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écologie - Page 64

  • Votre inaction est un crime ! 

    À l’heure où les gouvernements entament de nouvelles négociations sur le climat, la rédaction de Politis s'engage. L'appel que nous lançons, rejoint par 225 personnalités, traduit une colère qui grandit. Il porte la voix de celles et ceux qui refusent la résignation et tenteront encore de se faire entendre dans la rue, le 6 novembre, lors de la grande marche pour la justice climatique. Joignez votre voix à la nôtre, en signant cet appel.

    Signez notre appel

    Cela fait plus de trente ans que les scientifiques du Giec vous alertent, vous les décideurs politiques et économiques. Trente ans que les climatologues du monde entier accumulent des données qui font la démonstration de l’urgence climatique, de son origine anthropique et de l’effondrement des écosystèmes de la planète. Presque autant que la société civile répète à l’envi que les discours ne suffisent plus. Que le temps de l’action est venu. Et pourtant rien ne vient. Du blabla. Encore du blabla. Toujours du blabla. Au mieux du greenwashing, au pire des reniements et des renoncements à n’en plus finir.

    Qu’avons-nous observé ? Que cela fait près de trente longues années que vous négociez, que vous tentez de nous faire croire que vous allez vous attaquer à l’urgence climatique. Qu’il ne faut plus s’inquiéter. Et pourtant, en trente ans, les émissions mondiales de gaz à effet de serre ont explosé de 64 %. Si nous vous laissons faire, elles vont encore augmenter d’au moins 16 % d’ici à 2030.

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  • Un tiers des vols européens les plus empruntés disposent d’une alternative en train de moins de 6 heures

    Dans un rapport dévoilé aujourd’hui, Greenpeace calcule que le simple fait d’arrêter l’avion pour les vols les plus fréquentés dans l’Union européenne, dès lors qu’une liaison ferroviaire de moins de six heures existe, permettrait d’économiser 3,5 millions de tonnes d’équivalent CO2 par an. Un tiers des 150 vols court-courriers les plus fréquentés dans l’Union européenne dispose déjà de cette alternative, et le réseau ferroviaire européen est encore nettement améliorable. C’est désormais aux dirigeants européens, français compris, de se saisir du sujet.

    Des pistes pour limiter les émissions de gaz à effet de serre des transports en Europe

    Cette étude d’OBC Transeuropa (OBCT), commandée par l’unité européenne de Greenpeace, analyse les 150 vols court-courriers les plus fréquentés au sein de l’Union européenne et les 250 vols court-courriers les plus fréquentés en Europe (UE, Norvège, Royaume-Uni et Suisse). Une attention particulière a été portée aux liaisons impliquant la France, l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne, la Belgique, les Pays-Bas et l’Autriche (les liaisons avec les îles n’ont pas été analysées, sauf lorsqu’il existe une liaison ferroviaire, comme pour la Sicile).

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  • Chasse traditionnelle des oiseaux : le juge des référés du Conseil d’État suspend les nouvelles autorisations

    Article repris du site du Conseil d'Etat qui est la  juridiction suprême de l'ordre administratif.

     

    Saisi par deux associations de protection des animaux, le juge des référés du Conseil d’État suspend les nouvelles autorisations de chasse de plusieurs oiseaux (grives, merles noirs, vanneaux, pluviers dorés, alouettes des champs) par des techniques traditionnelles. En août dernier, le Conseil d’État a annulé les autorisations des années précédentes au motif de la non-conformité au droit européen d’une réglementation de 1989. Les nouvelles autorisations étant prises sur la base de cette même réglementation, le juge des référés estime qu’il existe un doute sérieux quant à leur légalité et c’est pourquoi il les suspend en urgence.

    Le 6 août dernier, le Conseil d’État a annulé les autorisations ministérielles de chasse des vanneaux huppés, pluviers dorés, grives et merles noirs à l’aide de tenderies (filets fixés à terre ou nœuds coulants selon l’espèce chassée) dans le département des Ardennes, et des alouettes des champs à l’aide de pantes (filets horizontaux) et de matoles (cages) dans plusieurs départements d’Aquitaine pour les campagnes 2018 à 20201, au motif de la non-conformité à la directive européenne « Oiseaux » du 30 novembre 2009 de la réglementation de 1989 servant de base à ces autorisations annuelles.

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  • 5 organisations dénoncent le modèle agricole promu par le Varenne de l'eau

    Ce mercredi 20 octobre a lieu la réunion à mi-parcours des travaux du Varenne agricole de l’eau et du climat. A l’occasion de cet exercice de communication du ministre de l’Agriculture, nous, la Confédération paysanne, la Fédération nationale d’agriculture biologique, l’UFC-Que Choisir, France Nature Environnement et le Réseau Action Climat alertons sur la tournure que prend cette séquence qui se révèle n’être qu’une parodie de consultation. De nombreuses parties prenantes ont été délibérément écartées des groupes de travail, notamment des syndicats agricoles, les syndicats professionnels représentant l’agriculture biologique, plusieurs organisations environnementales et les associations de consommateurs, le débat s’en trouvant totalement déséquilibré au bénéfice des irrigants et de la vision la plus intensive de l’agriculture.

