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L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité. - Page 662

  • 17 octobre 1961 - 17 octobre 2012, 51e anniversaire d'un crime d'Etat

    Appel pour qu'avec le 50e anniversaire de la fin de cette Guerre d’Algérie, les plus hautes autorités de la République reconnaissent les responsabilités de la France afin qu’une page nouvelle s’ouvre sur l’amitié et la fraternité entre les peuples algérien et français.

     

    Le 17 octobre 1961, des dizaines de milliers d’Algériens manifestaient pacifiquement à Paris contre le couvre feu discriminatoire qui leur avait été imposé par Maurice Papon, préfet de police de Paris. Ilsbd-commemore-50-ans-17-octobre-1961-episode-1-L-0msR8q.jpeg défendaient leur droit à l’égalité, leur droit à l’indépendance et le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Ce jour-là, et les jours qui suivirent, des milliers de ces manifestants furent arrêtés, emprisonnés, torturés – notamment par la « force de police auxiliaire » – ou, pour nombre d’entre eux, refoulés en Algérie. Des centaines perdirent la vie, victimes d’une violence et d’une brutalité extrêmes des forces de police.

    51 ans après, la Vérité est en marche. Cependant, la France n’a toujours pas reconnu sa responsabilité dans les guerres coloniales qu’elle a menées, - en particulier la Guerre d’Algérie - non plus que dans le cortège de drames et d’horreurs qu’elles ont entraînés, comme ce crime d’Etat que constitue le 17 octobre 1961. Certains osent encore aujourd’hui continuer à parler des « bienfaits de la colonisation », à célébrer le putsch des généraux à Alger contre la République.

    Voir la suite de l'appel

     

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  • Quels services ? pour quel public ?

    La section de Vouziers de la Ligue des Droits de l'Homme organisait hier une conférence débat sur ce sujet à la salle du CPR.

    Les participants au nombre d'une cinquantaine, venaient du Vouzinois, mais pour certains  de secteurs plus éloignés du département ou de la Région.

    Gérard Aschieri et Patrick Tassin étaient les deux invités de cette soirée, nous vous les avons présentésservices publics,vouziers,LDH dans une note précédente.

    Ils ont à tour de rôle fait une courte présentation du problème, s'appuyant sur leur expérience en ce domaine. Nous ne reprendrons pas toute leur argumentation, voici un extrait de l'avis du CESE, dont G Aschieri est membre :

    "Le Conseil économique et social propose de recourir désormais à la notion plus large de services au public, considérés comme l’ensemble des services indispensables à la vie des populations et des territoires.
    Cette notion englobe les services publics marchands et non marchands, qui remplissent une mission de service public définie par la puissance publique, et les services privés, jugés comme de première nécessité (activités artisanales et commerciales de proximité, services médicaux, associatifs ...).
    La ligne de partage entre les différentes catégories n’est pas immuable mais dépend de la rencontre à un moment donné entre les besoins exprimés et les choix politiques faits.

    (...)

    L’approche par la demande doit être privilégiée.
    Elle permet de mieux cerner les besoins nouveaux. Elle doit être combinée avec une approche par l’offre pour favoriser la cohérence d’ensemble. Dans tous les cas, il convient d’établir un diagnostic partagé.
    Les besoins doivent être déterminés de façon globale, par grande fonction, en tenant compte de la
    diversité des territoires et avec une vision prospective.

    (..)

    En conclusion, le CES estime que, si le service rendu prime sur le statut juridique, il importe que la puissance publique en conserve la maîtrise. L’Etat doit demeurer le garant de l’intérêt général."

    De l'introduction des deux orateurs, on retiendra la notion de services répondant aux besoin fondamentaux des populations, et qu'en ce sens la notion d'équité l'emporte sur celle de rentabilité.

    L'actualité plus ou moins récente du Vouzinois et du département ne pouvait que faire venir de nombreuses réflexions et interrogations des participants dans la salle.

    On n'est pas resté au simple constat de la diminution ( voire disparition)des services publics, pour se services publics,vouziers,LDHposer des questions difficiles :

    L'égalité des territoires doit-elle se concevoir comme totale ? (le très haut débit pour tous ?)

    Un service public qui disparaît dans un canton dépeuplé, c'est  beaucoup plus qu'un départ, c'est parfois le dernier lien entre les hommes qui disparaît.

    Le service public à la française est-il compatible avec l'Europe ?

    Le service public peut-il se concevoir sans aborder la question de son financement ? ( vive l'impôt redistributeur).

    Quelles relations sont possibles entre le service public et les services privés qui s'occupent du service au public dans le même domaine ?

