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politique nationale - Page 275

  • Accords d'Evian : une date à retenir

    A l'occasion du cinquantenaire des Accords d'Evian, un groupe de Vouzinois s'est associé pour marquer cet événement. Son porte-parole nous a fait parvenir dans un courrier les conclusions qu'ils  en tiraient. Nous publions ci-dessous ce texte.

     

     

    VOUZIERS, le 23 mars 2012

    VOUZIERS
    50ème anniversaire des « Accords d'Evian »
    19 mars 2012


    A l'occasion du cinquantième anniversaire des « Accords d' Evian » du 19 mars 1962 qui mirent fin en juillet à la guerre d' Algérie, un grand nombre de livres, d'émissions de radio, de télévision et de films, montre et prouve que cette date est importante dans l' Histoire de France.

    Partout en France, des manifestations viennent d'avoir lieu et soulignent cet anniversaire. Elles tentent de refléter la réalité. L' Histoire l'exige.

    A VOUZIERS, un groupe de citoyens s'est constitué et vient de proposer une présentation originale de l'événement : exposition sous forme de tableaux prêtés par la FNACA*, conférences sur cette guerre et sur l'Algérie d'aujourd'hui.

    Un temps de recueillement devant le Monument-aux-Morts a permis à chacun de s'incliner devant toutes les victimes du conflit.

    La période coloniale depuis 1830 a été ponctuée de rebellions suivis de répressions mais aussi d'épisodes calmes au cours desquels les Européens et les Algériens vivaient côte à côte.

    Des injustices et des incompréhensions ont provoqué la guerre le 1er novembre 1954. Elle a été longue et meurtrière.

    Les « Accords d' Evian », approuvés par 90 % des votants lors d'un référendum ont permis d'y mettre fin. Le « Cessez-le-feu » a été proclamé le 19 mars à 12 heures par le Gouvernement français, d'une part, et le FLN, d'autre part, avec effet immédiat.

    Les dramatiques soubresauts qui ont eu lieu entre le 19 mars et juillet et qui ont causé encore trop de morts, relèvent d'actes désespérés.

    L'indépendance de l' Algérie a été reconnue le 4 juillet 1962.

    Le 19 mars 1962 est un jour historique, même s'il y a eu encore trop de morts jusqu'à l'indépendance. Il en a été de même pour les autres conflits.

    Un climat apaisé est maintenant nécessaire. Nos enfants et petits enfants en ont grand besoin pour établir des liens professionnels, culturels et fraternels avec les Algériens.


                                                   Pour le « Groupe vouzinois : devoir de mémoire,
                                                           50 ans après les accords d' Evian
                                                                        Daniel Doyen


    *FNACA : Fédération Nationale des Anciens Combattants en Algérie, Maroc et Tunisie.

    accord d'evian,guerre d’algérie

    Les conférenciers à la salle Bellevue

  • Sondages : réduire les incertitudes ?

    Les sondages ne peuvent prévoir un résultat final, pour une raison principale, c'est qu'ils mesurent des intentions à un moment donné, et que les positions peuvent varier en quelques jours.

    Il existe aussi une autre incertitude, liée à la marge d'erreur, qui est plus importante quand la taille de l'échantillon interrogé est faible. L'institut BVA tente de réduire cette marge en interrogeant 3000 personnes soit le triple de la taille habituelle de l'échantillon.

    Les chiffres obtenus ne sont pas très différents des autres sondages connus : Sarkozy et Hollande au coude à coude au premier tour(autour de 28 %), suivis de Mélanchon et Le Pen également très proches en pourcentage (autour de 15 %) puis vient Bayrou un peu décroché, Eva Joly est loin derrière et le score des autres candidats est à peine mesurable.

    Si on fait une synthèse de toutes les études récentes, on est également dans des fourchettes voisines.

    Il est intéressant de noter que le total des voix de gauche semble progresser (46 % pour BVA) alorsNicloas-Sarkozy-et-Fran-ois-Hollande-.jpg que la droite stagne ( 43 % pour BVA)

    Ceci explique que Hollande est largement en tête pour le deuxième tour, dans toutes les publications, le sondage BVA le voyant même remonter à 56 % contre 44% à Sarkozy.

    Reste la principale faiblesse de Hollande : beaucoup le choisissent en rejet de Sarkozy plutôt qu'en choix positif sur sa personne et son programme. Mais le bilan du président sortant est tel qu'il a donné une image fortement négative dans la majorité de la population. Toute son agitation électoraliste ne semble pas suffire à faire changer cette donne.

  • Rencontre candidats / associations : le statut du bénévole est encore loin...

