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L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité. - Page 615

  • Hommage à Nelson Mandela

    Communiqué LDH
    De la prison de Robben Island à la présidence de l’Afrique du Sud, la vie de Nelson Mandela a été marquée par son combat pour la liberté, qu’il ne concevait pas sans l’égalité.

    Sous le régime de l’apartheid, qui combinait à la fois le racisme biologique le plus sophistiqué et l’exploitation économique la plus systématique, ces deux mots relevaient d’un challenge cruel et, à première vue, insurmontable.


    Le courage, la détermination de Nelson Mandela et de ses camarades de lutte – défenseurs des droits, mineurs, populations des townships – en sont pourtant venus à bout, sans jamais perdre de vue qu’il faudrait, une fois la victoire venue, préserver l’unité de l’Afrique du Sud, construire la justice et non la vengeance ; enfin, là où régnait une hiérarchie des races, faire place à l’égalité et à la fraternité.

    Avec la mise en place, après la fin de l’apartheid, de la commission « Vérité et réconciliation », Nelson Mandela a indiqué que tout avenir commun doit reposer sur la mémoire et non sur l’oubli des crimes commis.

    La Ligue des droits de l’Homme s’incline devant la dépouille de celui qui fut un révolutionnaire, un immense défenseur des droits, l’incarnation de la marche d’un peuple vers sa dignité et sa liberté. Elle adresse ses condoléances à la famille de Nelson Mandela et à son peuple tout entier.

    Elle invite les Françaises et les Français à participer aux cérémonies qui se tiendront en France, en hommage à celui qui fut, et reste, l’une des plus magnifiques incarnations de l’humanité.

    Paris, le 6 décembre 2013

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  • Prévention des inondations : qui peut le plus peut le moins.

    L'Institut d'Aménagement et d'Urbanisme vient de publier une note sur l'exposition de l'Ile de France au risques d'inondation.

    Ce document s'appuie sur des travaux antérieurs (plan de prévention des risques d'inondation, PPRI, et les données d'urbanisme récentes), pour donner un état des lieux pour ce risque en région parisienne.

    Le document affirme que "Pour une crue d’occurrence centennale– considérée comme une crue moyenne par la directive Inondation –, les analyses révèlent la très forte exposition du parc de logements franciliens. Près de 435 000 logements (environ 8 %), totalisant 27,3 millions de m2 de surfaces habitables, sont potentiellement exposés aux inondations par débordement.

    Ces logements s’inscrivent essentiellement dans les lits majeurs de la Seine (81 %) et de la Marne (15 %) qui constituent le principal principal bassin de risques ; la répartition des autres logements se distribue entre les berges de l’Oise (moins de 1 %) et celles de l’ensemble des petites rivières (Essonne, Yerres, Loing, Epte…) qui irriguent le territoire francilien."

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    L'auteur de la note ajoute : "Si le système des ouvrages de protections (digues, batardeaux…) développé par la ville de Paris pourrait théoriquement protéger la voie publique parisienne d’une inondation par débordement jusqu’au niveau de la crue de 1910, les autres territoires de l’agglomération  centrale paraissent beaucoup plus vulnérables."

    Il conclut ainsi "Pour le citoyen, la connaissance de sa situation par rapport à des zones de risques devrait permettre à chacun d’anticiper les conséquences d’une inondation majeure, d’autant plus qu’il s’agit d’un phénomène lent. Le partage de l’information, le développement de cette culture du risque, dont le défaut est un constat largement partagé par les acteurs de la gestion des risques en Île-de-France, devraient constituer l’un des principaux axes d’actions des stratégies locales à mettre en œuvre à l’échelle des TRI."

    On peut dès la première lecture en tirer quelques conclusions :

    La préoccupation majeure est centrée sur une crue centennale, sachant que celle-ci surviendra à plus ou moins brève échéance. La problématique des barrages n'est même pas soulevée, ce qui est compréhensible quand on sait que l’hiver dernier les barrages-réservoir ont atteint leur remplissage maximal, et qu'il n'avaient plus dès ce moment aucun rôle possible de protection de l'aval. Comme le dit la note de l'IAU, une crue centennale est un phénomène lent et l'on peut ajouter un phénomène inexorable.

    Le document indique clairement les zones à cibler, parmi lesquelles les berges de l'Oise ne représentent que moins de 1 % du total. Il précise que "le nombre comme la part de logements construits en zones d’aléas fort à très fort sont en augmentation constante pour atteindre 18 500 logements et près de 50 % sur la dernière décennie." On peut affirmer que les constructions continuent à se multiplier en zone inondable, sans tenir compte des risques.

    Pour revenir à la situation locale, c'est à dire à l'intention de l'Entente Aisne Oise de construire des retenues sur les cours d'eau de ce bassin, en particulier un barrage à Savigny, on voit bien la très faible utilité de ces projets.

