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L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité. - Page 670

  • NON A L’EXPULSION DE Baljinder SINGH, PERE DE FAMILLE !!!

    Communiqué du Réseau Education Sans Frontières.

    Actuellement retenu au CRA1 de vincennes depuis 10 jours, il risque d'être expulsé vers l'Inde d'une heure à l'autre.

    Soutenons-le, ainsi que son épouse et ses deux enfants !

    M. Baljinder SINGH est né en Inde en 1976. Il vit en France depuis 16 ans, où son épouse l’a rejoint définitivement en 2009. Ils ont 2 enfants, un garçon de 7 ans, scolarisé à Bagnolet, et un deuxième fils de 2 ans né en France.

    Le 7 août, il a été arrêté à paris et placé en rétention à Vincennes. une OQTF lui a été délivrée ce même jour par la préfecture de police.

    Le tribunal administratif a confirmé cette OQTF, et le JLD l'a maintenu en rétention.

    Il a été présenté au consulat de son pays le 14 août, qui peut délivrer le laissez-passer autorisant son expulsion à tout moment.

    moton459.jpgRien ne justifie l’expulsion de ce papa, signons cette pétition afin de protester et demander la régularisation de cette famille. Justice et dignité pour elle. Faisons en sorte qu’ils puissent se retrouver et reprendre une vie de famille à laquelle ils ont droit, dans le respect de la convention internationale des droits de l’homme et de l’enfant.


    RESF a mis une pétition en ligne sur son site : cliquer ici pour la signer.

  • Sûreté nucléaire : et si les régulateurs s’accordaient ?

    Communiqué de Greenpeace

    Le 8 août dernier, une analyse de la cuve d’un des sept réacteurs de la centrale nucléaire de Doel en Belgique a révélé “de potentielles fissures”, selon l’Agence fédérale de contrôle nucléaire (AFCN) belge .
    La sûreté de 22 réacteurs, dont neuf situés en Europe, est en jeu depuis. Car le fabricant de cette cuve, le groupe néerlandais Rotterdamsche Droogdok Maatschappij, qui a depuis cessé ses activités, a en effet livré 21 autres cuves…
    Le Monde l’exposait : les mêmes cuves équipent deux réacteurs aux Pays-Bas, deux autres en Allemagne, deux en Espagne, un en Suède, deux en Suisse, dix aux États-Unis et un en Argentine.

    Nuclear-stress-tests.jpgEn France, l’ASN a été réactive, en publiant le 9 août une note d’informationDécouverte de défauts sur la cuve du réacteur n° 3 de la centrale nucléaire de Doel (Belgique)“. L’ASN fait le point sur le contrôle des cuves des réacteurs français. “Les résultats de ces contrôles, réalisés en fin de fabrication puis tous les 10 ans, ne montrent pas d’anomalies similaires“, annonce-t-elle, précisant que “l’industriel hollandais qui a fabriqué la cuve de Doel 3 n’a forgé aucune pièce destinée à des cuves du parc nucléaire français“.

    Les autorités de sûreté nucléaire de plusieurs pays européens se sont réunies ce jeudi à Bruxelles pour “un échange d’information”, selon l’Agence fédérale belge de contrôle nucléaire (AFCN).

    Cette réunion n’a pas abouti à une position franche et commune de la part des régulateurs des pays concernés. La conclusion est bien décevante : chacun doit choisir pour lui même, sans concertation globale… En résumé : chaque pays gère seul la sûreté nucléaire dans ses frontières.

  • Condamnation des Pussy Riot en Russie : coup rude à la liberté d’expression

    Communiqué d'Amnesty International

    La décision rendue par un tribunal russe vendredi 17 août de condamner à deux ans de prison les membres du groupe contestataire de musique punk Pussy Riot porte un coup rude à la liberté d’expression dans le pays.

    Trois membres de ce groupe exclusivement féminin ont été reconnus coupables de « houliganisme fondé sur la haine religieuse » pour avoir chanté une chanson contestataire dans la principale cathédrale orthodoxe de Moscou en février.

    Le procès des musiciennes de Pussy Riot – Maria Alekhina, Ekaterina Samoutsevitch et Nadejda Tolokonnikova – et leur condamnation sont motivés que par des considérations politiques et elles ont été injustement poursuivies pour une action de protestation, qui pouvait certes choquer, mais n’en demeurait pas moins légitime.

