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politique nationale - Page 63

  • Ne laissons pas l’extrême droite arriver au pouvoir

    Tribune publiée le 21.04.2022

    Responsables d’organisations regroupées dans Plus jamais ça, alliance pour une rupture écologique et sociale, nous ne nous résignons pas à voir arriver au pouvoir une représentante de l’Extrême-droite.

     

    La présence, au second tour de l'élection présidentielle, de Marine Le Pen, pour la seconde fois, n'est pas un accident. Les gouvernements successifs portent une responsabilité immense de cette situation.

    Ces politiques ont tourné le dos aux urgences sociales et écologiques, détricoté le droit du travail, et favorisé les plus riches et les multinationales. Elles ont été incapables de répondre à l'urgence climatique, alimentaire et de transition agro-écologique, la satisfaction des profits primant sur la rupture écologique et sociale nécessaire.

    A cela s'ajoutent des atteintes répétées aux libertés, la répression des mouvements sociaux et des mesures de stigmatisation, notamment des musulman·es, qui enferment depuis 20 ans notre société dans une spirale sécuritaire et de panique identitaire. Tout cela a constitué un tremplin pour l'extrême-droite.

    Mais, un gouvernement Macroniste, même sur la pente autoritaire, n'est pas de même nature que l'extrême-droite. Le RN, qui fait de la préférence nationale la colonne vertébrale de ses politiques n'est pas un parti comme les autres. Empreint d'une idéologie nationaliste, sexiste, raciste, lgbtq-phobe, ce parti ne fera que générer et attiser la haine, le racisme et la violence au détriment de toute la société et désigner les étranger·es et les immigré·es comme boucs émissaires. Marine Le Pen n'est pas une alternative aux politiques économiques inégalitaires : son programme est lui aussi au service des plus riches. Elle n'apportera pas davantage de réponses à la crise climatique, son programme conduisant au contraire à renforcer notre dépendance aux énergies fossiles.

    Certain·es disent « il faut essayer ». Mais on ne joue pas avec l'extrême droite, au risque de la voir modifier les lois pour pouvoir s'installer très longtemps, comme on a pu l'observer dans le passé et comme l'actualité le démontre en Hongrie, en Pologne… D'autant que les lois en place et les modifications constitutionnelles permettraient à Marine Le Pen d'agir de façon foudroyante et avec les coudées franches.

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  • Tribune collective “Ne rien céder, pour la justice climatique et contre l’extrême droite”

    Greenpeace, Attac, Notre affaire à tous, Oxfam… Une vingtaine d’associations appellent à voter contre le projet xénophobe, rétrograde et anti-écologique de l’extrême droite. Tout en refusant d’accorder un blanc-seing au président sortant, dont le bilan social et écologique est médiocre.

    Lundi 11 avril, la gueule de bois est rude. Après avoir été largement absente des débats, l’écologie n’a pas réussi à se hisser au second tour de l’élection présidentielle. A l’annonce des résultats, nous avons d’abord ressenti le choc, comme un amer sentiment de déjà-vu. Le duel qui oppose Emmanuel Macron à Marine Le Pen n’augure rien de bon pour l’environnement : d’un côté, un président-candidat dont les rares et maigres promesses de campagne perdent toute crédibilité au vu de son bilan calamiteux. De l’autre, une candidate qui laisse craindre un danger pire encore pour l’écologie, mais aussi et surtout pour notre démocratie, nos libertés et les droits humains.

    Nous sommes lucides sur la brutalité de l’action politique d’Emmanuel Macron pendant cinq ans, notamment à l’égard des populations les plus vulnérables et des mouvements sociaux et environnementaux. Nous partageons la colère légitime qui s’exprime ces jours-ci contre Emmanuel Macron. Nous entendons toutes celles et ceux qui crient haut et fort qu’il n’est pas question de rempiler pour cinq ans de plus. Nous aussi, nous sommes en colère : nous avons passé ces dernières années à dénoncer sans relâche ses nombreuses trahisons sur les enjeux environnementaux et les questions sociales. Pour autant, nous savons que nous avons une responsabilité particulière et que nous devons le dire clairement : les projets des deux finalistes ne sont pas de même nature.

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  • ATD Quart Monde appelle à un vote de refus de l’extrême droite

    ATD Quart Monde appelle à un vote de refus de l’extrême droite.

