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phytosanitaire

  • Manifeste : « Zéro pesticide sur toutes les zones non-agricoles ! »

    L’usage des pesticides de synthèse nuit fortement à la biodiversité et à la santé humaine. Pour cette raison, la « loi Labbé » a interdit leur utilisation aux collectivités depuis 2017, et aux particuliers depuis le 1er janvier 2019. Pourtant, 69 herbicides et insecticides de synthèse sont encore autorisés en France sur environ 20 millions d’hectares de zones non-agricoles, dont la plupart accueillent du public (forêts, terrains de sport, parcs et jardin, etc.) Pour la biodiversité et la santé humaine, nous demandons l’arrêt de l’usage des pesticides de synthèse sur toutes les zones non-agricoles.

    Les pesticides de synthèse : un danger pour la biodiversité et l’humanité

    Prudemment appelés produits « phytosanitaires » de synthèse, ils sont généralement utilisés pour éradiquer des espèces animales, végétales ou fongiques. Toutefois, ils ne sont pas utilisés dans des environnements clos et peuvent donc avoir des effets négatifs sur d’autres organismes non-ciblés.

    Aujourd’hui, nous savons que l’usage de pesticides néonicotinoïdes est une des causes principales du déclin dramatique des abeilles. Or, sans elles et sans leur action de pollinisation, ce sont plus d’1/3 de nos ressources alimentaires qui disparaissent. De même, l’usage du glyphosate, désherbant le plus utilisé en France, est corrélé à des troubles de la reproduction chez les mammifères et les oiseaux ainsi qu’à des lésions d’organes vitaux chez les amphibiens et les poissons.

    Les êtres humains subissent des effets similaires. Ainsi, l’expertise collective menée par l’INSERM, montre, chez les riverains de zones d’épandages de pesticides, une plus grande occurrence de leucémies, tumeurs cérébrales, malformations congénitales, troubles neurocomportementaux et du développement.

    Usage interdit aux collectivités et aux particuliers

    Sur la base de ces constats, la « loi Labbé » interdit aux collectivités d’utiliser ou de faire utiliser des produits phytosanitaires pour l’entretien des espaces verts, forêts, promenades et voiries accessibles ou ouverts au public depuis 2017. Les jardiniers amateurs sont également concernés depuis le 1er janvier 2019, date à laquelle la vente en libre-service de ces produits a été interdite.

    Toutefois, certains lieux publics tels que les cimetières et terrains de sport bénéficient de dérogations, et les jardiniers amateurs peuvent toujours avoir recours aux pesticides de synthèse à condition de les faire appliquer par un professionnel. En outre, de nombreuses zones non-agricoles ne sont pas concernées par cette loi.

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  • Produits phytosanitaires : objectif zéro pour les collectivités et les particuliers

    Ce jeudi a été adoptée un texte de loi à l'initiative d'EE-Les Verts qui se donne comme objectif l'arrêt de l'utilisation des produits sanitaires pour  les collectivités et les particuliers.

    Ce texte va dans le bon sens et donne un délai assez long pour que chacun s'adapte à la nouvelle réglementation. Notons que le monde agricole, principal utilisateur de ces produits, n'est pas concerné par cette loi.

    Voici le communiqué du groupe EE Les Verts du Sénat.

    Collectivités et particuliers : une loi 100% écolo pour aller vers le 0% phyto

    Communiqué de presse des groupes écologistes au Sénat et à l’Assemblée nationale

    Après la création du statut de lanceurs d’alertes sanitaires et environnementales l’an dernier, la deuxièmeaffiche-0-phyto_02.jpg loi « 100% écolo » de la législature vient d’être adoptée à l’Assemblée nationale. La proposition de loi du sénateur écologiste Joël Labbé visant à encadrer l’utilisation des produits phytosanitaires, rapportée successivement par Ronan Dantec et Brigitte Allain ne demande plus qu’à être promulguée.

    Elle répond au constat alarmant de l’Institut de Veille Sanitaire, qui a révélé que les Français étaient aujourd’hui « plus exposés que les Allemands ou les Canadiens aux produits phytosanitaires ».

    « Grâce à la loi votée aujourd’hui, les collectivités devront dès le 1er janvier 2020 abandonner l’utilisation des produits phytosanitaires pour l’entretien de leurs espaces verts, forêts et promenades, précise Brigitte Allain.

    Deux ans plus tard, il sera impossible de mettre sur le marché des produits phytosanitaires pour les particuliers» complète Joël Labbé.
    Ces délais permettront à chacun de trouver dans un temps raisonnable des solutions alternatives aux produits phytosanitaires : un rapport sur les freins juridiques et économiques au développement des substances et préparations alternatives aux produits chimiques de synthèse sera ainsi publié d’ici à la fin de l’année.

    « Sur cette proposition, le travail avec le gouvernement a été très positif, et permis d’obtenir une avancée majeure », se félicite Ronan Dantec, rapporteur du texte au Sénat.

    « En proposant ce texte dans le cadre de notre niche annuelle, et en le faisant adopter, c’est une écologie utile et concrète, une écologie pragmatique et du quotidien, que nous voulons promouvoir, explique François de Rugy, coprésident du groupe à l’Assemblée. C’est l’illustration de l’utilité de disposer de groupes parlementaires dans les deux Assemblées, et de l’efficacité d’un travail cohérent des parlementaires écologistes complète Jean-Vincent Placé, son homologue du Sénat. »