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gouvernement

  • Sarkozy en télétravail

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    Dessin de Félix pour Charlie-Hebdo

  • Nouveau gouvernement : un travail d'équipe

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    Dessin d'Aurel pour Politis

  • Christiane Taubira : « Je quitte le gouvernement sur un désaccord politique majeur »

    "Dernière caution de gauche du gouvernement", c'est ainsi que Christiane Taubira a été souvent présentée. Son départ marque une nouvelle rupture dans l'action gouvernementale. L'arrivée de Jean-Jacques Urvoas au ministère de la Justice confirme ce virage sécuritaire. Il a été le rapporteur du projet de loi relatif au renseignement, qui a suscité rapidement des critiques sur l'atteinte aux libertés individuelles qu'il pourrait impliquer.

    Pour le député PS frondeur Laurent Baumel, ce départ est un « symptôme de plus, important, du rétrécissement de la majorité politique et de la base gouvernementale issue de 2012, après Montebourg-Hamon, la fronde au Parlement, le nouveau front désormais sur les sujets de société touchant l’identité de la gauche ». Il ajoute : « François Hollande aura fracturé la gauche d’un bout à l’autre ».

    Voici un extrait de la déclaration faite ce jour par Christiane Taubira

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  • Pour un remaniement au service de la transition écologique !

    Communiqué de la FNE

    Manuel Valls annoncera demain la composition du nouveau Gouvernement. Au-delà d’un simple changement d’équipe, France Nature Environnement demande que ce remaniement engage un réel changement de politique, et d’une prise de conscience. L’écologie n’est pas une contrainte, mais une fantastique opportunité ! 

    La transition écologique, moteur d’emplois

    La transition écologique, si le Gouvernement s’y engage, peut être créatrice de nombreux emplois, notamment dans les domaines des énergies renouvelables et des économies d’énergie (isolation thermique des bâtiments et mobilités en particulier). Alliée au développement de l’économie de la fonctionnalité et de l’économie circulaire, une telle transition pourrait entraîner la création d’emplois par nature non délocalisables et durables

    La transition écologique, une attente

    La transition écologique, est le chemin vers un nouveau modèle de société, plus juste et plus équitable, soutenable sur le long terme. Pour Denez L’Hostis, président de FNE, « il est temps de renoncer aux vieux logiciels et de proposer aux Français qui sont en attente une réelle vision de la société, où l’intérêt général est replacé au centre. »

    Une équipe ministérielle pour la mettre en oeuvre

    Pour réussir transition écologique, FNE demande que le ministère de l’Ecologie soit au deuxième rang de ce nouveau gouvernement, qu’un ministre d’État soit à la tête de ce ministère et qu’il soit en charge d’un large ministère incluant l’environnement, l’aménagement du territoire, le climat (y compris au plan international), la biodiversité, l’énergie, les transports, les ressources minières, la mer et la pêche, afin de piloter, dans ces domaines clés, la transition écologique et d’en garantir la cohérence.

    Pour Denez L’Hostis, « Nous sommes à mi-mandat, et pour l’instant, ce Gouvernement semble considérer que la protection de l’environnement n’est qu’une source de contraintes. Nous ne pouvons plus nous permettre un tel aveuglement. Il est temps de saisir les opportunités de la transition écologique ! » 

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  • PS : 2 Ecologie : 0

    Le limogeage de Delphine Batho marque autant un tournant autoritaire du gouvernement  Ayrault qu'un abandon de l' écologie en tant que priorité.

    Cette sanction rapide et brutale d'une ministre écologique n'est pas une première dans ce septennat. Nicole_bricq.jpgDès juin 2012, Nicole Bricq est priée instamment de quitter son poste, qu'elle occupe depuis le 16 mai ! Elle avait dénoncé les conditions d'une autorisation de forage au large de la Guyane. D'après Wikipedia, elle souhaite protéger « la faune marine et de l'environnement », éviter le recours à la technique très polluante des boues à l'huile, et elle dénonce un code minier « inadapté et obsolète » ainsi que le « permis exclusif de recherches à un consortium privé sans contrepartie suffisante pour l'intérêt national »

    Cette prise de position déplait grandement aux compagnies pétrolières (qui n'ont en fait pas trouvé de pétrole dans zone) qui auraient fait pression directement sur François Hollande pour obtenir son départ. (voir "Le Monde du 22 juin 2012)

    En ce qui concerne Delphine Batho, pas besoin de chercher une pression extérieure. La ministre a réagi à la décision de baisser de 7% le budget de son ministère. Pourtant," avec une baisse de 7 % de ses crédits, son ministère est le plus affecté par l’austérité budgétaire programmée en 2014. En chiffre brut, c’est 500 millions d’euros en moins et un peu plus de 500 postes supprimés", chiffres repris de Politis.

