L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité. - Page 619
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Anti-nucléaires sans frontières
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Ensemble, politiques et paysans, sauvons l’abattoir de Rethel !
La SOBEVIR est en difficulté à Rethel, ce qui risque s'avoir des conséquences pour les employés de cette société, mais aussi au-delà pour les membres de la filière animale et également pour les consommateurs.
Christophe Dumont, conseiller régional de Champagne Ardenne, vice-président de la commission agriculture, territoires et développement durable, nous a fait parvenir sa réaction que nous publions ci-dessous.
Le gérant de l’abattoir de Rethel a brutalement décidé de mettre la clef sous la porte et les tours de table qui ont eu lieu jusque là n’ont pas permis de dégager de solution de reprise, Dans un communiqué du 18 février, en plein scandale Spanghero, j’écrivais : Les contrôles et les normes de traçabilité n’y feront rien, les scandales sanitaires liés à l’industrie de la malbouffe vont se multiplier si nous ne décidons pas que notre nourriture n’est pas une marchandise comme les autres ; il nous faut donc relocaliser la production de notre alimentation et diminuer les intermédiaires dans la chaîne de distribution, en favorisant ce que nous appelons les circuits courts alimentaires, en rendant le pouvoir aux agriculteurs, aux transformateurs locaux, aux marchés régionaux.
Dans cette entreprise de relocalisation, et parce qu’on a vu que la filière de la viande était la plus menacée, il est capital de défendre nos abattoirs de proximité. La région Champagne-Ardenne, après avoir demandé un rapport au CESER, a décidé en 2013 de concentrer ses aides à l’agro-alimentaire pour la modernisation de ses 4 abattoirs de proximité. Défendre nos fermes et les petites unités de transformation est essentiel pour garantir notre souveraineté alimentaire définie par Via Campesina comme « le droit des peuples à une alimentation saine ». http://charlevillemezieres.eelv.fr/affaire-findus-privilegions-les-circuits-courts-et-sauvons-nos-abattoirs-de-proximite J’aurais dû ajouter « et pour garantir un juste revenu à nos paysans ».Aujourd’hui nos éleveurs diversifient leur production en pratiquant la vente directe et en fournissant la restauration collective ; l’atelier des éleveurs à Vivier au Court, atelier de découpe géré par les éleveurs eux-mêmes connait un tel succès que l’attente pour y faire découper une bête est de plusieurs mois ; il y a donc un avenir pour des abattoirs auxquels seraient adossés des ateliers de découpe. A contrario, la disparition de nos abattoirs sonnerait le glas de notre élevage local.
Aujourd’hui, seuls 28% des bovins produits en Champagne-Ardenne y sont abattus, pour les porcins la proportion est d’un quart ; il est absurde et dangereux de voir une bête produite dans la région être abattue en Allemagne et découpée en Irlande avant de revenir dans nos assiettes champardennaises comme on l’a vu encore la semaine dernière ; on l’a vu dans l’affaire de la viande de cheval, ces circuits sont la porte ouverte à tous les trafics.
Et pourquoi les éleveurs eux-mêmes ne reprendraient-ils pas l’abattoir de Rethel ? J’étais aux côtés de Jose Bové, vice-président de la commission agricole du parlement européen début mars en Ariège pour visiter l’abattoir de Saint-Girons où une alliance entre les élus, les paysans et les citoyens a permis une telle solution.
Il est temps que nous prenions en main tous ensembles notre alimentation ; il en va de l’avenir de notre agriculture et de notre santé.
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Turquie : qu'est-il advenu des manifestants d'Istanbul arrêtés par la police ?
Après les arrestations massives survenues dans la nuit à Istanbul, la police turque refuse de reconnaître qu'elle détient des manifestants.(communiqué d'Amnesty International)
Plus d'une centaine de manifestants auraient été arrêtés dans la nuit du 15 juin dans le quartier de la place Taksim, où se concentraient les manifestations, ainsi que dans les quartiers voisins de Mecidiyekoy et Harbiye.
