne pas dépasser 1 % cette année (0,7 % selon le FMI), et donc pas de création significative d'emploi dans notre économie libérale qui ne s'en sort que par la croissance. Mais pas de panique, le Portugal et la Grèce ne font pas mieux que nous.

    Et le chômage, avec  un taux  de plus de 10% qui continue à croitre de mois en mois, faut-il vraiment s'en inquiéter ? Soyons réaliste, cela fait malgré tout 90 % des personnes en période d'activité qui ont un travail.

    Oui, finalement, malgré la crise, tout va bien jusque maintenant. Mais est-ce que cela va durer ?

    On a entendu ces jours-ci un discours alarmiste, qui jette un froid et laisse planer un doute sur la persistance de si bons résultats. Et ces propos ne viennent d'un quelconque intellectuel gauchisant, mais de Manuel Valls, le Premier Ministre en personne.

    Il déclare : "La rentrée sera « difficile en matière de conjoncture économique »" et  il a aussi évoqué « la vie chère, le mal-logement » et l'inquiétude des Français pour « leur avenir et celui de leurs enfants »  Il a estimé qu'il existait « une crise de confiance que nous devons impérativement endiguer.»

    Pourquoi une telle dramatisation et un tel pessimisme, puisque tout allait si bien ?

    En fait, le Gouvernement s'attend à de mauvais résultats pour les mois à venir, et il se rend compte que le discours habituel risque fort de ne plus passer du tout. Dire une nouvelle fois " patientez, nous travaillons au maximum, les résultats arriveront bientôt", c'est risquer le ridicule ou la révolte et peut-être les deux à la fois.

    Les sondages sont au plus bas pour le PS, qui est donné battu par l'UMP et le FN dans le cas d'un premier tour de présidentielle. Vu les  chiffres des dernières élections, cette projection est crédible et serait terrible pour le parti.

    Ce qui est encore plus terrible pour le PS, c'est qu'il n'a plus ni de politique ni d'homme (ou de femme) de rechange. Il voit venir la catastrophe, mais n'a pas d'autre solution que d'attendre une hypothétique reprise économique.

    L'état de l'économie de la France et la conjoncture internationale n'incitent à miser de grosses sommes sur la possibilité d'un avenir rose pour le PS, pas plus que sur une amélioration de la situation d'une majorité de Français.

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    Qu'a-il vu de si inquiétant ?

  • Le programme de Manuel Valls dans les Ardennes

    Le ministère de l'intérieur a publié  le programme détaillé de la venue de Manuel Valls dans notre département vendredi 07 février (demain!).

    9h45 : Accueil républicain en mairie de Charleville-Mézières - Place Ducale – 08000 Charleville-Mézières
    10h20 : Inauguration du commissariat de Charleville-Mézières - 36, avenue Jean-Jaurès – 08000 Charleville-Mézières

    Coupure du ruban
    Allocution du ministre et réponses aux questions des journalistes.

    11h35 : Cheminement dans le quartier de Manchester
    11h50 : Rencontre avec des acteurs associatifs de la prévention au centre social de Manchester (Tour d’images) - 26, rue Jules Raulin – 08000 Charleville-Mézières
    12h20 : Remise de décorations à des personnels de préfecture et de gendarmerie, à un fonctionnaire de police et à un bénévole de la sécurité civile -  Préfecture des Ardennes – 1, place de la Préfecture – 08000 Charleville-Mézières - Salle Rouget de Lisle
    12h50 : Déjeuner de travail avec des acteurs locaux de la prévention de la délinquance (Hors presse)
    14h15 : Réunion de travail sur le projet de service de la préfecture et des sous-préfectures (Tour d’images) - Préfecture des Ardennes - Salle Rouget de Lisle
    15h50 : Visite de la compagnie de gendarmerie de Rethel - 15, avenue du général de Gaulle – 08300 Rethel
    Présentation de l’activité des services

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    Dans le quartier de Manchester

    A noter que les élus communistes de Charleville ont décidé de boycotter la réception du ministre. Voici un extrait du courrier de S. Dalla Rosa adressé au Maire de Charleville :

    (...)Je vous informe que les élus communistes ne participeront pas à cette initiative. Tout d’abord, en raison de la politique du gouvernement qui n’a de cesse de donner des gages au Medef et aux marchés financiers.

    (...) Il convient d’ajouter à cette gestion libérale les dossiers portés directement par le Ministre de l’intérieur comme le redécoupage des cantons, l’offensive contre les départements ou l’aggravation d’une politique sécuritaire qui se fait au détriment des effectifs policiers présents sur le terrain.

    (...) Tout cela, ajouté au renoncement, ce week end, sur la politique familiale dont Monsieur Valls a été un des principaux protagonistes, entraine chez les élus communistes un sentiment de profonde colère.

    Nous ne pouvons, dans ces conditions, participer à la réception organisée pour accueillir le Ministre de l’Intérieur.

    La rédaction de l'An Vert n'ayant reçu aucune invitation officielle ou officieuse n'aura à boycotter aucun événement de cette journée.

