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L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité. - Page 607

  • Cine-débat d'ATTAC : Mains Brunes sur la Ville

    ATTAC 08 fait toujours et encore son cinéma

    Mardi 17 Septembre : rendez-vous au cinéma Métropolis pour un ciné-débat d'attac08.

    A 20 h : projection du film « Mains Brunes sur la Ville ».

    Ce documentaire présente des villes dont le maire est d'extrême-droite. On y découvre alors comment s' applique un programme d'extrême-droite

    Le film sera suivi d'un débat.

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  • Le déni du gouvernement japonais à Fukushima

     Communiqué de Greenpeace

    Pas un jour ne passe, depuis le 11 mars 2011, sans qu’un nouvel incident, une nouvelle fuite, un nouveau pic de radioactivité ou un nouveau risque ne soit détecté à la centrale accidentée de Fukushima Daiichi.
    Malgré la volonté de TEPCO d’étouffer les dossiers, (voir l’article du Point : Fukushima, les silences coupables de Tepco ), les informations parviennent, parfois avec un terrible retard.

     

    Manifestement agacé par la non-gestion de la catastrophe par l’opérateur de la centrale, mardi 3 septembre, le premier ministre japonais a promis de mettre en œuvre “rapidement” un plan d’action de 47 milliards de Yen (360 millions d’euros) pour “résoudre de façon radicale les ennuis à Fukushima”. Le gouvernement japonais avait déjà réagi le 7 août dernier ( voir notre article Le Japon doit reprendre le contrôle de la catastrophe de Fukushima ).
    Le gouvernement a ainsi annoncé qu’il allait allouer un budget consacré à la recherche et au développement de solutions techniques.

    Ce budget est constitué de fonds publics, donc de la contribution de contribuables japonais, qui paient et prennent ainsi la responsabilité que les industriels du nucléaire n’assument pas.

    En février 2013 un rapport de Greenpeace International, détaillait comment les graves lacunes de la réglementation nucléaire mondiale laissent aux institutions et aux contribuables la responsabilités de payer les coûts d’un accident nucléaire. L’annonce du Premier ministre japonais vient donc renforcer encore cette situation absurde.

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    Ni les exploitants de centrales nucléaires, ni les fournisseurs d’équipements clés, ne sont concernés par les coûts engendrés … par eux !

    Parmi les mesures prévues, le gouvernement annonce la construction d’un mur de glace souterrain d’1,4 km de long autour des réacteurs. Une technique totalement expérimentale, sans précédent… et très onéreuse. Malgré les milliards investis, cette hypothèse de mur n’est évidemment pas assez pour répondre totalement à l’urgence. Le plan d’action a été décidé lors d’une discussion à huis-clos, à partir des seules informations données par TEPCO. En outre, les événements émergents les plus récents, tel que les fuites des réservoirs d’eau au sol, n’ont pas encore été traités.

    Le gouvernement japonais fait cette annonce la semaine même où doit intervenir la désignation à Buenos Aires de la ville qui organisera les Jeux olympiques d’été de 2020. Il est à craindre que ce plan d’intervention n’est rien de plus qu’un contre-feu de communication, pour minimiser la situation réelle de Fukushima Daiichi, afin de ne pas gâcher les chances de Tokyo à sa candidature pour les jeux olympiques de 2020.

    Des jeux olympiques pour “oublier” Fukushima ?

    Tokyo est situé à 230 kilomètres de Fukushima. La candidature de la capitale japonaise est intervenue en Juillet 2011, quelques semaines après le séisme et le tsunami, alors que la catastrophe nucléaire avait déjà démarrée.

    Mais les jeux olympiques n’arrêteront pas les fuites d’eau radioactives, ni la fusion des cœurs des réacteurs.
    Au total, la compagnie doit déjà faire face à quelque 400 000 tonnes d’eau polluée enfouie dans le sous-sol ou stockée dans des réservoirs, un volume qui augmente chaque jour de 400 tonnes, sans compter les 300 tonnes environ qui filent quotidiennement en mer. Après des bassins de rétention qui ne sont pas étanches, Tepco a découvert un réservoir cylindrique de 1 000 tonnes au tiers vidé, une fuite encore inexpliquée mais déjà qualifiée de “grave” par l’autorité nucléaire.

