Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

écologie - Page 115

  • Zone à faible émissions : un dispositif à saluer et à renforcer

    Alors que les urgences climatiques et sanitaires font la une, nos organisations (la Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l’Homme, France Nature Environnement, Greenpeace France, Réseau Action Climat, UNICEF France, WWF France) tiennent à saluer l’entrée en vigueur de la zone à faibles émissions métropolitaine dans au moins 49 communes franciliennes le 1er juillet

    Elles appellent les autres villes concernées par la pollution de l’air à accélérer la mise en œuvre de zones à faibles émissions ambitieuses. Elles demandent également à tous les pouvoirs publics de proposer des dispositifs d’accompagnement renforcés et plus cohérents avec la nécessaire transition vers une mobilité plus durable.

    Des zones à faibles émissions ambitieuses pour protéger la santé publique

    Si la circulation différenciée est nécessaire pour limiter le nombre d’hospitalisation et de crises d’asthmes au moment des pics de pollution, il est tout aussi urgent de s’attaquer à la pollution chronique, notamment avec la mise en œuvre rapide et ambitieuse des zones à faibles émissions.

    Après avoir écrit à tous les maires du Grand Paris concernés par la zone à faibles émissions, nos organisations se félicitent de son application au 1er juillet au niveau de 49 communes de la métropole du Grand Paris et espèrent que les communes restantes rejoindront rapidement le mouvement pour un air plus sain.

    En effet, à l’échelle de Paris et de la petite couronne, 27% des établissements recevant du public sensible comme les crèches, écoles et hôpitaux (ERPs) sont aujourd’hui exposés au dépassement de seuils pour le dioxyde d’azote (NO2). Une zone à faibles émissions avancée, sur le périmètre limité par l’autoroute A86, pourrait diviser ce nombre par 8 (ce qui ramènerait à 1,5 % le taux des ERPs exposés). Elle permettrait de préserver les personnes plus modestes, généralement exposées à un air pollué en raison, notamment, de la proximité entre leur lieu d’habitation et des axes routiers majeurs.

    Lire la suite

  • Assises de l’eau : des propositions venant d'associations

    principal-47519.jpgAprès plusieurs mois de travaux caractérisés par un grand flou, la clôture des Assises de l’eau est prévue pour le 1er juillet. Le Gouvernement se prépare donc à annoncer une série de mesures visant à « préserver la ressource en eau et les milieux aquatiques, dans le contexte du changement climatique ». Les défis sont en effet immenses et identifiés : seules 44% des masses d’eau ont atteint l’objectif européen du bon état écologique du fait de rivières trop artificialisées, des pollutions agricoles et des prélèvements trop importants. Les lourds effets du changement climatique ne peuvent qu’aggraver cette situation et exigent que se concrétise en la matière une véritable accélération écologique. Propositions des associations.

    La sobriété et la restauration des milieux aquatiques comme piliers de la politique de l’eau

    La crise climatique entraîne mécaniquement une aggravation de la crise aquatique : en 2050, les débits moyens annuels des cours d’eau en métropole diminueront de 10 à 40 % et les pluies comme les sécheresses seront nettement plus fréquentes et violentes. Face à ce défi, il faut rapidement mettre notre pays en situation de résilience en construisant une nouvelle politique de la sobriété, en restaurant les milieux aquatiques et les capacités d’infiltration des sols pour qu’ils nous aident à ralentir le cycle de l’eau. L’eau de qualité sera de plus en plus limitée : nous devons collectivement progresser pour mieux l’utiliser. Les associations attendent une ambition gouvernementale forte. 

    Lire la suite

  • Déchets nucléaires : le projet Cigéo à Bure doit être stoppé

    Publié par Greenpeace  le 20 juin 2019

    effondrement-mortel-site-denfouissement-deche-L-7m_yYs.jpegAlors que le débat national sur la gestion des matières et déchets nucléaires fait étape à Bar-le-Duc jeudi 20 mai, Greenpeace réaffirme son opposition au projet Cigéo à Bure et son soutien total aux opposants non-violents.
    En janvier 2019, Greenpeace France a publié un rapport d’experts intitulé “la crise mondiale des déchets nucléaires”, démontrant qu’aucun des pays les plus nucléarisés n’a trouvé de solution satisfaisante pour gérer les déchets nucléaires et que parmi les différents projets d’enfouissement géologique, aucun n’est opérationnel.
    « Le projet Cigéo à Bure est une folie sur le plan écologique et technique. Enfouir ces déchets hautement radioactifs à vie longue serait la pire des solutions car le projet n’est pas réversible, ce qui signifie que tout incident serait fatal. L’enfouissement géologique présente encore trop de failles et d’incertitudes, comme l’a démontré la désastreuse expérience d’Asse en Allemagne. Nous ne pouvons pas laisser un tel fardeau aux générations futures », explique Yannick Rousselet, chargé de campagne sur les questions nucléaires à Greenpeace.

    Lire la suite

  • Sécheresse et canicule : le nucléaire fait souffrir les cours d’eau

    Communiqué du réseau "Sortir du nucléaire"

    C’est un fait avéré : la France est de plus en plus régulièrement touchée par des épisodes de canicule et de sécheresse et ce n’est pas prêt de s’arranger. Ces épisodes climatiques extrêmes, susceptibles de se multiplier dans les années à venir, aggravent les impacts des centrales nucléaires sur les cours d’eau. Mais pour EDF, lestre_fle_secheresse_fond_blanc-1670b.jpg?1558709062 intérêts financiers priment sur la protection des écosystèmes aquatiques.