    Le Mouvement ATD Quart Monde défend le fait que toute personne porte en elle une valeur fondamentale inaliénable qui fait sa dignité. Il ne se reconnaît donc en rien dans les idées du Rassemblement national. Malgré une volonté affichée de dédiabolisation, les fondements idéologiques du Rassemblement national n’ont pas changé. Son programme, centré sur les discriminations, le repli sur soi et le rejet de l’autre met en péril la démocratie, les libertés individuelles et les droits fondamentaux. Et là où les droits reculent, nous savons que ce sont toujours les plus pauvres qui en souffrent en premier lieu.

    Cet appel n’est pas une approbation du bilan du président sortant ou une adhésion à son programme.

    Nous savons que, si l’extrême droite gagne des suffrages, c’est aussi à proportion de la souffrance sociale, du désarroi et du désespoir causés par des décennies de reculs et de non application des droits. Emmanuel Macron doit entendre ce message et faire enfin de la lutte contre la pauvreté une priorité. Depuis trop longtemps les responsables politiques se sont accommodés de la persistance dans notre pays de plusieurs millions de personnes qui subissent la misère et l’exclusion sociale. Sans y opposer un engagement implacable et déterminé, ils ont permis que s’installent des préjugés délétères menant à des discriminations de toutes sortes. Or, loin des discours qui cherchent des boucs émissaires d’un côté et stigmatisent les plus fragilisés de l’autre, c’est le respect des droits fondamentaux qui constitue les bases d’une société ouverte et apaisée, d’une société qui protège tous les citoyens.

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  • Sans illusions, sans hésitations et sans trembler, votons le 24 avril .

    Tribune publiée le 15 avril et signée par plusieurs centaines de membres du monde du spectacle.

    Le 10 avril dernier, l’extrême droite, pour la troisième fois de l’histoire de la Ve République, est au second tour de l’élection présidentielle, aux portes du pouvoir. Jamais elle n’a été aussi près de l’emporter.

    Aujourd’hui, ce que l’on appelait autrefois le front républicain se fissure. Nous en sommes consternés.

    Actrices et acteurs du monde de la culture, du spectacle vivant, nous avons parfois eu des divergences, des oppositions, des désaccords profonds avec le pouvoir en place. Nous avons parfois eu des déceptions aussi, des colères, des rages même. Mais si, pour certains d’entre nous, l’issue de ce premier tour n’a pas été celle espérée, si, pour certains d’entre nous, la méfiance demeure ; il n’y a pour nous, aujourd’hui, aucune hésitation, aucun doute, aucun flottement. Nous ne mettons pas sur le même plan la démocratie et le populisme. Nous ne nous laisserons jamais aller à renvoyer dos à dos un gouvernement démocratique et le Rassemblement national.

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  • Contre l’extrême droite, votez !

    Communiqué LDH

    Pour la deuxième fois consécutive, l’extrême droite est présente au second tour de l’élection présidentielle, sur fond d’une participation électorale en recul.

    L’accession de l’extrême droite au pouvoir est aujourd’hui possible, favorisée par les reculs sociaux et démocratiques accélérés associationon62-729e5.jpg?1636138575du quinquennat qui s’achève. Cela constituerait une lourde hypothèque sur nos libertés et inaugurerait, y compris sur le plan international, des temps d’insécurités et d’injustices accrues, marqués de tensions sociales et de violences inédites avec un démantèlement complet de l’Etat de droit et toutes ses conséquences. Nos vies toutes entières en seraient profondément affectées, à commencer par celles des plus faibles, des plus démunis, des plus exploités.

     

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  • Face à la menace de l’extrême-droite, mobilisons-nous

    Le résultat du premier tour de l’élection présidentielle est une défaite pour le climat, et plus généralement pour l’environnement. A cette inquiétude très vive face à la crise climatique, s’ajoute celle de voir l’extrême-droite arriver au pouvoir en France, et avec elle ses idées à l’opposé non seulement des valeurs de l’écologie mais aussi de nos principes fondamentaux.

    Au lendemain du premier tour de la Présidentielle 2022, ce dur constat s’impose : ni Emmanuel Macron ni Marine Le Pen ne proposent un programme contenant les changements radicaux nécessaires pour faire face à l’urgence climatique et l’effondrement de la biodiversité. Ni l’un ni l’autre ne proposent ainsi de remettre en cause notre modèle économique alors que le dernier rapport du GIEC souligne, justement, la nécessité de réaligner l’économie avec les limites planétaires.

