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L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité. - Page 672

  • Services publics : votre avis compte ! (paraît-il ...)

    La 2C2A ne manque pas d'à propos, et met en place une enquête sur l'état des lieux des services publics sur son territoire.

    Sans sombrer forcément dans la paranoïa la plus complète, on peut se demander pourquoi cette démarche survient au moment où des commissions sont mises en place sur ce même territoire, concernant l'état des lieux pour les collèges et l'évolution possible des sites.

    Rappelons que la troisième commission doit de pencher sur :"l’égal accès à un service public d’éducation tenant compte d’un nécessaire aménagement du territoire"

    Il est pourtant certain que le problème des services publics dans l'arrondissement se pose depuis plusieurs dizaines d'années. La démarche de pays, qui ne date pas non plus d'hier, devait également poser (et résoudre ?) cette problématique.

    Bref, la 2C2A s'y colle maintenant et on ne va pas lui reprocher sa démarche : on peut cependant remarquer qu'elle semble plus répondre à une opportunité réglementaire qu'à une volonté forte.

    Voici ce que la 2C2A écrit à ce sujet aux élus du territoire :

    La 2C2A et le cabinet IAD réalisent actuellement un état des lieux des services publics et au public, afin de logo2C2A.jpgproposer un schéma d'organisation des services.
     

    Pour construire un schéma à l'échelle de l'Argonne Ardennaise, il est important que chacun participe et contribue. Les élus locaux sont les mieux placés pour faire remonter les constats et les besoins.

    Votre participation est donc essentielle pour refléter la réalité du terrain, afin que cette enquête ne soit pas une étude déconnectée de la vie quotidienne de vos administrés.

    Début février, un questionnaire a été adressé aux 100 mairies du territoire. Vous pouvez scanner vos réponses, ou télécharger les documents ci-dessous :

    > Questionnaire aux communes /// Pour vous aider à répondre à cette enquête, nous vous proposons une Notice d'accompagnement

    > Questionnaire aux chefs-lieux de cantons

    Pour les adresser par email, il suffit de répondre à ce message. Vous pouvez également répondre par courrier, ou contacter Amandine LEBRUN (chargée de mission Pays) par téléphone.
     

    Des habitants, ainsi que des représentants d'organismes concernés, seront également appelés à donner leur avis dans le cadre de cet état des lieux. Ce travail aboutira à la proposition d'un schéma de services, au second semestre 2013.

     

    Le travail accompli sera-il comparable à celui effectué au sein des commissions mises en place par le Dasen pour les collèges ?

    Si oui, pourquoi mener deux démarches de front, sur un sujet semblable?

    Si non, comment pourra-t-on tirer une quelconque conclusion?

    2c2a,services publics

    La Gare de Vouziers (photo d'archive prise en 2011)

     

  • Meteo : comprenne qui pourra

    Voici le bulletin de vigilance émis par Météo France et le bulletin d'information diffusé par le Conseil Général des Ardennes.

    Quelle logique relie ces deux bulletins ?

    Météo France  (émis le dimanche 10 février à 22H) :

    Situation actuelle :
    Il neige de la Champagne Ardennes à la Franche-Comté et sur une grande moitié est de la Bourgogne. 2555855_IDE-AlerteMeteo-10-02-13-13h-01.jpgUne ligne de précipitation plus intense s'étend de Chalons en Champagne à Dole. À l'avant les neiges sont assez faibles. Cette ligne se déplace vers le nord-est avec une vitesse estimé de 50 km/.
    Evolution prévue :
    Sur les Ardennes, l'est de la Haute-Marne, la Lorraine, une grande partie est de la Haute-Saône, l'est du Doubs et sur le Territoire de Belfort, sous des températures restant négatives, la neige qui a commencé à tomber en soirée, va devenir plus forte en milieu de nuit, au niveau de la ligne plus active , des intensités de 2 à 4 cm/heure seront alors observées, mais la durée du phénomène dépassera rarement l'heure. Puis les chutes de neige vont redevenir plus faibles, voire s'arrêter en fin de nuit ; la couche de neige maximale en fin de nuit sera souvent comprise entre 5 et 10 cm, parfois un peu plus ; les conditions de circulation risquent d'être délicates dès le 2° partie de nuit et le resteront en matinée de lundi

    Conseil Général des Ardennes :

    Newsletter-hivernale-la-lettre-d-information-sur-les-conditions-de-circulation-des-transports-scolaires..jpgLe transport scolaire sera assuré pour le lundi 11 février 2013

    Au vu des prévisions faites par Météo France, le Conseil général des Ardennes assurera le transport scolaire des élèves demain lundi 11 février 2013.

    Cependant, les conducteurs restent les seuls juges des situations sur le terrain pour effectuer les circuits de transport scolaire en toute sécurité. Ainsi, en cas de perturbations locales importantes, certaines dessertes pourraient ne pas être assurées.

    La plus grande prudence est bien entendu de rigueur si vous devez prendre la route.