  • Manuel Valls dans les Ardennes vendredi prochain

    L'agenda officiel du ministre de l'intérieur comporte à la date du  vendredi 7 février la mention "déplacement dans les Ardennes"

    C'est donc en tant que ministre que Manuel Valls viendra dans notre département, puisque sa venue est notée sur son agenda officiel. On ne connait pas  pour le moment les détails de sa journée. Il semble difficile que les élections municipales très proches n'interfèrent pas dans les choix des sites visités. Le ministre et son cabinet ne peuvent faire l'impasse sur cette échéance politique, et une venue très médiatisée peut favoriser tel ou tel candidat du PS que Manuel Valls souhaite soutenir.

    Rappelons que ce vendredi se tient à Charleville une étape du tour de France pour l'accès aux soins et le droit à la santé et que ce week-end se déroule le Forum Citoyen des Ardennes à Charleville également (Moncy Notre Dame). Manuel Valls pourrait venir à la rencontre des participants de ces deux manifestations, cela le changerait des réunions de notables formatés par les cabinets officiels.

    Quand nous aurons des précisions sur son emploi du temps ardennais, nous les publierons dans ces pages.

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    Le ministre lors de sa visite à Reims en décembre dernier.

  • Le non-courage politique

    Communiqué du réseau éducation sans frontières (RESF), après l’intervention de François Hollande ce 19 octobre 2013.

    Hollande intervient à la télé pour démembrer une famille, celle de Léonarda autorisée à revenir enlogo3.jpg France sans ses parents et ses frères et sœurs. C’est la seule solution qu’il a trouvé face à l’émotion et à la mobilisation des lycéens devant l’expulsion de deux jeunes scolarisés, Khatchik lycéen de 19 ans, et Léonarda collégienne de 15 ans. Il affirme sa fermeté pour répondre aux attentes, montées en épingle par les sondages, des électeurs de droite, qui pendant plus de 10 ans ont entendu Sarkozy et Le Pen associer "immigration et insécurité".

     

    "Je conduirai une lutte implacable contre l'immigration illégale" disait Hollande dans sa campagne. C’était son 50ième engagement et il s’y tient dans son application la plus stricte. Sauf que depuis des années, des militants PS, des responsables de ce parti, Manuel Valls lui-même à l’occasion n’hésitaient pas à soutenir publiquement, à parrainer, à écrire aux préfets pour demander la régularisation d’une famille, d’un jeune. Ces engagements, multiples et dans tout le pays laissaient croire aux électeurs de gauche que le PS au pouvoir en tiendrait compte dans sa gestion de l’immigration et qu’en particulier, il serait attentif aux situations individuelles des personnes vivant en France depuis des années. Une partie de l’opinion publique attendait très rapidement après la présidentielle quelques gestes forts dans ce domaine.

    Mais Hollande applique son programme : il nomme Valls à l’Intérieur et laisse l’immigration à la charge de ce ministère. La législation votée sous les deux précédents gouvernements reste en place sans aucun changement. L’annonce d’une nouvelle loi est sans cesse repoussée aux calendes grecques. Et désormais le PS explique qu’il faut respecter la loi, celle là même dont ses membres ont combattu les effets concrets sur des êtres humains bien concrets eux aussi. La seule modification annoncée par Hollande est une accélération des procédures d’examen des demandes d’asile, pour que les enfants n’aient pas le temps de s’intégrer à l’école. Face aux situations désastreuses, les militants et responsables PS ont longtemps baissé les yeux et laissé faire, même si l’affaire de Léonarda et l'expulsion de Khatchik ont amené certains d’entre eux à se démarquer publiquement de Valls. Un premier pas faut-il espérer. Une circulaire de novembre 2012 est censée permettre quelques régularisations. Elle n’a pas force de loi et laisse la plus grande liberté aux préfets. La famille de Léonarda rentrait presque dans les clous très restrictifs de cette circulaire, le Préfet a décidé, en suivant les propos de son ministre de tutelle, que cette famille n’était pas « intégrable ». La scolarisation des enfants, l’avis des enseignants, la naissance d’un enfant en France, la présence de tous depuis cinq ans en France, n’existent pas, pire sont niés, refusés, exclus. Il est indispensable à la bonne marche de ce pays que cette famille soit expulsée vers le Kosovo, un pays pratiquement sans Etat dont on n’a pas besoin de demander l’autorisation pour accueillir ses prétendus ressortissants et dont le traitement fait aux Roms est reconnu carrément discriminatoire.

    C’est la loi, disent Hollande et Valls. Une loi héritée de Sarkozy-Guéant et restée intacte. Et la procédure d’expulsion a été respectée : irruption de la police au domicile aux petites heures du matin, obligation de prendre rapidement quelques affaires et de laisser le reste derrière soi et même aller chercher l’enfant qui n’est pas au domicile. Bien sûr, le style de l’interpellation d’une gamine qu’on va saisir dans le bus au cours d’une sortie scolaire comme si c’était un dangereux criminel pour lequel toutes les forces de police doivent être mobilisées toutes affaires cessantes, est un peu choquant, même Hollande le reconnaît.

     

    Mais ce n’est pas cet aspect, anecdotique, qui l’est. Ce qui est choquant c’est que la loi prescrive l’expulsion d’une famille qui vit ici depuis des années. Et c’est le manque de courage politique de ceux qui justifient ces lois, les font appliquer par leur administration et refusent de les changer.

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