    Communiqué de la FNE


    Samedi dernier, la Conférence permanente de la coordination associative (CPCA) conviait les candidats à la présidentielle pour son évènement : "Les associations face aux candidats à l'élection présidentielle". FNE fait le point sur leurs propositions pour dynamiser la démocratie participative et rappelle la nécessité de faire émerger un statut du bénévole.

    Les droits du bénévole reconnus par les candidats

    Les présents (François Bayrou, François Hollande, Eva Joly, Nathalie Koscuisko-Morizet, Jean-Luc Mélenchon) se sont tous accordés sur l’importance de la vie associative et sur la nécessité qu’elle reste fondée sur le bénévolat. FNE prend bonne note des engagements des candidats, en ce qui concerne la validation des acquis, la prise en compte de l’engagement bénévole dans les points de retraite ou dans le parcours universitaire et le droit à disposer de temps libre pour permettre aux responsables associatifs de disposer d'une disponibilité pris sur leur temps de travail.

    « Le monde associatif en France, c’est près d’un million d’associations, 16 millions de bénévoles et 2 millions de salariés et pourtant le statut du bénévole associatif reste un serpent de mer. Beaucoup a été promis mais bien peu a été réalisé ! » souligne Benoit Hartmann, porte-parole de FNE.

    Responsable associatif : un job à temps plein

    Pour rester riche et vivant, le monde associatif a besoin d’un statut du bénévole associatif, qui lui ouvre des droits pour accomplir pleinement son engagement, à fortiori quand son action est reconnue d’utilitéimages?q=tbn:ANd9GcSI3a9ec6Dxid4F3k0nLcrrYPufSR1ypS_UsbaPY4lqY3YBalQ0zQ publique. Dans son « Appel des 3000 », la plateforme de propositions élaborée par FNE pour les présidentielles, la fédération demande aux candidats de donner aux défenseurs de l’environnement la capacité de porter efficacement leur parole au sein du dialogue environnemental.

    Pour Benoît Hartmann, porte-parole de FNE : « la « gouvernance à 5 » instaurée par le Grenelle de l’Environnement est une avancée majeure. Si nous voulons que les cinq collèges soient réellement représentés de manière équilibrée, il faut que les représentants associatifs, sélectionnés sur critères objectifs, aient les moyens de mener à bien leur mission sans être dépendants du bon vouloir de leur employeur, à l’image de ce qui existe pour les jurés d’assises».

    Dans l’Appel des 3000, FNE demande donc que les représentants des associations de protection de la nature et de l’environnement nommés, présents dans les différentes instances officielles, puissent disposer des outils nécessaires à l’exercice de leur mission : formation, dédommagement, souplesse professionnelle, prise en charge des frais induits.

  • Union nationale ou démocratie.

    L'assassinat de sept personnes par un homme se réclamant de l'islamisme radical, est un fait horrible que nous avons condamné clairement dans une note dès le 19 mars.

     

    Pour autant, l'appel à une "union nationale" est totalement inapproprié, voire indécent. Ce crime terrible reste heureusement isolé, et la France n'est pas en guerre. ( Même si son armée participe à des opérations de guerre sur différents fronts). L'union nationale a pour principal but de rendre impossible tout débat et toute critique, l'auteur de tels propos devenant un mauvais Français. Cette logique de guerre a étéimages?q=tbn:ANd9GcTHnXs3wKLR1E5q3DoDSZAfTFR76MmWLMV_int1W7oOp1jlOjf9 poussée à l’extrême lors du conflit mondial de 1914-1918: où les soldats qui ont osé dénoncer l'absurdité de certains ordres ont été fusillés sans autre forme de procès.

     

    Il est vrai que nous avons un grand chef à la tête de l’État, et que le combat lui va si bien! Surtout pour faire oublier son bilan et sa politique, qui sont rejetés par une majorité de Français. Alors il tente de reprendre son habit de grand homme d’État, mais en a-t-il l'envergure ? Ses propositions à chaud pour répondre au drame que la France vient de vivre  ne sont pas à la hauteur. Elles arrivent comme toujours sans concertation, sans vision d'ensemble et sonnent plus comme un constat d'échec de 10 ans aux affaires que comme la vision éclairée d'un grand homme politique.

     

    L'union nationale c'est le chef qui pense, parle et agit au nom de tous, c'est l'opposé de la démocratie. Mettre en avant ces notions en période électorale montre un mépris profond pour le débat et pour les institutions républicaines. Il était nécessaire de respecter une période de deuil et de recueillement. La tentative de Nicolas Sarkozy de se draper dans le drapeau national pour marginaliser ses adversaires à l'élection présidentielle montre qu'il est capable d'utiliser toutes les circonstances pour tenter de garder son siège actuel.

     

    On peut lire sur ce même thème l'éditorial de Politis

     

  • Mélenchon : de la dynamique à la dynamite.

    Depuis plusieurs semaines, l'ensemble des commentateurs de la campagne présidentielle notent une dynamique en faveur du candidat du Front de Gauche.

