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économie et finances - Page 12

  • Pour un droit aux vacances pour toutes et tous !

    Extraits de l'article de ATD quart monde

    Alors que la loi reconnaît l’égal accès aux vacances comme un objectif national, les vacances restent un « privilège » inaccessible aux plus pauvres. Se basant sur les données de janvier 2022 récoltées par le Crédoc, l’Observatoire des inégalités a ainsi mis en avant le fait que seuls 37 % des personnes aux revenus inférieurs à 1 285 euros mensuels ont quitté leur domicile en 2021, contre 72 % de celles qui disposent de plus de 2 755 euros. Le taux de non départ en vacances est encore plus élevé parmi les personnes vivant dans une très grande précarité sociale et économique.

    Entre difficultés financières, besoin d’accompagnement et imaginaire collectif qui voudrait que les vacances soient une « récompense » réservée à celles et ceux travaillent, les obstacles sont nombreux sur la route des vacances des plus exclus.

    Pour toutes et tous, les vacances sont pourtant un moment de répit nécessaire. Elles peuvent être, pour les plus pauvres, un véritable tremplin. Une pause qui permet de reprendre confiance en soi, de sortir de l’isolement, de retrouver une énergie nouvelle pour se soigner, se former, retrouver un travail ou chercher un logement. Les vacances sont également des temps précieux de construction de la vie en famille, comme de la citoyenneté.

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  • Manif’: C’est sans le nucléaire que vivront nos terres

    Pour le 2 septembre 2023 nous appelons à une grande manifestation paysanne et antinucléaire au départ du village de Bure dans la Meuse.

    Contre la relance du désastre nucléaire voulue par Macron et pour défendre nos territoires, nous souhaitons rassembler nos forces afin de protéger les terres menacées par le centre d’enfouissement de déchets atomiques Cigéo en Lorraine. Nous invitons tout.es les acteur.ices des luttes environnementales, paysan.es ou non, à se retrouver au campement des « Luttes Paysannes et Rurales » près de Bure dès la fin août, pour se rencontrer et préparer une journée de manifestation forte et joyeuse. La manifestation déclarée déambulera entre les villages de Bure et Mandres-en-Barrois afin de nous confronter aux impacts écologiques et territoriaux des futurs travaux prévus par l’Andra.

    Défendre le vivant

    Durant les récentes crises sanitaires, militaires et énergétiques, et malgré un contexte de chaos climatique, de sécheresses et d’incendies pulvérisant tous les records, la France a accéléré son programme de relance du nucléaire. Pourtant rien ne laisse penser que cette technologie soit une solution aux problèmes environnementaux actuels. Seuls des lobbies industrialistes défendent l’atome comme bénéfique. Au vu des évènements autour la centrale de Zaporijia au carrefour des combats en Ukraine, nul ne peut nier le danger qui émane du nucléaire dit « civil ». De nombreuses autres installations d’Europe de l’ouest sont également en bout de course, même si les nucléocrates veillent à leur prolongement au nom du profit et en dépit des nombreuses alertes autour de la sureté et la sécurité.

    Depuis ses origines, l’industrialisation de l’usage du nucléaire a toujours servi à des fins militaires. De l’Algérie au Pacifique, la France a imposé après-guerre un programme nucléaire pour consolider sa puissance coloniale et géostratégique. L’atome n’est pas un symbole du progrès scientifique mais une menace réelle, environnementale et sociétale, contre laquelle nous combattons de toutes nos forces.

    C’est principalement en France que les lobbies capitalistes opposés au vivant et les ingénieurs médiatiques techno-solutionnistes nous racontent que le nucléaire sauvera le climat. Pourtant, la construction de nouvelles centrales durerait bien trop longtemps pour espérer être une solution effective. Le discours pronucléaire fait abstraction de tous les impacts néfastes, des risques encourus et de l’impossibilité du financement d’une telle renaissance industrielle.

    Pour nous, la seule perspective de changement de cap imaginable est une remise en culture et une réappropriation radicale de nos campagnes et territoires. Nous portons une perspective de transformation sociale, écologique et démocratique qui tient compte des alertes actuelles et qui affirme clairement que continuer comme avant, c’est aller à notre perte.

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  • Menaces sur les hôpitaux de Rethel et Vouziers !

    photo.jpgArticle de Michèle Leflon, publié sur son blog le 13.08.2023.

    La Cour régionale des comptes du Grand Est vient de publier un avis à la demande de l'Agence Régionale de Santé sur le Groupement Hospitalier Sud Ardenne (GHSA) qui regroupe depuis 2005 les deux hôpitaux de Rethel et Vouziers.
    Il y a des difficultés financières : diminuez la masse salariale ! Vive la précarité de l'emploi.
    Cette scandaleuse conclusion témoigne à quel point pour les autorités de notre pays, les économies comptent plus que la santé de la population !
    Ce rapport incite à quelques remarques :
    - la fusion n'est pas la panacée financière. On le savait, mais là, la lourde antériorité de la fusion des hôpitaux de Rethel et de Vouziers (18 ans) confirme les pronostics ! De plus, en 18 ans, le GHSA a perdu la seule maternité qui lui restait, à Rethel et le site de Vouziers a vu ses services fermer les uns après les autres, tout récemment son service d'urgence, transformé en un service de soins non programmés ouvert seulement aux heures ouvrables. C'est pourtant le site le plus isolé géographiquement mais comme les médecins préfèrent travailler à Rethel ("Ya le train, l'autoroute ...") on a laissé faire ! Comme chacun sait, écologiquement, il vaut mieux déplacer dix malades qu'un médecin !

