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L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité. - Page 611

  • Reprise de l'entreprise Fège par le groupe NSC :c'est fait.

    Nous vous annoncions dans une note datée du 14 octobre dernier que Fège, entreprise familiale de Vouziers, était en négociation avec le groupe alsacien NSC qui souhaitait en  prendre le contrôle.

    La négociation a abouti puisque NSC acquiert  dès aujourd'hui 60% du capital de Fège. 30% de ce capital devrait être acheté en deux fois en 2015 puis 2016 par NSC, qui deviendrait alors propriétaire pratiquement unique de la société.

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    NSC possède une filiale (NSC Packaging) qui opère sur un créneau très semblable à celui de Fège, la robotique d'emballage.

    Le site "L'Usine Nouvelle" indique que Fège devrait investir 1,5 million d'euros dans un nouveau bâtiment d'entreprise, et envisage de passer de 40 à 80 employés"d'ici 2020". S'agit-il de créations de poste ou de transfert de la filiale de NSC ? Le nouveau bâtiment que désire construire Fège se situera-t-il à Vouziers? Ce sont des questions dont nous n'avons pas la réponse à ce jour, mais qui sont très importantes pour l'emploi sur l'Argonne ardennaise.

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    L'entreprise Fège sur la zone de Vouziers

  • Chiffres du chômage : le Père Noël est une courbure

    Malgré la période de Noël, les statistiques ne font pas de cadeau au gouvernement et à François Hollande.

    pere-noel.jpgLa courbe du chômage a bien du mal a s'inverser, et il ne reste plus qu'une publication à attendre en janvier (les chiffres de décembre) pour connaître l'évolution sur la totalité de 2013.

    Le communiqué officiel de Pôle Emploi donne les chiffres pour novembre dernier :

    Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégorie A s’établit à 3 293 000 en France métropolitaine fin novembre 2013. Ce nombre est en hausse par rapport à la fin octobre 2013 (+0,5 %, soit +17 800).

    Au total, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégories A, B, C s’établit à 4 876 100 en France métropolitaine fin novembre 2013 (5 174 300 en France y compris Dom). Ce nombre est en baisse de 0,1 % (-6 900) au mois de novembre. 

    François Hollande commente ces chiffres, selon un communiqué officiel:

    "Les chiffres du chômage pour le mois de novembre (+ 17 800) viennent atténuer ceux du mois d’octobre (- 20 500), mais ils ne modifient pas la tendance. L’inversion de la courbe du chômage, sur laquelle je me suis engagé, est bien amorcée.

    En effet, l’évolution des demandeurs d’emplois sans aucune activité est passée de + 30 000 par mois au 1er trimestre 2013, à + 18 000 par mois au 2ème, puis à + 5 500 par mois au 3ème trimestre. Et sur les deux derniers mois, c’est une baisse moyenne de 1 350 du nombre des inscrits qui est enregistrée."

    Sauf erreur de notre part, l'évolution constatée correspond à un ralentissement de la hausse, pas à une inversion de la courbe. Affirmer que cette inversion est bien amorcée relève plus d'une projection optimiste dans l'avenir que d'un constat basé sur les données actuelles.

    Dans son communiqué, Michel Sapin confirme ce que nous affirmons souvent : il faut du recul pour juger une tendance :"ainsi se manifeste, une fois de plus, la volatilité de cet indicateur d’un mois sur l’autre, particulièrement dans les périodes de retournement comme celle que nous vivons. Cette volatilité incite à regarder les chiffres en tendance sur plusieurs mois. De ce point de vue, nous sommes dans une amélioration engagée depuis le début de l’année et qui se confirme graduellement."

    Pour notre Région et notre département les chiffres sont donnés par la DIRECCTE Champagne-Ardenne :


    En Champagne-Ardenne, le nombre de demandeurs d'emploi inscrits en catégorie A augmente de 9,3 % par rapport à octobre 2013 ( + 5,4 % en un an).

    En Champagne-Ardenne, le nombre de demandeurs d'emploi inscrits en catégorie A, B, C diminue de 0,3 % par rapport à octobre 2013 (+ 5,3 % en un an).

     Fin novembre 2013, dans le département des Ardennes, 16 399 personnes sont inscrites à Pôle emploi en catégorie A. Ce nombre augmente de 2,6 % par rapport à fin octobre 2013 ( + 422). Sur un an, il est en augmentation de 2,7 %.

    Le nombre de demandeurs d'emploi inscrits en catégorie A, B, C s'établit à 23 576 dans le département des Ardennes, fin novembre 2013. Ce nombre diminue de 0,2 % (- 58) sur un mois. Sur un an, il augmente de 3,6 %.

  • Samuel Scheuer, maire de Vouziers de 1929 à 1953.

