Nous publions le récent commentaire de Michel Coistia sur ce blog, avec une illustration par un cliché pris ce jour place Carnot.
Les commerçants indépendants du centre-ville ne se coiffent pas encore de bonnets rouges, mais c'est le commerce du centre ville qui passe au rouge. Les fermetures de commerces se succèdent et pas en périphérie du cœur de la ville mais en plein centre.
L'Ucia balbutie, malheureusement. La place Carnot se vide non seulement parce qu'on y vit le stationnement en bleu mais parce qu'on a de moins en moins de raisons de s'y arrêter et là c'est la vie qu'on voit en gris. Une "petite ville commerciale" s'installe et se développe avec le centre Leclerc, tandis qu'une petite ville avec ses habitants se meurt.
La première va engranger des revenus financiers, la seconde supportera les charges dans un cadre de plus en plus désert! Les consommateurs seront au centre de ce paradoxe et ils ne se considèreront pas comme des acteurs mais plutôt comme des victimes! Curieux et triste à la fois, non! Une ville est un espace où une communauté humaine partage la vie.
Pour cela une harmonie doit exister, un équilibre doit être trouvé, entre toutes les fonctions vitales qui structurent la vie quotidienne. La disparition programmée du commerce de centre ville crée un vide et donc un déséquilibre. A quand la suppression du marché hebdomadaire? de la Foire commerciale? Soyons optimistes, fermons les yeux!!!
La couleur des vitrines n'annonce pas la quinzaine du blanc.