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  • Israël/Gaza : l’interdiction de l’UNRWA, une décision effroyable et inhumaine

    Publié par Amnesty International le 30.10.2024

    Lundi 28 octobre, le Parlement israélien a adopté deux textes qui mettent un terme aux activités de l’agence onusienne pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) sur son territoire et sur le territoire occupé palestinien. L’agence ne pourra plus y opérer. Son siège devra être fermé et les visas pour son personnel seront supprimés. Les conséquences de ce vote pourraient être désastreuses.

     

    « Cette loi effroyable et inhumaine ne va faire qu’exacerber les souffrances des Palestiniens et Palestiniennes, qui subissent des épreuves inimaginables depuis les terribles attaques du Hamas et d’autres groupes armés dans le sud d’Israël il y a un an, et qui ont plus que jamais besoin d’un soutien mondial. La communauté internationale doit de toute urgence condamner cette loi avec la plus grande fermeté et exercer toute son influence sur le gouvernement israélien pour qu’il l’abroge. » 

    Agnès Callamard, secrétaire générale d’Amnesty International 

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  • La pierre de Dom dans le bâti ardennais

    Conférence de Paulin Chieus, le vendredi 15 novembre à 20 heures, au CPR ,à Vouziers.

    Jusqu’aux reconstructions des années 1950, la pierre extraite des carrières de Dom-le-Mesnil a été largement utilisée. Elle a d’ailleurs été une des dernières pierres du département à être utilisée dans la construction. Le jeune architecte conférencier retracera l’histoire de ce noble matériau et son association avec d’autres selon les zones géographiques du département. 

    Il dira les multiples motivations des bâtisseurs dans son emploi et comment, au fil du temps, elles se sont amoindries. Comment fonctionne aujourd’hui la dernière carrière de Dom et quel est son avenir ?

    Paulin Chieus répondra à votre curiosité et conclura en beauté notre saison des activités 2024.

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  • Sahara occidental : la déclaration d’Emmanuel Macron contraire au droit international

    Communiqué LDH le 29 octobre 2024

    Emmanuel Macron est arrivé hier au Maroc pour une visite d’Etat qui doit sceller la réconciliation des deux pays sous une pluie de contrats. Cette visite, qui se veut historique, bafoue pourtant le droit du peuple sahraoui à disposer de lui-même. En préparation de cette visite, le président français s’était en effet prononcé en juillet dernier pour une solution au Sahara occidental « dans le cadre de la souveraineté marocaine ».

    Pourtant, le Sahara occidental est inscrit depuis 1963 sur la liste des territoires à décoloniser. Pourtant, la Cour internationale de justice (CIJ), saisie par l’Assemblée générale de l’ONU, a déclaré dans son avis consultatif du 16 octobre 1975 « que les éléments et renseignements portés à sa connaissance n’établissent l’existence d’aucun lien de souveraineté territoriale entre le territoire du Sahara occidental d’une part, le Royaume du Maroc […] d’autre part ».

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  • Greenpeace dénonce le risque d’inondation à la centrale nucléaire de Gravelines

    Publié  par Greenpeace le 28 octobre 2024

    A 9h ce matin, une quarantaine d’activistes de Greenpeace France sont entrés au sein du périmètre de la centrale nucléaire de Gravelines pour dénoncer sa vulnérabilité aux risques d’inondation et de submersion par la mer. Des activistes, à bord d’embarcations sur le canal de rejet de la centrale, brandissent un message d’information publique : « Montée des eaux, nucléaire à l’eau ». Des cerfs-volants en forme de méduses et 60 fumigènes bleus symbolisent l’eau qui monte sur la centrale. Alors qu’un débat public est en cours, Greenpeace France met en lumière la dangerosité du projet d’EDF de construire deux nouveaux réacteurs nucléaires sur ce site, au cœur du delta de l’Aa, en proie à des inondations qui impactent de plus en plus la population, et au bord d’une mer dont le niveau va monter inexorablement.

    Quelques semaines après la publication du rapport La centrale nucléaire de Gravelines : un château de sable en bord de mer, Greenpeace France tient à informer la population sur les dernières avancées scientifiques en matière de risques climatiques et sur la dangerosité de ce projet de construction de nouveaux réacteurs nucléaires en zone inondable.

    L’impossible garantie de la sûreté nucléaire face au dérèglement climatique

    Dans son dossier des maîtres d’ouvrage, EDF estime que les données sur lesquelles se base le dimensionnement de la centrale sont « suffisamment robustes pour atteindre l’horizon 2070 des troisièmes visites décennales des réacteurs EPR2 (à mi-chemin des 60 années d’exploitation) ». Pour le reste, EDF misera sur une possibilité d’adaptation à la marge selon un principe d’amélioration continue [1].

    Alors que le Programme des Nations unies pour l’environnement alerte sur le fait que « les émissions de gaz à effet de serre restent beaucoup trop élevées et entraînent la planète vers un réchauffement de + 3,1 °C », et que les prévisions des scientifiques sur l’augmentation du niveau de la mer et la multiplication des évènements climatiques extrêmes comme les pluies intenses sont alarmantes, EDF fait un pari qui pourrait mettre en danger la population et l’environnement.