    Il y a eu, si ce n'est une réponse définitive, au moins des réponses partielles à toutes ces questions.  Avec un sentiment partagé :c'est un choix politique qui permettra ou non le maintien de services publics forts, choix d'aménagement du territoire dans sa diversité et choix de financement prioritaire des besoins de base des populations urbaines et rurales.

  • Le GHSA Vouziers Rethel doit être sauvé : mobilisation le 11 octobre

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    Sauvez votre Hôpital !

     

     

    Les syndicats CGT-UNSA appellent à la mobilisation de

    la population Sud Ardennaise

    jeudi 11 octobre 2012

    de 9h à 12 h

    devant l’hôpital de Rethel

     

     

     

     

     

    Le directeur et l’ARS complices bradent l’hôpital

     

    Quels sont les projets de l’ARS pour le GHSA ?

     

    Le GHSA dispose d’une équipe médicale complète

     

    Les Syndicats veulent préserver le Service Public Hospitalier de Proximité

     

     

     

     

    Il faut affirmer, haut et fort que la Santé n’est pas une marchandise !

     

    L’hôpital n’est pas une entreprise !

    Votre présence est indispensable

    Sauvez votre hôpital

     

    Les syndicats CGT-UNSA appellent à la mobilisation de la population

    le jeudi 11 octobre 2012 de 9H à 12h

    devant l’hôpital de Rethel

     

    Le directeur et l’Agence Régionale de Santé complices bradent le GHSA

     

    La mise en vente de la partie historique du site rethélois n’était pas un canular !

     

    Suite aux multiples réactions l’annonce parue dans une agence immobilière a été retirée.

    Cependant cela démontrait la volonté de démantèlement du site de Rethel et de la délocalisation de services : plus de cuisine, plus de restauration pour le personnel, plus de service administratif, plus de réseau informatique.

    L’apport financier (sous évaluation du prix) que cela aurait apporté n’aurait pas couvert les investissements nécessaires à la réinstallation de ces services.

     

    Plus d’accouchement dans le Rethélois et le Vouzinois !

     

    Quels sont les projets de l’ARS pour le GHSA :

     

    La fermeture de la maternité en 2010 attestait la volonté de l’ARS de donner le départ du déclin du GHSA.

    Ce plan est une copie conforme de la restructuration du site de Vouziers, (fermeture en 1992 de la maternité, en 1994 menace de fermeture du bloc opératoire, fermeture définitive en 2009)). 20 accouchements réalisés en 2011 dans le véhicule SMUR avec mise en danger de la parturiente et du nouveau né.

     

    Comment l’ARS dans un premier temps permet au GHSA de faire des investissements (construction d’un nouveau bloc opératoire) puis dans un autre temps ne pas permettre à ce bloc de fonctionner correctement.

    L’ARS, responsable de la politique médicale dans notre région, fait tout pour fermer nos activités de soins. A aucun moment, l’ARS ne s’est engagée à pérenniser et développer notre offre de soins. Le taux de fuite vers les autres établissements est de 65% et peut être évité : pourquoi l’ARS ne fait pas le nécessaire pour nous aider à renforcer nos équipes et les éventuelles collaborations pour que nos citoyens se fassent opérés sur le site de Rethel et éviter ainsi les déplacements notamment en période d’intempérie. Un tel engagement rendrait service à la population et pourrait être économiquement très efficient.

     

    Plus d’activité chirurgicale dans le Rethélois et le Vouzinois !

     

    Pourtant nous avons un potentiel !

     

    Le GHSA dispose actuellement d’une équipe complète de praticiens chirurgiens:

    - 2 traumato-orthopédistes et 2 viscéralistes

     

    Ces chirurgiens renforcent les spécialistes de l’établissement : ORL, urologie, pneumologie, gastro-entérologie, phlébologie, anesthésie réanimation….

     

    Il est vital que l’hôpital continue d’assurer les activités chirurgicales, pour que la sécurité des patients soit optimale.

     

    Toutes les conditions sont réunies pour réussir le pari de sauver l’hôpital de proximité et de répondre au besoin de la population en matière de soins pour le sud Ardennes desservant 14 cantons pour environ 60000 habitants à condition que l’ARS aide l’établissement au lieu de l’achever.

     

    La survie du GHSA dépend de l’activité chirurgicale !

     

    Préserver le fonctionnement du bloc opératoire c’est pérenniser les activités restantes notamment

    Le scanner et l’accueil des urgences.

     

    Se faire soigner et pouvoir être suivi prés de chez soi est essentiel pour la qualité d’une prise en charge humaine.

