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gouvernement

  • France : Emmanuel Macron dos au mur

    Edito de Cartooning for Peace du Jeudi 9 octobre 2025

    Lundi 6 octobre, le Premier ministre Sébastien Lecornu a remis sa démission au président de la République, moins de 24 heures après la nomination de son gouvernement la veille au soir. Une première sous la Ve République. La cause affichée de cette débâcle tiendrait aux désaccords parmi les nouveaux ministres issus à la fois du parti présidentiel et des Républicains (LR), accentuant davantage encore la crise politique qui dure depuis des mois. Lecornu a depuis été missionné par le président Macron pour trouver un accord avec les partis, afin d’éviter une nouvelle dissolution de l’Assemblée nationale, voire même la démission du président, demandée par le Rassemblement National (RN) et la France Insoumise (LFI).

    Ce revirement inédit offre au monde un spectacle pathétique, qui décrédibilise la France sur les marchés et la scène diplomatique. Emmanuel Macron est pour la première fois critiqué au sein de son propre camp, y compris par ses anciens premiers ministres Edouard Philippe et Gabriel Attal. Alors qu’aucune perspective claire ne semble se dessiner pour le moment, de nouvelles négociations sur la réforme des retraites pourraient être le point de pivot d’une sortie de crise… jusqu’au prochain épisode ?

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  • Et maintenant, monsieur le Président, respectez la majorité qui par son vote a tenu l’extrême droite hors du pouvoir !

    Communiqué LDH

    Avec la motion de censure votée ce jour à l’Assemblée nationale, le gouvernement de Michel Barnier tombe. Il ne pouvait guère en être autrement au vu de son assise politique.

    Ce gouvernement regroupait les forces arrivées en troisième et quatrième position, tant au premier tour des législatives qu’en nombre d’élu-e-s au Parlement. Les premières, au centre-droit, avaient contribué à la défaite de l’extrême droite par leur désistement dans les circonscriptions où le Rassemblement National (RN) était arrivé en première position, comme l’ont fait l’ensemble des forces progressistes et de gauche. Les secondes s’y sont montrées indifférentes dans la plupart des cas, mais ont été élues en bénéficiant du désistement de toutes les forces de gauche et du centre.

    Le choix de mener des politiques en comptant sur une non-censure par l’extrême droite, et, dans la dernière période, en reprenant ses pires propositions comme sur l’aide médicale d’Etat (AME), a montré l’incongruité des choix faits en lien avec la nomination de M. Barnier.

     

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  • Crise politique : replacer la justice sociale, fiscale et climatique au cœur du jeu politique est la seule solution.


    L’Assemblée nationale vient de voter la censure du gouvernement à la suite d’un débat chaotique et ubuesque sur le budget 2025 qui a contraint le Premier ministre à déclencher l’article 49.3. Avec cet événement, la vie politique française sombre un peu plus dans une crise démocratique qui s’ajoute aux crises écologique, sociale et économique.

    « Cette situation inédite signe l’échec d’une stratégie périlleuse et irresponsable : celle de la nomination d’un premier ministre issu d’un parti minoritaire et défait lors des précédentes élections, et de la compromission avec l’extrême droite. En plus de précipiter le pays dans une impasse démocratique, cette stratégie a conduit à une proposition de budget faisant fi de l’urgence écologique, d’un partage juste de l’effort fiscal, et sourd aux besoins fondamentaux de la population : se nourrir, se déplacer, se loger, se soigner et vivre dignement” commente Jean-François Julliard, directeur général de Greenpeace France.

    Pour Greenpeace France, la séquence du budget aurait dû être l’occasion d’avancer sur le terrain d’une fiscalité plus juste et plus verte. Des propositions progressistes allant dans ce sens étaient sur la table, par exemple l’établissement d’un ISF climatique ou encore une taxation durable et significative des superprofits et des dividendes distribués par les grands groupes privés, industries polluantes en particulier.
    L’ONG rappelle que le retard pris sur l’adoption du budget repousse encore davantage la transition énergétique, écologique et sociale.