    L’organisation considère les trois militantes comme des prisonnières d’opinion, détenues uniquement pour avoir exprimé leurs idées de manière pacifique.

    Les autorités russes doivent annuler la décision du tribunal et libérer les membres de Pussy Riot immédiatement et sans condition.

    Beaucoup ne manqueront pas de voir l’influence du Kremlin et de certains représentants de l’Église orthodoxe derrière cette décision et de conclure qu’ils asphyxient la liberté d’expression en Russie.

    Dans l’espace de plus en plus réduit accordé à la liberté d’expression dans le pays, l’arrestation et le procès de Maria Alekhina, Ekaterina Samoutsevitch et Nadejda Tolokonnikova illustrent la volonté des autorités de faire taire ces jeunes voix, mais aussi de lancer un avertissement sans équivoque à toute personne qui se risquerait à critiquer le régime.

    Une mobilisation mondiale de grande ampleur

    Dans des dizaines de villes à travers le monde, la journée mondiale de soutien a attiré des milliers de personnes venues exiger la liberté pour les trois jeunes artistes et une véritable justice en Russie :

    Devant le tribunal, en attendant le verdict, des centaines de personnes s’étaient amassées, et plusieurs personnes auraient été arrêtées. A Paris, à l’appel d’Amnesty International France et de nombreuses autres organisations, plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées en soutien à Pussy Riot, et pour dénoncer la mascarade judiciaire.

    D’autres rassemblements étaient prévus dans plusieurs villes de France et dans de nombreuses capitales européennes.

    Les autorités russes doivent annuler la décision du tribunal et libérer les membres de Pussy Riot immédiatement et sans condition.

    Beaucoup ne manqueront pas de voir l’influence du Kremlin et de certains représentants de l’Église orthodoxe derrière cette décision et de conclure qu’ils asphyxient la liberté d’expression en Russie.

    Dans l’espace de plus en plus réduit accordé à la liberté d’expression dans le pays, l’arrestation et le procès de Maria Alekhina, Ekaterina Samoutsevitch et Nadejda Tolokonnikova illustrent la volonté des autorités de faire taire ces jeunes voix, mais aussi de lancer un avertissement sans équivoque à toute personne qui se risquerait à critiquer le régime.

    Complément d’information

    Le 21 février 2012, les membres du groupe Pussy Riot ont interprété, la tête couverte d'une cagoule, une chanson de protestation intitulée « Vierge Marie, délivre-nous de Poutine » dans la cathédrale du Christ-Sauveur, à Moscou.

    Les paroles appellent la Vierge Marie à devenir féministe et à bannir l'actuel président russe. Elles critiquent aussi le dévouement et le soutien de certains représentants de l'Église orthodoxe russe envers cet homme. Ce spectacle s'inscrivait dans le cadre d'une série de représentations voulues comme des manifestations contre Vladimir Poutine à l'approche de l'élection présidentielle de mars en Russie.

    Les autorités russes ont appréhendé Maria Alekhina et Nadejda Tolokonnikova le 4 mars, puis Ekaterina Samoutsevitch le 15, affirmant qu'il s'agissait des chanteuses masquées.

    Le procès des Pussy Riot s’est ouvert le 30 juillet devant le tribunal du district de Khamovnitcheski, à Moscou. Il s’est achevé au bout de huit jours. Le juge a rejeté la plupart des requêtes de la défense visant à faire citer des témoins. D’aucuns craignent que les normes d’équité des procès n’aient été bafouées.

    L’affaire a suscité un vaste débat sur des blogs, des réseaux sociaux et dans les médias, au sujet de la liberté d’expression, de la place de l’Église dans un État laïc moderne et de l’indépendance de la justice.

    Au mois de juin, plus de 200 personnalités russes du monde de la culture, dont des écrivains, des musiciens et des comédiens de renom, ont signé une lettre ouverte en soutien à Maria Alekhina, Ekaterina Samoutsevitch et Nadejda Tolokonnikova. Cette lettre a ensuite été diffusée sur le site Internet de la radio russe Echo Moskvy et a recueilli près de 45 000 nouvelles signatures.

    Manif-Pussy-Riot2-640.JPGEn juin également, un groupe de chrétiens orthodoxes a adressé une lettre ouverte au patriarche Cyrille, chef de l'Église orthodoxe russe, appelant à la clémence pour les trois prévenues.

