Le limogeage de Delphine Batho marque autant un tournant autoritaire du gouvernement Ayrault qu'un abandon de l' écologie en tant que priorité.
Cette sanction rapide et brutale d'une ministre écologique n'est pas une première dans ce septennat. 
Dès juin 2012, Nicole Bricq est priée instamment de quitter son poste, qu'elle occupe depuis le 16 mai ! Elle avait dénoncé les conditions d'une autorisation de forage au large de la Guyane. D'après Wikipedia, elle souhaite protéger « la faune marine et de l'environnement », éviter le recours à la technique très polluante des boues à l'huile, et elle dénonce un code minier « inadapté et obsolète » ainsi que le « permis exclusif de recherches à un consortium privé sans contrepartie suffisante pour l'intérêt national »
Cette prise de position déplait grandement aux compagnies pétrolières (qui n'ont en fait pas trouvé de pétrole dans zone) qui auraient fait pression directement sur François Hollande pour obtenir son départ. (voir "Le Monde du 22 juin 2012)
En ce qui concerne Delphine Batho, pas besoin de chercher une pression extérieure. La ministre a réagi à la décision de baisser de 7% le budget de son ministère. Pourtant," avec une baisse de 7 % de ses crédits, son ministère est le plus affecté par l’austérité budgétaire programmée en 2014. En chiffre brut, c’est 500 millions d’euros en moins et un peu plus de 500 postes supprimés", chiffres repris de Politis.
Le journal ajoute :" le limogeage de Delphine Batho est un signal de plus, et un mauvais signal, qui n’a pas
 échappé à Pascal Durand : « L’écologie n’est décidément pas prise à sa juste mesure » par François Hollande et Jean-Marc Ayrault, note le secrétaire national d’Europe écologie-Les Verts. Comment imaginer que l’exécutif attache importance et intérêt à un ministère qui en est à son troisième ministre depuis le 6 mai 2012 avec la nomination du fabiusien Philippe Martin ? Un ministère qui plus est doté d’un budget en forte baisse ? Et qui n’a toujours pas inscrit la fiscalité écologique, réclamée par EELV (et ce matin quatre sensibilités du PS), à l’ordre du jour ? 
Il est difficilement imaginable que ce limogeage n’ébranle pas les écolos d’EELV. Toute la journée, il ont fait part de leur soutien à la ministre frondeuse, l’enjoignant même de ne pas démissionner. Jusqu’où pourront-ils se déjuger ? Les ministres écolos, Cécile Duflot et Pascal Canfin, sont certes toujours en poste. Mais pour combien de temps ? L’autoritarisme de l’Elysée et Matignon sur un dossier identitaire pour eux, rend ce soir inaudible le discours des tenants de la participation gouvernementale selon lequel il faudrait « rester pour peser de l’intérieur ».
La rigueur est donc actée par le gouvernement actuel, l'écologie est remise à une place subalterne. Ce virage est au moins aussi important que celui qui a vu la fin du gouvernement Mauroy et le départ des ministres communistes en 1984. Qu'en sera-t-il en 2013 ?
sa ville. Mais enfin, il faut savoir se sacrifier pour des intérêts supérieurs. Il a été responsable du RPR sous Chirac, et a été condamné dans l'affaire des emplois fictifs de la ville de Paris. Heureusement pour lui qu'il n'est pas étranger, il aurait peut-être été expulsé. Voici un extrait du jugement du tribunal de Nanterre :"(...)que la nature des faits commis est insupportable au corps social comme contraire à la volonté générale exprimée par la loi ; qu’agissant ainsi, Alain Juppé a, alors qu’il était investi d’un mandat électif public, trompé la confiance du peuple souverain."
L'important, c'est de plus en plus de communiquer, en particulier quand on a des choses désagréables à dire. C'est pratiquement un métier, et les puissants de ce monde s'entourent de communiquants à temps plein.
entre 2007 et 2008, et qu'il est stabilisé en 2009. Le ministre se réjouit donc de voir les chiffres de délits rester à un niveau très élevé , malgré une mobilisation policière considérable.
Marne et spécialiste des questions d'éducation. C'est donc tout naturellement qu'il est chargé du logement, puisqu'il est bien connu que l'on manque de logements pour les étudiants.