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L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité. - Page 657

  • Le 14 novembre 2012 : pour la l’emploi et la solidarité en Europe

    Communiqué commun CFDT, CGT, FSU, Solidaires et Unsa :
    14 novembre pour l’emploi et la solidarité en Europe

     

    Les organisations syndicales françaises CFDT, CGT, FSU, Solidaires, Unsa s’inscrivent avec l’ensemble du syndicalisme européen dans la journée d’action et de solidarité de la Confédération européenne des syndicats le 14 novembre 2012 pour la l’emploi et la solidarité en Europe.

    Elles expriment leur ferme opposition aux mesures d’austérité qui font plonger l’Europe dans la stagnation économique, voire la récession. Ces mesures, loin de rétablir la confiance, ne font qu’aggraver les déséquilibres et créer des injustices. Elles mettent à mal le modèle social européen par0000388958-0_w_230_h_230.jpg ailleurs mis en cause par la concurrence et parfois le dumping dans les domaines de la fiscalité, du coût du travail et des conditions sociales.

    En France, c’est un nombre de chômeurs qui ne cesse de croître depuis 17 mois avec encore une hausse record en septembre. Les plans de licenciements se multiplient. La précarité s’accroît, des millions de salariés n’accèdent à l’emploi qu’en CDD pour des durées de plus en plus courtes. 11 millions de personnes sont touchées par l’exclusion ou la pauvreté dont de nombreux retraités. Les salaires dans le privé et le public stagnent.

    Les traitements de choc infligés aux travailleurs notamment en Grèce, en Espagne et au Portugal, montrent l’impasse de politiques qui conduisent à la destruction des droits sociaux.. La cohésion sociale, les services publics, le dialogue social et le respect des valeurs garanties par la Charte des droits fondamentaux sont mis en cause. Cette situation est insupportable et menace la construction européenne elle-même.

    En s’amplifiant, la crise économique et sociale accroît fortement les inégalités entre les travailleurs européens et met en cause les droits de tous.

    L’Europe doit bâtir ses politiques sur la solidarité et garantir les moyens du progrès social. La journée de mobilisation du 14 novembre permettra aux travailleurs de toute l’Europe d’agir, ensemble et solidairement, pour des conditions de travail et de vie décentes. Cela implique :
    • une véritable coordination des politiques économiques et des mesures de solidarité concrètes avec les pays les plus en difficulté en intégrant systématiquement la dimension sociale aux décisions européennes ;
    • la négociation d’un « Contrat social » revendiqué par la CES au niveau européen, incluant des mesures mettant fin à la concurrence sociale entre les Etats, en instaurant des standards sociaux européens, en particulier un salaire minimum dans chaque pays ;
    • des mesures de relance au plan européen afin de renouer avec une croissance durable et favoriser l’emploi ;

    Les organisations syndicales CFDT, CGT, FSU, Solidaires, Unsa décident de faire du 14 novembre une grande journée de mobilisation interprofessionnelle rassemblant les salariés du privé et du public, les retraités et les chômeurs pour manifester leur volonté de voir apporter des réponses concrètes aux difficultés que vivent tous les travailleurs en France et en Europe, en solidarité avec les travailleurs espagnols, portugais et grecs. Elles appellent partout en France à manifester selon des modalités permettant la participation la plus large.

     

    Pour les Ardennes


    Une manifestation est prévue à Revin, où Electrolux est l'exemple même du peu de considération du capitalisme à notre égard. 

     

    A 14H00

    rue Jean Jacques Rousseau (près de la gare)


  • La santé n'a pas de prix ?

    Deux décisions récentes viennent de mettre en évidence l'importance capitale que prennent les contraintes financières sur des questions concernant la santé.

    La Sécurité sociale a souhaité retirer l'hypertension sévère de la liste des maladies prise en charge à 100% (Affections Longue Durée, ALD). L'hypertension sévère touche pourtant des personnestensionNonRemboursee-64932.png fragilisées, ou concerne des malades dont l'hypertension nécessite un très lourd traitement. Et l'hypertension est à l'origine de plusieurs pathologies lourdes, dont l'hémiplégie, l'infarctus ou l'artérite.

    Le retrait de la liste des maladies en ALD fait basculer le financement du "ticket modérateur" vers la mutuelle, quand le patient en a une. C'est à dire que les personnes les plus vulnérables, celles qui sont déjà assez souvent en dehors du système de soins, vont devoir payer une part du traitement. Elles vont le plus souvent renoncer à se soigner et se retrouver parmi celles qui présentent des complications graves (qui seront prises en charge en ALD !  pour un coût bien supérieur).

    Des associations de soignants et de malades ont fait appel de la décision de la Sécurité sociale.

