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L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité. - Page 670

  • Les projets de forage de Shell tournent (encore…) au cauchemar

    La hausse du prix des hydrocarbures pousse les compagnies gazières et pétrolières à des recherches de gisements dans des conditions de plus en plus risquées pour l'environnement.

    On connaît maintenant assez bien les problème des gaz et pétroles de schistes, qui nécessite d'utiliser la fracturation hydraulique pour les extraire de la roche.

    Pour les gisements "classiques", la recherche en mer se développe, avec des risques de pollution considérables. Ces risques sont d'autant plus élevés dans des zones écologiquement fragiles et qui sont le lieu de tempêtes fréquentes. C'est pourtant dans une de ces zones, l'Artique, que des compagnies développent des recherches et des exploitations de plus en plus nombreuses .

    Il faut signaler l'absurdité de telles recherches, alors que le réchauffement climatique menace la planète, et que tous les hydrocarbures utilisées  pour produire de l'énergie finiront par libérer du CO2.

    Voici un extrait de l'article de Greenpeace sur les forages en Artique :

    Exploiter des forages pétroliers en Arctique est vraiment une très mauvaise idée. Nous en sommes persuadés.

    Et s’il était encore besoin de le prouver le Kulluk, une plateforme de forage de Shell, s’est échouée dans le golfe d’Alaska. Après une saison de forage infructueuse, le vieux rafiot rentrait au port lorsqu’il s’est trouvé confronté à une série de difficultés qui l’ont laissé à la dérive.

    Jeudi 27 décembre 2012, le Kulluk était en train de se faire remorquer par l’Aiviq (le tout nouveau navire de Shell à 200 millions de dollars), lorsque la tempête s’est déchaînée sur la mer de Béring. Une corde de remorquage a rompu. La plateforme était livrée à son sort.

    Plus qu’un sauvetage, une épopée rocambolesque

    310px-KullukEvacuation_31dec2012.jpgLes jours suivants, l’Aiviq a effectué plusieurs tentatives de rallier le Kulluk, en vain, gêné par une mer agitée et des vents atteignant les 120 km/heure.

    Samedi, l’équipage du Kulluk a été évacué par hélicoptère par les garde-côtes américains, et la plateforme a dû jeter l’ancre pour ralentir sa dérive vers les côtes. L’amarre du remorqueur a pu être rétablie à deux reprises, mais a cédé à chaque fois. Lundi soir, la plateforme, livrée à elle-même, s’est échouée sur l’île Sitkalidak, près de l’archipel Kodiak.

    Le Kulluk transporte 600 000 litres de diesel et environ 50 000 litres d’huile de graissage et de liquide hydraulique. Pour l’instant, aucun déversement n’a été observé.
    Un responsable qui a participé à l’opération de sauvetage, s’exprimant sous couvert d’anonymat, tire pourtant le signal d’alarme : “Nous ne pouvons pas connaître les dégâts. Il fait trop sombre. Le temps est épouvantable.” Shell et les gardes-côtes se demandent désormais comment ramener la plateforme à bon port, mais les conditions climatiques extrêmes leur compliquent la tâche.

  • Nucléaire : quand l'IRSN évalue le coût d'un accident en France

    L'IRSN ( l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire) vient de présenter en novembre 2012 au congrès  Eurosafe à Bruxelles une communication sur le coût prévisible d'un accident nucléaire.

    Deux variantes sont présentées, pour un accident sévère et pour un accident majeur (type Fukushima ou Tchernobyl). Les présentation du colloque se sont faites en anglais (logique, pour un institut français qui intervient dans un pays francophone) nous vous donnons la traduction faite par l'ACRO :


            L’accident sévère étudié consiste en une fusion d’un cœur de réacteur et de rejetstchernobyl-383x4571.jpg radioactifs qui ne sont pas considérés comme « massifs ». Le nombre de personnes forcées à évacuer dans le scénario étudié ne serait que de l’ordre de 3 500. Coût estimé : 120 milliards d’euros. 47% de ce coût seraient dus à l’impact sur l’industrie touristique et agro-alimentaire dont l’image serait détériorée.

    A titre de comparaison, une catastrophe comme celle d’AZF ou la marée noire de l’Erika, a coûté de l’ordre de 2 milliards d’euros.

     

    ·        L’accident majeur étudié consiste aussi en la fusion d’un seul cœur de réacteur, mais associée à des rejets massifs cette fois-ci, entraînant l’évacuation de 100 000 personnes. 160 000 ont été déplacées par la catastrophe nucléaire de Fukushima.

