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politique nationale - Page 65

  • Appel de la haie : mobilisons-nous pour préserver nos campagnes !

    Communiqué de FNE,publié le 13 février 2023

    Ombrage pour les animaux, prévention de l’érosion des sols et du ruissellement, régulation naturelle des ravageurs des cultures, les bienfaits des haies pour la production agricole, le climat et la biodiversité sont innombrables !

    Malheureusement, et malgré les opérations de plantation, 11 500 km de haies disparaissent chaque année de nos espaces agricoles par vieillissement, mauvais entretien, arrachage ou pillage. Cela n’est plus tolérable ! Une haie replantée n’a pas du tout les mêmes fonctions écologiques qu’une haie ancienne : il faut absolument préserver d’abord les haies existantes !

    France Nature Environnement et ses associations membres agissent depuis des décennies pour préserver et développer les haies. C’est pourquoi nous nous mobilisons aujourd’hui aux côtés de l’AFAC-Agroforesteries pour relayer son Appel de la haie. Ensemble, nous demandons un grand plan national pour les haies.

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  • 4ème journée de mobilisation exceptionnelle !

    Communiqué de la CGT le 11.02.2023

    Depuis le 19 janvier 2023, la mobilisation ne faiblit pas. Au contraire, elle se renforce au fil des journées d’action. Pour la deuxième journée de mobilisation cette semaine, ce sont plus de 2 500 000 manifestant.es qui ont battu le pavé, dans plus de 250 lieux de rassemblement. 

    De très nombreux salarié.es, retraité.es, jeunes et privé.es d’emploi ont à nouveau montré leur détermination contre la réforme des retraites.
    Les cortèges se sont enrichis de nouveaux visages, souvent jeunes, issus du salariat de TPE et PME, de catégories socio professionnelles rarement mobilisées mais, aussi, des artisans, des paysans, des professions libérales ainsi que des familles entières.
    Le nombre important de manifestations, aujourd’hui, en France, démontre la détermination des salarié.es, d’une grande partie de la population à préserver et à améliorer notre système de retraite solidaire par répartition.
    Plus le gouvernement s’entête et reste sourd aux revendications et propositions, plus le rejet et le mécontentement grandissent et la mobilisation s’élargit et se renforce.

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  • Résultats financiers de TotalEnergies : jackpot pour les destructeurs du climat

    Dans la lignée des autres majors pétro-gazières Shell et BP, TotalEnergies a annoncé ce matin des bénéfices record pour l’année 2022 : près de 40 milliards de dollars de bénéfices opérationnels, plus de 20 milliards de dollars de bénéfices nets.

    Pour Greenpeace France, ces chiffres, au-delà de leur indécence dans le contexte de crise énergétique, démontrent que l’exploitation des énergies fossiles reste le fonds de commerce de TotalEnergies, loin de ses tentatives de greenwashing.

    En effet, la grande majorité des investissements de Total, 75%, sont fléchés vers la croissance de la production de pétrole et de gaz, et c’est grâce à l’inflation de leur cours que la compagnie pétrolière et gazière engrange des superprofits.

    Malgré la crise climatique, le groupe continue d’investir dans des bombes climatiques comme le projet EACOP et le gaz de schiste du bassin permien des Etats-Unis.,energ
    « Tandis que de nombreux foyers et commerces voient leurs factures d’énergies augmenter dramatiquement, TotalEnergies ne s’est jamais aussi bien portée, alors qu’elle contribue directement au dérèglement climatique, souligne Edina Ifticène, chargée de campagne Pétrole pour Greenpeace France. Face à ces chiffres irréels, les changements climatiques impactent la vie de millions de personnes. Jusqu’à quand va-t-on accepter cette situation indécente ? ».

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  • Bio : l’urgence d’aides directes pour les producteurs·trices

    Communiqué de la Confédération Paysanne le 06.02.2023

    Alors que la situation de très nombreux paysan·nes, dans de nombreuses productions (lait, porc, œufs, fruits et légumes...) ne cesse de s’aggraver, la Confédération paysanne propose depuis un an des mesures d’urgence pour les accompagner. Mis à part des soutiens à des campagnes de promotion pour stimuler la consommation, le Ministre de l’agriculture a donné une fin de non-recevoir lors des Assises de la bio.

     

    La Confédération paysanne continue pourtant à récolter sur le terrain les situations très difficiles et à les faire remonter dans les préfectures. Ainsi dans le Grand-Ouest, de nombreux éleveur·euses font état de fortes baisses de trésorerie, pour 2022 par rapport à 2021. Des producteurs·trices travaillent sans rémunération voire à perte, conduisant à beaucoup de désespoir et à d'inévitables cessations d'activité. Nos signaux d'alarme répétés au gouvernement auraient pourtant permis d'anticiper et d'éviter ces situations extrêmes.

