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banques

  • Au service de quelle banque sommes-nous ?

    Le groupe BPCE, où l'on retrouve notamment les Caisses d'Epargne et les Banques Populaires, constitue le deuxième groupe bancaire français qui compte 115 000 salariés.

    Des syndicalistes de ces établissement ont publié un document synthétique et pédagogique sur le véritable rôle des banques dans l'économie nationale et mondiale. Vous avez accès à ce document par le lien en bas de cette note.

    Nous sommes salariés de BPCE, un des quatre grands groupes bancaires français avec BNP Paribas, le arton10953-afee8.jpgCrédit Agricole et la Société Générale. Mais savons-nous vraiment ce qu’il y a derrière ce sigle BPCE, connaissons-nous la réalité des grandes banques, comprenons-nous vraiment les enjeux des transactions que celles-ci réalisent ? Savons-nous en définitive à quoi sert notre travail, à quoi nous contribuons au quotidien ?

     

     

    Dans une courte présentation, et avec l’aide de quelques chiffres, nous allons mettre en lumière le poids des banques dans l’économie, la nature de leurs activités, l’utilité réelle de ces activités et leurs conséquences pour notre vie de tous les jours. Nous pointerons également la responsabilité des banques dans la crise qui a suivi la faillite de Lehman Brothers en 2008. Enfin, nous présenterons le projet bancaire alternatif de Sud BPCE qui définit notre conception de la place et du rôle des banques et de leurs salariés dans notre société.

     

     

     


    La suite dans le document à télécharger. (cliquez sur le lien
    ci-dessous)

    Au service de quelle banque sommes-nous ?

     

    syndicat-sud-bpce.jpg

     

  • Restructuration de la dette grecque : qui sont les gagnants ?

    Communiqué de presse du Comité pour l'Annulation de la Dette du Tiers Monde

    Le CADTM dénonce la campagne de désinformation sur la dette grecque et le plan de sauvetage des créanciers privés

    Plus de 85% des créanciers privés (banques, assurances, fonds de pension…) ont accepté jeudi soir desiteon0-dc90f.gif participer à la restructuration de la dette grecque en effaçant 107 milliards d’euros. Sur le papier, ces créanciers renoncent ainsi à 53,5% de leurs créances. Mais contrairement aux apparences, le CADTM affirme que cette opération est surtout une bonne nouvelle pour les banques grecques et européennes (principalement françaises et allemandes), pas pour le peuple grec à qui on promet de nouvelles détériorations de ses conditions de vie.

    En effet, les créanciers et le gouvernement grec ont mis en place un montage complexe : les créanciers privés échangent leurs titres grecs contre de nouveaux d’une valeur (faciale) inférieure. Ainsi, pour une obligation échangée d’un montant initial de 100 euros, les créanciers vont recevoir un nouveau titre d’une valeur faciale de 46,5 euros. Loin de perdre à ce petit jeu, les créanciers privés troquent des titres qui se vendaient entre 15 et 30 euros sur le marché secondaire pour des titres bien plus sûrs.

    De surcroît, la Troïka octroie un nouveau prêt de 130 milliards à la condition que le montant soit utilisé pour payer la dette et soutenir les banques. Alors que tous les grands médias reprennent le refrain officiel selon lequel la dette grecque est réduite de 107 milliards d’euros, ils oublient d’intégrer les 130 milliards de nouveaux crédits octroyés par la Troïka qui viennent l’augmenter. En bout de course, les créanciers privés s’en sortent très bien et sont remplacés par des créanciers publics internationaux (BCE, Etats de la zone euro, FMI) qui vont exercer une pression constante sur les autorités grecques afin d’aggraver les mesures antisociales.

    De plus, alors qu’en cas de litige 85% des anciens titres dépendaient de la législation grecque, l’entièreté des nouveaux titres dépendra de la justice de Londres. L’objectif des créanciers est de limiter la possibilité de la Grèce de décréter un défaut de paiement ou une annulation.

    Pour le CADTM, ce nouveau plan est une supercherie car, sous prétexte de venir en aide à la Grèce, il sauve la mise aux créanciers privés qui portent pourtant une lourde responsabilité dans l’endettement de la nation hellène. Les banques ont utilisé une partie de l’argent public injecté afin de les sauver de la faillite en 2008-2009 pour spéculer sur la dette grecque et ont pu réaliser d’énormes profits avant de pousser la Grèce vers la grave crise qu’elle connaît.

    52694529.jpgSelon le CADTM, tous les prêts de la Troïka à la Grèce octroyés depuis mai 2010 sont odieux, ils sont frappés de nullité car ils constituent une violation permanente des droits économiques, sociaux, civils et politiques des citoyens grecs.

    Le CADTM tient une nouvelle fois à saluer le courage et la détermination du peuple grec qui lutte contre les politiques d’austérité inhumaines imposées par la Troïka. Le AAA des créanciers (Austérité Austérité Austérité) doit laisser la place au AAA des peuples : Audit Annulation Autre politique.

    Pour le CADTM, la solution passe nécessairement par la mise en place d’une politique radicalement différente. En Grèce comme dans les autres pays soumis à la Troïka, il faut mettre fin au remboursement de la dette et abandonner les mesures antisociales. Afin de lutter contre la campagne mensongère sur la crise grecque, il faut renforcer l’audit citoyen de la dette publique qui doit aboutir à la répudiation de la part illégitime ou odieuse. Le CADTM soutient pleinement la Campagne d’audit de la dette grecque et les comités d’audit qui se mettent en place dans plusieurs autres pays européens. Le CADTM appelle à multiplier les actions de solidarité avec le peuple grec et à constituer un large front social européen contre les politiques d’austérité.

  • Banques : une semaine à haut risque

    Vendredi 9 septembre a été un nouveau jour noir pour les banques.

     

    En ce qui concerne les établisements français les plus exposés, on a noté une chute de 10% pour la Socité societe-generale.jpgGénérale, de 7 % pour le Crédit Agricole et la BNP Paribas. Cette baisse en un seul jour est considérable, d'autant qu'elle s'ajoute à celle des semaines précédentes.

    Pourtant nos dirigeants politiques avaient déjà sauvé les banques au début de la crise actuelle ( il n'était pas peu fier notre président -sauveur du monde ) et les tests pratiqués ces derniers temps avaient semble-t-il montré la bonne santé des banques françaises.

    La notation des trois banques citées plus haut avait déjà été baissée par deux agences, la troisième  (Moody's ) devrait le faire dans les jours prochains (voir le journal Les Echos). Dans le contexte actuel, logo-societe-generale.jpgcette nouvelle est une menace lourde pour ces établissements bancaires. Ils sont au coeur du dispositif économico-financier de notre pays, et les conséquences d'une chute d'une ou plusieurs de ces banques seraient immenses.

     

    Quand on connaît la nervosité de la Bourse actuellement de telles nouvelles, rapportées par un journal proche des milieux patronaux, font craindre non seulement une poursuite de la chute des cours boursiers mais des incidences lourdes sur l'économie réelle.