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L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité. - Page 658

  • Aurore Martin : une expulsion légale mais illégitime

    La militante basque Aurore Martin a été livrée par la police française aux autorités espagnoles en vertu d'un mandat d'arrêt européen.

    Cette décision a soulevé de nombreuses questions et elle a suscité de multiples protestations, car l'application de cette procédure pose des problèmes sur les plans judiciaires et politiques. Le ministre de l'intérieur s'en lave les mains, il déclare n'avoir pris aucune décision, l'expulsion se faisant en fonction d'un arrêt de justice.

    Pourtant cette militante n'a commis aucun acte répréhensible au regard de la législation française. La justice est en théorie indépendante, mais elle applique des lois votées par des politiques. La criminalisation des soutiens aux indépendantistes basques est une décision des gouvernants espagnols.

    Aurore-Martin-f8e6f.jpgAvant que soit mise en place ce mandat européen, la procédure normale était l'extradition. Cette procédure ne peut pas s'exercer contre des nationaux, on n'expulse pas ses propres citoyens. L'extradition ne peut se pratiquer que s'il existe "une réciprocité d'incrimination de l'infraction pour laquelle il est poursuivit à l'étranger dans le droit français". En clair on n'expulse pas pour un délit qui n'existe pas en France. De plus la loi précise que" les infractions pour lesquelles l'individu est poursuivit doivent être des infractions de droit commun" et donc que "sont exclues de la procédure d'extradition les infractions politiques".

    Le mandat européen contredit donc sur trois points la procédure habituelle d'extradition. On peut à la limite le comprendre en ce qui concerne le fait d'extrader un citoyen de son propre pays, dans la mesure où l'Europe serait un nouveau cadre citoyen. Par contre le fait de ne pas tenir compte de la réciprocité d'incrimination des faits, et de ne pas exclure les infractions politiques constituent des régressions importantes pour les droits de l'Homme : c'est la législation la plus répressive qui l'emporte.

    Cette réalité juridique ne fait que traduire la réalité de rapports de force politiques : il n'existe pas une Justice avec un grand J, immatérielle, voire divine devant laquelle les citoyens et les politiques ne pourraient que se taire. La Ligue des Droits de l'Homme , d'autres associations, des citoyens illustres ou inconnus ont combattu des lois ou des jugements iniques. L'indépendance nécessaire de la justice vis à vis du pouvoir exécutif ne fait pas de l'intitution judiciaire un monde à part de la société.

    C'est pour cela que le politique doit être en capacité de réagir à une décision judiciaire illégitime.

    Le Pays Basque connaît depuis très longtemps des luttes en faveur de son indépendance . On ne peut ignorer ce qui s'est passé au temps de Franco. Les dérives de l'ETA ne peuvent faire oublier le soutien populaire que reçoit la mouvance indépendantiste. Les dernières élections au Pays Basque espagnol ont montré l'importance de l'assise de ces mouvements.

    Les politiques ne peuvent pas faire semblant d'ignorer cette réalité, en particulier au moment où l'ETA semble vouloir déposer définitivement les armes.

    L'expulsion d'Aurore Martin est un signe politique, et Manuel Vals, qui est d'origine espagnole, le sait mieux que quiconque. Sa défense qui repose sur "je n'ai rien décidé" est au mieux hypocrite : Il a choisi de ne rien faire. Depuis toujours, les décisions de justice sont appliquées avec plus ou moins de zèle par les forces de police. Et quand François Mitterrand avait décidé de ne pas extrader des militants réclamés par la justice italienne, même en cas d'accusation de crimes, ils ont pu vivre en France sans être inquiétés.

    L'attitude à la Ponce Pilate qu'adopte Manuel Valls est scandaleuse.

    C'est déjà un manque de courage politique, car il se réfugie derrière une soit disant obligation de ne pas agir.

