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  • Parc naturel régional d'Argonne: lancement de l'étude faisabilité

    L'Association Argonne-PNR que préside Olivier Aimont, tenait ce matin en l'hôtel de ville de Sainte-Menehould son assemblée générale.
    Malgré une météo défavorable et des routes très enneigées dans la Marne, une cinquantaine de personnes était présente. Le président présenta le rapport moral. L'année 2014 s'avère une année décisive pour le projet de parc naturel régional en Argonne. En effet, après des conventions signées avec les régions Lorraine et Champagne-Ardenne et les trois départements de la Marne, de la Meuse et des Ardennes, des subventions ont été attribuées qui ont permis de recruter un chargé de mission, Levy Grichka dont le contrat de travail a été signé le 1er octobre 2014 . Ce jeune ingénieur agronome originaire d'Auvergne est spécialiste  en développement de territoire. Il a œœuvré au service d'un PNR en  Lozère. Il doit  piloter, animer, l'étude de faisabilité  du PNR. Ce projet n'est pas une évidence, il résulte d'une démarche volontaire pour laquelle il faut absolument impliquer le maximum d'acteurs locaux : collectivités, particuliers, entreprises, agriculteurs, services, etc.
    L'étude de faisabilité  qui doit être achevée fin 2016 comporte deux volets essentiels :
                -une évaluation des caractéristiques, des spécificités, des points forts, des points faibles, des enjeux du territoire argonnais. Des groupes projet travaillent  à l'actualisation d'une première évaluation faite par des étudiants de Nancy en 2009. Ces groupes, par  des rencontres très ouvertes, conduisent cette démarche autour des thèmes suivants : la forêt, le tourisme, l'agriculture, le patrimoine, les collectivités. Les Argonnais doivent s'engager  hardiment dans ce travail de fond qui doit démontrer que le territoire a besoin d'un PNR.
                -la définition précise du périmètre de ce futur PNR: cet objectif n'est pas simple,  car il dépend de l'adhésion volontaire des communes  validée par les communautés de communes. Entre les limites retenues par l'Universitaire Jacques Hussenet et celles résultant des limites des  communautés de communes couvrant l'aire géographique argonnaise, des choix vont devoir être faits.

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    Forêt d'Argonne (La Croix aux Bois) janvier 2015

     
    L'assemblée générale a fait émerger aussi la volonté de renforcer la structuration de l'association et de la positionner dans le paysage des acteurs du territoire.
    L'association a décidé de s'engager  dans des actions concrètes de terrain, dont certaines font l'objet d'appel de candidatures : territoire et énergie positive ;un plan paysage. Par ailleurs, l'association se proposera comme partenaire dans l'élaboration des documents d'urbanisme des communautés de communes en recherchant un schéma de cohérence pour l'Argonne, elle s'efforcera de  montrer avec les acteurs du tourisme que l'Argonne a la capacité d'exister en tant que destination touristique.
    Enfin pour rechercher l'adhésion et l'implication des Argonnais, le recrutement d'un assistant de communication est envisagé dés le printemps 2015.Il faut en effet améliorer l'information de la population, multiplier les rencontres, animer des réunions de présentation du PNR sur tout le territoire.
    Les différents rapports, d'activité et  financier ont été adoptés à l'unanimité. Les élections des administrateurs n'ont pas soulevé de difficultés.
    Un nouvel élan est donné au projet de PNR pour l'Argonne. Reste à chacun à se  retrousser les manches pour le servir au mieux !

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    Une vue de l'Assemblée Générale 2015

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    Le chargé de mission, Levy Grichka
    Contact : Mairie de Rarécourt 55120 Rarécourt
    tel: 06 33 47 02 71
  • La Grèce devrait mettre sur pied une commission d’audit de sa dette

    Article de Eric Walravens, paru le 29 janvier sur le site du CADTM

    La Grèce devrait mettre sur pied une commission d’audit de sa dette publique, avant de procéder à une annulation partielle, affirme Eric Toussaint, le président du Comité pour l’annulation de la dette du tiers monde (CADTM). Selon cet expert belge, consulté par Syriza au cours des derniers mois, le nouveau gouvernement est même tenu par les règles européennes de procéder à un tel audit.