    Le conseil d'Etat vient de confirmer la validité de la décision. Dans ses attendus, il écrit : " en prenant notamment en compte la nature et la gravité de ces affections, les thérapies disponibles ainsi que, eu égard à l'objectif d'équilibre financier de la sécurité sociale, le coût global du traitement ; que, compte tenu des caractéristiques de l'hypertension artérielle, du nombre de personnes concernées, de l'évolution et du coût des traitements de cette affection, le Premier ministre a pu légalement prendre la mesure de suppression attaquée.

    Puisqu'il a beaucoup de malades et que cela coûte cher, il est normal de privilégier l'équilibre de la sécurité sociale au détriment de la santé des assurés ! Ce sont les patients qui sont au service de la sécu pour son bon équilibre ? On pensait que c'était l'inverse.



    Plus localement, le GHSA continue sa descente aux enfers, avec la nomination de deux nouveaux directeurs.

    Dans notre note du 26 octobre nous avons fait le point de la situation suite à la réunion du conseil de surveillance du GHSA. Les deux directeurs dont nous annoncions l'arrivée s'expriment ce jour dans "l'Union".

    Concernant l'EHPAD de Vouziers, ils déclarent :"Sa génèse ne pourra être valablement engagée que dans un processus qui rend incontournable sa conception. Avant cela, il faut redonner un équilibre 6288799872_6da5485932.jpgfinancier à l'ensemble du GHSA. Sinon, nous n'obtiendrons jamais l'accès à des recours bancaires extérieurs" C'est à dire, en plus clair : on n'a plus d'argent, on ne nous fait plus confiance pour pouvoir emprunter, donc les personnes âgées vont devoir attendre encore longtemps. Sauf qu'un certain nombre ne pourra pas attendre et aura finit sa vie dans des conditions indignes, comme une chambre de trois sans aucune intimité.

    Il est clair que la mission des directeurs et des inspecteurs de l'IGAS se focalise sur le problème financier, qui est bien réel (mais il est possible de s'interroger sur son origine). La mission principale de l'établissement hospitalier n'est plus d'apporter les meilleurs soins aux habitants du secteur, mais d'assurer un retour à l'équilibre financier. Ce choix dans les priorités est celui que l'on retrouve au niveau européen dans le pacte de stabilité : il ne faut pas s'étonner que les victimes de ces plans  ne voient pas les choses de la même façon et protestent contre les mesures qui les touchent directement.

  • Pour en finir avec la compétitivité (rapport Attac/Copernic)

     

     Après avoir annoncé un nécessaire « choc de compétitivité » souhaité par la droite et le MEDEF, lelogo.png gouvernement souhaite désormais construire un « pacte de compétitivité » sur l’ensemble du quinquennat de François Hollande, inspiré par les mesures préconisées par le rapport Gallois. La rengaine est connue : notre pays souffrirait d’un déficit de compétitivité dû, entre autres, à un coût du travail trop élevé. Qu'en est-il vraiment ?

    (Consulter le rapport en PDF)

    À travers ce rapport, Attac et la fondation Copernic se penchent sur les difficultés de l'économie française et sur les idées reçues autour de la compétitivité. Pour ses auteurs, la diminution du coût du travail, prônée par le rapport Gallois n'est en rien une solution à la crise, de manière globale, ni à la désindustrialisation en particulier. L'accent mis sur le coût du travail masque l'essentiel, notamment l'envolée des dividendes qui grèvent les investissement de R&D.

    arton187-ce0bd4.jpgLes mesures annoncées par le gouvernement constituent un ralliement aux dogmes libéraux, selon lesquels les salaires et la protection sociale seraient la cause de nos difficultés, les dépenses publiques devraient diminuer, et la TVA anti-sociale serait une solution. Il est pourtant urgent de sortir de cette logique qui créé les conditions d’une concurrence de tous contre tous, d’un état de guerre économique permanent qui appauvrit les populations et détruit les équilibres écologiques.

    Ce contre-rapport montre comment la compétitivité, tant vantée, s’avère en fait être une voie sans issue, économiquement absurde et socialement destructrice : c’est un autre modèle de développement qu’il faut aujourd’hui promouvoir tant pour des raisons écologiques que pour des raisons sociales. Ce nouveau modèle de développement doit être fondé sur les principes de la coopération, de la rupture avec un consumérisme destructeur, de la réponse aux besoins sociaux, de la réduction des inégalités et de l’ouverture d’une transition écologique.

  • Incinerateur de Givet : refus officiel du Préfet des Ardennes

    Le Préfet des Ardennes vient de notifier officiellement l'avis négatif concernant l'incinérateur de Givet.