    La facture pour le pays s’élèverait à 430 milliards d’euros cette fois-ci. C’est plus de 20% du PIB d’une année ou plus de 10 ans de croissance économique. C’est plus que le budget de l’Etat français. L’étude IRSN met les conséquences d’une telle catastrophe au même niveau qu’un conflit régional, sans préciser ce qu’elle entend par là.

     

    L’IRSN souligne qu’il y a de grosses incertitudes à propos de ces coûts, mais que l’estimation n’est pas conservative et a plutôt tendance à sous-estimer la réalité. Elle ne concerne, de plus, que la France alors que plusieurs pays européens pourraient être affectés par des rejets radioactifs massifs.

    On peut tirer au moins deux conclusions de cette étude :

    La première est que l'hypothèse d'un accident nucléaire majeur est devenue tellement crédible aux yeux des responsables eux-mêmes qu'il leur semble nécessaire d'en évaluer le coût.

    La deuxième est que ce coût mesuré est considérable du point de vue économique, et qu'il faudrait également chiffrer le coût en ce qui concerne les dégats humains.

    Même si le risque d'un accident nucléaire majeur est faible, il n'est pas nul. Et il augmente en fonction du nombre de centrales et de la durée de leur exploitation. Peut-on prendre ce risque si les conséquences sont à ce point considérables ?

     

    1506723_3_d00b_la-centrale-nucleaire-de-tchernobyl-apres.jpg

    La centrale de Tchernobyl après l'explosion.

  • Bonne Année 2013

    La neige la nuit 12. 2012 012.jpg

    En souhaitant que les lecteurs

    de l'An Vert passent la porte

    de la nouvelle année sous les

    meilleurs auspices et trouvent

    le chemin vers leur idéal.

    Lien permanent Catégories : Blog Imprimer 2 commentaires Pin it!
  • Vouziers : la population légale stagne selon l'INSEE

    L'Insee publie ce 31 décembre les chiffres officiels de la population française au premier janvier 2010, qui seront la référence légale au premier janvier 2013.

    La France  comptait 64,6 millions d'habitants au 01.01.2010, avec donc un maintien de la croissance démographique. Cette augmentation régulière est en contraste avec ce qui se passe dans la plupart des pays d'Europe, où la population stagne ou baisse.

    Cependant la situation est très différenciée selon les régions et les communes .

    Pour Vouziers les chiffres sont les suivants :

      Vouziers

      Population

      municipale

      Comptés à part

      Population totale

    2010

    4141

    208

    4349

    2009

    4158

    219

    4377

    2008

    4183

    216

    4399

    2007

    4226

    216

    4442

    2006

    4292

    228

    4520

    1999

    4742

    305

    5047

    1990

    4806

     

    5081

    Les chiffres légaux de 2013 sont donc en très légère baisse par rapport à l'an passé. Malgré tout la tendance à la diminution se confirme, en attendant le résultat officiel du  dernier recensement.

    Le chiffre légal est celui retenu pour les diverses dotations qui sont versées à la ville. Le Maire de Vouziers a déjà fait état de difficultés budgétaires, ces chiffres ne vont pas faciliter le travail de l'équipe municipale.

    Il faut savoir que la population est vieillissante à Vouziers comme ailleurs, et donc que par tranches d'âge, les plus anciens prennent une importance relative plus grande, alors que les plus jeunes voient leur pourcentage diminuer : ce constat n'est pas un atout pour l'avenir de la ville.

    542579125.JPG

    L'ancienne maternité, qui n'est plus en service depuis 1993

  • Un blog pour le comité ardennais de soutien à Notre-Dame-des-Landes

    Nous vous avons déjà parlé du comité de soutien à Notre-Dame -des-Landes qui s'est formé dans les Ardennes.

    notre-dame-des-landes-la-contestation-monte.jpgLa lutte contre l'implantation d'un nouvel aéroport en périphérie de Nantes se poursuit sur le terrain, et la solidarité se développe dans de nombreux départements français. A l'initiative de plusieurs personnes des Ardennes, un groupe s'est constitué, puis structuré en comité de soutien . Il a déjà mis sur pied des manifestations concrètes de solidarité. Il publie depuis peu un blog, qui permettra de suivre au plus près et au plus vrai la situation sur place et les possibilités de soutien. Ce blog permet également d'amplifier le dialogue entre tous les acteurs de cette lutte. Ce blog sera désormais dans les"sites à voir"référencés par l'An Vert.

    En voici l'Adresse : http://comite08notredamedeslandes.wordpress.com/

  • Reviens Gérard, c'était une blague!

    Notre Depardieu national file en Belgique à l'annonce d'une taxation à 75% de la tranche des revenus supérieure à un million d'euros.

    On a connu des combattants plus déterminés, des Français plus attachés à leur territoire. Pourra-t-il encore incarner Obelix, l'irréductible Gaulois que rien ne fait fuir ?