L'Ordre des avocats d'Istanbul a dit à Amnesty International avoir connaissance d'environ 70 noms de personnes qui ont été vues aux mains de policiers mais dont le sort ne peut être confirmé pour l'instant.Mauvais traitements en détention
Amnesty International a reçu des informations concordantes et crédibles selon lesquelles, dans le contexte des manifestations qui se déroulent depuis près de trois semaines à Istanbul, des manifestants auraient été frappés par des policiers pendant leur arrestation et leur transfert en garde à vue, et privés de nourriture, d'eau et de toilettes jusqu'à 12 heures d'affilée.
Le fait que l'on ignore où se trouvent les manifestants arrêtés renforce les craintes qu'ils ne soient maltraités par la police.La répression violente continue
À partir d'environ 20 h 30 heure locale samedi 15 juin, la police est intervenue avec des gaz lacrymogènes, des canons à eau et des grenades incapacitantes contre les manifestants pacifiques de la place Taksim. Andrew Gardner, qui se trouvait sur la place au moment de l'intervention de la police, a confirmé que les manifestants étaient pacifiques et la violence de l'intervention policière injustifiée.
Le chercheur d’Amnesty International a vu les policiers utiliser des gaz lacrymogènes et des canons à eau pour évacuer le parc Gezi. Des témoins racontent également que la police a utilisé des balles en plastique et arrêté des médecins qui soignaient les blessés dans les hôpitaux improvisés installés sur place
Des médecins arrêtés pour soigner les blessées
Le dimanche 16 juin, alors que les violences policières se poursuivaient de façon sporadique dans différents quartiers de la ville, des témoins ont vu des policiers arrêter des médecins qui soignaient des manifestants blessés dans un hôpital improvisé à l'hôtel Ramada, à Osmanbay, près de la place Taksim. Le ministre de la Santé avait auparavant déclaré que ces hôpitaux étaient illégaux et que les médecins qui y exerçaient risquaient des poursuites.
Ces événements ont fait suite à un immense rassemblement samedi à Ankara, au cours duquel le Premier ministre Recep Tayyip Erdoğan s'est adressé à ses sympathisants, attaquant les manifestants du parc Gezi et menaçant de recourir à la force pour les évacuer. Un rassemblement similaire est prévu le 16 juin dans l'après-midi à Istanbul. Les manifestants appellent leurs sympathisants à continuer de se rendre sur la place Taksim ce même jour.
Turquie : halte à la répression violente des manifestations.
Message au Premier Ministre Recep Tayyip Erdogan -
Enterrons définitivement le projet de Notre Dame des Landes !
Nous constatons qu’un coup d’arrêt à l’avancée d’AGO/Vinci et de l’Etat est bien réel sur le terrain depuis quelques semaines déjà.
Pour autant, le projet d’aéroport est loin d’être définitivement stoppé !A Notre Dame des Landes le week-end des 3 et 4 août 2013 sera festif et militant.Militant : Dans la continuité de nos rassemblements des précédents étés, nous poursuivrons la réflexion sur des thèmes qui nous sont chers car liés à ce projet d'aéroport de Notre Dame des Landes. De nombreux forums de discussion nous rassembleront- autour des Grands Projets Inutiles Imposés partout en France et hors de France,
- autour des terres nourricières,
- autour de la Transition écologique et énergétique,
- autour de l’Urbanisation, de l’Aménagement du territoire, des Transports,
- autour de l’Eau et de la biodiversité, .
Festif : après les collectifs d’élu-e-s, de pilotes, de géographes, de juristes et de naturalistes, ce sont les artistes musiciens qui ont souhaité prendre leur part dans la lutte de Notre Dame des Landes. Près de 30 groupes de tous genres musicaux participeront ainsi à l’évènement de l’été 2013. Les enfants ne seront pas oubliés : des lieux de jeux et de détente seront aménagés pour eux et des spectacles leur seront aussi proposés.
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Patrimoine de pays : plein de surprises à découvrir
La journée de découverte du patrimoine de pays a été riche de surpises pour les personnes qui avaient fait le déplacement à Authe et Autruche.
L'organisation était parfaite avec la participation active des habitants des villages concernés et le soutien de l'ASPV.