    Marine Le Pen, l’extrême-droite et la destruction de l’environnement

    Marine Le Pen appartient à une famille politique d’extrême-droite qui a montré dans d’autres pays à quel point elle méprise la protection de l’environnement et la sacrifie au profit des intérêts des industries polluantes : aux Etats-Unis avec Donald Trump ou au Brésil avec Jair Bolsonaro.

    Marine Le Pen passe à côté des grands enjeux structurels de la transition écologique et porte des positions absurdes et à contre-sens complet des enjeux environnementaux et climatiques. Ses annonces sur le démantèlement des éoliennes, la réduction pérenne de la TVA sur les produits énergétiques (y compris ceux les plus néfastes pour le climat), la remise en cause des limitations de vitesse, etc. en sont quelques exemples frappants.

    Le programme de la candidate du Rassemblement National sur l’environnement est dangereux pour le climat, comme le montrent notre décryptage et celui du Réseau Action Climat.

    Emmanuel Macron : cinq années perdues pour le climat

    Emmanuel Macron a pour sa part démontré pendant les cinq années de son mandat à quel point l’écologie n’appartient pas à son registre d’action. Malgré des grands discours, ces cinq années ont été perdues pour le climat et l’environnement. Son bilan sur le climat, marqué par des renoncements et des décisions néfastes, est catastrophique. Et son nouveau programme, que nous avons également passé au crible dans notre décryptage et celui du Réseau Action Climat, paraît tout aussi faible sur ces questions.

    Nous sommes aussi lucides sur la brutalité de l’action politique d’Emmanuel Macron pendant cinq ans, notamment à l’encontre de populations vulnérables comme les personnes en situation de précarité ou les migrants. Nous avons également conscience des atteintes faites à la vie démocratique, de la répression et du mépris affiché par le président vis-à-vis notamment des militants et manifestants mobilisés en opposition à ses choix politiques.

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  • Ce qu’on peut retenir de cette campagne présidentielle

    Le point de vue de "Reporterre" sur la campagne présidentielle du premier tour (extraits)

    Dimanche 10 avril, les 47 millions de Françaises et Français inscrits sur les listes électorales sont appelés aux urnes. Le point final d’une campagne de plus d’un an, où l’écologie est passée à la trappe, malgré l’urgence. Alors, à deux jours du vote, voici notre boîte à outils, pour réfléchir, débattre et prendre du recul.

    1. Poussée de l’extrême droite, désunion des gauches, dérobade de Macron... le résumé de la campagne

    Après cinq années désastreuses pour l’écologie, la justice sociale et les libertés publiques, avec des citoyennes et citoyens lassés par des mois de Covid-19, la campagne présidentielle a débuté au printemps 2021, sans grande pompe.

    Dans la foulée des élections municipales et régionales, où les partis de gauche et écologistes étaient péniblement parvenus à des accords, la question de l’union des forces progressistes s’est posée. Une idée rapidement écartée par La France insoumise unie autour de Jean-Luc Mélenchon, puis par les Verts, engagés dans un scrutin interne. Même la Primaire populaire, lancée par des militants enthousiastes pour « dépasser les partis », a fait long feu. Après d’âpres négociations, un vote ayant séduit plus de 300 000 personnes et abouti à l’éphémère candidature de Christiane Taubira, une majorité de l’organisation a finalement rejoint l’Union populaire de M. Mélenchon.

    De l’autre côté du spectre politique, l’extrême droite n’a pas davantage réussi son union. Malgré tout, et en dépit d’un déni écologique manifeste, les mouvements réactionnaires de Marine Le Pen et Éric Zemmour ont poursuivi leur percée, déversant dans les médias mainstream leur ritournelle xénophobe. Insécurité et immigration ont ainsi dominé les échanges, tandis que l’écologie peinait à s’imposer comme un sujet de premier plan. En mars, elle représentait moins de 3 % du temps médiatique des prétendants à l’Élysée. Sorti cinq jours avant le premier tour, le dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec), enjoignant aux dirigeants une action rapide et ambitieuse pour le climat, a eu très peu d’écho.

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