    Des centrales nucléaires gourmandes en eau
    Une centrale nucléaire a besoin d’eau en permanence pour évacuer la chaleur produite par la réaction nucléaire, et ce même à l’arrêt.
    En bord de mer ou sur les cours d’eau à fort débit, les centrales fonctionnent en circuit "ouvert" : chaque réacteur prélève près de 50 m3/seconde pour ses besoins en refroidissement. L’eau est ensuite rejetée à une température plus élevée. C’est le cas, par exemple, à Fessenheim.
    Sur les cours d’eau où le débit est plus faible, elles fonctionnent en circuit dit "fermé" : chaque réacteur pompe près de 2 à 3 m3/seconde dont une partie est ensuite évaporée dans les tours de refroidissement, formant un panache blanc caractéristique ; le reste est ensuite rejeté.
    Les deux tiers de l’énergie produite par une centrale sont perdus sous forme de chaleur. Celle-ci sera elle-même évacuée sous forme de vapeur d’eau (qui constitue elle-même un gaz à effet de serre) et/ou viendra réchauffer les cours d’eau

    Lire la suite

  • Partenariat entre la LPO et Terre de Liens

    Les projets associatifs des 2 partenaires s’accordent sur la nécessité d’aller vers une agriculture plus durable au bénéfice d’un développement humain et territorial plus harmonieux prenant en compte les enjeux de biodiversité.

    Allain Bougrain Dubourg et Franck Bernard, respectivement Présidents des associations LPO France et Terre de Liens, viennent de signer une convention de partenariat pour une durée renouvelable de 6 ans. L’objectif principal est de favoriser les échanges et les initiatives communes tant au niveau des territoires qu’au niveau national, dans le but de contribuer à la transition du modèle agricole et alimentaire actuel vers un modèle durable prenant notamment en compte l’enjeu de préservation de la biodiversité à la fois sur les plans économique social et environnemental.

    Terre de Liens est né en 2003 de la convergence de plusieurs mouvements liant l’éducation populaire, l’agriculture biologique et biodynamique, la finance éthique, l’économie solidaire et le développement rural. Son objectif principal est d’enrayer la disparition des terres et de faciliter l’accès au foncier agricole pour de nouvelles installations paysannes.

    bandeau_site.jpg

    Lire la suite

  • Soudures défectueuses de l’EPR de Flamanville : il faut abandonner le chantier !

    Communiqué du Réseau "Sortir du Nucléaire" 20 juin 2019.

    Dans un courrier du mercredi 19 juin adressé à EDF, l’Autorité de sûreté nucléaire a confirmé qu’EDF devra réparer sans attendre huit soudures défectueuses traversant l’enceinte de confinement de l’EPR de Flamanville. Après avoir tenté de jouer le fait accompli et proposé de laisser ces soudures en l’état, EDF suggérait un stratagème pour démarrer à tout prix son réacteur en 2020 : n’effectuer les réparations qu’en 2024, alors qu’il serait déjà en fonctionnement ! Contrairement à ce qui s’était passé avec la cuve de l’EPR, l’ASN a refusé cette proposition.
    Le Réseau “Sortir du nucléaire“, qui a déposé plainte en juillet 2018 avec Greenpeace au sujet de des soudures défectueuses de l’EPR, appelle à prendre toute la mesure de la gravité de cette affaire, révélatrice de l’attitude inacceptable d’EDF et des failles du système de contrôle de la sûreté. Les conclusions qui s’imposent doivent en être tirées.
    Cette situation est le résultat de la fuite en avant d’EDF, qui a négligé non seulement les exigences de haute qualité qui s’appliquaient à des pièces cruciales, mais aussi le contrôle de la qualité de ces soudures, déclarées conformes alors qu’elles étaient défectueuses. Comble du comble, l’entreprise n’a informé l’ASN de la non-prise en compte des exigences spécifiques s’appliquant aux soudures que deux ans après leur fabrication en usine, alors que les pièces étaient déjà installées dans le réacteur. Comme pour la cuve de l’EPR, EDF a pratiqué la politique du fait accompli.

    Lire la suite

  • Excursion nature pour tous en gyropodes adaptés

    Dans le cadre du développement des activités de la Maison de la Nature de Boult-aux-Bois, il vous est proposé désormais de découvrir la nature de manière innovante et originale.

    La Nature accessible pour tous

    Des thématiques "Découvertes et Observations" sont proposées par la Maison de la Nature à Boult-aux-Bois

    Les thèmes des animations proposées ont pour objectifs de permettre à tous de vivre, de ressentir et de découvrir un environnement naturel.

    C'est aussi l'occasion de passer un moment de détente, de découverte tout en utilisant nos sens afin de s'imprégner de la Nature telle qu'elle se présente à nous.

    Tout au long d'un parcours adapté ou adaptable, il est possible d'aborder un thème sous différents angles pour que toutes et tous puissent participer.

    Toutes les activités proposées sont adaptées et modulables en fonction des besoins et des différents projets éducatifs ou scolaires.

    Des outils pédagogiques spécifiques sont utilisés en lien avec les pathologies du public.

    Lire la suite