    Lors de la récente manifestation contre les inscriptions antisémites et xénophobes retrouvées au skate-parc de Vouziers, les participants ont entendu un hommage particulièrement poignant à Dora Levi, jeune écolière vouzinoise déportée à Auschwitz à cause de sa religion juive.

    Elle n'a  malheureusement pas été la seule victime du nazisme parmi les habitants de Vouziers. Si Samuel Scheuer a réussi à échapper à la déportation en se réfugiant en zone libre, son parcours  est fortement marqué par cette période tragique de notre histoire récente.

    Les éléments historiques repris ici sont principalement tirés du numéro  45 du Curieux Vouzinois. Dans ce numéro, Jacques Musset consacre un long article à la carrière de Samuel Scheuer.

    En ce qui nous concerne, nous nous attacherons principalement à retracer son action en tant qu'élu municipal. Arrivé à Vouziers peu après la Grande Guerre, il est élu dès 1922 au conseil municipal, devient adjoint en 1925 et rapidement il est élu maire en 1929.

    Dans cette période de reconstruction de la ville, il a un rôle important dans la remise en ordre des infrastructures de Vouziers (le nouvel hôtel de ville, les réseaux d'eau et d'assainissement, l'hôpital, le lycée, l'école Taine, la place Carnot....).

    En mai 1940, Vouziers a été évacué de ses habitants à l'arrivée des troupes allemandes. Dès son retour dans sa ville, Samuel Scheuer retrouve son poste de maire. A ce titre il est pris comme otage avec  5 autres habitants, suite  à un coup de feu tiré sur un soldat allemand. Il restera 52 jours incarcéré par l'occupant.

    Début novembre 1940, la Kommandantur de Vouziers fait savoir au Sous-préfet qu'aucun rapport administratif ne peut exister entre l'Autorité allemande et un maire de confession juive. Samuel Scheuer ne peut qu'en prendre acte et remettre sa démission, que le Sous-préfet accepte en le "remerciant bien vivement  de la collaboration qu'il bien voulu lui prêter".

    Le  procès verbal du conseil municipal du 25 novembre 1940 reprend cette information, en "regrettant que les circonstances actuelles aient mis le Maire dans l'obligation de se démettre de fonctions qu'il exerçait avec dévouement depuis tant d'années."

    Vers la fin de 1940, il se réfugie avec sa famille dans la Creuse, échappant ainsi aux rafles dont furent victimes tant d'autres, dont son frère et sa famille.

    A la fin de la guerre, Samuel Scheuer retrouve son poste de maire de Vouziers, qu'il gardera jusqu'en 1953. Il a encore siégé au sein du conseil municipal de 1956 jusqu'à sa mort  le 21 novembre 1959.

    Nous ne parlerons pas maintenant de ses autres domaines d'action, en particulier au sein  du conseil d'Administration de l'hôpital ou en faveur de l'Harmonie Municipale. Là aussi son passage en tant que responsable a laissé une trace profonde, et une salle de répétition porte son nom dans le bâtiment des Tourelles.

    Ce court résumé de la vie de Samuel Scheuer a comme seul but de rappeler comment un homme qui a tant donné pour sa ville en a été banni par l'occupant nazi, et vu son frère déporté avec sa famille et la famille Levi, au seul motif de leur confession juive.

    Les manifestants qui se sont réunis le 21 décembre dernier pour parcourir les rues de Vouziers ont voulu rappeler que le racisme et l'antisémitisme sont des délits pénaux en France. Et qu'à partir de ces appels au meurtre, il ne reste malheureusement qu'un pas à franchir pour arriver à commettre de véritables crimes.

    racisme,antisémitisme,vouziers,samuel scheuer

    Un article de S. Scheuer sur sa ville de Vouziers

  • Prochain ciné d'Attac au Metropolis de Charleville

      Mardi 14 Janvier 2014 à 20h00, au cinéma Métropolis.

    Le film projeté - "Camera City" - est un documentaire sur la vidéo-surveillance.

     

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    Documentaire réalisé par Olivier ZANETTA et Christophe RIGAUD (52’)

    Depuis l’installation du premier système de vidéosurveillance à Levallois-Perret en 1993, les caméras se sont déployées sans bruit dans les centres-villes.

     

    Loin de la polémique de ses débuts, la vidéosurveillance est aujourd’hui assimilée à un nouvel équipement urbain. Banalisée, fondue dans des stratégies plus vastes de sécurisation des lieux de sociabilité, cette vidéosurveillance, est désormais qualifiée de vidéoprotection.

     

    Dans ce documentaire, les réalisateurs zooment sur cette généralisation de l’équipement vidéo dans les communes et s’attachent à comprendre pourquoi des élus, de droite comme de gauche, s’engagent dans cette démarche.



