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écologie - Page 62

  • Rapport du GIEC : les solutions urgentes pour le climat

    Le GIEC vient de publier le dernier volet de son sixième rapport. Il est dédié aux solutions que l’humanité peut mettre en place pour contenir le dérèglement climatique. Mauvaise nouvelle : jamais l’espèce humaine n’avait émis autant de gaz à effet de serre que ces 10 dernières années. Bonne nouvelle : des solutions sont aujourd’hui largement disponibles, pour nous prémunir du pire, à condition d’être appliquées massivement et sans attendre. Encore faut-il que nos responsables politiques cessent de les ignorer, car notre marge de manœuvre se réduit irrémédiablement. Décryptage.

    Les gouvernements nous mènent vers un monde à +3,2 °C

    Le dernier rapport du GIEC sur le climat dévoile des chiffres alarmants qui montrent l’insoutenable apathie des responsables politiques :

    • Les gouvernements prévoient de produire d’ici 2030 deux fois plus de combustibles fossiles que ce qui permettrait de limiter le réchauffement à 1,5 °C.
    • Avec les politiques climatiques actuelles, le budget carbone restant pour limiter le réchauffement à 1,5°C sera dépassé d’ici à 2030.
    • L’humanité émet 54% de gaz à effet de serre en plus qu’en 1990, lorsque les négociations internationales sur le climat ont commencé. Si les pays développés ont fait de légers progrès, pas un seul n’est en ligne avec les efforts à poursuivre pour respecter l’accord de Paris. Leur responsabilité historique en fait pourtant les premiers à devoir montrer l’exemple : 45% des gaz à effet de serre émis depuis 1850 leur sont imputables, contre seulement 3% pour les pays les plus pauvres. 

    Nous avons les solutions pour stopper le réchauffement à 1,5°C

    Pour respecter l’accord de Paris, nous devons réduire de plus de moitié les émissions mondiales d’ici 2030. Nous avons donc huit ans devant nous. Le défi est considérable, mais tenable. Le rapport du GIEC est très clair sur les solutions à développer. Pour réduire nos émissions, les leviers les plus efficaces sont : 

    • l’énergie provenant du solaire et de l’éolien,
    • l’arrêt de la déforestation et la restauration des écosystèmes naturels,
    • une agriculture raisonnée et une alimentation basée sur les protéines végétales,
    • une meilleure efficacité énergétique, avec par exemple la rénovation thermique des bâtiments, ainsi qu’une économie généralement plus sobre.

    La plupart de ces solutions présentent des coûts économiques faibles voire nuls. Les coûts actualisés du solaire et de l’éolien sont par exemple désormais égaux ou inférieurs à ceux du charbon et du gaz.

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  • La biodiversité est en chute libre !

    Article de Thierry Brugvin publié sur le site du CADTM

    En Europe, en seulement trente ans, depuis les années 1980, on observe une chute dramatique des espèces « d’oiseaux communs, tels la perdrix grise, l’alouette des champs ou l’étourneau, une diminution massive de leurs populations » selon la revue Ecology Letters. « Ce sont les espèces dites abondantes qui seraient les plus menacées de disparaître, si cette tendance se poursuivait. (…). Par exemple, 61 % des moineaux auraient déjà disparu » et une chute de 77 % des effectifs chez la tourterelle ». Il y a même 80 % à 90 % de déclin pour les perdrix depuis le milieu des années 1990 ! [1].

    En Europe, en seulement trente ans, depuis les années 1980, on observe une chute dramatique des espèces « d’oiseaux communs, tels la perdrix grise, l’alouette des champs ou l’étourneau, une diminution massive de leurs populations » selon la revue Ecology Letters. « Ce sont les espèces dites abondantes qui seraient les plus menacées de disparaître, si cette tendance se poursuivait. (…). Par exemple, 61 % des moineaux auraient déjà disparu » et une chute de 77 % des effectifs chez la tourterelle ». Il y a même 80 % à 90 % de déclin pour les perdrix depuis le milieu des années 1990 ! [1].