    Leur impact ne pourrait se traduire que sur un territoire très minoritaire parmi les zones inondables d'Ile de France.

    Ces barrages n'auraient aucune utilité en cas de crue centennale, ils sont en effet remplis encore plus Photo_049.jpgrapidement que les grands barrages du bassin de la Seine.

    La préoccupation principale pour la région parisienne est la survenue de cette crue centennale, et des mesures spécifiques doivent être prises localement : arrêt des constructions en zone à risque, protection des installations sensibles.

    Sans être ingénieur en hydraulique, il semble évident qu'une protection contre les risques d'une crue majeure serait d'autant plus efficace contre une crue moyenne, contre laquelle les barrages type Savigny sont conçus.

    On en conclut que lorsque les mesures nécessaires pour une protection contre une crue majeure auront été prises en région parisienne, l'utilité de la construction d'ouvrage du type de celui prévu à Savigny tendra vers zéro.

  • Le prefet des Ardennes quitte le département

    Le site du ministère de l'intérieur nous apprend que Pierre N'Gahane, préfet des Ardennes, est nommé secrétaire général du comité interministériel de prévention de la délinquance.

    L'actuel Préfet de notre département va donc laisser sa place, le même site nous confirmant que FrédéricPerissat_small.jpg Perissat (photo ci-contre), administrateur civil hors classe, est nommé préfet des Ardennes (il était secrétaire général de la préfecture de l'isère. On peut remarquer que de la vallée de l'Isère à celle de la Misère, il n'y a que peu de changement).

    Voici ce qu'en dit le site du comité interministériel de prévention de la délinquance :

    Pierre N’GAHANE a été nommé secrétaire général du CIPD le 4 décembre 2013 en Conseil des ministres.

    M. Pierre N’GAHANE succède à Raphaël LE MEHAUTE, préfigurateur délégué du Commissariat général à l’égalité des territoires (CGET) et Secrétaire général du Comité Interministériel des Villes (SG-CIV) depuis août dernier.
    Après une brillante carrière universitaire, M. N’GAHANE a occupé différents postes de l’administration territoriale. Préfet délégué pour l’égalité des chances auprès du préfet de la région Provence-Alpes-Côte-d’Azur, Préfet de la zone de défense sud, Préfet des Bouches-du-Rhône de 2007 à 2008, puis Préfet des Alpes-de-Haute-Provence de novembre 2008 à janvier 2011, il était Préfet des Ardennes depuis 2011.
    Il prend ses fonctions en janvier 2014.

    (Note de L'An Vert : Le site semble mal connaître la carrière de son futur responsable, qui n'a pas occupé le poste de préfet des Bouches du Rhône)

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    Pierre N'Gahane (à droite sur la photo) avec Claude Ancelme, le Maire de Vouziers, lors d'une visite du préfet dans notre ville.

    Photo L'An Vert (D.R.)

  • L'internationale

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    Dessin de Aurel dans Politis

  • Courir pour Romain, écrire pour demain.

    Si la maladie de Huntington est assez  mal connue en France, cette journée du 3 décembre aura au moins permis qu'elle ne le soit plus à Vouziers et dans l’arrondissement.

    Les témoignages présentés ont concerné tous les aspects qui permettent de comprendre ce que vivent les personnes touchées par cette affection héréditaire. Ils ont surtout été l'occasion de mettre l'humain au premier plan, en insistant sur l'importance du relationnel non seulement pour soutenir les personnes malades, mais aussi pour améliorer l'effet des différentes thérapeutiques.

    La journée a débuté au cinéma "Les Tourelles" par la projection d'un film sur la prise en charge de de la maladie au sein d'un centre spécialisé au pays basque (il n'en existe que très peu en France)

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    La grande salle des Tourelles était complètement occupée par les premières du lycée Masarik et les autres personnes venues assister à cette présentation. A la fin du film, les orateurs ont pris chacun leur tour la parole pour rapporter leur expérience avec la maladie.

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    Emmanuel Petit avec Alice Rivières : concernée personnellement par la maladie de Huntington, elle a choisi l'écriture pour raconter son expérience et sa façon de vivre  positivement avec ce diagnostic. Elle a encouragé Romain à mettre par écrit son expérience et son vécu, s'engageant à l'aider si nécessaire.

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    Romain est monté sur scène enfin de matinée, sollicité par Emmanuel Petit qu'il avait déjà rencontré chez ce dernier. L'échange entre eux deux a été plus qu'un moment d'émotion intense : ce fût une grande leçon de vie, un témoignage en direct de la place irremplaçable du lien humain et de ce qu'il apporte à la personne malade comme à celle qui le soutient.