    En août, un groupe d’avocats a publié une lettre ouverte dans laquelle ils déclaraient que les actions des trois femmes ne constituaient pas des crimes et que le fait de les inculper violait le droit russe.

    L’affaire des Pussy Riot a fait l’objet d’une large couverture médiatique à l’étranger et suscité le soutien de nombreux artistes d’envergure internationale, dont Sting, Madonna, Yoko Ono et Bjork.

    Sting a pour sa part déclaré : « Le sens de la mesure – et le sens de l'humour – est un signe de force, et non de faiblesse. »

  • Syrie : crimes contre l'humanité et crimes de guerre

    La diplomatie a son langage et son vocabulaire, qui permettent de dire des choses désagréables sans froisser ceux qui sont concernés.

    Quand des diplomates emploient un vocabulaire direct, c'est que la situation est grave, voire désespérée.

    Ainsi, la commission internationale indépendante d'enquête sur la Syrie qui vient de remettre son rapport  au Conseil des droits de l'homme de l'ONU ; elle y dénonce en termes forts les crimes commis en Syrie.

    D'après "La Presse" du Canada : "Les experts tiennent le régime et les milices chabiha responsables du 2012-06-07T231723Z_1364132896_GM2E8680KED01_RTRMADP_3_SYRIA-CRISIS-UN-BAN_0.JPGmeurtre d'une centaine de civils, dont une cinquantaine d'enfants, en mai dans le village de Houla, dans le centre-ouest du pays. Ils estiment que cette campagne aveugle de meurtres, de torture, de violences et d'attaques «dénote l'implication au plus haut niveau des forces armées et de sécurité ainsi que du gouvernement».

    L'insurrection armée s'est également livrée à des exécutions sommaires et à des actes de torture, mais à moindre échelle et moins souvent, juge la commission."

    Il est assez surprenant de constater que Radio Chine International relate cette publication en termes presque identiques : "Le dernier rapport de la commission, mandatée par le Conseil des droits de l'homme, comporte 104 pages. Il souligne que de telles violations ont été commises "en vertu de la politique nationale" avec l'implication, aux plus hauts niveaux, de l'armée, des forces de sécurité et du gouvernement.

    Le rapport met également à jour les conclusions de son enquête spéciale sur les événements survenus à El-Houla le 25 mai 2012. Il conclut que les forces gouvernementales et les combattants Chabias sont responsables de la mort de plus de 100 civils dont plus de la moitié était des femmes et des enfants.

    La commission d'enquête a en outre conclu que "les groupes armés anti-gouvernementaux avaient aussi commis des crimes de guerre incluant meurtres, exécutions sommaires et torture". Il semblerait que ces "violations et abus ont été commis à une échelle moindre et moins fréquemment que ceux perpétrés par les forces gouvernementales et les Chabihas".

    Faut-il y voir une évolution de la position de la Chine, qui soutenait jusque là activement le régime syrien ?

    Il semble qu'au niveau intérieur, le pouvoir syrien perde de plus en plus le contrôle de la situation, s'il perd ses alliés sur le plan international, sa situation deviendra intenable.

  • Hommage à Mouloud Aounit

    Communiqué LDH
    La LDH s’incline devant la mémoire de Mouloud Aounit, ancien secrétaire général, puis président et président d’honneur du Mrap.


    Mais cette marque de respect ne suffit pas à rendre compte de ce que tous ceux et toutes celles qui refusent le racisme et l’antisémitisme lui doivent.

    mouloud_aounit-c3acc.jpgMouloud Aounit, c’est un condensé de l’histoire de l’après-guerre d’Algérie en France, dans ce qu’elle a de plus vivant, de plus fort et de plus exigeant. Succédant à la direction du Mrap à une génération qui avait lutté les armes à la main pour la liberté et contre les collaborateurs et le nazisme, Mouloud Aounit a pris à bras le corps les nouveaux défis d’une société qui rejetait et rejette encore ceux et celles qui, venus du passé colonial de la France, sont relégués aux marges, qu’ils soient sans-papiers, jeunes des banlieues ou tout simplement français. Ceux et celles à qui on continue de nier jusqu’à leur nationalité, pour ne retenir que leur origine ou leur religion. Ce combat nous l’avons mené ensemble en même temps qu’il fallait continuer à ne rien concéder aux vieux oripeaux du racisme et de l’antisémitisme, parfois revêtus de nouvelles apparences mais toujours aussi meurtriers. A l’inverse des campagnes haineuses et violentes dont il a été l’objet, il faut rendre hommage à l’action permanente de Mouloud Aounit en faveur d’une réponse non communautaire aux manifestations de racisme et d’antisémitisme. Ces dernières années n’ont fait que rendre encore plus nécessaire ce refus de la stigmatisation et de la division entre Français, entre étrangers, devenus la marque de fabrique d’un gouvernement qui avait oublié jusqu’à l’éthique de la République.