    C'est surtout une trahison de toutes les luttes anciennes ou plus récentes qui ont toujours mis les valeurs à défendre en avant, en sachant s'affranchir si nécessaire de la lettre des textes légaux.

  • Ardennes : Quel avenir pour les collèges ruraux ?

    Depuis l'échec de la tentative de fermetures de nombreux collèges dans les Ardennes en 2005, la situation paraît figée, mais évolue sournoisement.

    Selon la vieille tactique "diviser pour mieux régner", les fermetures s'effectuent petit à petit : c'est moins voyant et cela suscite moins de protestations.

    Il est bien plus facile d'agir au cas par cas, attendant qu'une situation locale pose problème pour décider une fermeture.

    Dans le Vouzinois, la solution des multi-sites a été maintenue jusqu'alors : il existe un collège Vouziers-Le Chesne et un autre Buzancy- Granpré.

    Il faudrait effectuer un bilan partagé de ce fonctionnement, en y associant enseignants, élus, parents d'élèves et représentants de l'Etat.

    Dans les cantons ruraux, l'importance du collège va au-delà de son rôle dans l'enseignement. Il est un repère pour le bassin de vie local, il reste souvent le dernier lieu de vie commun aux habitants.

    Benoit Huré déclarait récemment :"De toute façon il faudra d'une manière ou d'une autre réviser la carte des collèges, et je ne m'y opposerai pas. Mais aujourd'hui, pour moi, la balle est dans le camp du rectorat : je mets des collèges là où il met des profs, tout simplement. Moi, j'ai déjà donné…" C'était dans l'Union du mois de mars dernier.

    collèges,collèges ruraux,ardennes

    Un collège rural : celui du site de Vouziers (photo D.R.)

    Tout laisse entendre qu'une prochaine vague de fermeture se prépare. Elle toucherait le site de Le Chesne en premier , puis celui de Buzancy.

    Les personnes concernées seront-elles entendues, les conseillers généraux du secteur vont-ils prendre une position commune ? Dans ce domaine comme partout, il ne faut pas attendre la prise de décision pour se préparer à réagir de manière coordonnée.

    Voici un communiqué du groupe local d'EE Les Verts sur ce sujet :