     

    Les Syndicats CGT -UNSA veulent préserver le Service Public Hospitalier de Proximité.

    Nous devons agir pour que l’hôpital ait les moyens humains et techniques pour répondre aux besoins des sud ardennais

     

    Pour sauver votre hôpital rejoignez nous le jeudi 11 octobre

  • Pesticides et agriculture biologique : Le gouvernement doit s’engager

    Le 9 octobre se réunit le comité d’orientation et de suivi du plan Ecophyto 2018, qui vise à réduire de moitié l’usage des pesticides en France. Le lendemain se tiendront les Assises de l’agriculture biologique. FNE demande au Ministre de l’agriculture, qui présidera ces deux assemblées, un élan vers une nouvelle agriculture moins dépendante des pesticides.


    Réduction des pesticides : passer la vitesse supérieure

    Durant les 3 premières années du plan Ecophyto, l’usage des pesticides, loin de diminuer, a au contraire augmenté de 2,6% pour les traitements foliaires et 7% pour les traitements de semences.

    FNE demande au Ministre de l’agriculture de réaffirmer avec force l’objectif, issu du Grenelle, de réduirelogo-ecophyto.jpg de moitié l’usage des pesticides d’ici 2018, et de se donner les moyens de l’atteindre.

    Pour Claudine Joly, en charge du dossier à FNE : « De nombreux agriculteurs font la preuve, chaque jour sur leur exploitation, qu’une production alimentaire satisfaisante en quantité et en qualité est possible en utilisant moins de pesticides. Il faut maintenant diffuser le plus largement possible ces bonnes pratiques. »

    Pour FNE, le conseil dispensé aux agriculteurs par les coopératives et le négoce agricoles doit être rendu obligatoire et, à terme, indépendant de la vente de pesticides. Les cahiers des charges de l’agroalimentaire et de la grande distribution doivent également évoluer pour supprimer tous les traitements « esthétiques » sur les fruits et légumes. La restauration de la qualité des captages d’eau potable doit devenir une priorité et l’interdiction des épandages aériens de pesticides doit être réaffirmée.

    Donner un nouveau souffle à l’agriculture biologique

    Le lendemain, les Assises de la bio seront pour le nouveau gouvernement l’occasion de débattre de l’avenir de l’agriculture biologique en France. FNE s’inquiète du contenu de la feuille de route du gouvernement, issue de la conférence environnementale, qui se contente de doubler les surfaces en bio d’ici 2017, pour atteindre 7% de la surface agricole au lieu des 20% en 2020 prévus dans le Grenelle.

    Pour Jean-Claude Bévillard, Vice-Président de FNE en charge de l’agriculture : « L’agriculture biologique a fait la preuve de son intérêt économique, social et environnemental. Son développement est également nécessaire pour atteindre les objectifs du plan Ecophyto. D’abord car elle se passe de pesticides chimiques, mais aussi parce que certaines pratiques des agriculteurs biologiques peuvent être très utiles aux agriculteurs conventionnels. »

    Ces deux rendez-vous, sur les pesticides et l’agriculture biologique, sont cruciaux et indissociables. FNE demande de la part du Ministre de l’agriculture de la cohérence, des objectifs ambitieux et des mesures concrètes pour les atteindre.

    Pour en savoir plus, télécharger :
    Les propositions de FNE sur les pesticides
    Les propositions de FNE sur l’agriculture biologique

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  • Vers une société sans services publics ?


    Soirée débat organisée par la Ligue des Droits de l’Homme

    le mardi 9 octobre 20H30 à Vouziers

    au C.P.R rue de l'Agriculture

     

    La suppression des services publics se fait dans le silence et la discrétion. Celle-ci n’est-elle pas un facteur aggravant des inégalités entre riches et pauvres, entre la ville et la campagne, quand ces services désertent des zones géographiques importantes ?

     

    Les services publics sont pourtant garants de la cohésion sociale et de l’égalité de traitement des citoyens. L’action publique ne doit-elle être considérée que comme une charge ? Le citoyen est-il usager ou client ?

     

    Pour débattre de ces questions cruciales dans notre arrondissement, la section vouzinoise de la Ligue des Droits de l’Homme invite, mardi 9 octobre à 20h30, au Centre Polyvalent Rural de Vouziers, deux personnalités fortement investies sur ce sujet, Patrick TASSIN et Gérard ASCHIERI.