A Authe, l'accueil se faisait en musique au son d'anciens instruments de musique. Dans la grange aménagée on pouvait voir à l'oeuvre une dentellière et une fileuse de laine. Un exposition de cartes postales anciennes faisait revivre le village d'il y a cent ans. Sous la conduite de guides un groupe de plusieurs dizaines de personnes a pu découvrir les richesses locales (maisons anciennes, église, mairie,...). On ne pouvait pas rater la rue la mieux nommée du village, la rue Haute de Authe.
Vous le mettez où le "H" ?
A quelques kilomètres de là, à Autruche, on croisait d'autres personnes, ou parfois les mêmes, venues découvrir ce village un peu à l'écart de tout.
L'accueil se faisait à la Mairie, d'où l'on partait pour découvrir les richesses locales : le lavoir, l'église, la maison forte, le moulin un peu plus loin.
La bonne surprise était la présence du soleil qui s'est maintenu tout au long de la journée. La présence d'autruches dans le village n'était qu'une demie-surprise, tant l'association avec cet oiseau du groupe des ratites (incapable de voler) est logique.
Plus de cent kilogrammes, un poids plumme (d'autruche)!
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Bazeilles, Buzancy, Le Chesne : le ministère soutient la position du Dasen
Dans la lutte des opposants contre les fermetures annoncées dans les établissements scolaires ardennais, la personne qui a le plus été désignée comme l'adversaire est le Dasen.
Or le Directeur académique des services de l'éducation nationale (Dasen) représente directement le ministère dans son département. Il applique localement les directives nationales, il ne peut donc exister de différence significative entre ses décisions et la politique menée par son ministre de tutelle. C'est une des difficultés que doivent affronter les opposants locaux : tenter de faire changer une décision qui a été prise pour son principe au plus haut niveau de l'Etat.
Il est possible de critiquer les méthodes et le comportement du Dasen des Ardennes, il peut éventuellement être "recadré" par sa hiérarchie sur ces points. Mais sur ses décisions politiques, il ne sera pas lâché par le ministre ou son cabinet, puisqu'il applique les choix qu'ils ont fait. Tout au plus un aménagement mineur peut être obtenu, sur une décision "tactique", en fonction d'une analyse de la situation locale.
Pour se convaincre de cette réalité, il suffit d'écouter la réponse faite à l'assemblée au nom du ministre de l'éducation, suite à une question de J-Luc Warsmann député de Sedan-Vouziers. A aucun moment le Dasen ou le recteur ne sont désavoués dans la réponse ministérielle. La grève de la faim d'Emmanuel Jacquemin est indiquée par le député, le ministre n'en fait absolument pas état dans sa réponse
Le collège de Le Chesne (photo DR)
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Journée "Patrimoine de Pays"
Profitez d'un d'un dimanche ensoleillé (si, c'est vrai) pour découvrir les richesses méconnues de nos campagnes
Les Journées du Patrimoine de Pays et des Moulins, événement national parrainé par le ministère du tourisme, permettent d'en apprendre plus sur les richesses et la diversité du patrimoine grâce aux quelques 1 500 animations organisées à travers la France avec le soutien d'associations, de collectivités, de professionnels du tourisme, d'artisans et de bénévoles animés par la passion du patrimoine.
Les Journées du Patrimoine de Pays et des Moulins s'adressent à tous ceux qui souhaitent découvrir le patrimoine, les paysages et les savoir-faire traditionnels français.
Chaque année, 200 000 visiteurs participent à ces manifestations contribuant ainsi à l'animation locale et à la valorisation des territoires ruraux.Voici un lien pour voir les manifestations prévues dans la Région
Près de chez nous, l'Association de Sauvegarde du Patrimoine Vouzinois organise des animations qui vous ferons parcourir des villages un peu méconnus
Les habitants des villages d'Authe et d'Autruche et l'ASPV vous invitent à découvrir leur patrimoine rural à l'occasion de visites commentées. Vivez d'agréables animations : expositions, concerts, artisanat, produits locaux, balades en calèches... Un accueil chaleureux vous sera réservé.
Animations ouvertes à tous et gratuites.Dimanche 16 juin, de 13 h30 à 19 h, à Authe et à Autruche