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L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité. - Page 666

  • Plan quinquennal de lutte contre la pauvreté : à améliorer.

    le Collectif des associations unies pour le logement regrette l’absence de propositions pluriannuelles sur l’accès au logement des plus exclus.

     

    Communiqué du Collectif des associations unies, dont la LDH est membre

    Le Collectif des associations unies se félicite d’une partie des annonces pour 2013 présentées dans le plan quinquennal de lutte contre la pauvreté dévoilé le 21 janvier par le gouvernement, concernant l’hébergement et le logement :

    - la fin de la gestion au thermomètre de l’hébergement et la priorité donnée à l’accès au logement,
    - la création de 5000 places d’hébergement, de 4000 places en CADA, de 7000 places en intermédiation locative,
    - la prise en compte des besoins d’habitat des gens du voyage,
    - l’accompagnement des personnes habitant des campements ou des squats,
    - le renforcement des Services Intégrés d’Accueil et d’Orientation,
    - la participation des personnes accueillies à l’élaboration et au suivi des politiques publiques.

    images?q=tbn:ANd9GcRYRoWhwrnE-NRBJv7Jo5DyzVnsv76LKApLATpBa08hIZK7OAxsCependant, il s’inquiète du manque de clarté quant à la méthode et à l’échéancier précis de sa mise en oeuvre. Fait majeur, la dimension quinquennale est malheureusement absente du plan bien que les associations ne cessent de demander une loi de programmation pluriannuelle, donnant clairement la priorité à l’accès direct au logement (avec si besoin un accompagnement social adapté).

    Par ailleurs, d’autres mesures primordiales défendues de longue date par les associations n’ont pas été reprises. Concernant la prévention des expulsions locatives pour les personnes de bonne foi et des campements de fortune, le moratoire que nous appelions de nos voeux n’y figure toujours pas, tout comme l’amélioration de l’efficacité des APL.

    De plus, aucune réforme structurelle de l’hébergement n’est engagée malgré l’augmentation du images?q=tbn:ANd9GcSaYiDqWRnBDLqM03GHU_4Zpuwq1Hxh30noRs_Dcp5boD170ABjvQnombre de sans-abri, avec des structures toujours plus saturées et inadaptées. C’est pourtant cette réforme qui pourra garantir les principes d’accueil inconditionnel et de continuité de la prise en charge. D’ailleurs, les projets territoriaux de sortie de l’hiver sont à peine déclinés dans ce plan alors même qu’ils constituent le point de départ d’une non remise à la rue des personnes sans-abri au printemps prochain et que les réunions de lancement dans les départements ont à peine démarré.

    Concernant l’accès des plus fragiles à un logement abordable, l’annonce du relogement de 15 000 ménages prioritaires au titre du droit au logement opposable (lesquels sont aujourd’hui toujours en attente d’une proposition de la part du préfet), doit faire l’objet d’une mise en oeuvre très rapide, sans oublier tous les autres. En outre, les associations restent inquiètes quant à la capacité financière à produire 150 000 logements vraiment sociaux.

    Les associations du collectif demandent donc de prendre en compte ces faiblesses du plan. Elles resteront par ailleurs très attentives à sa mise en oeuvre opérationnelle. C’est à cet effet qu’elles lancent un compte-à-rebours des plans territoriaux de sortie de l’hiver dans une vingtaine de départements, qui permettra de veiller à leur mise en place effective sur les territoires.

    Paris, le 25 janvier 2013

  • Les quatre saisons vouzinoises : l'hiver

    L'association "Richesses d'Ardennes" regroupe des producteurs locaux,  dans le but de mutualiser leurs forces et de faire connaître leurs produits.

    Elle organisait ce dimanche un marché d'hiver dans le cadre des 4 saisons vouzinoises. Le marché se tenait sous la "bulle" du tennis couvert, bien abrité de la pluie dominicale. Le mauvais temps de cette journée semble cependant avoir un peu freiné les visiteurs qui sont venus en nombre inférieur aux précédentes manifestations des années passées.