     

    Patrick TASSIN Gérard ASCHIERI

     

    Patrick TASSIN, Ardennais, enseignant de lycée professionnel, militant syndical à la CGT, représente les organisations syndicales de salariés au CESER (Conseil Economique, Social et Environnemental de Champagne-Ardenne) qu’il préside depuis 2007. Le CESER regroupe au niveau régional des membres de la société civile (représentants des employeurs, des salariés, des chambres consulaires, du secteur associatif, de la recherche, de l'enseignement supérieur, de la protection sociale...). Son rôle, consultatif, consiste à émettre des propositions au Conseil Régional qui peut aussi solliciter l’avis du CESER sur des dossiers dont il est à l’initiative.

    Parmi ses réalisations, le CESER a rendu le 11 avril 2011, en partenariat avec l'INSEE, une étude régionale consacrée aux activités économiques de proximité.

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    Tandis que Patrick TASSIN apportera son expertise des réalités locales et sa connaissance des spécificités de notre milieu rural, Gérard ASCHIERI enrichira le débat de sa vision nationale de l’évolution des services publics. Professeur agrégé de lettres notoirement connu, Gérard ASCHIERI a été secrétaire général de la FSU, puissant syndicat de l’Enseignement dont il préside toujours l'Institut de recherches.

    Membre du Conseil Economique, Social et Environnemental National, il représente ce conseil à la Commission Nationale Consultative des Droits de l’Homme. Enfin, membre du Comité Central de la LDH, Gérard ASCHIERI est l'auteur du chapitre intitulé « Face à la crise, la solidarité : garantir les droits et investir dans le service public » de l’édition 2012 de l’ouvrage collectif publié par la LDH : L'Etat des droits de l'Homme en France.

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    Alors que les politiques d’austérité se succèdent, La Ligue des Droits de l’Homme vous invite à venir nombreux mardi soir au CPR manifester votre soutien aux services publics, garants des droits fondamentaux des populations rurales.

  • Humour ?

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    Dessin de Aurel repris de Politis

  • La Cour des comptes confirme l’indépendance de Greenpeace

    L’audit de la Cour des comptes vient de paraître. Ceux qui pensaient que Greenpeace était financée par Monsanto, Total, Areva, voire la CIA vont être déçus !

     

    Notre indépendance est notre liberté. Nous refusons les subventions d’Etat et les contributions d’entreprises. Nous gardons ainsi une totale liberté de parole et d’action en tout lieu et en toute circonstance. Cette liberté, quasi unique dans le monde associatif, n’a pas de prix. Nous avons aujourd’hui plus de 150 000 adhérents en France et nous leur devons cette liberté. Cette situation nous rend plus forts, lorsque nous sommes dans des rapports de force nous nous sentons portés par tous nos adhérents. Cela nous donne à la fois un grand pouvoir et une grande responsabilité vis-à-vis de toutes ces personnes qui nous confient une mission : nous battre pour un avenir meilleur.

    Sans indépendance, nous n’aurions pas pu prouver le 5 décembre 2011 qu’il est possible d’entrer comme dans un moulin dans les centrales nucléaires en France… Sans indépendance, nous ne pourrions pas entraver Shell pour l’empêcher d’aller forer en Arctique

    Alors il n’est pas étonnant que cette indépendance qui nous permet d’être percutants et dérangeants soit aussi en permanence remise en question. Que les rumeurs les plus folles et les plus absurdes se propagent. Que le doute soit instillé. C’est donc avec sérénité que nous avons accueilli cet 6266567122_4c3abf68fe_n.jpgaudit. Et c’est tout naturellement avec vous que nous voulons en partager les résultats.

    La conclusion est simple et sans appel. Dixit la Cour des comptes : « Le mouvement Greenpeace revendique le fait d’être financé que par des personnes physiques et refuse toute subvention provenant de personnes publiques ou d’entreprises : la Cour a constaté, lors de son enquête, que cette règle de principe est respectée par Greenpeace France ».

    Les enjeux d’aujourd’hui nous imposent d’agir au niveau global. A ce propos, la Cour des comptes relève que Greenpeace France reverse environ 20% des ressources collectées en France à la structure de Greenpeace international. Cette part est en croissance chaque année et nous en sommes fiers. C’est à ce prix que Greenpeace peut se battre à la hauteur des enjeux environnementaux. Nous fonctionnons selon un principe de solidarité et un principe de réalité. Les bureaux nationaux qui ont le plus de ressources aident les bureaux les plus défavorisés partout dans le monde.

    Aujourd’hui se battre pour l’environnement signifie être présent dans les pays émergents comme l’Inde, le Brésil, la Chine, etc. C’est aussi ce qui nous différencie d’autres acteurs de l’environnement : nous avons la capacité de lutter efficacement contre des lobbys politiques internationaux et des multinationales.