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L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité. - Page 606

  • Piscine olympique japonaise

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    Dessin du Canard Enchainé

  • Chili le 11 septembre 1973, coup d'Etat de Pinochet

    Des milliers de personnes ayant été torturées et de proches de ceux qui ont « disparu » sous le régime brutal du général Augusto Pinochet continuent à attendre d’obtenir vérité, justice et réparation, a déclaré Amnesty International mardi 10 septembre, un jour avant le 40e anniversaire de la date où le général s’est arrogé le pouvoir au Chili.


    Dans une pétition signée par des milliers de militants, l’organisation appelle les autorités chiliennes à éliminer tous les obstacles protégeant les auteurs présumés de violations des droits humains dans le pays.

    chile-pinochet%2010.09.13.JPGDes dizaines de milliers de personnes ont été arrêtées, torturées, tuées ou victimes d’une disparition forcée. Le nombre total de personnes reconnues officiellement comme ayant été tuées ou victimes d’une disparition entre 1973 et 1990 au Chili dépasse les 3000. Le nombre officiel de victimes d’une détention illégale ou de la torture pendant la même période est d’environ 40 000.

    Le décret-loi d’amnistie, adopté en 1978, exonère de leur responsabilité pénale l’ensemble des personnes accusées d’avoir commis des violations des droits humains entre le 11 septembre 1973 et le 10 mars 1978. Certaines décisions de justice ont contourné l’application de ce texte, mais son maintien en vigueur est néanmoins incompatible avec les obligations du Chili en matière de droits humains aux termes du droit international.

    À ce jour, au moins 262 personnes ont été condamnées pour des violations des droits humains, et plus de 1 100 procédures judiciaires sont en cours.

    Complément d’information

    Le 11 septembre 1973, les forces armées menées par le général Augusto Pinochet ont renversé le gouvernement du président élu Salvador Allende (photo ci-dessous) au Chili par un coup d’État qui s’est terminé dans un bain de sang.

    Ces dernières années, les tribunaux n’ont pas appliqué la loi d’amnistie. Son maintien dans le droit est incompatible avec les obligations internationales du Chili en matière de droits humains.

    En 1991, un rapport de la Commission nationale pour la vérité et la réconciliation, connue sous le nom salvador-allende.jpgde Commission Rettig, faisait état de 2 296 personnes tuées pour des raisons politiques, dont presque un millier en ayant fait l’objet d’une disparition forcée. En 2004 et 2005, la Commission nationale sur l'emprisonnement politique et la torture (Commission Valech) a déterminé que 28 459 personnes avaient été arrêtées pour des motifs politiques et que la plupart avaient été victimes de torture. Cette commission a été rétablie en 2010 afin d'examiner d’autres affaires de disparition forcée, d'homicide politique, d’emprisonnement politique et de torture. Le nombre de personnes officiellement reconnues comme victimes de « disparition » ou de meurtre politique entre 1973 et 1990 au Chili s’élève à 3 216. Celui des personnes ayant subi la détention pour des motifs politiques ou la torture, voire les deux, et y ayant survécu est de 38 254.

    Des avancées positives ont été observées ces dernières années, avec le transfert devant des tribunaux civils de certaines procédures relatives à des crimes commis par l’armée, le but étant de garantir plus d'indépendance et d'impartialité. Les tribunaux militaires continuent cependant à juger des violations des droits humains perpétrées par l’armée et les forces de sécurité.

    L’organisation exhorte les autorités chiliennes à : abroger le décret-loi d’amnistie de 1978 ainsi que toute autre mesure octroyant une grâce aux auteurs présumés de violations des droits humains ; réformer le code de justice militaire afin de garantir que les atteintes aux droits humains perpétrées par le personnel militaire et les forces de sécurité au Chili donnent lieu à des enquêtes et à des procédures devant des tribunaux civils ; soutenir et renforcer les initiatives visant à préserver le souvenir historique de ces violations graves des droits humains, et faire du respect de ces droits une composante essentielle de l'ensemble des politiques et des programmes

  • Sous-préfectures : à trois, on saute ...

    Manuel Vals semble toujours aussi convaincu de la nécessité de fermer des sous-préfectures.

    Le problème est que cela risque de ne pas faire plaisir à tout le monde et à quelques mois d'importantes échéances électorales, il convient de ne pas faire trop de vagues.

    Le ministre de l'intérieur a fait savoir à plusieurs reprises qu’il souhaitait revoir la carte des sous-préfectures, en clair en fermer un certain nombre. Des rapports ont été demandés à des hauts fonctionnaires et des ballons d'essai ont été lâchés dans la presse.