    Voici la réaction de Christophe Dumont, chef de file EE Les Verts au Conseil Régional :

     

     

    Projet d’incinérateur de Givet :

    A l’écoute des citoyens, le préfet prend une décision exemplaire

     

    En refusant l’implantation, route de Philippeville à Givet, d’une unité de production de combustibles issus de déchets de papeterie destinés à être brûlés sur place pour produire de l’électricité et de la chaleur dit « pointe ENR »,le préfet des Ardennes a pris une décision exemplaire prenant en compte l’inquiétude des citoyens qui posent depuis plusieurs mois de nombreuses questions concernant la provenance des déchets, leur composition exacte, la quantité et la nature des rejets à la sortie des cheminées, questions relayées par le ministre de l’environnement wallon, et restées jusqu’à ce jour sans réponse.

    Dans cette affaire, le rôle des lanceurs d’alerte, les associations vigilance et natureincinerateur_icone_titre%5B1%5D.jpg et avenir, et spécialement le travail opiniâtre réalisé par Jean-Paul Davesne, qui préside cette dernière, ont été déterminants

    Les écologistes avaient prôné à Givet, dès les premiers jours de 2010, le financement d’une contre-expertise citoyenne, car trop souvent les seules études sont le fait de l’industriel qui porte le projet. La décision de financer cette étude fut prise par le Conseil Régional Champagne-Ardenne lors de sa commission permanente du 11 juillet 2011.

     C’est en particulier sur la base des conclusions de cette étude, menée par le bureau horizon, cabinet indépendant qui jugeait le projet d’incinérateur à la fois inopportun et dangereuxque le préfet des Ardennes a pris sa décision, mais également grâce à l’excellent travail des fonctionnaires de l’état, notamment de la direction des territoires qu’il convient ici de saluer.

    Les services de l’état ont souligné, tout au long de la procédure, des insuffisances et des incohérences du dossier, qui n’ont pas permis de lever les doutes, notamment quand aux risques sanitaires d’une telle installation pour les populations riveraines.

    Aujourd’hui encore, l’industriel se livre à des approximations quant au nombre d’emplois que le projet aurait créés, qui passent de 30 à 300 ; et décrit le département des Ardennes comme une zone de non-droit

    Nous jugeons au contraire la gestion de ce dossier exemplaire et démocratique, il doit-nous montrer la voie de la transparence sur ces questions d’énergie.

    Car en matière d’énergie, la vigilance citoyenne, de part et d’autre de la frontière, ne doit pas se relâcher.

     

  • Arrestation et extradition d’Aurore Martin

    Lettre ouverte commune LDH/FIDH adressée à François Hollande, président de la République, au sujet d’Aurore Martin.


                 

     

     

    M. François Hollande
    Président de la République
    Palais de l’Elysée
    55 rue du Faubourg Saint-Honoré
    75008 Paris


    Paris, le 6 novembre 2012

     

    Monsieur le Président,


    La remise aux autorités espagnoles d’Aurore Martin et son incarcération sont sans doute formellement légales. Elles n’en demeurent pas moins, à la fois, une démonstration d’espèce de « la force injuste de la loi », comme un de vos prédécesseurs avait su le dire à d’autres occasions, et une faute politique.
    Admettre qu’une ressortissante française puisse faire l’objet de poursuites pénales pour des faits légaux en France, mais réprimés en Espagne, atteste d’une incohérence de l’Etat de droit européen qui porte préjudice à l’idée même de justice.


    Cette seule considération aurait dû suffire à empêcher l’exécution d’un mandat d’arrêt qui ne repose que sur l’expression d’idées politiques et sur aucun faits délictueux, et encore moins criminels.
    Ceci nous amène à rappeler que, lors de son adoption dans la précipitation à la suite des attentats du 11 septembre 2001, nous avions souligné les dangers d’une telle mesure sans harmonisation des incriminations pénales en vigueur dans les pays de l’Union européenne, et sans garanties des droits de la défense (devenus, en ce domaine, de pure forme). Malheureusement, le souci d’apaiser les peurs engendrées par ces attentats, ainsi que la propension naturelle des gouvernements à s’arroger de plus en plus de pouvoirs, ont fait que nous n’avons pas été écoutés.

    Ce n’est pas sans raisons que la Commission européenne, elle-même, s’interroge sur les dysfonctionnements d’un système aussi peu respectueux des libertés individuelles, au point d’envisager des modifications de la directive. Nous vous demandons d’appuyer cette démarche et, au besoin, d’en prendre l’initiative.
    Mais, au-delà de ces éléments juridiques, il reste et il demeure qu’une jeune femme est aujourd’hui en détention pour une durée au moins de plusieurs mois, devant une juridiction d’exception parce que les autorités espagnoles ont cru devoir criminaliser une expression politique, celle de l’indépendantisme basque.
    Est-il besoin de rappeler que nous avions fermement condamné le recours à la violence de l’ETA, passée la dictature franquiste ?