    Haro sur le collège multisite Grandpré-Buzancy !
    Fermeture en 2013 ?
    En l’an 2000, tous les « usagers » (parents, élèves, enseignants et élus locaux) avaient accepté la solution du multisite, présentée par le Conseil Général et l’Inspection académique, comme la meilleure des solutions afin d’éviter des fermetures.
    Le Conseil Général s’engageant par voie orale devant près de 300 témoins à assurer l’entretien des locaux dans ces collèges, ainsi que les transports intersites.
    Depuis, dans l’intérêt des élèves et du tissu social de chaque canton, l’entente cordiale est de mise entre Grandpré et Buzancy.
    Le point d’orgue de cette entente fut notamment la mobilisation générale déclarée le 15 décembre 2005 après l’annonce de fermeture du site de Grandpré.
    Nous voilà en 2012, et alors que le collège multisite Grandpré Buzancy est cité en exemple au niveau des résultats scolaires obtenus au Diplôme National du Brevet, les événements récents ne nous rassurent pas quant aux perspectives à venir, puisque :
    Le DASEN (Directeur Académique des Services de l’Education Nationale) a visité les deux sites (Buzancy et Grandpré) le 3 octobre dernier sans que ni les parents, ni l’équipe éducative n’en soient informés.
    Simple visite de courtoisie ? Inutile d’y croire, sachant qu’à Le Chesne, le DASEN a fermement annoncé devant une partie de l’équipe éducative, la fermeture du site du Chesne pour 2013 ou 2014 au plus tard.
    Le 16 octobre : le nouveau Sous-Préfet de Vouziers, lors de sa présentation face aux élus du canton de Buzancy, annonce qu’il a rencontré le DASEN la veille, et que ce dernier a pointé du doigt les quatre collèges multisites restants dans notre département.
    Le 18 octobre lors du CA du collège : les voix de Mme Arnould (CG de Grandpré) et de M. Signoret (Maire de Grandpré et Président de la 2C2A) furent étrangement discordantes sur le sujet.
    D’après Mme Arnould, il ne s’agit là que de rumeurs, le président du CG08, M. Huré, ayant affirmé qu’il ne toucherait pas aux collèges multisites.
    M. Signoret quant à lui, démocrate reconnu de son état et n’ayant pas de fonctions électives au CG, affirma que les économies dans le département des Ardennes étaient la priorité, et que le transport coûte cher au CG.
    Ce même M. Signoret, jamais avare de phrases toutes faites, se permettant d’ajouter au passage : « nous devons en finir avec les guerres de clochers ». De quelle guerre parle-t-il ?
    Notre analyse des faits est la suivante :
    - le DASEN est venu inspecter des sites, propriétés du conseil général, sans en tenir informés l’ensemble des conseils généraux concernés,
    - Monsieur le Sous-Préfet a fait part en toute transparence de sa conversation avec le DASEN et de la menace pesant sur deux sites, conseillant au DASEN de rencontrer les élus concernés pour entamer le dialogue,
    - les élus au CA du collège semblent ne pas être sur la même longueur d’onde en termes de communication.
    Ce qui sent la fumée laisse présager le feu, et vues les circonstances, nous voulons tirer dès aujourd’hui la sonnette d’alarme !
    Nous invitons donc le DASEN dans un mouvement citoyen et démocrate, à organiser une réunion publique avec les élus, les parents d’élèves et les personnes concernées par cette question.
    Il est temps d’avoir des garanties écrites sur la pérennité de la structure multisite Grandpré-Buzancy.
    Les citoyens ne doivent pas payer les erreurs de mauvais gestionnaires ! Arrêtons de flouer notre population et notre monde rural !
    Que vive le service public !
    Pour le Comité local EELV Sedan Vouziers
    Pierre POTRON, et Brice POTIER,

  • Les fusillés pour l'exemple de 1914-1918 doivent être réhabilités

    C’est maintenant que les fusillés pour l’exemple doivent être collectivement réhabilités


    Dès la fin de la guerre de 1914-1918, la Ligue des Droits de l’Homme et la Libre Pensée, soutenues enimages?q=tbn:ANd9GcTHusWGvkybaKmXYLQppfOZpCMYB3RZIeIVZQDbMdz986u4oDaJ cela par plusieurs organisations nationales, ont engagé un opiniâtre combat pour la réhabilitation collective des 650 fusillés pour l’exemple. Ceux-ci ont été condamnés par des tribunaux militaires implacables où régnait l’arbitraire. Ces tribunaux ont fait fusiller des soldats de leur propre pays sous divers prétextes pour "maintenir le moral des troupes" et éviter l’envie de fraternisation entre combattants des deux camps.

     


    ldh.gifDe nombreux livres et films ont traités de ce sujet : Pour l’exemple, Les sentiers de la gloire, Blanche Maupas, Un long dimanche de fiançailles…
    Sachons que les fusillés pour l’exemple britanniques ont été réhabilités dans le cadre d’une loi (un mémorial leur a même été consacré), que ceux du Canada ont été honorés, que ceux de Nouvelle Zélande ont été réhabilités. Retenons qu’il n’y a pas eu de fusillé dans l’armée américaine !
    En France, nous devons malheureusement toujours devoir réclamer la vérité et la justice face à cette honteuse tache dans notre mémoire collective. Nous pouvons cependant nous féliciter de l’attitude de 13 conseils généraux (dont celui de Corrèze sous la présidence de François Hollande), des conseils régionaux de Corse, du Limousin, et tout récemment de Champagne-Ardenne, qui ont adopté des voeux réclamant une loi de réhabilitation collective. Dans tout le pays de nombreux conseils municipaux les ont rejoints, adoptant des voeux allant dans le même sens, à l'image de ceux de Charleville-Mézières et Nouzonville.


