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liquidation

  • Semiac, Valfond, AMI, Walor, et ...

    L'usine située rue du Blanc Mont a longtemps structuré la vie économique vouzinoise. Elle a été le premier employeur du territoire, le lycée professionnel formait les jeunes locaux pour occuper les postes au sein de l'entreprise.

    Les changements d'appellation successifs ont coïncidé avec un lent déclin : manque d'investissements, chute des effectifs, perte de débouchés.

    Le dernier rachat par le groupe Mutares a accéléré cette tendance. D'après Wikipédia, "Mutares est une holding industrielle allemande cotée en bourse à Francfort qui acquiert des sociétés de taille moyenne en situation économique difficile ou dont leur actionnaire souhaite se séparer pour des raisons stratégiques".

    Le rachat a eu lieu en octobre 2023, et dès février 2024 les syndicats alertaient sur la mauvaise situation de leur usine, et sur le manque de communication avec la direction du groupe. Et le 23 septembre dernier, au tribunal de commerce de Sedan, la liquidation judiciaire est prononcée.

    Un délai de six mois est accordé pour trouver un hypothétique repreneur. Mais les syndicats restent inquiets : il n'y a pas d'offre de reprise officielle à ce jour, et s'il s'en trouve une dans les semaines à venir, combien d'emplois seraient conservés ?

    C'est pour cela qu'une manifestation a eu lieu samedi dernier à Vouziers. Elle a réuni une centaine de personnes sur la place Carnot. Les manifestants voulaient exprimer leur soutien aux salariés de Walor, et leur préoccupation sur les conséquences locales d'une possible fermeture du site.

     

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  • La ville de Vouziers fait une proposition d'achat pour les locaux occupés par AMI

     

    Dans le feuilleton des bâtiments de l'ex société APM, un nouvel épisode vient de se jouer ce soir.

     

    Ces locaux sont dans les biens de la liquidation judiciaire d'APM, prononcée en 2007. La reprise par AMI s'est accompagnée de la signature d'un bail précaire de 18 mois, qui est arrivé à échéance en mai 2009. (Le loyer annuel est de 66.000 euros)

    Depuis la direction d'AMI et le liquidateur judiciaire n'ont pas réussi à se mettre d'accord. Il faut dire que les estimations du bien ont été de 2,2 millions à 100.000 euros.

    Le tribunal de Nanterre a décidé en septembre 2009 que le bâtiment devait être vendu aux enchères à un prix qui ne soit pas inférieur à 500.000 euros.

    Le blocage est tel que des huissiers ont signifié un arrêt d'expulsion au propriétaire d'AMI, et que celui-ci envisage même une délocalisation (Donchery ?) si une solution n'est pas trouvée.

    Lors d'une suspension de séance du conseil, des syndicalistes d'AMI ont pris la parole pour dire que des marchés existent pour l'entreprise et quelques embauches ont été effectuées.

    Plusieurs conseillers ont soulevé le problème du risque pris par la commune en faisant cette acquisition.

    Le Maire a répondu que ces craintes étaient justifiées. C'est pour cela qu'une deuxième délibération a été1312040875.jpg proposée ce soir, autorisant le Maire à engager des négociations avec Mr Lesire d'AMI pour arrêter les conditions de cession à son entreprise. Cette négociation doit se tenir avant la signature de l'acte d'acquisition.

    Tout devrait se faire très vite, dans les semaines qui viennent. Il faudra donc surveiller l'état des négociations avec AMI, et la réponse que donnera le liquidateur à la proposition de la ville.

    Si l'acquisition se fait, il faudra peut-être prévoir une ligne d'emprunt sur le budget de la ville, en fonction des subventions possibles pour ce dossier.

    Le Maire a indiqué qu'il voyait en priorité l'importance de préserver 120 emplois, ce qui est considérable pour un territoire comme le notre. Il a aussi insisté sur les conséquences indirectes sur la vie de la ville (démographie, services publics, commerces, etc.).