    Le plan d’action annoncé, constitué de mesures patchworks isolées, indiquent que TEPCO et le gouvernement mettent la priorité sur les Jeux olympiques et le redémarrage du nucléaire, plutôt que d’empêcher les fuites d’eau contaminées de se poursuivre. Les Jeux Olympiques passent avant les populations évacuée et déplacées, avant les pêcheurs (voir le reportage de France 24 sur la situation des pêcheurs ), avant l’environnement.

    Le gouvernement japonais est dans le déni de la réalité.

    Aujourd’hui, le seul réacteur nucléaire en fonctionnement est le réacteur n°4 de la centrale d’Ohi. L’énergie nucléaire est, de fait, déjà inopérante. La sortie du nucléaire a déjà eu lieu. Et le gouvernement japonais doit ouvrir les yeux et l’accompagner ! Les autorités japonaises doivent impérativement élaborer une politique claire, entièrement portée sur la gestion de l’eau radioactive à Fukushima, avec un plan de long terme accompagnant une sortie du nucléaire.

    Greenpeace continue de demander au Japon de faire appel à l’expertise internationale afin de trouver des solutions. Et nous ne sommes plus les seuls à porter cette demande :

    “Il est indispensable de coopérer avec des organismes et des experts étrangers”

    c’est ce qu’a déclaré aujourd’hui Takuya Hattori, ex-directeur du site nucléaire Fukushima-Daiichi et actuel président du Forum des industriels japonais de l’énergie atomique.


  • Fête communale de Vouziers : le demi-tarif fait le plein.

    Si la journée de mardi a été plutôt calme, ce mercredi a vu la fréquentation de la fête retrouver un niveau assez élevé.

    Il est évident que les réductions de tarifs qui avaient cours aujourd'hui sont pour beaucoup dans ce regain de popularité. Mercredi reste pour le moment un jour libre pour les écoliers, et en plus il faisait très beau pour ce dernier jour de la fête 2013.

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  • La réforme pénale en période de probation

    Communiqué LDH
    Attendue depuis un an, la réforme pénale nécessitait grandeur de vue et pédagogie.

    Il est regrettable que le débat estival auquel elle a donné lieu ait été marqué par l’esprit polémique et politicien. La justice méritait mieux, particulièrement après les multiples lois sécuritaires sous la période Sarkozy.

    Il faut donc se féliciter que les derniers arbitrages présidentiels semblent ouvrir la voie à des avancées notables, dont la création d’une peine de probation, déconnectée de l’emprisonnement, n’est pas la moindre. En effet, si cette sanction est mise en application de manière lisible et avec les moyens nécessaires, elle est susceptible de favoriser une rupture d’avec le tout-carcéral. Il convient de même31796481.jpg de se féliciter de l’abrogation des peines planchers et de la révocation automatique des sursis simples, qui participent de cette même volonté.

    La mise en place d’un examen automatique au deux tiers de la peine, afin de limiter les sorties sèches, constitue de même un progrès incontestable.

    En attendant de prendre connaissance du futur projet de loi, il faut toutefois s’inquiéter du silence autour de grands enjeux tels que la disparition de la rétention de sûreté, ou encore de la réhabilitation du droit pénal des mineurs. Il est tout autant regrettable que la réforme n’envisage pas de transformer certains délits en contraventions, ou, allant plus loin, de dépénaliser certains comportements qui constituent plus de simples manquements à la discipline sociale que des hostilités déclarées à des valeurs sociales fondamentales.

    Le débat parlementaire devra nourrir ce projet afin de lui donner la force et l’ambition essentielles à sa réussite. C’est ce à quoi la Ligue des droits de l’Homme invite les parlementaires, tout en pressant le gouvernement de ne pas attendre et d’inscrire au plus vite ce chantier à l’ordre du jour de la représentation nationale.

  • Toujours un train (nucléaire) de retard

    Il est certain que nos pays développés ne manquent ni d'experts compétents ni de responsables avisés.

    Pourtant dans un domaine aussi sensible que le nucléaire, ils semblent très souvent prendre des décisions bien tardives. Au lieu de s'appuyer sur des études prospectives solides, on les voit à moult reprises courir après l'actualité, et prendre des décisions qui auraient du s'imposer depuis longtemps.

    Ainsi, il aura fallu la tragédie de Fukushima pour s'apercevoir qu'il manquait une force d'intervention rapide, en cas d'accident nucléaire majeur. Son rôle serait de fournir en 24 h une équipe capable d'intervenir sur un site touché par un accident, en y amenant une équipe d'experts et des moyens en capacité de prendre le relai des équipes locales.

