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économie et finances - Page 9

  • Propositions pour un renouvellement forestier adapté au changement climatique

    Dans un contexte de réécriture des politiques forestières pour faire face aux crises conjointes du changement climatique et de l’érosion de la biodiversité, le ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté Alimentaire publie un rapport intitulé “Objectif Forêt” aux contours flous et à la destination inconnue. En lieu et place d’une stratégie, le ministère livre ici un document incomplet et trompeur sur l’état des dissensus entre la filière, la société civile et le Gouvernement. France Nature Environnement, la LPO, le Comité Français de l’UICN, les Réserves Naturelles de France, le WWF et Canopée livrent leur analyse et leurs recommandations pour une véritable stratégie de renouvellement des forêts.

    En réunissant les représentant·es de la filière et de la société civile au printemps 2023, le ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté Alimentaire promettait une stratégie de renouvellement des forêts adaptée aux crises du changement climatique et de l’érosion de la biodiversité, tout en assurant un soutien économique à la filière forêt-bois. Malgré de nombreux dissensus exprimés lors des réunions de consultation, le ministère a fait le choix de publier un rapport monolithique, ne faisant l’exposé que de certaines positions – potentiellement dévastatrices d’un point de vue écologique – en occultant les divergences d’opinion et les avis scientifiques contraires.

     

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  • Planification écologique : des avancées mais...

    Communiqué de presse de FNE du 26.09.2023.

    France Nature Environnement, à l’instar d’autres associations, a participé à la présentation du 18 septembre à Matignon de la première version de la planification écologique. Nous faisons le constat de l’avancée considérable de la place de l’environnement dans les politiques publiques : l’environnement est enfin reconnu comme un sujet global et transversal au-dessus des arbitrages interministériels traditionnels. 

    Nous sommes aussi heureux de constater que l’ampleur des enjeux, les objectifs et la réalité des efforts soient enfin partagés par l’ensemble des acteurs. Il s’agit là de l’apport le plus tangible du travail de la planification écologique. 

    Cependant, le plan tel qu’il a été proposé n’est pas à la hauteur d’une transition réussie pour la France, dans ses mobilités, son habitat, son alimentation, la façon de travailler, ses solidarités. Il s’agit plutôt d’une première « programmation » présentée comme susceptible de répondre à l’objectif de -55 % de GES (gaz à effets de serre, calculé en équivalents CO2) en 2030, en décidant d’une répartition des efforts à fournir par ailleurs très discutable.  

     Plusieurs éléments indispensables font défaut : 

    • une déclinaison territoriale encadrée par un Etat stratège qui donnerait des droits et des devoirs garantissant l’intérêt général, 
    • un budget dédié, qui permettrait de financer les objectifs fixés  : seuls 7 milliards sont annoncés, sur les 60 milliards d’investissements annuels qu’impose une réelle transition écologique, 
    • une conditionnalité écologique des investissements publics et privés (les banques sont absentes du document). 

     La majorité des trajectoires reposent sur des fortes ruptures de pente dès 2024, et des hypothèses très optimistes. 

    Une méthode qui interroge 

    Le processus démocratique à partir duquel cette planification a été élaborée nous laisse interrogatifs. La démocratie participative en matière d’environnement est pourtant inscrite dans l’article 7 de la Charte de l’Environnement adossée à la Constitution. Or si l’on voit bien comment les principaux acteurs industriels, économiques, ou agricoles ont pesé dans l’orientation de la répartition des efforts, les grandes associations de protection de l’environnement en ont été absentes. 

    Les mesures présentées n’ont fait l’objet d’aucune consultation des associations de protection de l’environnement (citée seulement trois fois dans le document de 78 pages !), ni de procédure de démocratie participative. Sa place auprès des autres instruments devant assurer la « transition écologique » (Stratégie Française pour l’Energie et le Climat SFEC, la programmation pluri-annuelle de l’énergie PPE, la stratégie nationale biodiversité SNB, le plan national d’adaptation au changement climatique PNACC, non mentionnés dans le document), tout comme le rôle du Conseil National de la Transition Ecologique (CNTE), du Conseil Economique Social et Environnemental (CESE), de la Commission Nationale du Débat Public (CNDP) ou plus globalement la participation du public dans sa construction, n’est pas précisée. 

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  • Agrivoltaïsme : plus de 200 organisations disent non !

     

    Sans%20titre-1.pngPeu disert sur l’agriculture lors de la présentation de la planification écologique, le Président E. Macron a fait le choix de mauvaises pistes pour le monde agricole. Pour le Président, il faut « travailler avec les agriculteurs pour leur permettre d’avoir, par l’écologie, une réponse à la baisse des rendements : par l’agrivoltaïsme, la biomasse, les carburants durables ».

    Pour la Confédération paysanne, cette réponse va conduire les paysan·nes à devenir des énergéticiens, faute de revenus issus de leur production agricole et alimentaire. Encore une fois, il n'est pas questionderéguler les marchés pour protéger et garantir le revenu des paysan·nes.

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  • Travail saisonnier : pour éviter les drames l’État doit mettre en place un plan de vigilance et d'amélioration des conditions de travail

    Communiqué de la Confédération Paysanne le 22.09.2023

    Les vendanges se terminent dans la majorité des vignobles français, et avec elles, une fois encore, leurs lots de faits tragiques, de conditions de logement et de traitement inhumaines, de témoignages révoltants.