    Un récent communiqué du ministère démontre que les décisions définitives ne sont pas encore prises, ou qu'au moins elles ne seront pas validées tout de suite. Le ministre a décidé d'expérimenter une méthode dans trois départements d'Alsace et de Lorraine. L'expérimentation laisse bien entendre que le but est de généraliser ces fermetures sur le territoire national

    Voici des extraits de ce communiqué :

    Depuis plusieurs mois, Manuel Valls, ministre de l’Intérieur, a engagé une réflexion afin que les missions et l’organisation des sous-préfectures évoluent pour continuer à assurer le meilleur service aux acteurs des territoires.

    En concertation avec les organisations représentatives du personnel et les préfets de département, un premier travail a été accompli sur les missions afin qu’elles intègrent davantage la diversité de nos territoires et qu’elles soient mieux adaptées aux caractéristiques de chaque arrondissement : urbains, périurbains, ruraux, frontaliers, montagnards, littoraux…

    L’organisation du réseau des sous-préfectures, qui a peu évolué depuis 1926, constitue aujourd’hui la deuxième étape de cette réflexion.

    (...)

    Manuel Valls a donc demandé aux préfets des régions Alsace et Lorraine d’expérimenter une méthodologie de rénovation de la carte des sous-préfectures. Cette expérimentation sera conduite dans les deux départements alsaciens et en Moselle. Ce choix a été fait en raison du nombre important d’arrondissements que comptent les départements

    (...)

    La réforme sera précédée de la concertation la plus large avec les acteurs locaux, et en particulier les élus et les organisations représentatives du personnel. Une prise en charge individuelle de chaque agent sera assurée.  Les représentants des usagers seront étroitement tenus informés.

    La deuxième étape de la réflexion est donc en route "L’organisation du réseau des sous-préfectures". Il n'est pas nécessaire d'être voyant pour comprendre que le nombre de fermetures sera très largement supérieur à celui des ouvertures (  d'ailleurs, est ce qu'il y en aura ?).

    La méthode repose sur le jugement des préfets (mais surtout sur les consignes qu'ils recevront du ministre !) avec concertation avec les  élus et information des représentants des usagers (?!).

    C'est parti pour cette réforme, sans que le ministère informe de ses objectifs ou de son calendrier.

    Le suites ultérieures sont à suivre de près, nous vous tiendrons au courant.

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    La Sous-préfecture de Vouziers (photo L'An Vert , D.R.)

  • Journée du patrimoine à Vouziers le 14 septembre.

    VOUZIERS SECRET : Deux circuits commentés (informations reprises du site de la ville de Vouziers)

     

    Samedi 14 septembre 2013

    -à 10 h : rendez-vous à l'office de tourisme... ou en cours de chemin

    -10h10 : Présentation de l'hôtel de ville ;

    -10h30 : Les salons de la sous-préfecture ;

    -11h : Visite de l'ancien tribunal ;

    -11h45 : Les coulisses du centre culturel Les Tourelles.

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    à 14 h 30 : rendez-vous à l'office de tourisme... ou en cours de chemin

    -14h40 : Présentation de l'hôtel de ville ;

    -15h00 : Les salons de la sous-préfecture ;

    -15h30 : Visite de l'ancien tribunal ;

    -16h30 : visite de l'église Saint-Maurille.

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  • Débat sur les retraites

    Communiqué d'ATTAC 08

     

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  • La reconstruction des églises des Ardennes, un nouveau roman.

    Michel Coistia et Jean Marie Lecomte ont une passion pour les Ardennes, et ils savent la faire partager de manière vivante.

    Ils ont, chacun de leur côté ou parfois associés, signé de nombreux ouvrages qui démontrent la qualité de leurs recherches et le soin apporté à leurs présentations.

    Ils seront présents ce jeudi à Vouziers pour mettre en valeur un thème riche et pourtant assez méconnu : Les églises des reconstructions dans les Ardennes, le renouveau de l'art sacré au XXème siècle.

    Voici une approche de leur travail.

