Avez-vous bien regardé autour de vous? L’été 2019 exauce nos vœux les plus chers : on n’a jamais vu autant de coquelicots dans les champs ou sur le bord des chemins. Et jusque dans le pavé des villes! Le Ciel étant avec nous, occupons-nous comme jamais de nos affaires terrestres. Grâce à votre engagement sans faille, ce pays a commencé de changer. Et la légende d’un pays qui relève la tête face à un empoisonnement présenté comme inéluctable est en train de prendre corps.
Car légende il y a. Ces milliers de rassemblements (6173 précisément). Ces dizaines de milliers de participants réunis devant les mairies. Ces foires, ces bourses aux plantes, ces salons que vous avez investis par centaines, partout en France pour diffuser l’Appel et glaner des signatures. Ces cocardes, encore, qui ont envahi les vestons et clament notre lutte pour la vie. Ce maire de Langouët qui, comme habité par l’esprit des Coquelicots, écrit à la préfète « je suis responsable de la santé des habitants de ma commune ». Et nous ne sommes pas isolés: près de 9 Français sur 10 ne veulent plus d’un système criminel qui préfère l’empoisonnement à la vie.
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Nous voulons des coquelicots : rassemblement du 5 juillet 2019
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Le gouvernement doit refuser immédiatement la prolongation de la concession "Montagne d’or"
Face au flou qui perdure sur l’avenir du projet Montagne d’or, nous demandons au gouvernement de refuser immédiatement la prolongation de la concession Montagne d’or, seule garantie d’un abandon ferme et définitif de ce projet inacceptable. En effet, malgré les récentes déclarations du ministre de la Transition écologique, François de Rugy, et de sa secrétaire d’Etat Emmanuelle Wargon qui affirment que le projet de la Montagne d’or « ne se fera pas », son abandon n’a toujours pas été officiellement acté. En rouvrant la réforme du Code minier, le gouvernement laisse à la compagnie la possibilité de revenir avec un projet modifié, ce que nous refusons d’emblée : la mine industrielle responsable et durable, ça n’existe pas !
Malgré son engagement vis-à-vis des Guyanais-e-s, le ministre de la Transition écologique et solidaire a annulé sa visite prévue cette semaine, mais nous ne laisserons pas le gouvernement jouer le jeu de la chaise vide. Il s’agit désormais de trancher la question une bonne fois pour toutes. Depuis le 31 décembre dernier, la concession historique de la compagnie minière Montagne d’or est arrivée à expiration.
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Zone à faible émissions : un dispositif à saluer et à renforcer
Alors que les urgences climatiques et sanitaires font la une, nos organisations (la Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l’Homme, France Nature Environnement, Greenpeace France, Réseau Action Climat, UNICEF France, WWF France) tiennent à saluer l’entrée en vigueur de la zone à faibles émissions métropolitaine dans au moins 49 communes franciliennes le 1er juillet
Elles appellent les autres villes concernées par la pollution de l’air à accélérer la mise en œuvre de zones à faibles émissions ambitieuses. Elles demandent également à tous les pouvoirs publics de proposer des dispositifs d’accompagnement renforcés et plus cohérents avec la nécessaire transition vers une mobilité plus durable.
Des zones à faibles émissions ambitieuses pour protéger la santé publique
Si la circulation différenciée est nécessaire pour limiter le nombre d’hospitalisation et de crises d’asthmes au moment des pics de pollution, il est tout aussi urgent de s’attaquer à la pollution chronique, notamment avec la mise en œuvre rapide et ambitieuse des zones à faibles émissions.
Après avoir écrit à tous les maires du Grand Paris concernés par la zone à faibles émissions, nos organisations se félicitent de son application au 1er juillet au niveau de 49 communes de la métropole du Grand Paris et espèrent que les communes restantes rejoindront rapidement le mouvement pour un air plus sain.
En effet, à l’échelle de Paris et de la petite couronne, 27% des établissements recevant du public sensible comme les crèches, écoles et hôpitaux (ERPs) sont aujourd’hui exposés au dépassement de seuils pour le dioxyde d’azote (NO2). Une zone à faibles émissions avancée, sur le périmètre limité par l’autoroute A86, pourrait diviser ce nombre par 8 (ce qui ramènerait à 1,5 % le taux des ERPs exposés). Elle permettrait de préserver les personnes plus modestes, généralement exposées à un air pollué en raison, notamment, de la proximité entre leur lieu d’habitation et des axes routiers majeurs.
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Assises de l’eau : des propositions venant d'associations
Après plusieurs mois de travaux caractérisés par un grand flou, la clôture des Assises de l’eau est prévue pour le 1er juillet. Le Gouvernement se prépare donc à annoncer une série de mesures visant à « préserver la ressource en eau et les milieux aquatiques, dans le contexte du changement climatique ». Les défis sont en effet immenses et identifiés : seules 44% des masses d’eau ont atteint l’objectif européen du bon état écologique du fait de rivières trop artificialisées, des pollutions agricoles et des prélèvements trop importants. Les lourds effets du changement climatique ne peuvent qu’aggraver cette situation et exigent que se concrétise en la matière une véritable accélération écologique. Propositions des associations.