    Depuis de nombreuses années, le 11 novembre, sont programmées dans plusieurs villes et départements plus de 80 initiatives, dont plus de 50 rassemblements, la plupart du temps à l’initiative de la Libre Pensée et de la Ligue des Droits de l’Homme. Celles-ci veulent faire savoir que des hommes ont le droit d’avoir peur, de se révolter contre la barbarie de la guerre et de refuser de se faire massacrer. Gardons en mémoire cette citation d’Anatole France : "On croyait mourir pour la Patrie, on mourrait pour des marchands de canons".


    Dans les Ardennes, pour la première fois, la LDH et la Libre Pensée organisent ce 11 novembre 2012 à 15 heures, un rassemblement à REVIN près de l’espace Jean Vilar, devant le buste de JEAN JAURES
    Au-delà du sentiment de vouloir la réparation d’une profonde injustice commise contre 650 innocents, nous voulons faire reconnaître le droit à la désobéissance devant les ordres délirants d’un commandement militaire borné.

  • Arrestation d’Aurore Martin : la LDH proteste et condamne.

    Communique de la LDH La militante basque française Aurore Martin, a été interpellée le 1er novembre au matin plus d’un an après une première tentative avortée à Bayonne, ont annoncé la gendarmerie et le parquet.


    front-34-short-image-1034244.jpeg?39e00e0c1d13124ccb74ba6fd755f5c0Aurore Martin, membre de Batasuna, a été arrêtée à Mauléon (Pyrénées-Atlantiques) en exécution d’un mandat d’arrêt européen délivré par la justice espagnole, après un premier rejet récent pour insuffisance de motif d’une demande identique. Cette arrestation atteste d’un acharnement relayé par les autorités françaises.

    La Ligue française des droits de l’Homme condamne avec force à la fois le recours à une procédure aussi violente vis-à-vis des droits de la défense et des libertés individuelles et l’aveuglement qui la sous-tend. Rappelons que les juridictions espagnoles qui viennent d’obtenir la remise d’ Aurore Martin sont des juridictions d’exception, ont été dénoncées par la Cour d’appel de Pau comme ayant cautionné des actes de torture, et, pour cette raison, se sont vues refusées les demandes d’extradition formulées. La décision du gouvernement français n’en est que plus incompréhensible et condamnable. Elle s’inscrit davantage dans la volonté d’une criminalisation des opposants politiques à l’initiative des gouvernements des deux pays que d’une lutte efficace contre le terrorisme.

  • Pétition contre la fermeture d'Electrolux revin

    Messieurs les dirigeants  et actionnaires d’electrolux


    -La qualité de l'industrie ardennaise n'est-elle pas un atout pour votre groupe ?

    -Jusqu'où va l'appétit de vos actionnaires pour que vous décidiez de sacrifier 400 familles ?

    Votre décision pèse et pèsera longtemps sur nos communes qui s’appauvrissent aux fils de vos plans sociaux et de vos licenciements boursiers.

    Vous n'avez encore démontré à personne, et notamment pas aux salariés, que leur usine fait peser un risque à Electrolux. C'est avec la plus grande indignation que nous vous exprimons notre colère devant le projet de fermeture d'Electrolux Revin."