    FR3 nous apprend ce 2 septembre que la formation du personnel amené à intégrer cette force d'intervention va débuter à Paluel. C'est donc au bout de plusieurs décennies que cette faille de sécurité est décelée, et que des mesures indispensables sont prises.

    FR3 écrit : "Cette semaine débute une première académie de formation avec 21 personnes. Ce sont des salariés d'EDF qui ont été sélectionnés en interne. Paluel comptera 70 agents attachés à cette nouvelle unité, la F.A.R.N  (force d'action rapide du nucléaire), soit 5 équipes.
    Cette force nationale dispose de moyens opérationnels comme des hélicoptères, camions, pompes. Elle est commandée par un état-major en région parisienne. Les agents peuvent prendre la relève d'équipes confrontées à un accident majeur.
    La  création de la FARN était une des mesures souhaitées par l'Autorité de Sûreté Nucléaire après la catastrophe nucléaire de Fukushima.

    Agir en moins de 24 heures sur une centrale en cas d'évènement exceptionnel

    Plusieurs sessions de formations auront lieu à Paluel. L'effectif de la force d'action rapide basée en Seine-Maritime doit être opérationnel d'ici fin 2015."

    Cette mesure a donc pour cible la limitation des effets d'un accident majeur nucléaire.

    Mais a-t-on réfléchi plus sérieusement à la situation qui résulterait d'un accident non maitrisé ? Il semble que non, et là aussi le précédent japonais réveille un peu les responsables internationaux.

    Le drame de Fukushima a également mis en évidence que l'exploitant des centrales (TEPCO), qui est pourtant une entreprise de très grande taille, était incapable d'indemniser les victimes. Ce sera probablement l'état qui devra se substituer à l'entreprise privée. Comme trop souvent, on veut bien privatiser les gains, mais les pertes devraient être nationalisées.

    Le ministère du développement durable nous apprend la signature d'une déclaration conjointe sur la responsabilité civile en matière de dommages nucléaires entre la France et les USA. "Cette déclaration affirme l’engagement des deux pays à contribuer à l’établissement d’un régime mondial de responsabilité civile nucléaire permettant une juste indemnisation des victimes d’accidents nucléaires" déclare le communiqué du ministère. Ce qui veut dire qu'actuellement rien de précis n'existe en ce domaine. Les deux pays vont "contribuer à l'établissement d'un régime mondial"

    C'est très bien, mais la garanti d'une juste indemnisation des victimes d'accidents nucléaires, ce n'est donc ni pour aujourd'hui, ni pour demain. Après-demain, peut-être si toutes les parties en cause se mettent d'accord et trouvent les fonds nécessaires. On pensait que la sécurité nucléaire était une chose suffisamment sérieuse pour que toutes les précautions aient été prises et toutes les conséquences envisagées ! En fait on le pensait pas vraiment, mais s’apercevoir que l'on avait raison à ce niveau, cela fait quand même froid dans le dos.

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  • Une journée sportive à Vouziers

    La fête communale est l'occasion de l'organisation du traditionnel prix pédestre de Vouziers.

    Cette année, cet événement régional a coïncidé à nouveau avec le passage de la course cycliste Chalons-Sedan et avec la rencontre de football entre l'équipe locale et celle de La Neuville-en-Tourne-A-Fuy .

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    Dès le premier passage du raidillon, les plus costauds ont fait le trou sur leurs poursuivants.

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    Une belle tête du n°8 vouzinois. Les locaux ont largement dominé la rencontre et sont sortis vainqueurs de ce match

  • Commémoration de la libération de Vouziers.

    Ce 31 août a été commémorée la libération de Vouziers de 1944 par les troupes américaines, avec le concours des résistants locaux.

    Comme souvent, cette cérémonie se télescope avec l'ouverture de la fête communale. C'est donc sur un espace réduit que les officiels, les représentants des organisations d'anciens combattants et l’harmonie municipale se sont réunis à 18 heures. Par ce rassemblement, la ville de Vouziers et ses habitants montrent qu'ils n'ont pas oublié cette date importante de leur histoire.

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    Les personnalités et les portes-drapeaux

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    Dépôt de gerbe par le Maire de Vouziers

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    Le Sous-préfet de Vouziers pendant l'exécution de la Marseillaise par l'Harmonie Municipale