La sobriété et la restauration des milieux aquatiques comme piliers de la politique de l’eau
La crise climatique entraîne mécaniquement une aggravation de la crise aquatique : en 2050, les débits moyens annuels des cours d’eau en métropole diminueront de 10 à 40 % et les pluies comme les sécheresses seront nettement plus fréquentes et violentes. Face à ce défi, il faut rapidement mettre notre pays en situation de résilience en construisant une nouvelle politique de la sobriété, en restaurant les milieux aquatiques et les capacités d’infiltration des sols pour qu’ils nous aident à ralentir le cycle de l’eau. L’eau de qualité sera de plus en plus limitée : nous devons collectivement progresser pour mieux l’utiliser. Les associations attendent une ambition gouvernementale forte.
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Déchets nucléaires : le projet Cigéo à Bure doit être stoppé
Publié par Greenpeace le 20 juin 2019
Alors que le débat national sur la gestion des matières et déchets nucléaires fait étape à Bar-le-Duc jeudi 20 mai, Greenpeace réaffirme son opposition au projet Cigéo à Bure et son soutien total aux opposants non-violents.
En janvier 2019, Greenpeace France a publié un rapport d’experts intitulé “la crise mondiale des déchets nucléaires”, démontrant qu’aucun des pays les plus nucléarisés n’a trouvé de solution satisfaisante pour gérer les déchets nucléaires et que parmi les différents projets d’enfouissement géologique, aucun n’est opérationnel.
« Le projet Cigéo à Bure est une folie sur le plan écologique et technique. Enfouir ces déchets hautement radioactifs à vie longue serait la pire des solutions car le projet n’est pas réversible, ce qui signifie que tout incident serait fatal. L’enfouissement géologique présente encore trop de failles et d’incertitudes, comme l’a démontré la désastreuse expérience d’Asse en Allemagne. Nous ne pouvons pas laisser un tel fardeau aux générations futures », explique Yannick Rousselet, chargé de campagne sur les questions nucléaires à Greenpeace. -
Sécheresse et canicule : le nucléaire fait souffrir les cours d’eau
Communiqué du réseau "Sortir du nucléaire"
C’est un fait avéré : la France est de plus en plus régulièrement touchée par des épisodes de canicule et de sécheresse et ce n’est pas prêt de s’arranger. Ces épisodes climatiques extrêmes, susceptibles de se multiplier dans les années à venir, aggravent les impacts des centrales nucléaires sur les cours d’eau. Mais pour EDF, les intérêts financiers priment sur la protection des écosystèmes aquatiques.
Des centrales nucléaires gourmandes en eau
Une centrale nucléaire a besoin d’eau en permanence pour évacuer la chaleur produite par la réaction nucléaire, et ce même à l’arrêt.
En bord de mer ou sur les cours d’eau à fort débit, les centrales fonctionnent en circuit "ouvert" : chaque réacteur prélève près de 50 m3/seconde pour ses besoins en refroidissement. L’eau est ensuite rejetée à une température plus élevée. C’est le cas, par exemple, à Fessenheim.
Sur les cours d’eau où le débit est plus faible, elles fonctionnent en circuit dit "fermé" : chaque réacteur pompe près de 2 à 3 m3/seconde dont une partie est ensuite évaporée dans les tours de refroidissement, formant un panache blanc caractéristique ; le reste est ensuite rejeté.
Les deux tiers de l’énergie produite par une centrale sont perdus sous forme de chaleur. Celle-ci sera elle-même évacuée sous forme de vapeur d’eau (qui constitue elle-même un gaz à effet de serre) et/ou viendra réchauffer les cours d’eau -
Partenariat entre la LPO et Terre de Liens
Les projets associatifs des 2 partenaires s’accordent sur la nécessité d’aller vers une agriculture plus durable au bénéfice d’un développement humain et territorial plus harmonieux prenant en compte les enjeux de biodiversité.
Allain Bougrain Dubourg et Franck Bernard, respectivement Présidents des associations LPO France et Terre de Liens, viennent de signer une convention de partenariat pour une durée renouvelable de 6 ans. L’objectif principal est de favoriser les échanges et les initiatives communes tant au niveau des territoires qu’au niveau national, dans le but de contribuer à la transition du modèle agricole et alimentaire actuel vers un modèle durable prenant notamment en compte l’enjeu de préservation de la biodiversité à la fois sur les plans économique social et environnemental.
Terre de Liens est né en 2003 de la convergence de plusieurs mouvements liant l’éducation populaire, l’agriculture biologique et biodynamique, la finance éthique, l’économie solidaire et le développement rural. Son objectif principal est d’enrayer la disparition des terres et de faciliter l’accès au foncier agricole pour de nouvelles installations paysannes.