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  • Écologie : en Afrique, l’arbre ne cache plus la forêt

    Publié par le CADTM le 27.07.2023, article signé par Paul Martial

     

    L’Afrique, comme d’autres continents, fait face au rétrécissement de sa couverture forestière, fruit de l’extension de l’agriculture d’exportation et de la coupe de bois, le plus souvent illicite.

    Les forêts africaines sont menacées sous l’effet de l’accélération de la marchandisation des terres sur le continent. Si, souvent, on se focalise sur la forêt équatoriale de l’Afrique centrale, la forêt sèche située en dessous de la bande sahélo-saharienne et dans une grande partie de l’Afrique australe, connaît une crise encore plus grave.

     Les forêts africaines en danger

    Pendant la colonisation, les forêts ont été exploitées sous la forme juridique de concessions. Un système où l’État colonial transférait l’ensemble de ses prérogatives à des entreprises privées. Ces dernières ont installé des cultures d’exportation comme le cacao, le café, le caoutchouc, l’huile de palme, etc., au détriment des forêts. Lors des indépendances des pays africains ce type d’économie agricole a perduré.

    C’est ainsi que, pendant des décennies, le massif forestier a été décimées. La Côte d’Ivoire est un exemple significatif. De 1900 à 2021, le pays a perdu 80 % de sa surface forestière au profit notamment de l’agriculture d’exportation du cacao.

    Les forêts en Afrique sont, comme celle d’Amazonie, un formidable piège à carbone. Celle du Congo en stocke 50 milliards de tonnes. Elles participent à la régulation du climat et hébergent de nombreuses espèces de la flore et de la faune. Elles sont aussi, pour près de 100 millions de personnes, une source directe ou indirecte de subsistance tant pour l’alimentation et la santé que les matériaux de construction.

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  • Le mouvement antinucléaire s’est réunifié au Larzac

    Extraits de l'article de Reporterre du 08.08.2023 Par Hervé Kempf

    « C’est un moment historique, celui de la relance du mouvement antinucléaire ! Vous pourrez dire, “Le 6 août 2023, j’y étais”. » Angélique Huguin, de Stop Cigéo, ne cache pas sa joie, partagée par les quelque deux cents activistes présents ce dimanche sous le chapiteau Le muscardin, au Larzac.

    On y compte presque autant de jeunes que de militants aux cheveux blanchis, car c’est bien un renouvellement de la lutte qui s’est opéré ce jour avec l’assemblée générale de la Coordination antinucléaire (CAN). Dans une double avancée : réunifier un mouvement qui a pu se diviser, et opérer la jonction avec l’ensemble du mouvement écologiste présent lors des journées des Résistantes.

    D’où venait l’épuisement du mouvement ? « Il y a eu la crise en 2010 au sein du Réseau Sortir du nucléaire, alors qu’il était en plein essor », explique Stéphane Lhomme, de l’Observatoire du nucléaire. Le Réseau était alors la colonne vertébrale du mouvement antinucléaire. « Mais aussi », poursuit Lhomme, « le fait que le nucléaire se cassait alors la gueule. »

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  • Je traverse la rue et je vous trouve un travail

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    Dessin de Jiho pour Sine mensuel

     

     

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  • Gaz et pétrole : le Royaume-Uni en veut toujours plus

    Extraits de l'article de Reporterre du 01.08.2023

    La Méditerranée brûle, l’océan Atlantique bout, la surface de la banquise dégringole, et… l’Europe s’enferre dans les énergies fossiles. Le gouvernement britannique a promis, lundi 31 juillet, d’accorder des « centaines » de nouvelles licences d’exploration et d’exploitation pétrolières et gazières en mer du Nord.

    Ce projet, présenté comme un moyen d’accroître l’indépendance énergétique du pays dans le contexte de l’invasion russe en Ukraine, met en péril l’avenir du climat. La neutralité carbone ne pourra en effet pas être atteinte en 2050 si l’humanité développe et exploite de nouveaux champs pétroliers et gaziers, montrait l’Agence internationale de l’énergie dans un rapport daté de 2021.

    Emplois, prix et dépendance à la Russie

    « Certaines personnes pensent que la meilleure manière de protéger notre environnement est d’abandonner le pétrole et le gaz britannique. Mais ça n’a aucun sens », a déclaré le premier ministre (conservateur) Rishi Sunak dans une vidéo pour le tabloïd The Sun. À le croire, la production d’énergies fossiles au large de l’Écosse serait presque une mesure écologique, dans la mesure où elle éviterait d’importer du gaz venant « de l’autre bout du monde ».

    Le dirigeant du parti Conservateur, qui expliquait ce weekend vouloir lutter contre le changement climatique de manière « proportionnée et pragmatique », justifie également cette décision par la nécessité de réduire la dépendance du Royaume-Uni à des pays « hostiles » comme la Russie, de protéger des « milliers » d’emploi, et d’éviter une envolée des prix de l’énergie.

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