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économie et finances - Page 30

  • Loi énergies renouvelables : une « accélération » très insuffisante

    Pour Greenpeace France, cette loi ne permettra pas à la France de rattraper son retard sur les renouvelables ni d’atteindre ses engagements et objectifs climatiques, notamment en continuant de freiner le développement de l’éolien terrestre.

    Ce mardi, l’Assemblée nationale devrait adopter définitivement le projet de loi du gouvernement sur l’accélération des énergies renouvelables.
    Après plusieurs mois de débats au Parlement, l’ambition n’a pas été rehaussée en commission mixte paritaire : le texte reste ainsi insuffisant au regard des crises énergétique et climatique.

    Si le texte est plutôt satisfaisant sur l’éolien en mer, il reste trop tardif et limité sur le solaire, et surtout très insuffisant sur l’éolien terrestre.

    « Ce texte manque cruellement d’ambition, au moment où la crise énergétique nous démontre la nécessité absolue de développer massivement les énergies renouvelables, analyse Nicolas Nace, chargé de campagne Transition énergétique pour Greenpeace France. Le gouvernement portera une grande responsabilité dans le retard de la France sur ses objectifs, mais aussi plus concrètement sur les conséquences de la crise énergétique d’ampleur que nous traversons et qui vont se répercuter sur nos émissions et les factures des citoyennes et citoyens ».

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  • Conseil de planification écologique : réaction de Greenpeace France à la vidéo d’E. Macron


    Pour Greenpeace France, cette vidéo remplie d’autosatisfaction sonne creux, désolant mélange de procrastination et techno solutionnisme.

    Avec cet énième point d’étape, alors que 2030 est tout proche, le Président ne fait que retarder encore des mesures qui sont connues et qui devraient être appliquées immédiatement, comme s’il n’était pas au pouvoir lors des conclusions de la Convention citoyenne sur le climat et des alertes des rapports du GIEC et du HCC. Sans parler du lancement de la procédure de l’Affaire du Siècle qui a abouti à la condamnation de France pour inaction climatique.

    Si un nouveau plan de sobriété est plutôt une bonne chose sur le papier, dans la mesure où il intègrerait enfin une juste répartition des efforts demandés, les affirmations du Président se heurtent au réel :

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  • Débat public sur le nucléaire : le Réseau "Sortir du nucléaire" et Greenpeace France claquent la porte

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    Communiqué commun Greenpeace France/ Réseau "Sortir du nucléaire"

    Paris, le 24 janvier 2023

    Face au passage en force d’un projet de loi d’accélération du nucléaire présenté par le gouvernement et actuellement voté au Sénat, Greenpeace France et le Réseau "Sortir du nucléaire" annoncent quitter le débat public sur l’éventuelle relance de la filière nucléaire française et le projet de construction de nouveaux réacteurs nucléaires. Les associations dénoncent une mascarade démocratique et un sabotage en règle du débat public par le gouvernement.

    En octobre 2022, la Commission Nationale du Débat Public (CNDP) a lancé une consultation en réaction au projet de relance du nucléaire porté par le gouvernement. Ce débat, initialement centré sur le projet d’installation de deux premiers réacteurs EPR2 sur le site de Penly (Normandie), a été élargi à la construction de six, et a fortiori de 14 nouveaux réacteurs nucléaires sur le territoire français. Malgré les efforts et alertes des organisateurs du débat public, le gouvernement s’est employé à saper le travail de consultation pour mieux faire passer en force son programme nucléaire, en particulier à travers le projet de loi d’accélération du nucléaire.

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  • Retraites : après une « première victoire », inscrire le mouvement dans la durée

    Extraits de l'article de Politis

    « Un raz-de-marée », une mobilisation « hors-norme », « puissante », qui a « dépassé nos ambitions ». Les mots manquaient presque aux différents représentants syndicaux après une journée de manifestations contre la réforme des retraites qui a rassemblé entre 1,12 millions de personnes (selon le ministère de l’Intérieur) et « plus de deux millions » (selon les syndicats) partout en France. 

    Des chiffres importants qui dépassent – déjà – ceux de la contestation contre la précédente réforme des retraites fin 2019. C’est donc ravis que les représentants des organisations professionnelles se sont présentés devant la presse, peu après 19 heures ce jeudi 19 janvier, dans les locaux de Solidaires, dans le 10e arrondissement parisien pour annoncer les prochaines échéances du mouvement.

    Face à la cinquantaine de journalistes présents, les syndicats et les organisations de jeunesse ont continué à jouer la carte de l’unité. Dans un communiqué commun, ils appellent à une « nouvelle journée de grèves et de manifestations interprofessionnelles le 31 janvier ».

    D’ici à là, ils « invitent la population à signer massivement la pétition, et appellent à multiplier les actions et initiatives partout sur le territoire ». « L’idée est de construire un processus de mobilisation qui fasse flancher le gouvernement. L’intersyndicale est soudée pour qu’on atteigne cet objectif », confie Catherine Perret, secrétaire confédérale de la CGT.

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  • Dépôt de la DAC de Cigéo : Communiqué de presse des organisations nationales opposées au projet

    Communiqué de presse du Front Associatif et Syndical contre CIGÉO du 17 janvier 2023

     

    Le 16 janvier 2023 l’Agence Nationale pour la gestion des Déchets Radioactifs (Andra) a déposé sa Demande d’Autorisation de Création (DAC) pour le projet d’enfouissement de déchets nucléaires Cigéo. Alors que le projet présente toujours de nombreux problèmes restés sans réponse depuis des années, une étape de plus est franchie dans une fuite en avant dangereuse et irresponsable.

