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industrie

  • La société Fège de Vouziers reprise par le groupe NSC

    Parmi les quelques entreprises qui poursuivent leur activité à Vouziers, Fège occupe une place particulière.

    Cette PME est particulièrement innovante dans un domaine très pointu : les lignes d'emballage. Elle a des clients prestigieux comme des maisons de champagne, ou de taille internationale comme Nestlé. La société FEGE_batiment.jpgmontre aussi son dynamisme par un nombre de clients à l'export qui atteint 70%. (photo ci-contre : le site actuel de Fège sur la zone économique de Vouziers).

    L'innovation dont elle fait preuve repose sur la créativité de son patron et de l'équipe qui le seconde. Actuellement , l'effectif se compose d'une trentaine de personnes. L'attachement à Vouziers est familial, et jusqu'ici la société s'est développé sur place malgré les difficultés de recrutement de personnel spécialisé.

    Le  journal économique zonebourse.com publie ce jour l'information de l'entrée en négociation exclusive du groupe NSC pour l'acquisition de 100% du capital de la société FEGE. Le média affirme que l'opération devrait être bouclée pour fin 2013, donc à très court terme.

    Le groupe NSC possède une filiale spécialisé dans l'emballage (packaging, qu'ils disent). Dans NSC pakea_ss_logo.jpgPackaging, on trouve Pakea qui est présenté ainsi sur le site du groupe : "Plus qu’un fournisseur d’équipements de production dans le domaine de l’emballage et de la transformation de carton, Pakea, membre de NSC packaging, est depuis de nombreuses années, un partenaire innovant, à l’écoute du marché et propose des solutions industrielles à chaque problème."

    Il s'agit donc d'une activité tout à fait similaire à celle proposée par Fège à Vouziers. Cette absorption par un grand groupe constitue manifestement une évolution majeure . Cette société basée en Alsace est cotée en bourse pour une capitalisation de 33 millions d'€. Alors, quel sens peut-on donner à cette évolution?

    On peut analyser ce rachat de plusieurs façons

    Il y a la version optimiste, qui voit dans cette acquisition une possibilité de synergies et donc de croissance pour l'entreprise.

    Il y a la version pessimiste qui s’appuie sur la fin de la structure familiale et des liens forts avec le territoire.

    Pour aujourd'hui nous privilégierons la version prudente qui nous laisse le temps d'avoir des éclaircissements complémentaires avant de porter un jugement.

  • La ville de Vouziers fait une proposition d'achat pour les locaux occupés par AMI

     

    Dans le feuilleton des bâtiments de l'ex société APM, un nouvel épisode vient de se jouer ce soir.

     

    Ces locaux sont dans les biens de la liquidation judiciaire d'APM, prononcée en 2007. La reprise par AMI s'est accompagnée de la signature d'un bail précaire de 18 mois, qui est arrivé à échéance en mai 2009. (Le loyer annuel est de 66.000 euros)

    Depuis la direction d'AMI et le liquidateur judiciaire n'ont pas réussi à se mettre d'accord. Il faut dire que les estimations du bien ont été de 2,2 millions à 100.000 euros.

    Le tribunal de Nanterre a décidé en septembre 2009 que le bâtiment devait être vendu aux enchères à un prix qui ne soit pas inférieur à 500.000 euros.

    Le blocage est tel que des huissiers ont signifié un arrêt d'expulsion au propriétaire d'AMI, et que celui-ci envisage même une délocalisation (Donchery ?) si une solution n'est pas trouvée.

    Lors d'une suspension de séance du conseil, des syndicalistes d'AMI ont pris la parole pour dire que des marchés existent pour l'entreprise et quelques embauches ont été effectuées.

    Plusieurs conseillers ont soulevé le problème du risque pris par la commune en faisant cette acquisition.

    Le Maire a répondu que ces craintes étaient justifiées. C'est pour cela qu'une deuxième délibération a été1312040875.jpg proposée ce soir, autorisant le Maire à engager des négociations avec Mr Lesire d'AMI pour arrêter les conditions de cession à son entreprise. Cette négociation doit se tenir avant la signature de l'acte d'acquisition.

    Tout devrait se faire très vite, dans les semaines qui viennent. Il faudra donc surveiller l'état des négociations avec AMI, et la réponse que donnera le liquidateur à la proposition de la ville.

    Si l'acquisition se fait, il faudra peut-être prévoir une ligne d'emprunt sur le budget de la ville, en fonction des subventions possibles pour ce dossier.

    Le Maire a indiqué qu'il voyait en priorité l'importance de préserver 120 emplois, ce qui est considérable pour un territoire comme le notre. Il a aussi insisté sur les conséquences indirectes sur la vie de la ville (démographie, services publics, commerces, etc.).

    Après ces explications les deux délibérations (proposition d'achat à 500.001 euros et négociation avec AMI) ont été approuvées à l'unanimité.