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  • Droit au logement : Barnier nous promet l’aggravation de la crise !

    Le 1er Ministre a annoncé une accélération des politiques du logement à caractère libérales, visant à satisfaire à court terme les lobbies immobiliers. Ces mesures nourrissent depuis 40 ans, surtout depuis 2017, le logement cher et la crise du logement :

    • Relance de l’investissement locatif et l’accession à la propriété (prêt à taux zéro dans le neuf et l’ancien) sur tout le territoire et remise en cause du ZAN (zéro artificialisation nette);
    • Simplification des normes : on craint le pire, par exemple le rétablissement du décret marchand de sommeil qui autorisait la location de cave, de logements de 1m80 sous plafond ou/et de moins de 2m de large, annulé par le Conseil d’État fin août…;
    • Poursuite des réformes libérales dans le logement social :
                  – Du pouvoir aux maires sur les attributions HLM annonçant le renforcement du clientélisme et la remise en cause des priorités sociales dont le relogement des prioritaires DALOs et des demandeurs du 1er quartile
                  – Du pouvoir aux maires en matière de “priorisation de logements sociaux” : il s’agit en creux d’une remise en cause de la loi SRU (Solidarité et Renouvellement Urbain);
                  – Renforcement des ventes de HLM, dont justement on a le plus besoin … ?

    La poursuite du projet de loi DOLA (ou Kasbarian 2), attaquant le logement social, ses locataires et les demandeurs HLM, parait toujours d’actualité.

     

    Quant à la “cohabitation intergénérationnelle” vantée par Mr Barnier, les jeunes connaissent, car ils sont des millions assignés chez leurs parents : louer un logement n’est plus à leur portée, ni à celle d’un nombre grandissant de ménages.

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  • Semiac, Valfond, AMI, Walor, et ...

    L'usine située rue du Blanc Mont a longtemps structuré la vie économique vouzinoise. Elle a été le premier employeur du territoire, le lycée professionnel formait les jeunes locaux pour occuper les postes au sein de l'entreprise.

    Les changements d'appellation successifs ont coïncidé avec un lent déclin : manque d'investissements, chute des effectifs, perte de débouchés.

    Le dernier rachat par le groupe Mutares a accéléré cette tendance. D'après Wikipédia, "Mutares est une holding industrielle allemande cotée en bourse à Francfort qui acquiert des sociétés de taille moyenne en situation économique difficile ou dont leur actionnaire souhaite se séparer pour des raisons stratégiques".

    Le rachat a eu lieu en octobre 2023, et dès février 2024 les syndicats alertaient sur la mauvaise situation de leur usine, et sur le manque de communication avec la direction du groupe. Et le 23 septembre dernier, au tribunal de commerce de Sedan, la liquidation judiciaire est prononcée.

    Un délai de six mois est accordé pour trouver un hypothétique repreneur. Mais les syndicats restent inquiets : il n'y a pas d'offre de reprise officielle à ce jour, et s'il s'en trouve une dans les semaines à venir, combien d'emplois seraient conservés ?

    C'est pour cela qu'une manifestation a eu lieu samedi dernier à Vouziers. Elle a réuni une centaine de personnes sur la place Carnot. Les manifestants voulaient exprimer leur soutien aux salariés de Walor, et leur préoccupation sur les conséquences locales d'une possible fermeture du site.

     

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  • Pour une démocratie pleine et entière, défendons l’Etat de droit !

    Dimanche 29 septembre 2024, le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, se disait « habité par un sentiment de gravité » lorsqu’il a parlé de sujets relevant de la démocratie, de la lutte contre l’arbitraire… à la façon dont le font les régimes autoritaires, les démagogues penchants à l’extrême droite. Avec une légèreté effrayante, il a affirmé reléguer l’Etat de droit au nombre des scories encombrantes de la contrainte juridique. Selon lui, « l’Etat de droit n’est pas intangible » mais devrait évoluer en fonction des besoins définis par les politiques nationales.

    Or, c’est bien l’inverse qui fonde l’Etat de droit. Pour protéger de l’arbitraire du pouvoir du moment, l’Etat de droit, ce sont des règles à respecter qui assurent la protection des citoyennes et citoyens comme des institutions. Ces règles s’appuient sur des outils juridiques, dont l’indépendance des juges, pour que ne s’impose pas la loi du plus fort. Loin de s’opposer au peuple, l’Etat de droit est, au contraire, la garantie de l’égalité de toutes les citoyennes et tous les citoyens qui le composent et de sa libre expression contre toutes les oppressions, individuelles ou collectives. L’Etat de droit est une condition de la démocratie.

    L’Etat de droit reprend des éléments clefs de la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen de 1789 avec, par exemple, le principe de la séparation des pouvoirs, de la garantie des droits et de l’égalité de toutes et tous devant la loi.

    C’est le propre de l’extrême droite, et dorénavant de plus en plus des droites extrêmes, de ne pas reconnaître l’universalité des droits, de nier l’égalité en droit de toutes et tous. Pour que certaines et certains ne puissent se revendiquer de droits, ni obtenir leur protection par un juge, il faut à ces courants politiques démanteler les garanties qu’apporte un Etat de droit.

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