    Ce combat ne s’arrêtera pas avec la mort de Mouloud Aounit. Nous lui devons de le poursuivre. A sa famille, à ses proches, aux militants du Mrap, la LDH et ses militants présentent leurs condoléances et les assurent de leurs sentiments fraternels.

    Paris, le 13 août 2012

  • Manifeste des Médecins Solidaires

    Manifeste des médecins bordelais contre les dépassements abusifs d'honoraires

     

    Après 32 ans d’existence du secteur 2, dit à « honoraires médicaux libres » nous pouvons en faire un bilan largement partagé par une majorité de citoyens de France ; ces dépassements d’honoraires atteignent un niveau inacceptable quantitativement : sur l’année 2010, ils ont représentés 2,5 milliards d’euros ( 12% de l’ensemble des honoraires médicaux), avec multiplication de situations où les pratiques déraisonnables deviennent caricaturales.


    Ils représentent actuellement un des plus notables facteurs de renoncement aux soins pour raison financière qui frappe durablement ou transitoirement 29°% de nos concitoyens ( cf les données chiffrées de 2010, en augmentation de 14% par rapport à 2009 ).
    Ils ne sont pas autorégulés par la profession médicale, individuellement ou collectivement : les structures de représentation des médecins, associatives, syndicales ou ordinales, n’ont pas d’influence sur la montée en puissance du phénomène. Plus particulièrement chargé de l’écriture et de l’application de la déontologie, l’ordre des médecins s’est avéré totalement inopérant pour faire respecter « le tact et la mesure »…qu’il n’a jamais défini précisément !
    Le projet « arlésien » (discuté depuis 2004) de secteur optionnel, qui apparaît plus imminent, contient à long terme le grave danger de généralisation des dépassements des honoraires, pour l’ensemble des médecins.


    images?q=tbn:ANd9GcStKPV097lmS0CQ86hJnVSmsiC6OlJ4tRWdFAoqEgl9lcZ0-d0QEn terme de « civilisation de haut niveau » cher à certains, où nous situons entre autres le respect de « nos anciens » et de nos grands malades » comme incontournable, nous voyons trop souvent au quotidien ces derniers taxés dans leur parcours de soins par les moins scrupuleux de nos confrères qui agissent en toute légalité. L’auto-régulation individuelle de leurs revenus risque à terme de mettre à mal toute défense collective des pratiques et des statuts de la profession médicale.
    Dans ce contexte de 2012 où l’alternance politique s’est fixée de s’attaquer enfin à ce dossier, un objectif et un échéancier nous ont été proposés à la fin juillet :


    - lutte contre les dépassements abusifs,
    - démarrage fin août des négociations entre la sécurité sociale, les complémentaires santé et les syndicats médicaux pour résultat mi-octobre, sous l’oeil gouvernemental qui interviendra en l’absence de solution négociée.
    Nous craignons que cette frilosité gouvernementale, qui définit déjà avant les concertations un compromis insatisfaisant, laisse perdurer un système qui déconstruit notre système de santé solidaire et s’oppose à l’accès aux soins pour tous.
    Suite à la mobilisation girondine de février dernier, à l’occasion d’affaires locales, nous avons réuni rapidement la centaine de signatures que visait le « manifeste des médecins solidaires » . Cette démarche, pilotée par l’association « La Santé Un Droit Pour Tous », a eu un large écho depuis.


    Nous venons vous faire part ce jour de l’élargissement de notre action au plan national.
    Nous souhaitons ainsi prendre toute notre place dans le débat, en complément de toutes les initiatives sociales et politiques actuelles et à venir.
    Nous appelons donc l’ensemble des médecins de France à nous rejoindre. Nous allons les solliciter soit directement soit par nos contacts militants de la santé solidaire ou par média interposé.
    Nous nous fixons de réunir un nombre conséquent de signatures qui ne pourra qu’être entendu et pris en compte… !