    Une étape de plus vers la construction de CIGÉO

    En juillet 2022, le projet CIGÉO a été déclaré d’utilité publique (DUP) et Opération d’Intérêt National (OIN), ce que 32 organisations et 30 habitant·es ont dénoncé en déposant un recours en septembre dernier. Cette DUP ouvre d’ores et déjà la voie à des travaux préalables.

    CIGÉO franchit une nouvelle étape avec le dépôt de cette demande d’Autorisation de Création (DAC) qui pourrait aboutir, après 30 mois d’instruction et une enquête publique en 2026, à l’autorisation, en 2027, de lancer une « phase pilote ». Cette phase verrait la construction des principaux ouvrages en surface et des premiers ouvrages souterrains et permettrait de recevoir les premiers déchets radioactifs entre 2035 et 2040.

    Un calendrier hasardeux et anti-démocratique

    Une concertation nationale est en cours sur le futur mix énergétique de la France, ainsi qu’un débat public sur le projet d’ EDF de construction de 3 paires d’EPR2, dont la première à Penly.

    Pourtant, de fortes incertitudes techniques et financières demeurent quant à la prolongation des réacteurs au-delà de 50 ans souhaitée par le gouvernement. Les conséquences concernant les déchets seront différentes selon les décisions qui seront prises sur ces sujets.

    Par ailleurs, une étude est en cours, pour préciser les caractéristiques des déchets bitumés pouvant être accueillis à CIGÉO, avec des résultats attendus pour... 2026.

    Tout comme la DUP, la DAC est donc déposée sans connaître précisément le volume et la nature des déchets radioactifs, ce qui représente un non-sens et une précipitation hasardeuse et non-démocratique.

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  • Retraites : non à une nouvelle régression des droits sociaux

    Alors qu’inégalités et précarisation s’aggravent sans cesse, la LDH (Ligue des droits de l’Homme) ne peut que s’inquiéter de voir le gouvernement s’entêter à faire passer en force une réforme des retraites que l’ensemble des organisations syndicales et l’immense majorité des Françaises et Français rejettent.

    Après les réformes du Code du travail, de l’assurance chômage, dans un contexte de détérioration continue des services publics, cette réforme du système général des retraites constitue une nouvelle étape vers la remise en cause de l’Etat social, avec l’obsession de réduire à la portion congrue le système de répartition afin que les compléments soient assurés par les mécanismes privés de capitalisation pour celles et ceux qui le peuvent.

    Cette réforme, dont la nécessité économique est loin d’être avérée, aggravera les injustices sociales au détriment de celles et ceux ayant des carrières longues, pénibles et précaires, et notamment des femmes qui constituent l’immense majorité des précaires. Elle réduira également la possibilité d’arriver à la retraite et de la vivre en bonne santé.

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  • Pour une interdiction totale et définitive des néonicotinoïdes en 2023

    Communiqué de la LPO le 13 janvier 2023

    Rien ne justifie cette année la reconduite à l'identique de la dérogation pour prolonger l’utilisation par l’industrie betteravière française de ces pesticides toxiques pour la biodiversité.

    Strictement identique à ceux de 2021 et 2022, un projet d’arrêté a été soumis à la consultation publique jusqu’au 24 janvier 2023 afin de renouveler, pour une durée de 120 jours à compter de sa signature, la dérogation permettant l’emploi de semences de betteraves sucrières enrobées de la substance insecticide imidaclopride ou thiamethoxam, qui élimine les pucerons vecteurs de la jaunisse.

    Ce renouvellement correspond à l’application de la loi du 14 décembre 2020 « relative aux conditions de mise sur le marché de certains produits phytopharmaceutiques en cas de danger sanitaire pour les betteraves sucrières », à laquelle la LPO s’était alors opposée et dont les dispositions permettent aux betteraviers de déroger temporairement jusqu’au 1er juillet 2023 à l’interdiction d’utilisation des néonicotinoïdes en vigueur depuis le 1er septembre 2018 suite à la loi biodiversité du 8 août 2016.

    Pour la LPO, membre du Conseil de surveillance sur les néonicotinoïdes, il est indispensable que soit prises en compte les dernières études scientifiques réalisées dans le cadre du Plan National Recherche et Innovation (PNRI) démontrant que le risque épidémique de jaunisse de la betterave est bien moindre qu'en 2020. En effet, parmi les 264 plantes analysées par l'Institut Technique de la Betterave et l'INRAE début décembre 2022, aucune ne se révèle positive au virus de la jaunisse, et seules 16 plantes présentent un résultat« douteux », soit environ 6%. Or, pour que la maladie s'exprime, la présence d'un réservoir viral important est nécessaire en plus de l'apparition précoce de pucerons, vecteurs du virus. En outre, depuis 2020, plusieurs alternatives efficaces à l'utilisation de néonicotinoïdes ont été identifiées par un rapport de l'ANSES, ainsi que par le PNRI sur la jaunisse de la betterave, telles que l'utilisation de prédateurs naturels des pucerons (syrphes, coccinelles, chrysopes) par la plantation de bandes enherbées et fleuries ou leur relâcher; l'introduction de plantes compagnes (notamment l'avoine); l'utilisation de phéromones, la pulvérisation de produits aphicides moins toxiques pour les écosystèmes ou encore le développement de variétés de betteraves résistantes.

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