     

    Signez la pétition en ligne

    Cliquez ici

    Electrolux-sujet-soir.jpg

  • Vouziers : le palmares des maisons fleuries 2012

    Ce soir, les Vouzinois et Vouzinoises remarqués pour le fleurissement de leur habitation étaient récompensés par la municipalité

    Beaucoup d'habitués étaient présents, car on ne s'improvise pas si facilement jardinier. A près un mot de remerciement du Maire, Françoise Busquet, l'adjointe en charge de ce dossier a présenté les résultats. Elle a souligné que la météo de juillet très pluvieuse avait compliqué la tâche des jardiniers et celle du jury chargé des notations

    Voici la liste des personnes récompensées par le jury :

    1 Fleur

    Catégorie 1 : maisons avec jardin donnant sur rue

     

    Mr ANDRE Hubert

    15, rue de Sainte Marie

    Mr et Mme BARDIAUX Nicolas

    12, Grande Rue

    Mr et Mme BARTOS Paul

    2, rue de Théline

    Mr et Mme BRIOUX Guy

    166, rue Bournizet

    Mr et Mme CABADET Denis

    10, CourAllendé

    Mr et Mme DECOSTER Gérard

    3, rue Roland Garros

    Mr et Mme HARDY Jimes

    15, avenue Charles de Gaulle

    Mr et Mme HAUDECOEUR Daniel

    8, rue Jean Moulin

    Mr et Mme LE GOIC Gérard

    1 , rue de Sainte Marie

    Mr et Mme LOIX Régis

    168, rue Bournizet

    Mr et Mme MATTENET Claude

    4, rue de Théline

    Mr et Mme MEILHAN Pierre

    25, avenue Charles de Gaulle

    Mr et Mme MENECIERE Jean-Luc

    18, rue du Blanc Mont

    Mr et Mme MUGUET André

    5, rue Paul Verlaine

    Mr et Mme NOËL Claude

    6, rue du Nan

    Mr et Mme PIERRE Gilles

    7, rue de Syrienne

    Mr et Mme PONCET Robert

    1, rue du Blanc Mont

    Mr et Mme VIOT Jacky

    62, rue des Marizys

     

    Catéaorie 2 : façades

    Mr et Mme BERTIN Gérard

    37, rue des Marizys

    Mr et Mme RENAUDIN Pierre

    43, rue des Marizys

     

     

     Catégorie 3 : Balcons

     Mr et Mme NOTHUM Patrick 14, rue des Bocquetiers

     

    Mme TOUSSAINT Andrée 12,rue des Bocquetiers

     

    Maisons fleuries a.JPG


     


    2 Fleurs

    Catégorie 1 : maisons avec jardin donnant sur rue

     

     Mr et Mme BUIRON Denis 162, rue Bournizet

    Mme CHARLIER Josée 33, rue des Poilus

    Mr et Mme COLIN René 16, rue du Champ Maquet

    Mr et Mme DAPPE François 4, rue des Boeufs

    Mr et Mme DEFORGE Maurice 62, rue de Condé

    Mme DEPUISET Jeannine 30, rue des Poilus

    Mr et Mme DUPUY René 3, rue des Marizys

    Mr et Mme FONTAINE Claude 3 rue des Dalhias

    Mr et Mme GALLET Roger 4 rue de l'Aisne

    Mme GIRAUDO Pasqualina 4, rue du Petit Châtelet

    Mr et Mme HOTTIN Jean-Claude 3,rue des Chrysanthèmes

    Mr et Mme LARMOYER Charles 1,rue des Giroflées

    Mr et MmeLELOUP Joël 4,rue Jean Jaurès

    Mr et Mme LEROUX Roland 20, rue Verte

    Mr et Mme MARTIN Bruno 34,grande Rue

    Mr et Mme POLICE Daniel 54, rue de Condé

    Mme RONSIN Gisèle 11, rue de Richecourt - Blaise

    Mr et Mme SERVAIS Lionel 2,rue Arthur Rimbaud

    Mr et Mme THIERY Daniel 38, rue Verte

    Mr et Mme TOMASIK Jean-Claude 35,avenue Charles de Gaulle

    Mr et Mme WAGNER Michel 6, rue des Boeufs

    Mr et Mme WIRTZ Jackie 34, rue Verte

     

     

     Catégorie 3 : Balcons

     