    D’après M. Toussaint, une possible restructuration de la dette grecque dépendra beaucoup de l’attitude des instances européennes en réaction aux mesures que prendra le gouvernement emmené par Syriza. Le président du parti de gauche radicale, Alexis Tsipras, s’est en effet engagé sur des mesures anti-austérité très précises, notamment des exonérations d’impôt pour les bas revenus et une augmentation du salaire minimum. Or, une telle politique heurte frontalement la ligne imposée par les créanciers internationaux de la Grèce, réunis au sein de la troïka (Commission, BCE, FMI), en contrepartie de prêts destinés à empêcher un défaut de paiement. Faute d’accord, la Grèce pourra difficilement honorer une échéance d’environ 15 milliards d’euros prévue en juin prochain, note Eric Toussaint. Dans la partie d’échec politique qui s’amorce, "chacun cherchera sans doute à gagner du temps", souligne-t-il.

    Lui-même recommande à la Grèce de mettre sur pied une commission d’audit, comme l’a fait l’Équateur de Rafael Correa en 2007. Cette démarche a permis au pays d’Amérique latine de suspendre le paiement d’une partie importante de sa dette et de réinvestir les fonds dans les dépenses sociales, souligne l’expert belge, qui avait déjà été associé à ces travaux. Aujourd’hui, l’Équateur est revenu sur les marchés des capitaux, où il emprunte à des taux au moins aussi favorables que ses voisins. L’annulation de dette a constitué "un point de redémarrage".

    Dans le cas de la Grèce, le gouvernement est même tenu de procéder à un audit, poursuit Eric Toussaint. Il cite un article d’un règlement de 2013 (connu sous le nom de "two-pack"). Celui-ci stipule qu’"un État membre faisant l’objet d’un programme d’ajustement macroéconomique réalise un audit complet de ses finances publiques afin, notamment, d’évaluer les raisons qui ont entraîné l’accumulation de niveaux d’endettement excessifs ainsi que de déceler toute éventuelle irrégularité". Le gouvernement de Syriza devrait se saisir de cette possibilité, affirme M. Toussaint, qui observe toutefois que le parti ne s’est pas encore fait une religion en la matière.

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  • L’ONU franchit une étape cruciale pour la protection de la biodiversité en haute mer

    Communiqué de Greenpeace

    En 2004, Greenpeace commençait à alerter les gouvernements à travers le monde et les interpellait sur la nécessité de créer un réseau global de réserves marines, couvrant 40% des océans.

    Les éléments scientifiques existants démontrent que, pour préserver les écosystèmes marins, il est impératif que 20% à 50% des océans soient déclarés réserves marines. Au sein de ces aires préservées, aucune dégradation, extraction, exploitation n’est possible.

    Le dernier Far West

    Mais le problème qui se posait alors était de taille : comment la création d’un tel réseau peut être rendue possible alors qu’il n’existe aucun instrument juridique permettant de protéger les zones maritimes de la haute mer de manière globale, contre toutes les dégradations liées à l’activité humaine. La haute mer, ces zones qui couvrent près de la moitié de la planète et s’étendent au-delà des 200 miles nautiques, est aussi appelée le dernier Far West.

    Les Nations-Unies, en décidant qu’il était temps d’ouvrir les discussions, viennent de faire le premier pas vers la création d’un instrument juridique international pour protéger les écosystèmes marins en haute mer, après des années de négociations.

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    C’est maintenant que tout commence

     L’avancée peut sembler minime mais représente une étape indispensable et couronne plusieurs années de débat et négociations durant lesquelles de nombreux pays tels que les Etats-Unis, le Japon ou encore la Russie ont fait front, s’opposant à la création de ce texte.

    Le groupe de travail des Nations-Unies s’est finalement mis d’accord pour créer un texte juridiquement contraignant qui permettra de protéger la biodiversité au-delà des juridictions nationales.
    Le comité préparatoire commencera prochainement à travailler sur les éléments qui seront présents dans le texte, et, à la fin de la 72ème Assemblée générale des Nations-Unies, la date de démarrage de la Conférence intergouvernementale devrait avoir été choisie.
    Les Nations-unies ont reconnu que la protection des océans ne reposait pas uniquement sur la gestion de l’exploitation des ressources. Nous avons ici une occasion en or pour définir des standards globaux pour préserver les écosystèmes marins !

    Le futur accord sera la base légale qui permettra de protéger la biodiversité en haute mer.
    Les ONG ont joué un rôle important dans le processus de négociations, notamment les membres de l’Alliance de la haute mer, dont fait partie Greenpeace.

