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écologie - Page 110

  • Plus que des chartes, il faut une vraie politique publique de sortie des pesticides !

    Communiqué se la confédération paysanne le 11 09 2019.

    Le gouvernement a lancé en début de semaine une consultation publique sur les textes encadrant l'utilisation des pesticides à proximité des habitations. La Confédération paysanne qui a participé comme les autres organisations syndicales aux réunions organisées avant l'été n'a, elle, pas changé de position.

    Pour nous, l'urgence est à une vraie politique publique de sortie des pesticides. A savoir : l'interdiction des produits les plus toxiques - les cancérogènes, mutagènes, reprotoxiques (CMR*) et perturbateurs endocriniens (PE) - et l'accompagnement pour une transition du modèle agricole. C'est ce qui permettra, au final, la sortie des pesticides.

    Pour la Confédération paysanne, ces chartes, fausse solution par excellence, sont d'abord là pour protéger la logique agro-industrielle face aux inquiétudes montantes de la population.

    La réalité est que ces chartes ne répondent en rien à l'enjeu sanitaire réel. La mise en place de distances d'interdiction d'utilisation de pesticides à proximité des lieux d'habitation ou de travail, quelles qu'elles soient, ne protège pas les riverain.e.s, encore moins les paysan.ne.s. Certes, dans certaines situations, cela peut limiter les risques d'intoxications aiguës. Mais les pesticides se retrouvent dans l'air, l'eau, les sols, l'alimentation et des distances n'y changeront rien.

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  • Bilan du week-end de comptage oiseaux des jardins de mai 2019

    Cette année, plus de 65 000 oiseaux ont été observés à travers l’ensemble du territoire !

    Deux fois plus de participants que l’année passée

    Cette année vous avez été 2 600 repartis dans l’ensemble des départements à vous prêter au jeu : compter les oiseaux présents pendant une heure dans votre jardin, sur votre balcon ou dans un parc public. Merci ! J Il s’agit de la plus forte participation enregistrée en mai depuis le lancement de cette opération en 2013 ! L’implication dans certains départements a même triplé en comparaison à l’année passée. C’est le cas du Maine-et-Loire.

    Moineau, mésange et merle

    En moyenne 25 oiseaux ont été observés par jardin ! Le trio de tête reste inchangé depuis plusieurs années. Moineau domestique, Mésange charbonnière et Merle noir sont encore cette année les espèces le plus fréquemment observées dans les jardins de l‘Observatoire. Rien d’étonnant puisqu’elles adorent venir nicher dans nos jardins, aussi bien dans les haies et les buissons pour le merle, que dans les nichoirs artificiels, particulièrement appréciés des Mésanges charbonnières.

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  • Vent de Bure, ce sera les 28 et 29 septembre

    Fin avril nous vous informions du report de Vent de Bure après avoir pris en compte les remarques de comités de soutien. MERCI de nous avoir fait remonter vos réflexions et vos attentes : déplacer une date n’est jamais une décision facile à prendre, mais cela nous a été rendu plus aisé en ayant le sentiment de répondre à vos demandes, vous qui organisez la décentralisation de la lutte contre le projet Cigéo. Organiser les temps forts en commun et permettre à chacun-e de venir est l’étape qu’il ne faut pas brûler.

    Le contexte n’a pas changé (1) et ce qui avait été dit reste le moteur de Vent de Bure.

    Le temps presse. Les échéances arrivent (2).  Les travaux préparatoires (3) sur place sont suspendus pendant le débat public sur le Plan national de gestion des matières et des déchets radioactifs (PNGMDR). Cela signifie qu’ils pourraient reprendre à la fin de ce moratoire.. qui se termine le 25 septembre avec la fin de ce débat ! Pour rappel, nous avons fait le choix au niveau local accompagné de certaines ONG de ne pas y participer : le maquillage démocratique, le rafistolage technique, nous avons assez donné. Pour refuser l’enfouissement des déchets radioactifs, le dialogue orchestré et la pseudo-concertation, les prochains coups de pelles et de pioches (ou plutôt de bulldozer !), retrouvons nous dès le samedi 28 septembre dans les rues de Nancy, pour le temps fort de notre mobilisation !

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  • Nous voulons des Coquelicots : rassemblement le 06 septembre

    Et maintenant la grande bataille des SDHI

    Ils sont épandus sur la presque totalité de la surface agricole. Le blé, l’orge, les tomates, les pommes de terre, les arbres fruitiers, les semences, les stades de foot, les terrains de sports sur lesquels s’égayent nos enfants… les SDHI, c’est leur nom, sont des fongicides dont presque personne ne connait l’existence, mais qu’on retrouve dans les urines des deux tiers des femmes enceintes testées.

    Or des scientifiques de réputation mondiale affirment que les SDHI sont une menace pour la santé de tous les êtres vivants. Celle des champignons, celle des vers de terre, celle des baleines, celle des abeilles. Et celle des hommes.

    Car ils s’attaquent à la fonction respiratoire des cellules, la SDH. Chez les humains, les atteintes à la SDH conduisent à des maladies neurologiques graves et au cancer.

    Et personne ne nous protège. Car dument prévenue, l’agence chargée de notre protection, l’Anses, a fait la morte, avant d’innocenter les SDHI par des manœuvres scandaleuses.

    Amis des coquelicots, depuis une année nous exigeons protection. Des maires héroïques s’y essaient avec leurs arrêtés; continuons à les soutenir et à les encourager! Il est plus que temps de démanteler le système criminel des pesticides, à commencer par l’Anses, cette agence sanitaire complice dont nous devons tous réclamer la dissolution, en tous points du territoire.