    En ce qui concerne les insectes, dont dépendent les oiseaux pour se nourrir, en 27 ans, (entre 1992 et 2019), 76 % des insectes ont disparu en Europe, soit un déclin annuel de 6 % ! Or, 80 % des plantes sauvages dépendent des insectes pour la pollinisation et 60 % des oiseaux dépendent des insectes pour se nourrir rapporte Martin Sorg, de l’IWWR (Institute for Water and Wetland Research).

    Il existe « 41 % des espèces d’insectes étudiées sont en déclin, et 31 % menacées d’extinction (c’est-à-dire en déclin de plus de 30 % de la population initiale). La baisse annuelle de la biomasse d’insectes serait de 2,5 % par an dans le monde » [2]. Or, Avec + 2 °C d’élévation de la température en 2100, « la proportion d’espèces privées de plus de 50 % de leur territoire tombe à 18 % pour les insectes, 16 % pour les plantes et 8 % pour les vertébrés. Avec seulement + 1,5 °C, elle chute à 6 % pour les insectes, 8 % pour les plantes et 4 % pour les vertébrés » [3]. Solomon prévoit « l’extinction de 12 000 à 14 000 espèces vivantes avant 2100 dans un scénario optimiste (+ 1,5 à + 2,5°C) » [4], mais « il faudrait probablement multiplier par 10 ce chiffre si l’on tient compte des autres crises et des interactions entre les espèces » [5].

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  • [Action Greenpeace] A Flamanville, intrusion et blocage du chantier de l’EPR

    Ce matin, à 5h15, une quinzaine de militants et militantes de Greenpeace France se sont introduits sur le chantier de l’EPR à Flamanville et ont bloqué son entrée pour dénoncer la volonté d’Emmanuel Macron et d’autres candidat·es à l’élection présidentielle de construire de nouveaux réacteurs EPR, au mépris des risques et des incertitudes liés au nucléaire.

    A l’intérieur du site, des activistes se sont postés à quelques dizaines de mètres du bâtiment réacteur pour brandir une banderole portant le message « Nucléaire : Macron irresponsable ». Jean-François Julliard, directeur général de Greenpeace France, a été arrêté lors de cette intrusion. Un camion affichant « + d’EPR = + de fiascos » bloque l’entrée du chantier et deux activistes y sont accrochés. Deux structures en métal de 5 mètres de haut auxquels sont suspendus deux grimpeurs de Greenpeace, pourvus de banderoles « Pour la paix, ni fossiles, ni nucléaire » empêchent également le passage.

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  • Mégabassines : il est urgent de se remettre autour de la table

    Communiqué de la Confédération Paysanne le 29.03.2022

    Ce débat est depuis trop longtemps confisqué par les promoteurs des mégabassines du département - Coop de l'eau, chambre d'agriculture, FDSEA79 - soutenus par les choix de l'actuel gouvernement autocrate. L'absence de transparence qui règne depuis le début dans ce dossier doit cesser.

    Nous sommes conscients de l'importance de l'irrigation. Nous ne sommes pas opposés par principe au stockage de l'eau, comme le caricaturent les promoteurs des mégabassines. Mais c'est bien contre un stockage de l'eau qui conforte un modèle agricole prédateur et accapareur que nous luttons.

    L'eau doit servir un modèle agricole pérenne, qui tienne compte des enjeux de transition agro-écologique et qui s'adapte à eux. Non l'inverse. C'est bien cela que nous opposons aux prometteurs des mégabassines, même si nous savons que des paysans qui se préparent ou répondent déjà aux enjeux de demain sont impliqués dans ce projet.

    Toutes nos actions n'ont jamais visé des personnes mais bien les infrastructures liées aux projets de méga-bassines, au système agro-industriel qui accapare l'eau.

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  • Le mouvement Connaître et Protéger la Nature (CPN), issu de la Hulotte, fête ses 50 ans

    Il y a 50 ans Pierre Déom créait dans les Ardennes le tout premier club CPN... Que de chemin parcouru depuis !