    « Le président Emmanuel Macron porte une lourde responsabilité dans la situation actuelle. Après plusieurs années d’une politique ultra-libérale et d’inaction environnementale qui a appauvri le pays tout en alimentant le vote d’extrême droite, il est urgent de prendre un tournant décisif. Le prochain gouvernement doit replacer la justice sociale, fiscale et climatique au cœur de l’action publique pour répondre enfin aux besoins des citoyennes et des citoyens, et garantir un avenir durable », conclut Jean-François Julliard.

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  • Sarkozy en télétravail

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    Dessin de Félix pour Charlie-Hebdo

  • Nouveau gouvernement : un travail d'équipe

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    Dessin d'Aurel pour Politis

  • Christiane Taubira : « Je quitte le gouvernement sur un désaccord politique majeur »

    "Dernière caution de gauche du gouvernement", c'est ainsi que Christiane Taubira a été souvent présentée. Son départ marque une nouvelle rupture dans l'action gouvernementale. L'arrivée de Jean-Jacques Urvoas au ministère de la Justice confirme ce virage sécuritaire. Il a été le rapporteur du projet de loi relatif au renseignement, qui a suscité rapidement des critiques sur l'atteinte aux libertés individuelles qu'il pourrait impliquer.

    Pour le député PS frondeur Laurent Baumel, ce départ est un « symptôme de plus, important, du rétrécissement de la majorité politique et de la base gouvernementale issue de 2012, après Montebourg-Hamon, la fronde au Parlement, le nouveau front désormais sur les sujets de société touchant l’identité de la gauche ». Il ajoute : « François Hollande aura fracturé la gauche d’un bout à l’autre ».

    Voici un extrait de la déclaration faite ce jour par Christiane Taubira

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  • Pour un remaniement au service de la transition écologique !

    Communiqué de la FNE

    Manuel Valls annoncera demain la composition du nouveau Gouvernement. Au-delà d’un simple changement d’équipe, France Nature Environnement demande que ce remaniement engage un réel changement de politique, et d’une prise de conscience. L’écologie n’est pas une contrainte, mais une fantastique opportunité ! 

    La transition écologique, moteur d’emplois

    La transition écologique, si le Gouvernement s’y engage, peut être créatrice de nombreux emplois, notamment dans les domaines des énergies renouvelables et des économies d’énergie (isolation thermique des bâtiments et mobilités en particulier). Alliée au développement de l’économie de la fonctionnalité et de l’économie circulaire, une telle transition pourrait entraîner la création d’emplois par nature non délocalisables et durables

    La transition écologique, une attente

    La transition écologique, est le chemin vers un nouveau modèle de société, plus juste et plus équitable, soutenable sur le long terme. Pour Denez L’Hostis, président de FNE, « il est temps de renoncer aux vieux logiciels et de proposer aux Français qui sont en attente une réelle vision de la société, où l’intérêt général est replacé au centre. »

    Une équipe ministérielle pour la mettre en oeuvre

    Pour réussir transition écologique, FNE demande que le ministère de l’Ecologie soit au deuxième rang de ce nouveau gouvernement, qu’un ministre d’État soit à la tête de ce ministère et qu’il soit en charge d’un large ministère incluant l’environnement, l’aménagement du territoire, le climat (y compris au plan international), la biodiversité, l’énergie, les transports, les ressources minières, la mer et la pêche, afin de piloter, dans ces domaines clés, la transition écologique et d’en garantir la cohérence.

    Pour Denez L’Hostis, « Nous sommes à mi-mandat, et pour l’instant, ce Gouvernement semble considérer que la protection de l’environnement n’est qu’une source de contraintes. Nous ne pouvons plus nous permettre un tel aveuglement. Il est temps de saisir les opportunités de la transition écologique ! » 

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