    Mr CHENIN Daniel 82, rue Désiré Guelliot

    Mme PONSART Mathilde 6, rue Verte

    Mr et Mme POTRON Renaud 51, rue Désiré Guelliot

    Mme VOLUER Josiane 8, rue Verte

     

    Maisons fleuries c.JPG


     

     

     3 Fleurs

     

     Catégorie 1 : maisons avec Iardin donnant sur rue

     

    Mr et Mme ALBAUD Guy 16, Cour Allende

    Mme BIDET Michèle 4, rue de l'Industrie

    Mr DEPUISET Fabrice et Mme CACHIER Isabelle 9, rue Galliéni

    Mr et Mme DUHAMEL Louis 1, rue des Campanules

    Mr et Mme GEANGOULT Hubert 4, Cour Gràfenroda

    Mme GEROMETTA Geneviève 63, Avenue C. de Gaulle

    Mr et Mme GUIBERT Madeleine 18, rue d'Argonne

    Mr HALTER Hervé et Mme BERTRAND Maryline 56, rue de Condé

    Mr et Mme LEBRUN René 3, rue des Giroflées

    Mr et Mme MAILLARD Roger 23, rue de l'Aisne

    Mr et Mme MAINGAINT Marcel 2,rue des Giroflées

    Mr et Mme MANSART Thierry 112, rue Gambetta

    Mr et Mme MARQUE Claude 97, rue Bournizet

    Mr et Mme MARTINY Michel 9, rue Claude Phé

    Mr et Mme MAUVAIS Michel 3, rue de Théline

    Mme PAILLARD Madeleine 6, rue des Giroflées

    Mr et Mme PELZER Bernard 17, rue des Poilus

    Mr et Mme PERRIN Raoul 22, rue des Poilus

    Mr et Mme PIEKAREK Patrice 52, rue de Condé

    Mme PIERROT Muriel 104, rue Gambetta

    Mme PRUVOST Charles 6, rue de Syrienne

    Mr et Mme SOGNY Jean-Luc 3,rue de Ballay

    Mr SOIDEZ Jean-Jacques et Mme CREUWELS Josiane 2, rue des Bocquetiers

    Mr et Mme THEODORE Robert 2, rue Jean Moulin

    Mr et Mme VAEREWYCK Jean-Pierre 4,rue Paul Verlaine

    Mme WARIN Marie-Thérèse 6, rue Malval

     

     Catégorie 2 : façades

    Mr et Mme DUGENIE Robert 4, rue Etienne Valeur

    Mr et Mme POZIER Pol 7, rue Claude Phé

     

    Maisons fleuries b.JPG




    4 Fleurs

     

    Catégorie 1 : maisons avec jardin donnant sur rue

     

     

    Mr et Mme BALTAZART Gérard 4, ruelle de Théline - Biaise

    Mr et Mme COTTON Jean 2, Allée des Hameaux du Blanc Mont

     M et Mme HEREN Pierre 19, rue Roland Garros

     Mr et Mme MENART Marc 2, rue du Grand Châtelet

    Mr et Mme PAYOT Robert 13, rue Verte

    Mme ROUY Nicole 2, rue des Campanules

     Catégorie 2 : Façades

     

    Mme BESANÇON Jocelyne 9, rue de Condé

     

    Maisons fleuries d.JPG

    La fontaine Saint-Maurille fleurie par les services de la Ville


  • Le faux dilemme de l’Afrique

    Billet de blog écrit par Kumi Naidoo, directeur exécutif de Greenpeace International, paru en anglais le 26 octobre 2010 sur le site du Huffington Post

     

    Respect de l’environnement et bien-être économique sont les deux faces d’une même pièce, et c’est un faux dilemme de les opposer l’un l’autre. Malheureusement, les grandes entreprises font souvent croire qu’un choix entre les deux s’impose pour s’asseoir sur les préoccupations de la société civile et des communautés locales, induire en erreur les responsables politiques et imposer des pratiques contestables.