    Il y aura bien entendu un débat. Avec Maryse Artiguelong de la ligue des Droits de l'Homme et un ingénieur agent territorial.

  • Pour le DASEN des Ardennes : des mots, des mots !! démocratie ??

    Monsieur Patrice Dutot, le Directeur académique des services de l'Education Nationale (DASEN) est devenu une des personnalités les plus connues des Ardennes.

    Il a été au premier plan l'an dernier dans le conflit sur la fermeture des collèges du sud-Ardennes. patrice_dutot2.pngCette bataille qui a connu de nombreux épisodes (manifestations, grève de la faim,...), s'est conclue par un cessez le feu sous l'égide des représentants du ministre de l'Education Nationale, qui s'étaient déplacés à Reims pour l'occasion.

    Dans cette réunion, il a été décidé de créer à la rentrée 2013 un groupe de travail sur  la carte de l’ensemble des collèges ardennais. Ce groupe de travail devait rendre ses conclusions fin décembre 2013, afin que puisse être arrêté un nouveau schéma scolaire.

    Un objectif était clairement fixé, travailler sur la carte de l'ensemble des collèges, et une méthode avait été établie.

    Or début décembre, Monsieur Dutot annonce qu'il a pris une décision, fermer le collège de Buzancy. Il déclare dans les colonnes de notre confrère L'Union : «  Ce n’est pas un scoop, ni une surprise. Il n’y a rien de nouveau. Le dossier était très clair depuis le début, commente Patrice Dutot, le directeur académique. Le processus était déjà entamé et tous les acteurs étaient au courant de l’avenir. Les choses se déroulent sereinement.  ».

    Benoît Pichard, directeur de cabinet de Vincent Peillon, et Bernard Lejeune, directeur de cabinet adjoint, se déplacent de Paris pour une rencontre avec les protagonistes du conflit, en présence du Recteur d'Académie. Il est décidé de mettre en place un nouveau schéma scolaire, ce qui nécessite une concertation élargie.

    Pourtant d'après Monsieur Dutot," tout était clair depuis le début "! Avec le recul on comprend ce qu'il veut dire : tout était clair pour lui, les semblants de concertation en présence des élus et du préfet n'étaient que des mises en scène.

    La démocratie passe par le respect des instances, et Monsieur Dutot annonce une décision qui relève de la compétence du Conseil d'Administration du collège multi-site Buzancy-Grandpré.

    La démocratie passe également par le respect des interlocuteurs et des engagements pris sous le couvert de hauts représentants du ministre.

    Ce passage en force montre la toute puissance d'une technocratie, sûre de sa force, et qui finit par trouver une "fenêtre de tir" pour imposer son point de vue.

    Ne soyons pas étonné de voir de plus en plus de citoyens se désintéresser de la vie de leur territoire, ou rejoindre des partis aux slogans simplistes ("tous pourris").

    Cette décision est une catastrophe pour un canton comme celui de Buzancy. Il se désertifie déjà (1800 habitants au dernier recensement , une densité de 7,1 hab. /kmà comparer aux 102,6 hab. /km pour la France).

    Cette décision est dramatique pour tous ceux qui se sont mobilisés l'an dernier (plusieurs centaines de manifestants présents à Buzancy) et qui ne sont plus prêts de croire avant longtemps au dialogue avec les autorités officielles.

    Mais Monsieur Dutot a gagné, et c'est bien là l'essentiel, qu'importe alors qu'avec ses mots il ait contribué à affaiblir notre démocratie.

     

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    Manifestation à Buzancy en février 2013 (Photo L'An Vert D.R.)


  • Ma minute à moi !

    Nous reproduisons ci-dessous un poème de Bubune, le versificateur qui tire la sonnette d'alarme en écrivant des sornettes qui nous charment.

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    Ma minute à moi ! 

     

      A tous les idiots qui singent
    Qui lâchement provoquent
    Le cul sur leurs sales linges
    Qu'ils sachent que nous faisons bloc

    Vous n'êtes qu'immondes créatures
    D' humains vous n'avez que l'apparence
    Vous signez des papiers de nature
    A mériter exemplaire sentence

    J'ai une Minute à vous consacrer,
    Une FN ardennaise à enfouir dans le rang
    Des cerveaux lents, déjà vidés
    D'un superflu presqu'inexistant...

    J"ai le front chauve, souris de cet élan
    Nationaliste soi-disant, surtout raciste.
    De convaincu socialo je reste, suis à cran
    Surtout je fustige les anti-humanistes

    Je le crie haut à tous les partisans
    De la Marine qui n'en vaut pas la Pen
    J"ai honte de cette partie de France
    De cette préméditée mise en scène.