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  • Manifestation pour le mariage pour tous à Paris

    Amnesty International participera à la manifestation organisée à Paris le dimanche 27 janvier pour soutenir le projet de loi sur l'ouverture du mariage et de l'adoption aux couples de personnes de même sexe.

    En accédant au mariage civil, les couples de personnes de même sexe pourront bénéficier de droits identiques aux autres couples notamment en matière d’héritage et d’adoption, ce qui mettrait fin à une législation qui pouvait être considérée comme discriminante, le PACS n’offrant pas les mêmes garanties juridiques que le mariage.

    L’examen du texte à l’Assemblée nationale est annoncé pour la mi-janvier, Amnesty International sera particulièrement attentive aux débats qui suivront au sein du Parlement.

    L’organisation y voit une nouvelle occasion d’améliorer le respect des droits humains en France et espère qu’un grand nombre de parlementaires partagera cette position.

    Dans une déclaration récente, la présidente d’Amnesty International France souligne que ce projet de loi est un signal positif fort adressé à la communauté gay, lesbienne et bisexuelle qui est encore trop souvent confrontée à des attitudes de rejet et des jugements moraux en raison de leur orientation sexuelle.

    Amnesty International encourage tous les Etats à adopter une législation basée sur l’égalité des droits civils pour tous les couples hétérosexuels ou de même sexe.

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  • Richesses d'Ardennes à Vouziers

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  • Chômage : stabilité en France, hausse dans les Ardennes

    Les chiffres du chômage pour décembre 2012 viennent d'être publiés ce soir.

    Voici ce que la DARES donne comme chiffres :

    Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégorie A s’établit à 3 132 900 en Franceimages?q=tbn:ANd9GcSFdObTH3rTTSMusCDbApENnmTHgzbU8XvBSqOQwwsL9cPKMG4oJJC9ZdC6Lg métropolitaine fin décembre 2012. Ce nombre est stable par rapport à la fin novembre 2012 (+0,0 %, soit +300). Sur un an, il croît de 10,0 %.

    Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégories B et C s’établit à 1 494 700 en France métropolitaine fin décembre 2012. En décembre, le nombre de ceux de catégorie B est en baisse de 0,9 % (+8,9 % sur un an) et le nombre de ceux de catégorie C augmente de 1,8 % (+4,7 % sur un an).

    Au total, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégories A, B, C s’établit à 4 627 600 en France métropolitaine fin décembre 2012 (4 917 500 en France y compris Dom). Ce nombre est en hausse de 0,2 % (+10 200) au mois de décembre. Sur un an, il augmente de 8,8 %.

    Une hirondelle ne fait pas le printemps, il faudra confirmer cette tendance dans les mois à venir, et c'est loin d'être gagné. Les indicateurs ne sont pas passés au vert, et par exemple le nombre de chômeurs de plus de 50 ans et celui de chômeurs de longue durée augmentent. Même la communication officielle reste discrète, ce qui confirme que ces chiffres auront du sens si la confirmation vient des mois suivants.

     

    Pour la région, les tendances sont plus difficiles. La DIRECCTE Champagne-Ardenne publie ses résultats :

    Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi de catégorie A s’établit à 68 839 en Champagne-Ardenne, fin décembre 2012. Ce nombre augmente de 1,1 % (+ 742) par rapport à la fin novembre 2012 (+ 14,0 % sur un an).

     

    image_72198275.jpgEn Champagne-Ardenne, le nombre des demandeurs d’emploi de catégories B et C s’établit à 33 712 fin décembre 2012. Ce nombre diminue de 1,1 % (- 380) au mois de décembre (+ 3,3 % sur un an).

    En Champagne-Ardenne, le nombre des demandeurs d’emploi de catégorie A, B, C s’établit à 102 551 fin décembre 2012. Ce nombre croît de 0,4 % (+ 362) au mois de décembre (+ 10,2 % sur un an). En France métropolitaine, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits en catégorie A, B, C augmente de 0,2 % par rapport à fin novembre 2012 (+ 8,8 % en un an).