    Pourvu que vos vacances aient été reposantes. Pourvu, car le mouvement des Coquelicots affirme que l’heure de la désobéissance civile est venue. Première grande action nationale de l’an 2: vous organiser pour couvrir la France de notre saine révolte. Sous forme d’affichettes coups de poing, que nous allons vous envoyer gratuitement par milliers. Surveillez le site pour passer commande et investir les écoles, les panneaux municipaux, les abribus, les marches des institutions, les poteaux télégraphiques, les stations de métro et de tram. Partout.

    Il ne faut pas avoir peur de la révolte.

    L’association « Nous voulons des coquelicots »

    Pour notre secteur, le  rassemblement se tiendra le vendredi 6 septembre à 18h30 au pied de l'hôtel de ville de Vouziers

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  • Le Conseil d’Etat suspend l'arrêté autorisant la chasse au coulis cendré

    Communiqué de la LPO le 27.08.2019

    Par arrêté signé le 31 juillet 2019, la ministre Elizabeth Borne autorisait la chasse de 6 000 Courlis cendrés, une décision prise au mépris des scientifiques et des citoyens et sans tenir compte du mauvais état delogo_lpo.svg conservation de cette espèce de limicole chassable.

    Dès sa publication, la LPO a attaqué l’arrêté moratoire et demandé sa suspension d’urgence, la chasse au Courlis cendré ayant débuté le samedi 3 août 2019 sur l’ensemble du territoire.

    Le Conseil d’Etat vient de suspendre cet arrêté. Cette décision a un effet immédiat et produira effet jusqu’au jugement de l’affaire sur le fond par le Conseil d’Etat.

     

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  • G7 : Les portraits de Macron marchent dans Bayonne malgré l’interdiction

    Communiqué d'ANV-COP21 le 25.04.2019

    La « marche des portraits » pour le climat a réuni plus de 900 personnes au cœur de la ville malgré l’interdiction de manifestation liée à la tenue du G7 à Biarritz. A 10h00 du matin, des portraits officiels du président Macron réquisitionnés dans tout l’Hexagone et recherchés par les forces de police et de gendarmerie de toute la France ont surgi dans le centre ancien de Bayonne. Une conférence de presse a dressé un bilan sévère de la politique climat du gouvernement Macron, et a dénoncé le fossé immense entre ses discours internationaux sur le climat et ses décisions concrètes en France. Un grand nombre de journalistes, dont beaucoup de médias étrangers, ont couvert la marche et la conférence de presse donnée par plusieurs personnalités et spécialistes du climat. Bizi et ANV-COP21 ont en outre réussi une seconde action à Espelette, village basque visité ce même dimanche par les conjointes des 7 chefs d’Etat.

    Ce dimanche 25 août, le G7 entamait sa seconde journée à Biarritz ; à quelques kilomètres de là, dans la ville voisine de Bayonne où toute manifestation était interdite, une marche des portraits de Macron a démarré dès 10 h du matin. Plus de 900 personnes ont bravé l’interdiction et déambulé dans les rues du centre ancien ; beaucoup d’entre elles tenaient sous le bras un tableau emballé. Parmi eux, des peintures de fleurs ou de paysages, et des reproductions de Van Gogh ou de Picasso ; mais également des tableaux officiels du président Macron décrochés dans diverses mairies de France et de Navarre ces derniers mois.

    Dans le Petit et le Grand Bayonne, des fenêtres se sont ouvertes à 10h00 et des crieurs ont indiqué aux marcheurs vers où converger. Les premiers portraits de Macron apparaissent, tenus à bout de bras par des marcheurs ou des marcheuses. Ils sont brandis à l’envers, le président Macron tête en bas, pour montrer que sa politique va à l’inverse de l’impératif climatique. Une manifestation compacte se forme et défile dans le Petit Bayonne aux cris de “Et un, deux, trois degrés, c’est un crime contre l’Humanité”, “Les petits pas, les petits pas, ça suffit pas”, “Alda sistema, ez klima” (“Changeons le système pas le climat” en basque) etc.

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  • Normes post-Fukushima : EDF négligente, l’ASN complaisante

    Communiqué commun du Réseau “Sortir du nucléaire“ et Greenpeace France du 22 août 2019

    EDF s’est montrée négligente dans l’installation de diesels d’ultime secours

    Lors de l’accident de Fukushima, les générateurs diesels destinés à l’alimentation électrique de secours avaient été détruits, ne permettant plus d’assurer le refroidissement des réacteurs. En conséquence, en 2012, l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) avait exigé d’EDF qu’elle équipe d’ici fin 2018 ses réacteurs de « diesels d’ultime secours » (DUS), qui pourraient fonctionner même en cas d’aléas naturels extrêmes et prendre le relai des générateurs diesels existants en cas de défaillance. Cette prescription n’était pas un luxe, au vu de l’état alarmant de ces derniers (dont faisait alors état des documents internes à EDF [1]).

    arton31054.jpgOr dans cette affaire, EDF a encore démontré que la sûreté des installations et la protection des populations n’étaient pas sa priorité ! Fin juillet 2017, elle a finalement informé l’ASN qu’elle ne pourrait pas installer ces DUS dans le temps imparti et sollicité un délai. Dans un second temps, elle a même demandé que la centrale de Fessenheim soit purement et simplement dispensée de ces équipements.

    Ce retard n’était pas lié à une approche perfectionniste. Au contraire : comme l’a dévoilé Capital, suite à l’appel d’offre pour la fabrication de ces DUS, EDF aurait retenu deux entreprises qui ne disposaient pas des compétences techniques requises pour répondre au cahier des charges. Une instruction est d’ailleurs en cours suite à une plainte déposée pour délit de favoritisme et risques causés à autrui.

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