    Le mouvement Connaître et Protéger la Nature (CPN), issu de La Hulotte, fête ses 50 ans cette année. A cette occasion, nous organisons un évènement partenarial, avec la Maison de la Nature, le dimanche 03 avril, à Boult-aux-Bois (08).

    Au programme :

    - de 10h30 à 12h30 : une table ronde sur le bilan et les perspectives de l'éducation à la nature, animée par une journaliste de France Bleu Champagne-Ardenne, Pauline Godart. Y participeront des figures locales de l'éducation à l'environnement : Pierre Déom (La Hulotte), Philippe Vauchelet (Société d'histoire naturelle des Ardennes), Jean-Paul Davesne (Nature et avenir), Claude Maireaux (Maison de la nature), Frédéric Mathias (maire de Boult-aux-Bois) , deux représentants de la Fédération des CPN : Amélie Sander et François Lenormand, ainsi qu'un invité d'honneur, Louis Espinassous.

    L'accès à la table ronde se fera uniquement sur inscription, via le lien suivant : https://www.helloasso.com/.../table-ronde-l-education-a...

    - de 14h00 à 17h00 : des stands associatifs et animations nature ouverts à tous

    avec notamment : la FCPN, la Maison de la Nature, La Hulotte, Nature et Avenir, la MARS, le Conservatoire d'Espace Naturel, les Editions Noires Terres, la Communauté de communes et l'Office du Tourisme, le Parc naturel régional des Ardennes… Louis Espinassous proposera également une animation nature.

    Entrée libre

    Restauration : repas tiré du sac, buvette et restauration sucrée à partir de 12h30




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  • Sorties Natura 2000 en Argonne ardennaise 2022

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  • Quand le ministre de l'Agriculture enterre un rapport dérangeant sur les pesticides

    Publié le 23 mars 2022 par FNE

    France Nature Environnement a eu accès à un rapport encore confidentiel remis au ministre de l’Agriculture. Ce rapport dresse un diagnostic complet et un bilan très décevant des 14 dernières années d’actions politiques en matière de réduction de l’usage des pesticides. Il n’a jamais été rendu public et pourtant les auteurs font état de solutions réalistes et rapidement applicables. Trois scénarios sont proposés pour rendre enfin crédible l’action publique en matière de pesticides. A l’occasion de la Semaine pour les alternatives aux pesticides, nous rendons public ce rapport afin que les candidats à la présidentielle puissent se saisir du sujet et que le prochain quinquennat démarre sur de meilleures bases.  

    Un rapport dissimulé par le ministre de l’Agriculture pour masquer ses échecs  

    En juillet 2020, le ministre de l’Agriculture Julien Denormandie missionne des experts du ministère de l’Agriculture, du ministère de l’Ecologie et d’Inspection Générale des Finances sur l’efficience des fonds publics dédiés à la réduction de l’usage des pesticides. En mars 2021, le rapport est remis mais non rendu public, alors que des recommandations pouvaient être appliquées dès 2021, en particulier celles visant la réorientation des subventions de la politique agricole européenne (9 Milliards d’euros pour l’agriculture française chaque année), politique qui se négociait alors. Après plusieurs demandes et saisine de la Commission d’accès aux documents administratifs, France Nature Environnement a pu se procurer ledit rapport.   

    “La machine Ecophyto est grippée, il faut davantage accompagner l’agriculture biologique”  

    Les recommandations du rapport (voir notre tableau synthétique ci-dessous) sont à mettre en parallèle avec les résultats de ces cinq dernières années. “Il est clair qu’après les grandes ambitions et actions intéressantes au début du quinquennat avec les Etats Généraux de l’Alimentation, la loi Alimentation, la mise à jour du plan Ecophyto, les efforts se sont rapidement essoufflés et les renoncements ont été nombreux avec la poursuite de l’utilisation des néonicotinoïdes et du glyphosate et l’échec de la diminution d’usage global des pesticides sensée tendre vers le –50% à 2025”, analyse Thibault Leroux, chargé de mission Agriculture à France Nature Environnement.  

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