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  • À la découverte de la Trame noire

    Si la pollution lumineuse et ses effets sont encore peu connus et intégrés dans les politiques publiques en faveur de la biodiversité, elle cause de nombreuses perturbations à la faune et à la flore notamment en fragmentant les habitats naturels pour les espèces nocturnes.

    Qu’est-ce que la Trame noire ?

    La lumière générée par les systèmes d’éclairage pendant la nuit a de graves conséquences pour la biodiversité. Par exemple, les oiseaux et les insectes nocturnes se repèrent et s’orientent en fonction des étoiles ou de la lune. Ils sont attirés par ces sources lumineuses artificielles et perdent leurs repères. Au contraire, d’autres espèces comme les chauves-souris fuient la lumière, et ces installations constituent pour elles des barrières quasiment infranchissables qui fragmentent leur habitat. La présence de lumière artificielle perturbe également le cycle de vie des êtres vivants et a notamment un effet sur la saisonnalité des végétaux.

    Pour lutter contre ces effets, la démarche de Trame noire a été mise en place avec pour objectif de préserver ou recréer un réseau écologique propice à la vie nocturne. Elle vient compléter la Trame verte et bleue qui a été envisagée essentiellement du point de vue des espèces diurnes.

    Des exemples existent dans les grandes villes françaises comme la métropole de Lille. Un projet de recherche a été mené pour  évaluer la connectivité écologique nocturne à l’échelle de la Métropole, en s’appuyant sur des inventaires de chauves-souris, et pour identifier des pistes d’amélioration de cette connectivité en réduisant l’éclairage. En complément, une étude sociologique de la perception de la Trame noire a été menée auprès des habitants et montre qu’a priori, la Trame noire est socialement acceptable. La grande majorité des personnes interrogées s’accordent sur les effets néfastes de l’absence de nuit sur la faune nocturne. D’une manière générale, les citadins se disent prêts à renoncer au confort que leur octroie l’éclairage public pour protéger ces espèces des impacts de la lumière artificielle.

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  • Viande in vitro : pour la Confédération paysanne c’est non !

    Communiqué de la Confédération Paysanne le 02.02.2023

    Le Sénat a auditionné les syndicats agricoles ce 1er février dans le cadre d’une mission d'information sur le développement de la viande in vitro. La Confédération paysanne a redit son opposition totale à la viande in vitro et sa priorité à soutenir et défendre les éleveur·euses.

     

    Nous aurions souhaité que toutes les organisations syndicales fassent bloc et preuve de la mème fermeté. Tel n'a pas été le cas pendant cette audition. La FNSEA* a tenu une position anti-élevage en déclarant n'être pas fermée à la viande in vitro, arguant que les fermes françaises sont trop petites pour être compétitives et satisfaire une demande alimentaire « bon marché ».

    Nous nous opposons avec force à cette position syndicale dangereuse et indécente, dans un contexte d'autant plus difficile pour l'élevage. L'urgence est de défendre le revenu des éleveur·euses, renouveler les générations et installer de nombreux paysans et paysannes dans les territoires.

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  • 21 associations appellent le gouvernement et les parlementaires à interdire définitivement l’enfermement administratif des enfants

    Le projet de loi immigration, présenté ce jour en conseil des ministres, prévoit l’interdiction du placement des enfants de moins de 16 ans en centre de rétention à l’horizon 2025. Nos 21 organisations saluent ce premier pas indispensable mais appellent les parlementaires à se mobiliser pour mettre un terme définitif et sans délai à l’enfermement administratif de tous les enfants.

    En l’état, le projet du gouvernement permettrait d’éviter le placement en rétention de plusieurs dizaines d’enfants chaque année. Néanmoins, des milliers d’autres enfants continueraient à être enfermés en toute légalité, parce qu’ils auraient plus de 16 ans, qu’ils résideraient à Mayotte, ou qu’ils seraient privés de liberté aux frontières ou dans les locaux de rétention administrative (LRA).

     

    L’enfermement des enfants doit être interdit dans toutes ses formes

    Le gouvernement souhaite maintenir la possibilité de placer les enfants dans les LRA. Souvent invisibles, ces lieux sont moins encadrés que les centres de rétention administrative (CRA) et la présence d’associations d’assistance juridique ou d’un personnel médical dédié n’y est pas obligatoire. Aucun aménagement n’est prévu pour les familles qui peuvent y être retenues pendant 48h. 

    D’autre part, le département de Mayotte est écarté des dispositions alors que 3 135 enfants y ont été placés en rétention en 2021 (contre 76 en métropole), et ce, malgré la condamnation de la France par la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) en 2020 pour le traitement inhumain et dégradant des enfants en rétention et les conditions de leurs expulsions à Mayotte.

    Enfin, l’interdiction doit aussi couvrir l’enfermement aux frontières, alors que 372 enfants ont été maintenus « en zone d’attente » à leur entrée sur le territoire en 2021. Les conditions y sont aussi traumatisantes qu’en rétention. Des mineurs non accompagnés peuvent y être enfermés comme ce fut le cas pour 104 d’entre eux en 2021.

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