    Cette décision est le résultat d’un effort collectif mondial, de la part de tous les amoureux des océans. Ils ont réussi à faire entendre aux différentes délégations présentes à New York que le monde les observait et attendait un engagement fort de leur part pour la protection des océans.

    Afin de mieux vous connaître, vous pouvez si vous le désirez indiquer votre couleur préfé
  • Pesticides : Ecophyto 2, le plan de la « dernière chance »

    Communiqué de la FNE le 28 janvier 2015

    Le Ministre de l’agriculture dévoilera vendredi les bases du nouveau plan Ecophyto, suite au rapport remis au Premier Ministre par le député Dominique Potier le 23 décembre 2014. Pour France Nature Environnement (FNE) ce nouveau plan constitue la dernière chance pour réduire l’usage des pesticides, dont les agriculteurs sont les premières victimes, et engager enfin l’agriculture française dans l’agro-écologie.


    Agriculteurs : premiers utilisateurs, premières victimes

    Premiers utilisateurs de pesticides, les agriculteurs le paient tout d’abord par leur santé. Dans son expertise collective publiée en juin 2013, l’INSERM avait bien pointé du doigt « une association positive entre exposition professionnelle à des pesticides et certaines pathologies chez l’adulte », notamment la maladie de Parkinson et le cancer de la prostate.

    Le fait que des agriculteurs victimes de pesticides se soient regroupés au sein d’une association appelée Phyto-Victimes témoigne bien de l’ampleur du problème.

    Pour José Cambou, secrétaire nationale de FNE : « Les maladies professionnelles liées à l’exposition aux pesticides sont davantage reconnues aujourd’hui, grâce à l’engagement des mutuelles agricoles et des lanceurs d’alerte. Des données chiffrées commencent à être disponibles ; par exemple, en Midi-Pyrénées il y a une surreprésentation des assurés du régime agricole parmi les malades de Parkinson (20%)1 . Nous attendons beaucoup des nouveaux dispositifs de phytovigilance confiés à l'ANSES par la récente loi d'avenir agricole, qui permettront de mieux analyser les impacts sanitaires des pesticides. »

    Une utilisation qui ne baisse pas

    Issu du Grenelle de l’environnement, le premier plan Ecophyto, adopté en 2008, avait pour objectif de réduire de moitié l’utilisation des pesticides en France en 10 ans. Aujourd’hui, malgré des dizaines de millions d’euros dépensés2 et la mise en place de nombreuses actions (formations, recherche, fermes de démonstration), c’est un constat d’échec : l’usage des pesticides, loin de diminuer, a même augmenté de 5% en zones agricoles 2009 et 20133 .

    Pour Claudine Joly, en charge du dossier à FNE : « Il ne s’agit pas de jeter le bébé avec l’eau du bain. Le plan Ecophyto était de qualité. Mais face à l’absence de résultats, il faut renforcer les actions et activer tous les leviers qui permettront de réduire l’utilisation des pesticides par les agriculteurs : la formation, bien sûr, mais aussi l’évolution des aides de la PAC, la fiscalité, la réglementation. »

    Marie-Catherine Schulz-Vannaxay, chargée de mission agriculture, ajoute : « Il faut aussi impliquer l’amont et l’aval. Les agriculteurs ne sont pas seuls responsables. Ils traitent aussi parce qu’ils sont conseillés par des coopératives qui vendent des pesticides, ou parce que les entreprises agro-alimentaires et la grande distribution exigent des produits standardisés. Cela doit changer. Le choix du consommateur sera déterminant aussi. »

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    Ecophyto, pilier de l’agro-écologie

    Réduire de moitié l’usage des pesticides nécessite de revoir en profondeur les systèmes de production : choisir des variétés résistantes aux ravageurs et aux maladies, mettre en place une rotation des cultures sur les parcelles agricoles, combattre les ravageurs en laissant faire les prédateurs naturels qui trouvent refuge les haies, les bosquets, les mares… Il existe donc un lien indissociable entre le plan Ecophyto et l’agro-écologie, qui consiste à produire de l’alimentation en utilisant la nature comme une alliée et non comme une contrainte. De nombreux agriculteurs sont déjà engagés dans cette voie, ce qui montre que c’est possible.

    Jean-Claude Bévillard, Vice-Président de FNE en charge des questions agricoles, conclut : « Dans son rapport, Dominique Potier a intégré la réduction de l’usage des pesticides dans le projet agro-écologique du Ministre de l’agriculture. Nous attendons du Ministre qu’il reprenne, en les renforçant, les préconisations du député pour engager résolument l’ensemble des agriculteurs français dans cette nouvelle manière de produire qu’est l’agro-écologie. »

  • Demandeurs d'emploi dans les Ardennes (catégorie A) : +6% en un an

    " Toutefois, en décembre, la progression ralentit", voilà la formule utilisée par le ministre pour caractériser les chiffres du chômage publiés ce jour.