    Son comportement et ses déclarations de ces derniers mois pouvaient déjà donner lieu à quelques inquiétudes.

    Il a participé au grand meeting de campagne présidentielle de N Sarkozy, où il prononcé, d'après "Le Figaro, des paroles très argumentées et parfaitement objectives, " :

    L'acteur Gérard Depardieu, présent aujourd'hui au meeting de Villepinte, a déclaré sur scène sa flamme au président-candidat Nicolas Sarkozy, dont il "n'entend (dire) que du mal" alors qu'il "ne fait que du bien". "Merci de m'applaudir (...) mes nouveaux amis, bien que je n'en aie pas tellement", a-t-il déclaré à la tribune du Parc des expositions de Villepinte (Seine-Saint-Denis).

    "Depuis que cet ami Nicolas Sarkozy, avec Carla Bruni, est au pouvoir, je n'entends que du mal de cet homme qui ne fait que du bien", a-t-il lancé sous les applaudissements en qualifiant le chef de l'Etat d'homme "franc et honnête".

    Un soutien si franc et massif à la France Forte est difficilement compatible avec une fuite en dehors des frontières à la première annonce  d'une mesure qui pourrait toucher son portefeuille.

    La mesure fiscale ayant été censurée par le Conseil Constitutionnel (où siègent N Sarkozy et V Giscard d'Estaing), Gérard Depardieu n'entend par pour autant changer de position, et souhaite toujours s'installer en Belgique : sa décision n'était donc que la manifestation d'un choix politique. Heureux ceux  qui peuvent s'exprimer avec leur poids financier, et bien plus efficacement qu'avec le simple bulletin de vote du commun des mortels.

    Obelix.gros.jpg

    Obelix se met au Flamand


  • Inde : un viol qui révèle la violence faite aux femmes

     L'Inde garde encore chez certains l'image d'un pays pacifique, où la vie humaine et animale est sacrée, et donc préservée.

    Pourtant dans ce pays comme ailleurs des actes violents sont commis quotidiennement, et les femmes en sont très souvent victimes. Un viol particulièrement horrible a eu lieu à New Delhi ce mois-ci, et a soulevé l'indignation d'une grande partie de l'opinion publique indienne.

    La victime de ce viol est depuis décédée des suites de ses blessures. De nombreuses voix s'élèvent pour qu'enfin ses aggressions soient non seulement reconnues mais que leurs auteurs soient pourchassés et condamnés.

    Voici ce que rapporte la "Tribune de Genève" sur ce sujet :

    L'étudiante indienne victime d'un viol collectif à New Delhi est décédée dans la nuit de vendredi à samedi dans un hôpital de Singapour. La jeune femme y luttait contre la mort depuis qu'elle y avait été transférée jeudi. Ce transfert a été vivement critiqué.

    «C'est avec une grande tristesse que nous annonçons que la patiente est décédée paisiblement à 4h45 le 29 décembre 2012», a déclaré dans un communiqué le directeur de l'hôpital Mount Elizabeth, Kelvin Loh. «Sa famille et des responsables de la Haute commission indienne étaient à son chevet».

    Son état s'était «gravement détérioré» quelques heures après son arrivée. «Plusieurs organes ont cessé de fonctionner à la suite des graves lésions corporelles et cérébrales subies. Elle a lutté courageusement contre la mort aussi longtemps qu'il était possible mais les blessures étaient trop graves pour qu'elle se rétablisse», a-t-il indiqué.

    Agressée par six hommes

    L'étudiante en kinésithérapie de 23 ans avait été sauvagement agressée le 16 décembre à New Delhi par six hommes qui l'ont violée et battue à coups de barre de fer. Elle avait été opérée à trois reprises à l'hôpital Safdarjung de la capitale indienne en raison de graves blessures intestinales. Puis elle avait transférée dans un état critique jeudi à Singapour par avion sanitaire.

    Emblématique des violences faites aux femmes en Inde, ce viol a provoqué d'importantes manifestations en Inde, notamment dans le centre New Delhi. Le Premier ministre Manmohan Singh a dû intervenir à la télévision et une commission d'enquête a été créée.

    (...)

    Problème

    Le Premier ministre indien a reconnu que les violences contre les femmes étaient «un problème» en Inde où près de 90% des 256'329 crimes violents enregistrés en 2011 ont une ou des femmes pour victime(s), selon les chiffres officiels.

    Manmohan Singh s'est engagé à mieux protéger les femmes contre les crimes sexuels et a souhaité des peines plus sévères pour leurs auteurs. Il a également ordonné la création d'une commission d'enquête spécialement chargée de cette affaire.

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