    Le devenir des agriculteurs et agricultrices ainsi que notre sécurité alimentaire méritent mieux que ce Varenne agricole de l’eau et du climat, tribune offerte aux fausses solutions en matière d’accès à l’eau et d’adaptation au changement climatique. Le maintien d’un modèle agricole fortement dépendant de l’irrigation bénéficiant de financements publics disproportionnés pour des cultures inadaptées à l’évolution climatique conduiront dans le mur notre système de production alimentaire. L’irrigation telle qu’elle est discutée dans le cadre de ce Varenne est un obstacle à la souveraineté alimentaire de la France. Le maintien sous perfusion de systèmes de production dépendant de l’irrigation continuera d'accroître la vulnérabilité aux aléas climatiques des agriculteurs et des citoyens.

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  • Procès méthanisation : l'alerte syndicale de la Confédération paysanne légitimée par la justice

    La justice vient de reconnaître la légitimité de l'action de la Confédération paysanne dans la procédure qui l'opposait aux SCEA de Cohon et Monsterleet, sociétés propriétaire et exploitante d'une unité de méthanisation. Les deux plaignants ont été déboutés de la totalité de leurs demandes de dommages et intérêts qui s'élevaient à plus de 170.000 euros. Le 20 décembre 2018, la Confédération paysanne avait mené une action pour dénoncer les dérives de la méthanisation, dont l'utilisation de surfaces agricoles - ici le maïs - et l'accaparement de terres sur le secteur d'Alençon.

    Cette décision de justice est une belle victoire pour l'action syndicale de la Confédération paysanne qui se voit confortée dans sa légitimité à agir, pour notre combat contre les dérives de la méthanisation et montre l'urgence d'un moratoire.

    Face à l'explosion de projets d'unités de méthanisation de taille industrielle, la contestation grandit comme le montrent les mobilisations en cours notamment dans l'Orne, la Haute-Vienne, le Lot, la Loire-Atlantique, le Maine-et-Loire, la Mayenne, les Deux-Sèvres, en Vendée, en Bretagne, dans le Grand-Est, en AURA, en PACA, en Occitanie… Notre demande de moratoire dont l'objectif est de remettre à plat les projets de méthanisation est pleinement d'actualité.

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  • Stocamine : la justice annule le confinement des déchets toxiques

    Extraits de l'article de Reporterre

    Les juges ont suspendu l’autorisation des travaux de confinement définitif des déchets industriels de Stocamine, en Alsace. Les opposants au projet parlent de victoire. Et réclament le déstockage des 42 000 tonnes de déchets toxiques, afin de préserver l’une des plus grandes nappes phréatiques d’Europe.

    « On est sous le choc. C’est une grande nouvelle, on peut parler d’une victoire, pour les habitants du coin, pour tous les Alsaciens, et pour notre eau potable », s’exclame Yann Flory, du collectif Destocamine. Un peu après 14 h, vendredi 15 octobre, les juges de la cour d’appel administrative de Nancy (Meurthe-et-Moselle) ont publié leur décision : ils suspendent les travaux de confinement de 42 000 tonnes de déchets toxiques menés par Stocamine. Dans une ancienne mine de potasse de Wittelsheim, près de Mulhouse (Haut-Rhin), l’entreprise prévoit de construire un sarcophage de béton pour sceller dans le sol ces déchets industriels ultimes, contaminés à l’arsenic, au cyanure ou encore à l’amiante. Et cela sous la nappe phréatique d’Alsace, l’une des plus grandes d’Europe.

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  • Emmanuel Macron rétablit les chasses traditionnelles

    Communiqué de la LPO le 15.10.2021

    Les arrêtés ministériels ré-autorisant certaines pratiques de piégeage traditionnel d’oiseaux sauvages ont été publiés aujourd’hui au Journal Officiel.

    Dès ce week-end, il sera à nouveau possible en France, et nulle part ailleurs en Europe, de capturer et de tuer « légalement » des dizaines de milliers d’alouettes, ainsi que des vanneaux, des pluviers, des merles et des grives, sans oublier toutes les espèces non autorisées et souvent protégées susceptibles d’être prises aux pièges. Seul le piégeage à la glu demeure interdit mais l’utilisation de pantes, de matoles ou la tenderie, pratiques moins connues mais tout aussi cruelles, sont désormais permises dans plusieurs départements français.

     La LPO va bien évidemment déposer dès aujourd’hui un recours auprès du Conseil d’État pour demander à nouveau la suspension puis l’annulation de ces arrêtés illégaux au regard du droit européen. Mais ces chasses traditionnelles vont hélas pouvoir reprendre le temps de la procédure, d’autant plus que comme à son habitude, l’État s’est arrangé pour publier les arrêtés à la veille de leur application (et toujours un vendredi..) pour laisser quelques semaines aux chasseurs avant que la justice ne puisse se prononcer sur leur légalité et les interdire. Cette fois il a encore rendu la chose plus complexe en prenant autant d’arrêtés que de techniques de piégeage et de départements afin de nous compliquer la tâche. 

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