écologie - Page 114
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Dérèglement climatique
Dessin de Chappatte (Suisse), pour le Canard Enchainé -
Échouages massifs de dauphins : une plainte à l’échelle européenne
Communiqué de FNE le 10.07.2019
Chaque hiver, des milliers de dauphins et autres cétacés meurent après avoir été capturés dans des filets de pêche dans les eaux européennes. En France, dans le Golfe de Gascogne, ce sont les dauphins communs qui sont particulièrement touchés, à tel point que la survie de l’espèce serait compromise. Après avoir dénoncé ce fléau pendant plusieurs années, France Nature Environnement s’associe à 25 ONG européennes pour porter plainte contre la France et les autres Etats européens qui n’ont pas pris les mesures nécessaires pour protéger ces cétacés.
Les captures dans des filets de pêche : une menace considérable sur les cétacés en Europe
Devenues la principale menace létale pour les cétacés dans les eaux européennes et internationales, les captures accidentelles par les bateaux de pêche sont chaque année responsables de la mort de milliers de dauphins en France, dans le Golfe de Gascogne. Les techniques de pêche en cause : la pêche au filet maillant calé et la pêche au chalut pélagique. Cet hiver, tous les records ont été battus : 1 200 dauphins se sont échoués sur les côtes françaises. Cela signifie que plus de 10 000 dauphins ont réellement été capturés dans des filets puis rejetés en mer, morts. Selon l’Union internationale pour la conservation de la nature (IUCN), l’état de conservation du dauphin commun est défavorable. De son côté, la Commission Baleinière estime que ces pratiques pourraient menacer le statut de conservation de la population dans le Golfe de Gascogne[1]. Dans la Mer Baltique et dans les eaux espagnoles (Galice, mer cantabrique) les marsouins communs (qui ne sont plus que quelques centaines, en danger critique d’extinction selon l’IUCN) sont aussi victimes de captures.
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Nouvelle action de ANV-Cop 21 Ardennes
Lettre ouverte à l’attention de Monsieur Régis Depaix, Maire de Montcornet
Monsieur le Maire,
En tant que collectif citoyen d’Action Non-Violente ANV-COP21 Ardennes, nous réquisitionnons ce mardi 9 juillet le portrait officiel du président Emmanuel Macron dans la salle du conseil de votre mairie. Cela s’inscrit dans le cadre d’une mobilisation nationale «Décrochons Macron».
Par cette lettre, nous souhaitons vous transmettre sereinement les objectifs de cette action symbolique.
Tout d’abord, le collectif vous confirme qu’il s’agit d’une réquisition temporaire, car nous nous engageons à ramener le tableau du Président de la République - qui, étonnamment, n’est pas un symbole de la République, mais relève d’une tradition républicaine - lorsque le gouvernement aura amorcé une véritable politique à la hauteur de l’urgence climatique et en accord avec les engagements pris lors de la COP 21. Il s’agit de décrocher et de sortir le portrait du Président des mairies, pour dénoncer de manière symbolique l’inaction du gouvernement face au dérèglement climatique et à la crise sociale.
Trahir les engagements de la COP 21 revient à commettre un crime contre les générations futures. Les citoyen·ne·s ne s’inquiètent pas du mur vide qui est laissé aujourd’hui dans votre mairie après cette réquisition, mais de l’inaction politique face au dérèglement climatique qui nous menace tou·te·s. C’est aussi ce que pensent les deux millions de personnes qui soutiennent L’Affaire du Siècle, l’action en justice contre l’État français pour inaction face au dérèglement climatique. Cette action vient appuyer ce recours en justice, puisque l’État a souhaité ignorer ces citoyen·ne·s inquiet·e·s pour l’avenir de notre société.Lien permanent Catégories : actualités Ardennes, écologie, politique nationale, société Imprimer 0 commentaire -
Festival les BURE’LESQUES 2019
9-10-11 août 2019 à Hévilliers en Meuse
Festival de résistance contre le projet de poubelle atomique Cigéo en Meuse/Haute-Marne
Bonne nouvelle : côté Bure, toujours pas de déchets atomiques mais... un beau festival d’idées, d’infos et de créativité qui s’annonce !
Pile poil 20 ans après la création du pseudo-labo de recherches à Bure (Meuse/Haute-Marne), le constat est là : l’autorisation de construction de la mégapoubelle atomique Cigéo ne cesse d’être repoussée. Sera-t-elle accordée un jour ?
Le Festival Les Bure’lesques posera ses chapiteaux à Hévilliers dans la Meuse, à quelques kilomètres de Bure. Il est ouvert à toutes et tous, familles, ami-es, habitant-es d’ici et d’ailleurs et proposera un temps d’échanges constructifs et sereins au cœur d’un territoire rural bien vivant.