    Après ces explications les deux délibérations (proposition d'achat à 500.001 euros et négociation avec AMI) ont été approuvées à l'unanimité.

     

  • Les Ardennes à nouveau touchées : Porcher liquidé

    Au comité d'entreprise de Porcher réuni ce jour a été annoncée la fermeture du site de Revin


    Le site du Parisien annonce que trois unités du groupe Ideal Standard vont fermer : 2 en France et un en Angleterre. Ci dessous, un extrait de l'article annonçant ces fermetures :

    Ideal Standard International a annoncé mercredi le projet de fermeture de deux sites français de production et d'un site en Angleterre, entraînant la suppression de 560 postes, dont 311 en France, a-t-on appris de source syndicale.
    L'unité de production de Dole (Jura) et l'usine Porcher à Revin (Ardennes), spécialisées dans la fabrication d'éléments de sanitaire en céramique et qui emploient respectivement 163 et 148 salariés, devraient fermer à la fin du premier semestre 2011, a indiqué à l'AFP Marie-Claude Moriau, la secrétaire FO du comité d'entreprise de Porcher.


    Selon la direction d'Ideal Standard, la fermeture de l'usine de Middlewich en Angleterre, qui emploie 249 personnes, devrait intervenir d'ici trois mois.

     

     

    Voici la réaction du blog des Lenoir et Mernier

     

     

    C’est maintenant inéluctable, la fermeture du site de Revin est programmée d’ici fin juin 2011.

    L’usine de sanitaires PORCHER spécialisée dans la fabrication de baignoires et lavabos va jeter à la rue 146 salariés.

     

    173.jpgCette entreprise historique datant de 1886 avait déjà été amputée de sa partie fonderie devenue Oxame.

    La direction d’Idéal Standard industrie France est une filiale du groupe américain “ Américan Standard“.

    Ce qui veut dire que la production sera désormais fabriquée à l’étranger, mais que les consommateurs Français continueront d’acheter sous la marque PORCHER.

    Une nouvelle fois la vallée de la Meuse va connaître un drame pour des dizaines de familles victimes d’une société capitaliste, dont l’humain est considéré comme une quantité négligeable et jetable.

    On attend des élus non pas des belles paroles électorales, mais des actes concrets pour redonner à l’industrie et à la métallurgie Ardennaise autre chose que des musées.

    Le collectif pour l’emploi et le développement industriel, dont fait partie notre association, est déjà porcher_le_president_du_conseil_general_et_une_delegation_d_elus_recus_le_6_mars_au_ministere_de_l_industrie.jpgintervenu à plusieurs reprises sur les problèmes de l’industrialisation, notamment au travers des États généraux de l’industrie.

    Le collectif va mobiliser toute son énergie, ses experts et ses ressources politiques et syndicales afin de contribuer à enrayer ce déclin industriel dans nos Vallées de Meuse et Semoy.

    Mais dès maintenant notre association se tient à la disposition des salariés de Revin, afin de développer la solidarité, l’entraide et l’amitié des Métallos.

  • Brimont à Rethel en liquidation

    La société Brimont Agraire de Rethel vient d'être mise en liquidation judiciaire. Cette entreprise est très connue dans les Ardennes pour ses bennes agricoles, pour la fabrication desquelles elle est spécialisée depuis 1948.

    image_52588481.jpgLa société est en difficulté depuis plusieurs mois, et  le mois dernier FR3 alertait déjà sur la situation de l'entreprise. L'unité compte une trentaine de salariés, et se trouvait en redressement judiciaire depuis 2006. Elle a bénéficié à ce titre d'aides diverses, dont celle du conseil général. Celui-ci aurait versé plus de 700 000 euros pour que le site soit rénové, ce que la direction n'a pas fait. Il semble que l'argent ait uniquement servi à soulager la trésorerie. Le conseil régional aurait également versé 100 000 euros à Brimont.