    Un monde à + 3,1 °C, c’est la multiplication des catastrophes climatiques avec notamment l’accélération de la fonte des calottes glaciaires et donc l’augmentation du niveau de la mer. Tous nos repères actuels seront bouleversés, et il est déjà acté que des territoires côtiers deviendront inhabitables y compris sur la Côte d’Opale [2].

    Greenpeace France considère qu’il est irresponsable de miser sur cette méthode pour des réacteurs nucléaires qu’on peut éviter de construire dans une zone aussi dangereuse que le polder de Gravelines, qui sera de plus en plus exposé aux risques du submersion avec l’aggravation du dérèglement climatique. Il n’est pas envisageable d’improviser face aux risques climatiques.

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  • États-Unis : un scrutin incertain dans une Amérique divisée

    Edito de Cartooning for Peace du Jeudi 24 octobre 2024

    Le 5 novembre, les États-uniens sont appelés aux urnes pour déterminer qui de Donald Trump ou de Kamala Harris occupera la Maison Blanche de 2025 à 2029. Après une campagne haute en couleur, le scrutin s’annonce plus serré que jamais selon la plupart des sondages. Une nouvelle fois, ce seront les fameux « Swing States » qui feront pencher la balance. Kamala Harris, qui a débuté sa campagne sur les chapeaux de roue en juillet dernier, fait face à un Donald Trump qui, par sa rhétorique agressive vis-à-vis de sa concurrente, est récemment remonté dans les intentions de vote. Il est de surcroit épaulé par Elon Musk, l’homme le plus riche du monde, propriétaire du réseau social X où les campagnes de désinformation du mouvement MAGA ont le champ libre. Les points de clivage de la société américaine sur lesquels cette élection se joue sont nombreux : immigration, avortement, pouvoir d’achat… Et l’impact de ce scrutin sur la politique internationale, étant donné les conflits en cours en Ukraine et au Proche-Orient notamment, est aussi redouté qu’attendu.

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  • Les Brics+ et l’anti-impérialisme de marché

    Article tiré du Monde Diplomatique du 24.10.2024

    Le seizième sommet des Brics+ s’est tenu à Kazan, en Russie, du 22 au 24 octobre 2024. Sous les projecteurs, l’hôte de la cérémonie, le président Vladimir Poutine, a mis en scène l’échec de la stratégie occidentale visant à l’isoler. Loin des accolades, toutefois, les travaux se sont concentrés sur une thématique : celle de la monnaie, au sujet de laquelle les autorités russes avaient préparé un « document de travail » à la suite d’une rencontre des ministres des finances des Brics+ en février dernier. Sa lecture offre quelques éclairages sur la nature du monde qu’entendent construire ceux qui se présentent désormais comme l’incarnation d’un « Sud global ». Un monde qu’une partie de la gauche espère en rupture. Avec l’hégémonie américaine et celle des marchés.

    A priori, elle n’a pas tort : avec un sens certain de la litote, le document dénonce le poids du dollar dans le système monétaire international (SMI), « qui place l’économie mondiale en difficulté dès lors que les intérêts des États-Unis ne sont pas toujours alignés avec ceux des autres participants au SMI ». Sans utiliser le mot, les ministres des finances des Brics+ appellent en substance à rompre avec l’un des piliers de l’impérialisme américain.

     

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  • Rémi Fraisse : 10 ans déjà

    Publié par FNE le 24 octobre 2024

    Le 26 octobre 2014, il y a maintenant 10 ans, Rémi Fraisse, jeune écologiste, bénévole de Nature Midi Pyrénées (désormais Nature en Occitanie), membre de FNE Occitanie-Pyrénées, perdait la vie lors d’un rassemblement sur deux jours pour la sauvegarde de la zone humide du Testet contre le projet destructeur du barrage de Sivens, suite à un tir de grenade offensive de la gendarmerie dans la nuit. 

    À quelques jours de cette date anniversaire, nos pensées se tournent vers lui, en particulier vers sa famille, pour lui rendre hommage. Nous appelons également à ce que des mesures soient prises afin d’éviter qu’un tel drame ne se reproduise, en renforçant la démocratie environnementale et en donnant à la justice les moyens d’aller plus vite que les bulldozers.

    Le partage de l’eau, au cœur de l’actualité

    C’est la problématique du partage de l’eau qui a généré le conflit autour du barrage de Sivens. Barrages, méga-bassines : ces projets génèrent beaucoup de tensions ces dernières années, mais pourquoi ? Derrières ces tensions, souvent des cultures gourmandes en eau, inadaptées localement et au dérèglement climatique en cours (sécheresses et inondations), mettant au premier plan beaucoup d’idées reçues sur l’irrigation des cultures.

    Pour limiter ces tensions autour du partage de l’eau, France Nature Environnement (FNE) a publié ses 15 propositions pour une agriculture plus durable et plus juste (voir proposition numéro 5).

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