    Des personnes sont mortes dans les vignes ou au retour à leur hébergement. Évoquer un "manque de suivi des conseils" en cas de forte chaleur ne saurait dédouaner les employeurs de saisonniers de leur propre responsabilité. Un hébergement collectif insalubre pour des dizaines de vendangeurs sans contrat a été fermé par arrêté préfectoral dans la Marne. Ailleurs, une équipe de travailleur·euses payé·es à la tâche s'insurge contre leur mise à pied pour avoir contesté leurs conditions de travail et de rémunération.

    Ces faits rappellent à quel point les ouvrier·ères agricoles saisonnier·ières restent vulnérables et trop souvent sujets d'exploitation au travail. C'est d'autant plus vrai quand il s'agit de personnes étrangères et employées par des sociétés de prestation de service internationale.

    Rien ne justifie que la vie de ces personnes soit mise en danger, ni que leurs droits fondamentaux soient ainsi piétinés. Nous rappelons que le respect des travailleur·euses de la terre, quel que soit leur statut et leur origine, est supérieur à toutes considérations économiques !

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  • Agriculture biologique : la solution n’est pas dans la Tech’ mais dans un réel soutien aux paysan·nes

    Communiqué de la Confédération Paysanne le 20.09.2023

    Alors qu'une crise sans précédent touche toutes les productions en agriculture biologique, le Ministre de l'agriculture se rend au salon Tech&Bio, organisé à Bourg-lès-Valence dans la Drôme les 20 et 21 septembre.

    Le petit refrain de la « bio trop chère » pour les Français·es, accompagné des couplets sur l'aide alimentaire et le panier inflation, sont des attaques frontales aux pratiques agricoles qui protègent l'eau, les sols et l'alimentation. Cela ne dérange, visiblement pas le Gouvernement de faire payer les externalités négatives de l'agro-industrie aux citoyen∙nes. Par exemple, le coût de dépollution de l'eau lié à l'agriculture conventionnelle s'élève à plus milliard d'euros par an.

    Plus que jamais, s'affranchir des pesticides de synthèse avec un accompagnement des politiques publiques est une nécessité. Des politiques publiques structurelles qui permettent aux paysan∙nes de travailler en agriculture biologique, de tirer un revenu de leur activité, en offrant une alimentation de qualité pour tous et toutes, est donc un impératif. Nous ne pouvons plus faire l'impasse sur un soutien massif à l'agriculture biologique.

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  • Prochaine séance du conseil municipal mardi 19 septembre 2023

    La prochaine séance du conseil municipal de Vouziers se déroulera le mardi 19 septembre 2023 à 19 h dans le salon d'honneur de la mairie.

    Ordre du jour :

    POINT INFORMATIFS

    Informations du maire.

    POINTS DELIBERATIFS

    1. APPROBATION DES PROCES-VERBAUX DES SEANCES DES CONSEILS MUNICIPAUX DES 4 ET 10 JUILLET 2023 (annexes au point 1 – PV).

    2. FINANCES

    a) Décision modificative au profit du chapitre 20 – Article 2031 – Frais d’études (immobilisations incorporelles) ;

    b) Décision modificative au profit du chapitre 011 – Article 615 221 - Bâtiments publics.

    3. SPORT – ENFANCE – CULTURE :

    Approbation de la convention de refacturation d’un accompagnateur de bus scolaire pour le circuit La Croix-aux-Bois => Vouziers (annexe au point 3 : convention).

    4. ADMINISTRATION GENERALE

    a) Remboursement de frais d’exécution d’un mandant spécial - déplacement à Ratiskovice pour les célébrations d’octobre 2023 ;

    b) Inscription de la nécropole de Chestres au Patrimoine Mondial de l’UNESCO (annexes au point 4b convention + charte) ;

    c) Désignation d’un référent déontologue (annexes au point 4c : convention + charte) ;

    d) Avis sur les ouvertures dominicales 2024 pour les commerces de détail alimentaire et non alimentaire.

    5. ASSAINISSEMENT

    a) Approbation du rapport sur le prix et la qualité du service de l’assainissement collectif 2022 (annexe au point 5a RPQS* assainissement collectif) ;

    b) Présentation des rapports sur le prix et la qualité des service eau potable et Assainissement non collectif 2022 (annexes au point 5b RPQS* assainissement non collectif).

    * RPQS : Rapport sur le Prix et la Qualité du Service

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  • SPACE : l'élevage est un levier pour la souveraineté alimentaire et la transition agroécologique, pas un sous-produit de la production d’énergie

    Communiqué de la Confédération paysanne le 12.09.2023

    Les Confédérations paysannes nationale et de Bretagne ont manifesté à Rennes ce mardi à l’occasion de l’ouverture du SPACE. Une centaine de paysan·nes sont allés sur le stand de Total Energies et de GRDF pour interpeller les énergéticiens, omniprésents cette année dans les allées du Salon international de l’Elevage. A travers notre déambulation dans le hall 4, dérives de la méthanisation et dangers de l’agrivoltaïsme ont été clairement pointés du doigt par nos éleveur·euses mobilisé·es.

     Pour la Confédération paysanne ce n'est pas de « complément » de revenu dont les paysan·nes ont besoin, mais bien de vivre de leurs productions agricoles. La priorité doit être donnée à la souveraineté alimentaire sur les terres.

    Nous refusons que l'élevage soit un sous-produit de la production d'énergie et revendiquons des prix rémunérateurs pour nos productions agricoles. A la Confédération paysanne, nous ne renoncerons jamais à que notre revenu soit issu de notre production agricole. Pour un véritable droit au revenu, les prix garantis ne doivent pas concerner que l'énergie.

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