    "L'Union" rapporte des réactions de salariés :

     

    « On s'y attendait, mais on est déçu. Ça a été brutal. Malgré tous les efforts qu'on a pu faire auprès des banques, des collectivités, de l'État, ça n'a pas marché. Pourtant, le carnet de commandes est toujours plein : 1,650 million de commande, environ 75 véhicules. Tous les jours, on a des appels. Les clients ont été très patients » confie Carole Michel, secrétaire de direction, 44 image_52556776.jpgans, dont la moitié passée chez Brimont.
    Avenir incertain
    « Ça m'a fait mal au ventre quand j'ai appris la nouvelle. Ça fait un choc au moral. Brimont, c'était notre vie. Ça aurait pu se passer autrement », déplore Jean Jovic, qui n'a connu que Brimont comme employeur depuis qu'il y est entré à l'âge de 17 ans. Père de quatre enfants, aujourd'hui âgé de 49 ans, Jean sait qu'après ce week-end pascal, il ne prendra pas sa voiture pour se rendre au boulot et prendre son poste au montage sur chaîne. « Ça va faire tout drôle de passer devant Brimont sans s'arrêter », poursuit-il. Il sait qu'il va devoir se serrer la ceinture pour continuer à payer les études du dernier. Et ils sont beaucoup comme lui à s'interroger sur leur avenir.

  • Une manif pour la Camif

    photo_1224763891278-1-0.jpgLa Camif, coopérative spécialisée en vente par correspondance, était au départ au bénéfice des enseignants Elle s'est ouverte à d'autres publics mais traverse depuis quelque temps de grosses difficultés (comme d'autres entreprises du secteur, dont le géant "La Redoute") .

    La voici maintenant en cessation de payement, ce qui a de quoi inquiéter ses salariés . La situation vue par "le Point" :

    Le groupe de vente par correspondance Camif Particuliers et sa maison mère, la coopérative Camif SA, se sont déclarés en cessation de paiement deux jours après l'annonce d'un plan social à La Redoute.

    Le tribunal de commerce de Niort doit statuer sur le sort des deux sociétés lundi.

    Avant cela, les syndicats du groupe, dont le siège social se trouve dans la banlieue de Niort, appellent à une manifestation dans les rues de la ville samedi matin.

    A partir de jeudi, les magasins du groupe sont fermés pour quatre jours à fin d'inventaire, précise un communiqué du groupe.

    Depuis 1995, 740 postes ont déjà été supprimés à la Camif par le biais de trois plans sociaux.

    Fin août, le groupe avait annoncé 509 suppressions de postes dont 365 chez Camif Particuliers et 144 chez Camif SA, sur un total de près de 25831a-la_redoute_les_salaries_bloquent_les_envois.jpg1.400 personnes.

    Une manif pour la Camif, une déroute pour la Redoute, on imagine déjà les titres du Canard Enchaîné de la semaine prochaine . Pourtant ce ne sont que deux bien tristes exemples de ce qui se passe tous les jours en France, et entraîne des conséquences dramatiques dans la vie de milliers de personnes .

  • Liquidés deux fois

    Thome_Genot_a_Nouzonville.jpgLes employées de Thomé-Génot ont vécu une liquidation judiciaire très difficile, l'écho de leur lutte s'était étendu à toute la France .

    L'entreprise Ardennes Forge avait repris en 2007 une partie de l'activité, et quelques dizaines d'ouvriers de l'ancienne usine .

    Pour cela, elle a bénéficié d'un certain nombre d'aides de la part de l'Etat et du Département entre autres .

    Voilà que le tribunal de commerce prononce la liquidation judiciaire de cette entreprise (propriété majoritaire du groupe Farina) .

    La question se pose à nouveau du contrôle des aides publiques aux entreprises qui font des promesses

    hommes_sandwiches.jpg

    C'est un nouveau drame pour les ouvriers de Nouzonville, dans un contexte local déjà difficile . Une chose est sûre, ce sont les salariés et leur famille qui vont le plus souffrir de cette décision .