    Le journal ajoute :" le limogeage de Delphine Batho est un signal de plus, et un mauvais signal, qui n’a pasarton30313.jpg échappé à Pascal Durand : « L’écologie n’est décidément pas prise à sa juste mesure » par François Hollande et Jean-Marc Ayrault, note le secrétaire national d’Europe écologie-Les Verts. Comment imaginer que l’exécutif attache importance et intérêt à un ministère qui en est à son troisième ministre depuis le 6 mai 2012 avec la nomination du fabiusien Philippe Martin ? Un ministère qui plus est doté d’un budget en forte baisse ? Et qui n’a toujours pas inscrit la fiscalité écologique, réclamée par EELV (et ce matin quatre sensibilités du PS), à l’ordre du jour ?

    Il est difficilement imaginable que ce limogeage n’ébranle pas les écolos d’EELV. Toute la journée, il ont fait part de leur soutien à la ministre frondeuse, l’enjoignant même de ne pas démissionner. Jusqu’où pourront-ils se déjuger ? Les ministres écolos, Cécile Duflot et Pascal Canfin, sont certes toujours en poste. Mais pour combien de temps ? L’autoritarisme de l’Elysée et Matignon sur un dossier identitaire pour eux, rend ce soir inaudible le discours des tenants de la participation gouvernementale selon lequel il faudrait « rester pour peser de l’intérieur ».

    La rigueur est donc actée par le gouvernement actuel, l'écologie est remise à une place subalterne. Ce virage est au moins aussi important que celui qui a vu la fin du gouvernement Mauroy et le départ des ministres communistes en 1984. Qu'en sera-t-il en 2013 ?

  • Un gouvernement ouvert à l'Ump

     

    L'annonce du nouveau gouvernement Fillon confirme que les élections approchent.

     

    Les  poids lourds de l'Ump monopolisent les postes au sein de l'équipe Fillon bis. On note l'entrée de Xavier Bertrand, responsable en titre du parti sarkoziste, qui prend la place de Roseline Bachelot à la santé et cumule avec le travail et l'emploi (il n'y pas de chômage en France, juste des problèmes d'emploi).

    Alain Juppé fait son grand retour, il avait pourtant promis aux Bordelais de se consacrer uniquement à fillon_medvedev.jpgsa ville. Mais enfin, il faut savoir se sacrifier pour des intérêts supérieurs. Il a été responsable du RPR sous Chirac, et a été condamné dans l'affaire des emplois fictifs de la ville de Paris. Heureusement pour lui qu'il n'est pas étranger, il aurait peut-être été expulsé. Voici un extrait du jugement du tribunal de Nanterre :"(...)que la nature des faits commis est insupportable au corps social comme contraire à la volonté générale exprimée par la loi ; qu’agissant ainsi, Alain Juppé a, alors qu’il était investi d’un mandat électif public, trompé la confiance du peuple souverain."

     

    On note la disparition des ministres d'ouverture, Bernard Kouchner, Fadela Amara, Rama Yade et Jean-Marie Bockel, nous ne mettons pas Eric Besson dans ce cadre, puisqu'il relève plus directement de la catégorie des ministres de trahison.

     

    Encore une preuve de la raison très électorale de ce remaniement : Brice Hortefeux reste à l'intérieur et aura une place d'adjoint auprès de Copé qui prend la tête de l'UMP. Voilà un positionnement très favorable pour préparer des élections.

    Eric Woerth a été prié poliment de quitter la place : deux explications possibles, soit la réforme des retraites est un échec, soit il y a trop d'affaires accrochées à sa personne.

    Enfin, à partir de ce soir, beaucoup de Français vont se sentir beaucoup mieux : il ne fait aucun doute que leurs préoccupations sur l'emploi, le pouvoir d'achat, la santé, etc., vont être une priorité absolue pour la nouvelle équipe gouvernementale.

     

  • Brice et Christine, copains de stage

    La communication, cela ne s'improvise pas, surtout quand on est ministre.

     

    h-20-1476350-1238396472.jpgL'important, c'est de plus en plus de communiquer, en particulier quand on a des choses désagréables à dire. C'est pratiquement un métier, et les puissants de ce monde s'entourent de communiquants à temps plein.

    Les ministres doivent réciter la même partition, dès que le choix est fait par le grand chef d'orchestre.

    Nous vous avons éclairés sur la brillante communication de Christine Lagarde sur le chômage. Il semble bien qu'elle ait suivi le même stage que Brice Hortefeux.

    Celui-ci a tiré le bilan de la nuit du 31 décembre :"Le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux a réaffirmé samedi son appréciation positive du bilan de la nuit du nouvel an, face aux critiques, soulignant que "la tendance à la hausse du nombre des voitures brûlées a été enrayée".

     

    Ce qu'il faut comprendre, c'est que le nombre de voitures brulées a augmenté de 30% 20090103graphvoituresbrulees.pngentre 2007 et 2008, et qu'il est stabilisé en 2009. Le ministre se réjouit donc de voir les chiffres de délits rester à un niveau très élevé , malgré une mobilisation policière considérable.

    On dirait du Lagarde qui se félicite de rester à un niveau très élevé de chômage, du moment qu'il n'augmente plus trop.

    Positiver, positiver dit le chargé de communication, les téléspectateurs en retiendront quelque chose de bien, surtout si aucun journaliste n'ose contredire le discours officiel.