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    L'après-midi était consacrée à la course à pieds, autour du collège de Vouziers. Romain était tout à la joie de pouvoir pratiquer son activité favorite, sous le regard de la caméra d'une chaîne nationale. Un reportage a également été diffusé lors du journal FR3 Champagne-Ardenne du jour (voir leur site pour une vision de ce sujet, journal 19/20 du 03.12 à partir de 11 ').

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    Beaucoup d'établissements scolaires s'étaient mobilisés pour cette cause, ici les plus petits du primaire, encadrés par les plus grands de terminale.

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    Les marcheurs nordiques, à peine plus âgés que le groupe précédent, avaient aussi tenu à participer à cette action. Chaque kilomètre parcouru par les uns et les autres se transformait parallèlement en un don pour la recherche médicale

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    Les jeunes présents n'ont pas manqué d'entourer chaleureusement Emmanuel Petit, qui s'est monté très disponible et particulièrement motivé pour soutenir l'action menée tout au long de cette journée.

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    Romain a couru parmi ses condisciples de "Vouziers Oxygène" qui étaient venus nombreux pour montrer leur solidarité avec cet athlète hors du commun.

    (Photos L'An Vert D.R.)

  • Les autres visages de la Russie

     Moins de trois mois avant l’ouverture des Jeux olympiques de Sotchi, on nous promet des installations sportives exemplaires, on construit pour l’occasion et au pas de course des autoroutes, des hôtels de luxe...

    Mais sitôt que nous passons de l’autre côté du miroir, saute aux yeux une autre réalité, celle que le discours officiel ne nous montrera jamais ! Allons à la rencontre de Nikolai, Ilya, Sergueï, Svetlana et de tous les autres.

     

    Allons à la rencontre de ces citoyennes et citoyens de la Russie d’aujourd’hui. Artistes, journalistes, écologistes, juristes, professeurs, militants ou tout simplement citoyens…, ils sont l’autre visage de la Russie. Celui d’une Russie qui refuse de se plier à la loi de l’arbitraire, d’une Russie riche de ses esprits libres, de ses militants déterminés à défendre la liberté, d’une Russie qui fait vivre au quotidien la flamme des droits de l’Homme.

    2013-01-03T170937Z_1090622344_GM1E914034N01_RTRMADP_3_RUSSIA_0.JPGIls forment un peuple qui ne se contente pas de pain et de Jeux pour exister. Harcelés, stigmatisés, emprisonnés, torturés, mais tout autant déterminés, opiniâtres, engagés, ce sont eux que nous devons aujourd’hui écouter et encourager. Nous parlerons ici de ceux que le Président Vladimir Poutine voudrait à tout prix nous faire oublier. Nous dénoncerons le racisme, les nouvelles lois liberticides, l’homophobie, l’enfermement systématique des opposants, la condamnation des manifestants, la torture des prisonniers, les attaques contre les associations...

    Parce qu’il est encore temps de faire de ces Jeux Olympiques d’hiver une fête universelle, parce qu’il est encore temps de libérer les prisonniers d’opinion, d’entendre la voix de la rue, de rendre justice aux victimes, de mettre la loi au service de la justice. Parce que derrière l’apparat artificiel des cérémonies officielles, ces femmes et ces hommes nous donnent une vraie leçon de courage. Parce que leur dignité exemplaire nous invite à briser leur isolement.

     

    Signataires :
    Amnesty International France (AIF),
    Action des chrétiens pour l’abolition de la torture (Acat),
    FIDH (Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme),
    LDH (Ligue des droits de l’Homme),
    Inter-LGBT,
    Association Russie-Libertés,
    Reporters sans frontières

  • Le ministre refuse la mutation des permis de recherches d'hydrocarbure

    Nous avons publié le 14 novembre dernier un appel au ministre de l'Ecologie pour qu'il ne signe pas des permis de forage en vue de rechercher des hydrocarbures.

    La société Hess demandait une mutation de ces permis, qui avaient initialement pour objet de rechercher des hydrocarbures de schiste. La technique de fracturation étant interdite en France, ces permis n'avaient plus de raison d'exister, malgré l'engagement théorique de la société Hess de respecter la loi.

    Le ministre de l'Ecologie, Philippe Martin a tranché dans ce sens, en refusant la mutation des permis demandée par Hess Oil.

    Voici le communiqué où il expose son argumentaire :

    Eau-enquete-en-Poitou-Charentes_reference.jpg"Philippe MARTIN, ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie, a décidé de refuser d’autoriser la mutation au profit de la société Hess Oil de sept permis exclusifs de recherches d'hydrocarbures, délivrés par le Gouvernement précédent à la société Toréador et situés dans le bassin parisien.