Côté programme, il accueillera des artistes créatifs et engagés, des conférencier-es sur le nucléaire et ses déchets mais pas que, des réalisateurs-trices et leurs films, des faiseurs de bal et une belle surprise artistique visuelle et sonore.
Les cantines (prix libre) seront au top, légumes du coin et produits bio comme d’habitude et le camping un peu perché cette année.Vous voulez filer un coup de main ?
Dès le lundi précédent le jour d’ouverture du festival, pendant la durée de l’évènement et deux jours après celui-ci, il y aura des besoins divers (montage, démontage, nettoyage, accueil, cantine, manutention...) : si vous êtes motivé.e.s pour faire partie de l’équipe de choc qui rendra tout cela possible, il vous suffit de répondre favorablement à l’appel à bénévoles que vous recevrez bientôt.Lien permanent Catégories : écologie, politique nationale, société, Sur votre agenda Imprimer 0 commentaire -
Office Français de la Biodiversité : un accord qui soulage et inquiète à la fois
Publié par la LPO (Ligue de Protection des Oiseaux)le 03.07.2019
Le 25 Juin 2019, la commission mixte paritaire s’est accordée sur le texte qui consacre l’Office français de la
biodiversité, par fusion entre l’Agence française de la biodiversité et l’ONCFS.
Des modifications réjouissantes
Il est regrettable de devoir se réjouir du retrait de dispositions contre nature introduites par le Sénat. Nous reconnaissons à la rapporteure du texte, Barbara Pompili, le mérite d’avoir réussi à faire enlever toutes ses dispositions contre nature.
L’établissement public s’appellera bien Office français de la biodiversité (et non pas de la biodiversité et de la chasse) et il n’aura pas dans ses missions de contribuer « à l’exercice de la chasse et de la pêche en eau douce durables ».
L’article qui créait un délit d’entrave à la chasse est supprimé.
Après des années d’attente pour sa mise en place, le permis de chasse en Guyane est bien maintenu permettant ainsi de cadrer cette pratique sur ce territoire où la biodiversité est riche et où sont présentes des espèces menacées et protégées au niveau national.
Enfin l’article visant à considérer les chasses traditionnelles comme patrimoine national est supprimé.
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Nous voulons des coquelicots : rassemblement du 5 juillet 2019
Avez-vous bien regardé autour de vous? L’été 2019 exauce nos vœux les plus chers : on n’a jamais vu autant de coquelicots dans les champs ou sur le bord des chemins. Et jusque dans le pavé des villes! Le Ciel étant avec nous, occupons-nous comme jamais de nos affaires terrestres. Grâce à votre engagement sans faille, ce pays a commencé de changer. Et la légende d’un pays qui relève la tête face à un empoisonnement présenté comme inéluctable est en train de prendre corps.
Car légende il y a. Ces milliers de rassemblements (6173 précisément). Ces dizaines de milliers de participants réunis devant les mairies. Ces foires, ces bourses aux plantes, ces salons que vous avez investis par centaines, partout en France pour diffuser l’Appel et glaner des signatures. Ces cocardes, encore, qui ont envahi les vestons et clament notre lutte pour la vie. Ce maire de Langouët qui, comme habité par l’esprit des Coquelicots, écrit à la préfète « je suis responsable de la santé des habitants de ma commune ». Et nous ne sommes pas isolés: près de 9 Français sur 10 ne veulent plus d’un système criminel qui préfère l’empoisonnement à la vie.Lien permanent Catégories : écologie, politique nationale, société, Sur votre agenda Imprimer 1 commentaire -
Le gouvernement doit refuser immédiatement la prolongation de la concession "Montagne d’or"
Face au flou qui perdure sur l’avenir du projet Montagne d’or, nous demandons au gouvernement de refuser immédiatement la prolongation de la concession Montagne d’or, seule garantie d’un abandon ferme et définitif de ce projet inacceptable. En effet, malgré les récentes déclarations du ministre de la Transition écologique, François de Rugy, et de sa secrétaire d’Etat Emmanuelle Wargon qui affirment que le projet de la Montagne d’or « ne se fera pas », son abandon n’a toujours pas été officiellement acté. En rouvrant la réforme du Code minier, le gouvernement laisse à la compagnie la possibilité de revenir avec un projet modifié, ce que nous refusons d’emblée : la mine industrielle responsable et durable, ça n’existe pas !
Malgré son engagement vis-à-vis des Guyanais-e-s, le ministre de la Transition écologique et solidaire a annulé sa visite prévue cette semaine, mais nous ne laisserons pas le gouvernement jouer le jeu de la chaise vide. Il s’agit désormais de trancher la question une bonne fois pour toutes. Depuis le 31 décembre dernier, la concession historique de la compagnie minière Montagne d’or est arrivée à expiration.