     Notre département n'a pas été épargné par les deux dernières  guerres mondiales. Les destructions d'édifices religieux ont été nombreuses.
    Entre les deux guerres et dans les années 55-60, des chantiers s'ouvrent pour les reconstruire. L'Eglise, après un XIXème siècle, où elle n'a pas su se situer dans la République, est en déclin. La société en profonde mutation se déchristianise au profit d'autres idéologies. Des artistes chrétiens, d'abord, vont réagir en mettant en cause l'art sacré saint-sulpicien, en privilégiant l'authenticité, la simplicité et la beauté.
    En s'appuyant sur l'art roman mais en intégrant les matériaux nouveaux et les formes esthétiques du moment, ces artistes seront les novateurs des reconstructions des années 1920 -1930. Après la seconde guerre mondiale, l'art sacré se rapproche de l'art profane. Toujours avec l'objectif de séduire une population de plus en plus distante, l'Eglise fait appel à des artistes de génie sans foi les préférant à des artistes chrétiens sans talent! Bien d'autres choix vont participer à la rénovation de  l'art sacré et bouleverser la conception des églises.
    Cela ne se fera pas sans crise, sans malentendu, sans rejet. Cette incompréhension  assez répandue explique  sans doute la sous-estimation des églises modernes. Et pourtant des artistes de grande notoriété y ont laissé des œuvres d'une grande beauté ; des artisans , des architectes y ont investi le meilleur de leurs talents.

     

    Michel Coistia et Jean Marie Lecomte ont uni leurs efforts et leurs savoir-faire pour réhabiliter en quelque sorte ce patrimoine trop méconnu et les acteurs qui l'ont construit.
     Ils vous invitent , jeudi à 18h30, aux Tourelles, à une conférence illustrée d'un superbe  diaporama.
    L'entrée   gratuite est ouverte à tous. Une exposition de photographies est présentée dans l'espace "Expo" des Tourelles. Une séance de dédicaces du livre s'y tiendra à l'issue de la conférence.

    histoire locale,Ardennes,église,art religieux


  • Syrie : la France doit s’engager en accueillant des réfugiés

    Communiqué d'Amnesty International

    L’Agence des Nations-unies pour les réfugiés a annoncé ce mardi 3 septembre 2013 que le nombre de réfugiés fuyant le conflit en Syrie avait dépassé les deux millions. En Europe, des Etats manifestent leur solidarité en faisant venir des réfugiés sur leur sol. La France, elle, ne fait rien de tel.

     

    Ce sont désormais deux millions de personnes qui ont fui la Syrie. Ces réfugiés restent majoritairement dans les pays voisins. En Europe, des Etats commencent à manifester leur solidarité en prévoyant d’accueillir quelques centaines à plusieurs milliers de personnes. La France continue de ne pas vouloir accepter des réfugiés syriens bloqués dans les camps de réfugiés.

    La réinstallation pour être solidaire et protéger les réfugiés de Syrie


    C’est une question de solidarité internationale : partager l’accueil des réfugiés entre les Etats en cas de crise comme celle qui secoue la Syrie est une obligation internationale qui s’impose aux Etats qui, comme la France, ont ratifié la convention de 1951 qui protège les réfugiés.

    Parmi les moyens existant pour protéger les réfugiés, il existe un moyen efficace de mettre à l’abri les personnes les plus vulnérables qui sont bloquées dans des camps surpeuplés : la réinstallation.

    La réinstallation consiste pour un Etat à accepter directement sur son territoire des personnes identifiées par le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés comme ayant particulièrement besoin, dans un contexte comme celui de la Syrie, d’une protection efficace, d’une autre nature que celle offerte par les camps de réfugiés. Ces personnes sont alors rapatriées dans l’Etat d’accueil et bénéficient du statut de réfugiés.

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    Mais la France continue de dire « non »


    En dépit des multiples demandes d’Amnesty International France et de parlementaires sensibilisés, la France maintient qu’elle n’a pas l’intention d’accueillir des réfugiés Syriens en ayant recours à la réinstallation, même dans le cadre et contexte exceptionnel de ce conflit.

    Pour le ministère de l’intérieur :

    -    le dispositif d’accueil des demandeurs d’asile est saturé.
    Mais cet argument ne tient pas face à des pays comme la Jordanie, l’Irak ou le Liban qui accueillent presque à eux seuls les 2 millions de  réfugiés. De plus l’Allemagne, premiers pays d’accueil des demandeurs d’asile de l’Union européenne s’est engagée à réinstaller 5.000 réfugiés de Syrie.

    -    la protection doit être renforcée dans les pays voisins.
    Certes la réinstallation ne permettra pas de protéger les 2 millions de réfugiés. Mais parmi eux certains sont dans une situation plus vulnerable et ont besoin de trouver un refuge sécurisé et pérenne dans un autre Etat. Renforcer la protection sur place ne règle pas leur situation .
    La France ne doit plus refuser : elle doit décider d’accepter sur son territoire des réfugiés de Syrie en les réinstallant.