    Le Ministre a déclaré, à cette occasion : « pour traiter ce dossier, j'ai choisi le travail, la transparence et la concertation. J'ai en effet tenu -ce qui ne s’était jamais fait auparavant- à croiser l'expertise technique de mes services à l'expertise citoyenne des collectifs anti-gaz et huiles de schiste qui ont été reçus à plusieurs reprises accompagnés des élus concernés par ces permis. Je prends mes décisions en connaissance de cause et je les assume ».

    Il ressort de ces expertises que :

    -    Ces sept permis présentent une difficulté commune : la filiale française de la société américaine Hess Oil, qui a déposé les demandes de mutation, s'apparente à une "coquille vide" qui ne dispose pas des compétences techniques propres, qui sont requises par le droit minier.

    -    Deux permis (permis dits d’« Aufferville » et de « Courtenay ») sont désormais expirés et, de ce fait, ne peuvent plus être transférés à un nouveau titulaire.

    -    Enfin, certains permis, comme celui dit de « Château-Thierry », posent la question de savoir si l'on peut aujourd’hui, compte tenu de l’interdiction générale et absolue de recourir à la fracturation hydraulique posée par la loi du 13 juillet 2011, autoriser la mutation d'un permis dont les objectifs initiaux étaient incontestablement et exclusivement d'explorer des huiles et gaz de schiste. Même si la société Hess Oil a déclaré, afin de se conformer à cette loi, qu'elle ne l’utiliserait pas, les roches-mères visées par cette société dans ses demandes de mutation ne pourraient être explorées que par cette technique interdite sur le territoire national. Dans ces conditions, les permis concernés ne peuvent plus déboucher sur une exploration effective, notamment sur aucun forage pilote.

    La mutation demandée est dans ce cas sans objet . Par ailleurs, l’État avait déjà dû, au début de l’année 2013, interdire à Hess Oil d’effectuer un forage horizontal, caractéristique de la fracturation hydraulique, et preuve que cette société n'avait pas renoncé à son projet initial.

    Philippe MARTIN précise qu’il a, pour sa part, souhaité avant de rendre sa décision sur ces demandes de mutation attendre la décision du Conseil constitutionnel sur la question prioritaire de constitutionnalité (QPC) posée par la société texane Schuepbach dont deux permis avaient été abrogés en application de la loi du 13 juillet 2011. Le Conseil constitutionnel, saisi le 12 juillet 2013 par le Conseil d’État, a rendu le 11 octobre dernier une décision  qui a changé la donne juridiquement puisque l’interdiction de la fracturation, dont les dangers sont désormais établis, est ainsi devenue définitive.

    En outre, le Ministre rappelle que « le sujet des gaz de schiste et de leur prétendue manne financière est un sujet controversé. La compétitivité de nos entreprises et l’amélioration du pouvoir d’achat des Français passent par la transition énergétique et par la mise en œuvre d’un nouvel équilibre de notre approvisionnement : moins d’énergies fossiles, moins de nucléaire et davantage de renouvelables et d’efficacité énergétique. Je déposerai le projet de loi sur la transition énergétique au Parlement au printemps 2014 ».

    Le 26 septembre 2013, l’État avait été condamné, dans le cadre du contentieux ouvert par Hess Oil, à prendre rapidement, et sous astreinte, position sur ces demandes. Cette société réclame aujourd’hui à l’État environ 30 000 euros par demande de mutation. Une décision étant désormais prise, le ministère demandera, lors de l’audience prévue le 6 décembre prochain, une remise de cette somme.

    Enfin, Philippe MARTIN tient à affirmer sa confiance aux services du ministère qui ont été injustement mis en cause publiquement au cours de ces dernières semaines et qui ont, tout au long de ce dossier, parfaitement fait leur travail.


    Pour en savoir plus :


    Les 7 permis concernés sont les permis exclusifs de recherches dit Permis d'Aufferville, de Courtenay, de Nemours, de Leudon-en-Brie, de Château-Thierry, de Rigny-le-Ferron et de Joigny, Ces permis sont situés en Ile-de France (Seine-et-Marne) et, pour certains, sur une partie du territoire de la Marne, de l’Aisne ou de l’Yonne.

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    En droit minier, le transfert d’un titre minier à un autre titulaire que celui auquel il a été initialement délivré doit faire l’objet d’une autorisation préalable du Ministre chargé des mines, appelée « autorisation de mutation ». Le code minier précise que : « Nul ne peut être autorisé à devenir, par mutation, titulaire d'un titre minier s'il ne satisfait aux conditions exigées pour obtenir un titre de même nature » (art. L. 143-2).

    Enfin, « Nul ne peut obtenir un permis exclusif de recherche s'il ne possède les capacités techniques et financières nécessaires pour mener à bien les travaux de recherches (…) » (art. L. 122-2 du code minier)."