    Aujourd’hui, la situation n’est plus la même et nous ne comprenons pas qu’Aurore Martin se voit reprocher des activités purement politiques qui ont amené son courant politique à être le deuxième parti politique du pays basque espagnol lors des dernières élections.


    Il y a quelque chose d’incompréhensible à constater que les autorités françaises et espagnoles continuent à penser que c’est en ayant recours à la répression que se réglera ainsi un problème politique multiséculaire.
    La multiplication des protestations de toutes origines qui se manifestent atteste qu’il est temps de donner à cette question une solution autre que judiciaire ou policière.
    Nous vous demandons, Monsieur le Président, d’intervenir auprès du gouvernement espagnol afin que s’ouvre un véritable dialogue politique qui inclut tous les acteurs, y compris du côté français.
    Nous vous demandons d’user de votre influence afin qu’Aurore Martin ne soit pas la victime d’un conflit qui est en train de trouver une issue dans le cadre démocratique.


    Vous comprendrez que nous rendions cette lettre publique.


    Recevez, Monsieur le Président, l’expression de notre haute considération.

    Pierre Tartakowsky
    Président de la Ligue des droits de l’Homme

    Souhayr Belhassen
    Présidente de la Fédération internationale
    des Ligues des droits de l’Homme

  • La facture de l’accident de Fukushima pourrait atteindre 100 milliards d’euros

    Un acident dans une centrale nucléaire ne sera jamais banal

    Le tsunami qui a détruit la centrale de Fukushima continue a faire des vagues et les estimations du montant des réparations viennent de doubler selon l'exploitant (Tepco).

    Ce coût ne prend pas en compte les problèmes médicaux à venir, pour lesquels aucune estimation n'a jamais été réalisée.

    Voici un résumé de la nouvelle communication officielle de Tepco, repris du site de "La Croix"

     

    Kazuhiko Shimokobe, président de Tepco, la compagnie gérante de la centrale nucléaire japonaise de Fukushima (nord-est de l’archipel) ruinée par le tsunami du 11 mars 2011, n’exclut pas un doublement de la facture de la catastrophe. Cette facture pour décontaminer le site et dédommager plus d’un million et demi de victimes s’élèverait à 100 milliards d’euros.

    Toutefois cette enveloppe ne comprend pas les charges liées au démantèlement des quatre réacteurs ravagés sur les six que compte le site, des opérations qui dureront environ quarante ans et nécessiteront le développement de nouvelles technologies ainsi que la formation de milliers de techniciens.

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  • Les Chiffres de la dette 2012

    Via internet, le CADTM est très heureux de mettre à disposition d’un vaste public cet ouvrage qui a été entièrement actualisé et augmenté par les auteurs. Cet ouvrage peut être repris librement par d’autres sites à condition de prévenir les auteurs et de faire un lien vers le site www.cadtm.org. Il peut être reproduit pour un usage strictement non commercial. N’hésitez pas à envoyer vos commentaires et des informations sur l’usage personnel ou collectif que vous faites de ce livre à info@cadtm.org. Vos messages seront transmis aux auteurs.

     

    Pour comprendre la multiplicité des crises en cours, Damien Millet, Eric Toussaint et Daniel Munevar (CADTM) mettent à disposition un ensemble de données liées à la dette et à des thèmes connexes.

     

    Crise économique, crise financière, crise alimentaire et crise de la dette s’éclairent et se connectent à la lecture de cette brochure parsemée de tableaux et d’infographies qui permettent de mettre en lumière les éléments du puzzle.

     

    De la crise de la dette des pays du Sud en 1982 à la crise actuelle en Europe, en passant par les dettes odieuses dans le monde et les chiffres du FMI et de la Banque mondiale, l’analyse des statistiques permet d’identifier les véritables enjeux.

     

    Les auteurs posent un regard critique sur l’économie mondiale et les mécanismes de domination qui sont en jeu. Ils proposent un éclairage cru sur les réalités chiffrées d’un monde qui vacille.

     

    A toutes les échelles, les inégalités sont criantes et continuent de se creuser. Les chiffres de la dette 2012 parlent d’eux-mêmes et démontrent à quel point il est nécessaire et urgent de changer radicalement de système.

     

    C’est à la lumière de cette compréhension que pourra se dessiner un horizon de résistance collective dans lequel les exclus, où qu’ils soient, prendront conscience que leur souffrance provient des mêmes maux, des mêmes mécanismes et des mêmes acteurs et s’identifieront comme un tout solidaire : les 99 %.

    Les Chiffres de la dette 2012

     

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