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bachelot

  • Sarkozy en télétravail

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    Dessin de Félix pour Charlie-Hebdo

  • Principe de précaution

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    Au moindre risque, il faut savoir recycler les stocks.

    Dessin du Canard Enchaîné

    Lien permanent Catégories : humour Imprimer 0 commentaire Pin it!
  • Comuniqué commun

     

    Plate-forme du Collectif national contre les franchises,

    pour l'accès aux soins partout et pour tous et pour une sécurité sociale solidaire

     

    Nous sommes pour :

     

    - une protection sociale basée sur le principe « chacun cotise selon ses moyens et reçoit selon ses besoins », gérée par les salariés eux-mêmes, ouverte à toute la population, financée par la cotisation sur tous les salaires et autres éléments de rémunération, d'autres financements comme la taxation des revenus financiers devant être débattus

    le-refus-de-soins-aux-beficiares-de-la-cmu.1231955838.jpg- une évolution vers la suppression de tous les restes à charge

    - la prise en charge de la dépendance dans le cadre de la sécurité sociale

    - un système public de santé (incluant les soins primaires, la prévention, l'information, la lutte en amont contre les causes des maladies), développé sur tout le territoire, doté de moyens suffisants pour répondre aux besoins de toute la population, s'appuyant sur des hôpitaux et maternités de proximité

    - un secteur psychiatrique public coordonnant et assurant la continuité des soins. -

    - la définition démocratique des besoins de la population associant usagers, professionnels, élus... sur un même plan d'égalité

    - l'augmentation du nombre de professionnels de santé formés, un haut niveau de recrutement et l'exigence d'une répartition équilibrée sur tout le territoire

    - une recherche publique indépendante

    - un contrôle public des laboratoires pharmaceutiques

     

    Nous demandons la suppression :

     

    - des franchises et autres forfaits dont le forfait hospitalier

    - des dépassements d'honoraires et du secteur optionnel

    - du déremboursement des médicaments

    - des restrictions sur les Affections de Longue Durée (ALD), la Couverture Maladie Universelle

    (CMU) et l'Aide Médicale d'État (AME).

    - de la tarification à l'activité (T2A)

     

    Nous refusons :

     

    - tout transfert de prestations de l'assurance-maladie obligatoire vers les complémentaires20070301.WWW000000442_13498_1.jpg

    - les exonérations de la part patronale des cotisations sociales

    - la taxation des indemnités des accidentés du travail

    - les suppressions d'emplois hospitaliers, les fermetures d'activités et de services dont la disparition programmée de 182 blocs opératoires supplémentaires

    - le démantèlement de la psychiatrie publique et toute instrumentalisation sécuritaire de celle-ci

    -que l'hôpital soit géré comme une entreprise

     

    Nous exigeons : l'abrogation de la loi HPST

     

     

    Collectif "La santé n'est pas une marchandise", Coordination nationale des comités de défense des hôpitaux et maternités de proximité, Convergence nationale des collectifs de défense et de développement des services publics, COSS 33, Ensemble pour une santé solidaire, Résistance sociale, UNGMS, SUD santé sociaux, USP, FASE, NPA, PCF, PCOF, PG

     

     

  • Appel contre la loi Bachelot

    La loi Bachelot portant sur la réforme hospitalière continue à susciter des réactions fortes. 25 professeurs des Hôpitaux de Paris viennent de signer un texte contre cette réforme .

    Ce qui est à noter,c'est qu'ils associent les membres du personnel à leur analyse, et qu'ils se placent dans une perspective de défense du service public. Ils dénoncent le fait de transformer les soins hospitaliers en activité commerciale qu'il faut rendre rentable.

    Voici des extraits de leur appel paru dans le nouvelobs.com


    Le maître-mot n’est plus la santé mais la rentabilité. La préoccupation centrale n’est plus le malade mais le compte d’exploitation de l’hôpital. .hopital_Sarko_m.jpgEt les premières victimes en seront les patients et les soignants.
    Cette loi cale l’hôpital sur l’entreprise. Elle donne tous les pouvoirs au Directeur de l’Hôpital, nommé et révoqué par le Directeur de l’Agence Régionale de Santé, lui-même nommé et révoqué par le Conseil des Ministres. Ce directeur pourra n’avoir aucune compétence médicale ou en santé.C’est pourtant lui qui arrêtera le projet médical de l’hôpital. Lui aussi qui nommera et révoquera les médecins responsable des structures de soins (pôles, départements, services…). Sur quels critères ?
    La tarification des actes est semblable dans les secteurs privé et public – comme si les pathologies et la continuité des soins y étaient comparables ! La pensée marchande dont se prévaut cette loi réduit le qualitatif au quantitatif, le malade au tarif de sa maladie.
    Dans le même temps on organise des suppressions massives et injustifiées d’emplois d’infirmières et d’aides-soignants.
    Bien sûr, l’hôpital public doit être réformé. Mais certainement pas de cette manière.

    (...)

    Soyons clairs. Si cette loi n’est pas amendée, elle s’appliquera sans nous, médecins et chirurgiens de l’Assistance Publique – Hôpitaux de Paris. Demain, côte à côte, et pour la première fois, infirmières, agents hospitaliers et administratifs, médecins seront dans la rue. Preuve que les mentalités ont changé, que l’union est faite pour que soit supprimé le volet hospitalier de la loi "Bachelot" et pour que s’ouvre enfin un débat à la hauteur de l’enjeu : il est encore temps et il est urgent d’organiser les Etats Généraux de l’hôpital public.