Vendredi 9 septembre a été un nouveau jour noir pour les banques.
En ce qui concerne les établisements français les plus exposés, on a noté une chute de 10% pour la Socité Générale, de 7 % pour le Crédit Agricole et la BNP Paribas. Cette baisse en un seul jour est considérable, d'autant qu'elle s'ajoute à celle des semaines précédentes.
Pourtant nos dirigeants politiques avaient déjà sauvé les banques au début de la crise actuelle ( il n'était pas peu fier notre président -sauveur du monde ) et les tests pratiqués ces derniers temps avaient semble-t-il montré la bonne santé des banques françaises.
La notation des trois banques citées plus haut avait déjà été baissée par deux agences, la troisième (Moody's ) devrait le faire dans les jours prochains (voir le journal Les Echos). Dans le contexte actuel, cette nouvelle est une menace lourde pour ces établissements bancaires. Ils sont au coeur du dispositif économico-financier de notre pays, et les conséquences d'une chute d'une ou plusieurs de ces banques seraient immenses.
Quand on connaît la nervosité de la Bourse actuellement de telles nouvelles, rapportées par un journal proche des milieux patronaux, font craindre non seulement une poursuite de la chute des cours boursiers mais des incidences lourdes sur l'économie réelle.