     

    Jean-Luc Mélenchon est manifestement à l'aise dans cette campagne, cela se ressent dans ses meetings, ses prises de parole et aussi dans les sondages. Il bénéficie d'une montée régulière du score qui lui est attribué au premier tour, dépassant  désormais les 10 %.

    Cette montée commence à être prise au sérieux au PS et à l'UMP. Chez les partisans de Hollande, on s'inquiète du tassement possible de son score, par un basculement vers Mélenchon. A l'inverse Sarkozy 1345926853.jpgqui voit son rival annoncé du deuxième tour en perte de vitesse, espère l'inversion des courbes qui le verrait passer en tête des sondages de premier tour. En oubliant que le report des voix à gauche semble très bon, et que la répartition dans ce camp au premier tour ne modifie pas le rapport de force du second (Sarkozy est toujours distancé)

    L'important est le message politique, qui n'est pas si nouveau par rapport notamment à celui du PCF . Pour ce dernier, le choix de Mélenchon n'a pas été si évident, car certains étaient inquiets par rapport à sa ligne politique, d'autres étaient soucieux de ne pas voir disparaître le parti en tant qu'acteur reconnu dans les luttes sociales et politiques. L'équilibre des forces  au sein du Front de Gauche s'est décalé vers le Parti de Gauche de Mélenchon, mais la base militante du Front de Gauche reste très marquée par les adhérents du PCF. Les mois à venir, avec la présidentielle puis les législatives seront décisifs pour juger du poids des composantes au sein du Front de Gauche.

    IMG_09621-290x160.jpgLa ligne politique clairement offensive de Mélenchon n'est pas pour rien dans son succès. Il retrouve une dynamique assez semblable à celle du non à Maastricht, ou même de celle créée par Besancenot à la dernière élection présidentielle.

    Ce dimanche, il a gagné son pari avec les militants du Front de Gauche. Le rassemblement de la Bastille a regroupé beaucoup de monde, et va marquer les esprits.

    Par ses thèmes de campagne et par la forme choisie, Mélenchon dynamite le cadre imposé par les deux favoris, et arrive à marginaliser le FN. Pour tout cela, il a déjà largement atteint ses objectifs. Le reste de la campagne le verra-t-il poursuivre sur cette pente ascendante ?

    Il reste un mois avant le scrutin, et un en mois beaucoup d'éléments peuvent faire que cette dynamique s'amplifie, ou au contraire qu'elle ne soit pas confirmée. La personnalisation imposée par le scrutin présidentiel rend possible des mouvements d'opinion rapides dans un sens ou dans un autre.

  • Vérité insondable

    Dans la même journée, deux sondages annoncent des tendances inverses pour les deux candidats mesurés en tête des prochaines présidentielles.

     

    Pour l'IFOP, Nicolas Sarkozy progresse et passe devant Hollande au premier tour.

    Pour la Sofres, Hollande conforte son avance de premier tour et Sarkozy recule.

    Ces deux instituts de sondages sont parmi les plus anciens et sont considérés comme sérieux. Mais les sondages.jpgsondages sont loin d'être une science exacte, surtout avec des échantillons de personnes interrogées assez faible (autour de 1000). Les sondeurs eux-mêmes estiment la marge d'erreur pour un résultat de 30% à 2,5% ( soit entre 27,5 et 32,5 ). Il faut donc interpréter avec prudence les chiffres donnés, surtout pour un seul sondage. Il est possible de se faire une idée en tenant compte de plusieurs études, dans ce cas la marge d'erreur diminue. Mais les sondages ne sauront jamais combien disent la vérité et combien bluffent, c'est une marge d'erreur supplémentaire. Pour effacer cet inconvénient, les instituts vérifient les votes aux élections passées, un décalage avec la réalité constatée et les réponses faites entraîne une correction. Mais ce redressement est un peu du pifomètre. Tout ceci explique les différences observées dans les publications.

    Faut-il alors ne pas tenir compte des sondages ?

    images?q=tbn:ANd9GcSSG36vRhtXBtbRIq3TEnEV05HzgjoiG2DBchYB6w_D1kQDnY8UPour celui qui a des convictions réelles, une montée ou descente des chiffres ne changera pas sa campagne. D'autres s'appuient sur une campagne marketing, où il est important de faire des coups de pub. Sarkozy président avait une cellule sondage importante, et son ami Buisson en a bien profité.

    Les tendances lourdes et de long terme ont une signification plus réelle que des variations minimes  à quelques jours près. Pour le deuxième tour, tous les sondages donnent Sarkozy largement battu. Ce qui ne préjuge pas du résultat du mois de mai , en donnant cependant une information : le rejet du président sortant est très fort actuellement dans l'opinion.