    Bien sûr, on peut rire de tout, mais cette formule déjà utilisée fait preuve d'un humour noir mal venu sur ce sujet. Une progression qui ralentit n'est pas une stabilisation et encore moins une diminution : il n'y a pas lieu de se réjouir de compter plus de chômeurs que le mois précédent.

    Cette publication de janvier concerne la situation fin décembre 2014, et elle permet donc d'avoir une vue complète sur l'année passée.

    Voici les chiffres publiés par la DARES :

    Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégorie A s’établit à 3 496 400 en France métropolitaine fin décembre 2014. Ce nombre augmente par rapport à la fin novembre 2014 (+0,2 %, soit +8 100). Sur un an, il croît de 5,7 %.

    Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en activité réduite (catégories B et C) s’établit à 1 721 800 en France métropolitaine fin décembre 2014 : sur un mois, il augmente de 0,7 % pour l’activité réduite courte (catégorie B, +4,2 % sur un an) et de 2,9 % pour l’activité réduite longue (catégorie C, +10,1 % sur un an).

    Au total, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégories A, B, C s’établit à 5 218 200 en France métropolitaine fin décembre 2014 (5 521 200 en France y compris Dom). Ce nombre augmente de 0,8 % (+41 900) au mois de décembre. Sur un an, il augmente de 6,4 %.

    On a donc environ 6% d'augmentation sur 12 mois, et un total de plus de 5,5 millions de demandeurs d'emploi en France (DOM compris). Faut-il rappeler que les perspectives de croissance sont médiocres pour 2015, et dans le cadre de l'économie libérale qui est le nôtre, cela ne permet pas d'envisager d'amélioration du marché de l'emploi.

    Des millions de personnes se retrouvent donc durablement dans des situations précaires, qui entraînent pour elles-mêmes et pour leur famille de grandes difficultés dans la vie quotidienne. Les conséquences au long cours sont au moins aussi désastreuses, avec pour les plus jeunes un démarrage de carrière déstructuré, qui fragilise l'intégration future dans le monde du travail. Pour les plus anciens, c'est l'accès à une retraite correcte qui devient problématique, surtout avec les nouvelles mesures de recul de l'âge où l'on peut bénéficier d'une pension complète. Même si le problème du chômage se réglait demain par miracle, ces conséquences négatives persisteraient.

    Voici les chiffres locaux, publiés par la DIRRECTE :

    Fin décembre 2014, dans le département des Ardennes, 17 492 personnes sont inscrites à Pôle emploi en catégorie A. Ce nombre augmente de 0,3 % par rapport à fin novembre 2014 ( + 55). Sur un an, il est en augmentation de 6,0 %.
    Le nombre de demandeurs d'emploi inscrits en catégorie A, B,C s'établit à 24 701 dans le département des Ardennes, fin décembre 2014. Ce nombre augmente de 0,8 % (+ 193) sur un mois. Sur un an, il augmente de 4,0%.
     
    En Champagne-Ardenne, le nombre de demandeurs d'emploi inscrits en catégorie A augmente de 0,1 % par rapport à novembre 2014 ( + 5,7 % en un an).
    En Champagne-Ardenne, le nombre de demandeurs d'emploi inscrits en catégorie A, B, C augmente de 0,9 % par rapport à novembre 2014 (+ 5,2 % en un an).

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  • Bourse aux livres à Vouziers

    Samedi 7 février 2015
    à la bibliothèque municipale au Centre Les Tourelles 
    de 10h à 17h NON STOP

    Bourse aux livres annuelle

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    A cette occasion, le bibliothèque met en vente "à petits prix" les livres des usagers.

    Les dépôts de livres peuvent se faire jusqu'au 31 janvier inclus.

    30 ouvrages maximum par famille ou personne sont acceptés.
    (Les magazines ne sont pas retenus ni les ouvrages en format de poche sauf pour enfants).

    Renseignements : Bibliothèque municipale, Centre Les Tourelles, 6 rue Henrionnet. Tél. : 03 24 71 64 93

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    Buste de Taine, dans la bibliothèque municipale de Vouziers (photo L'An Vert DR)