     


      Bubune (voir son blog par ce lien)

  • Notre Dame des Landes : le gouvernement donne le feu vert aux travaux

    La construction d'un nouvel aéroport pour la région nantaise fait débat depuis des mois.

    Les partisans du projet campent sur leur position initiale : ils estiment que l'aéroport actuel ne pourra plus remplir sa mission dans les années à venir ( en mettant en avant un risque de saturation et le niveau de bruit).

    Les opposants ont effectué un gros travail d'expertise qui remet en cause ces arguments, et ils souhaitent protéger les zones humides et les terrains agricoles sur lesquels l'aéroport nouveau devrait être implanté.

    Najat Vallaud-Belkacem, porte parole du gouvernement déclare ce jour "il est temps de passer aux travaux préalables avant la réalisation du projet. Donner un calendrier précis, c’est prématuré car les opposants aux projets peuvent toujours déposer des recours, mais ce qui est sûr, c’est que l’utilité du projet a été confortée."

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    Les principales associations de défense du bocage avaient réagi à la publication des arrêtés préfectoraux qui annonçait cette décision.

     

    Communiqué de presse des associations ACIPA, CéDpa et ADECA et du collectif de pilotes – Dimanche 15 décembre 2013

     
    M. le Préfet va rendre compte à la presse des travaux de la commission de suivi des engagements de l’État et va vraisemblablement annoncer la publication des arrêtés « environnementaux ».

    Nous ACIPA, CéDpa, ADECA et collectif des pilotes tenons à :

    1- Dénoncer la concertation qui n’a lieu que dans la forme.


    Le sous-préfet a en effet suspendu les réunions d’échanges avec la DGAC alors que les désaccords  restent profonds ; quatre réunions ne peuvent suffire pour faire un travail de recherche de la vérité surtout quand la méthode utilisée par la DGAC ne souffre aucune discussion. L’État aurait voulu simplement afficher une concertation de façade avec les opposants qu’il n’aurait pas fait autrement.
    2- Souligner l’impossible confiance envers un État qui est juge et partie.

    Comment peut-on imaginer que des fonctionnaires, aussi compétents soient-ils, puissent aboutir à des conclusions contraires aux attentes de leur hiérarchie et des décideurs politiques qu’ils côtoient, en particulier le premier ministre ?
    Des exemples très concrets :
    La DGAC estime que dans 18 ans, les avions sur Nantes seront ceux d’aujourd’hui alors que de nouveaux modèles, deux fois moins bruyants, sortent d’ici 2 à 4 ans…
    Elle estime qu’il faut pour Nantes des aérogares dix fois plus coûteuses que celles récemment construites ailleurs, tout en admettant que cela se discuterait avec le concessionnaire.
    Elle maintient ses hypothèses de croissance du nombre de mouvements alors que la réalité les a de fait démenties : le plan d’exposition au bruit actuel tablait sur 110 000 mouvements à l’horizon 2010 alors que le chiffre réel de 2012 n’est que de 64 000. Et sur les 11 premiers mois de l’année 2013, le nombre de mouvements baisse de 2%...

    3- Rappeler la faiblesse du dossier sur le plan environnemental

    Les scientifiques (commission spécifique et CNPN) ont souligné l’insuffisance du diagnostic initial et invalidé la méthode de compensation. C’est pourtant sur cette même méthode que l’État entend prendre ses arrêtés. Il n’a d’ailleurs pas l’intention de représenter ses « améliorations » aux mêmes scientifiques, jugés trop sévères sans doute et bien encombrants !
    Nous le réaffirmons au nom de la loi sur l’eau et sur la protection des espèces protégées : une zone aussi riche et remarquable que le bocage de NDL, vaste zone humide en tête de deux bassins versants ne doit pas être détruite car elle n’est pas compensable.

    Nous  demandons au gouvernement

       - D’ordonner une expertise technique indépendante des récentes études, celles de la DGAC comme celle du CéDpa, en s’inspirant de ce qui a été fait à Toulouse.

        - De respecter ses propres préconisations sur la protection des zones humides et tout simplement la loi sur l’eau.

      - De reconnaître que l’agriculture sur le secteur de NDL est parfaitement en phase avec les recommandations du Grenelle et qu’il est incompréhensible de vouloir la déstructurer totalement.

     Il en va de sa crédibilité et de l’avenir de notre patrimoine naturel et agricole.

    Nous demandons aussi aux politiques et autres « décideurs » locaux de comprendre que leurs mensonges répétés et leurs appels au démarrage des travaux ne font qu’aggraver le fossé qui se creuse chaque jour avec les citoyens, écœurés par la gabegie financière et les petits arrangements entre amis.