    Par département, le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A varie de + 0,6 % à + 1,7 % en décembre 2012 par rapport à fin novembre : Ardennes (+ 0,6 %), Aube (+ 1,0 %), Marne (+ 1,3 %), Haute-Marne (+ 1,7 %).

    Par département, le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A, B, C varie de + 0,1 % à + 0,6 % en décembre 2012 par rapport à fin novembre : Ardennes (+ 0,4 %), Aube (+ 0,1 %), Marne (+ 0,6 %), Haute-Marne (+ 0,1 %).

  • Fuite de gaz : une communication un peu fumeuse…

    Communiqué de la FNE

    La population se réveille avec une forte odeur de gaz. Les yeux picotent, la gorge est irritée, certains ont des nausées ou des maux de tête. Elle apprend alors que cela vient d'une fuite d'une usine chimique à Rouen. La « boule puante » se fait sentir même au sud de l’Angleterre, en fonction des vents. Il parait plus que normal d'être inquiet. Malheureusement, la communication est approximative…


    Une communication un peu légère…

    pollution.JPGDeux réponses arrivent. La Préfecture répète en boucle : « ce n'est pas toxique, ce n'est pas toxique... ». L'entreprise, quant à elle, précise que ce sont des mercaptans qui peuvent donner des maux de tête et des nausées. La ministre de l’Ecologie évoque que « tout est sous contrôle » mais on ne publie pas les mesures de concentration dans l’air en temps réel via le site Air Normand.

    « Cette communication calamiteuse vient d’une seule chose. Ni la Préfecture ni l’industriel ne voulaient communiquer avant que la situation soit sous contrôle. Ils l’ont fait en urgence suite aux milliers d’appels avec un seul objectif : rassurer, rassurer, rassurer. » explique Maryse Arditi, responsable du Réseau Risques et Impacts industriels (RRII) de FNE.

    Une mise en œuvre correcte et réglementaire du plan particulier d’intervention (PPI) aurait nécessité l’information immédiate des riverains, en particulier les établissements recevant du public et les populations plus vulnérables à ces problèmes de pollution (insuffisance respiratoire des enfants).

    Quelques questions sanitaires en suspens

    Le mercaptan en question est du methyl mercaptan qui est le plus toxique, en particulier lorsqu’il est inhalé. Il est donc essentiel de connaître les concentrations qui ont été atteintes autour de l’usine, à cinq kilomètres, à dix kilomètres et jusqu’à Paris. Quelles mesures ont été faites depuis le début de l’accident par Air Normand et où trouver les résultats ? Malgré les éléments de discours rassurants, on remarquera l’annulation du match du football probablement lié au fait que la situation n’était toujours pas sous contrôle…

    Un « dérèglement de processus chimique hors contrôle »

    Il ne s’agit pas d’une « fuite » mais, d’après l’exploitant lui-même, de la perte de contrôle d’un processus industriel impliquant des substances dangereuses, ce qui est infiniment plus grave. Cet accident n’est toujours pas sous contrôle et il faut rappeler que l’usine a déjà connu le 23 aout 1989 un accident du même type avec le rejet de cinq kilos de mercaptan qui, d’après le BARPI , ont incommodé de nombreuses personnes du voisinage. D’où un certain nombre de questions :
    - quelles leçons ont été tirées de ce premier accident ?

    - le scénario de perte de contrôle de cette réaction chimique est il prévu dans l’étude de dangers ? Si oui, quels moyens ont été mis en œuvre pour l’éviter et à défaut en limiter les conséquences ?

    - cette usine devenue Seveso seuil haut depuis 2009 a-t elle suffisamment de compétences pour répondre aux exigences de cette réglementation, notamment pour ce qui concerne le Système de Gestion de la Sécurité et la formation du personnel ?

  • Athée, révolutionnaire et toujours d'actualité

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