    Laissez-moi vous expliquer. Le problème de l’accaparement des terres en Afrique subsaharienne a pris des proportions ahurissantes au cours des dernières années. Des gouvernements étrangers et des multinationales ont acheté ou louent de vastes surfaces de terres par le biais de contrats à long terme dont certains sont, pour le moins, litigieux.

    D’un bout à l’autre de l’Afrique centrale et de l’Afrique de l’Ouest, les entreprises agroindustrielles investissent des sommes colossales dans l’aménagement de plantations de palmiers à huile. Bien entendu, leur objectif affiché est de générer les emplois et les revenus dont les populations locales ont grand besoin pour améliorer leurs conditions de vie. Mais ce discours n’a d’altruiste que les apparences. Pourquoi n’évoquent-ils jamais les millions qu’ils gagneront grâce à l’appétit insatiable du monde pour l’huile de palme ? L’argent pourrait-il être leur véritable motivation ?

    La rhétorique employée par Herakles Farms pour mener à bien son dernier projet au Cameroun illustre parfaitement ce faux dilemme. Le déboisement de la forêt a déjà commencé pour laisser place à la future concession de palmiers à huile. Pourtant, l’exploitation se situe à la croisée de cinq aires protégées, dont le célèbre parc national de Korup, en plein cœur de la Forêt guinéenne de l’Ouest africain, une écozone qui a été définie comme l’une des 25 régions les plus importantes de la planète en termes de biodiversité. La concession devrait s’étendre sur une surface représentant près de 10 fois la taille de Manhattan, l’île qui abrite le siège de la société Herakles Farms.

    Les forêts du Cameroun constituent d’importants réservoirs de carbone, et leur préservation est donc essentielle au maintien du climat mondial. Mais ces forêts sont aussi indispensables pour les communautés locales qui tirent leurs revenus de ses ressources, de la culture du cacao et d’autres produits forestiers, et notamment de la production d’huile de palme.

    Dans les pays de l’Afrique subsaharienne, plus de 70 % des terres sont régies par le droit coutumier. En d’autres termes, elles appartiennent à l’État mais sont exploitées par les communautés locales, souvent depuis des générations. Pourtant, les droits de ces utilisateurs coutumiers, comme ceux de Mundemba, de Fabe et de bien d’autres villages du Cameroun touchés par l’aménagement de plantations, ne sont souvent que très limités.

    Le projet d’Herakles Farms au Cameroun a révolté et divisé la population locale. Greenpeace s’est entretenue avec des agriculteurs de différents villages sur lesquels empiètera la concession. Nombre d’entre eux affirment que des habitants ont été expulsés de force de leurs terrains, ou que les lignes de démarcation de la concession ont été tracées sur leurs terres sans qu’ils en soient préalablement informés. Une habitante du village de Fabe, expulsée de sa propriété, s’interroge : “En s’accaparant toutes nos terres, l’entreprise signe notre arrêt de mort. De quoi pourrons-nous vivre ? Nous n’aurons plus de ressources. […] Quelles terres allons-nous cultiver ?

    JJ-Stok-Cameroun-Palm-oil-IMG_0546-588x400.jpg

    De façon tout à fait incongrue, Herakles Farms affirme vouloir améliorer les conditions de vie des populations locales. Mais aucun processus de consultation digne de ce nom n’a été mis en place avec les communautés concernées. Et les conséquences du projet, tant sur l’environnement local que sur le climat mondial, ont été ignorées.

    En tant qu’Africain, j’ai l’habitude de ne pas prendre pour argent comptant les remèdes contre la pauvreté, surtout lorsqu’ils sont administrés sans la participation des personnes qu’on est censé soulager. En tant que directeur de Greenpeace International, je ne saurais que trop encourager le développement – à condition qu’il respecte l’être humain et la nature…

     

    Kumi Naidoo