  • Chauffage : une meilleure efficacité avec des énergies plus propres

    Communiqué de Greenpeace

    Quand les températures baissent et que les minutes de soleil se font rares, la consommation électrique française augmente. Cette augmentation se concentre sur quelques heures, créant le fameux “pic de consommation”. Principal responsable : le chauffage électrique.


    C’est RTE qui le dit : le chauffage électrique peut représenter jusqu’à 40% de la consommation électrique totale en période de pointe.
    C’est pourtant la principale solution de chauffage choisie et installée en France, depuis les années 70 : aujourd’hui, un tiers des foyers français sont équipés de radiateurs électriques. Parce que le convecteur électrique individuel coûte peu cher à l’installation. Mais c’est en termes de consommation que la facture devient salée : le chauffage électrique coûte en moyenne à une famille 700€/an, soit environ 60€/mois, selon les calculs de Greenpeace. L’électricité reste une des énergies la plus chère pour se chauffer, 2 fois plus chère en moyenne que le gaz, par exemple.

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    Le chauffage électrique est d’un autre âge

    Preuve flagrante de cette course folle à la puissance que le chauffage électrique nous impose : la demande électrique est passée de 74 GW au début des années 2000 à 102 GW en 2012. C’est sans doute une des raisons qui a fait que nos voisins allemands et suisses abandonnent le chauffage électrique.

    Greenpeace demande l’interdiction des chauffages électriques les plus énergivores. Et ce, dans le cadre d’un ambitieux plan de rénovation thermique des bâtiments.

    Cette diminution des besoins en énergie, pour un confort semblable voire meilleur, s’inscrit dans le scénario global de transition énergétique que Greenpeace a présenté ce matin.

    L’impulsion, tout comme l’investissement à faire, ne doivent pas être entrepris au niveau individuel. C’est un plan de financement au niveau gouvernemental qui doit être lancé.

    Oui, c’est possible.

    Pour se passer du chauffage électrique et faire baisser la consommation des logements, la rénovation thermique est la clef principale.

    Le meilleur chauffage au monde ne sera en effet ni rentable, ni écologique dans un bâtiment mal isolé, car les besoins de chauffage seront surévalués et l’installation sera chère et inefficace.

    Les investissements nécessaires pour la rénovation ou la transformation des moyens de chauffage ne peuvent se faire sans le soutien de l’État français. C’est pourquoi nous demandons qu’un plan de rénovation thermique des logements soit mis en place. Ambitieux en nombre de logements rénovés et dans la qualité de la rénovation.

    Améliorer l’efficacité des installations par des mesures systématiques permettrait de promouvoir des technologies rentables et écologiques au lieu d’investir des milliards dans de grandes centrales nuisibles, sources de gaspillages énergétiques et potentiellement dangereuses.
    Une fois cette étape majeure engagée, Greenpeace mise sur l’installation de systèmes de pompes à chaleur géothermie, solaire thermodynamique pour l’eau chaude ou encore de réseau de chaleur dans les quartiers résidentiels. (lire le détail du scénario transition énergétique 2013)

    Un vaste programme de rénovation et de remplacement des chauffages électriques générera des investissements de plusieurs millions d’euros, bénéfiques pour la conjoncture, pour l’emploi et pour tous, y compris pour le secteur de l’électricité.

    Il n’existe aucune autre solution que les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique.
    Attaquons-nous d’abord aux plus gros gaspillages d’électricité. Améliorer l’efficacité des bâtiments en général et remplacer les chauffages électriques en particulier, voilà qui permettrait de créer des emplois et de soutenir les entreprises locales… À bon entendeur …

  • La bataille du lycée de Bazeilles

    Ils ont laché sur les collèges, ils lacheront sur Bazeilles

     

    « Les collèges du Vouzinois épargnés en 2013 », voilà ce que nous avons lu dans la presse du mercredi 6 février. « Le recteur a accepté de surseoir aux fermetures pour la rentrée 2013, et de mettre en place des commissions avec des enseignants, parents, élus, pour mener une vraie évaluation des multisites», a expliqué Bruno Deswaene, maire de Sy. Voilà encore ce que nous avons pu trouver dans l'article qui relatait le coup de force des élus en préfecture.

    Et nous alors ? Et Bazeilles dans tout ça ? Et si on imaginait la même chose pour notre grand lycée ? Et si on nous donnait le temps de voir « Le Pôle d'Excellence en Hôtellerie » fonctionner comme un vaisseau amiral avec à ses côtés la section d'enseignement général rétablie au complet avec sa filière ES, juste le temps de vérifier que l'ambitieux pari du DASEN tient le pavé ? Et si, à nous aussi on permettait de mettre en place des commissions avec des enseignants, parents, élus ? Et si nous aussi on refusait cette concertation « menée avec un pistolet sur la tempe », comme l'a si bien imagé Bruno Deswaene ?

    Pour Bazeilles, tous les élus nous suivent. Nous avons vu ceux qui étaient dehors avec nous. Ils bazeilles, lycée,fermeture lucéesortent et mènent la lutte à nos côtés. Nous avons été reçus par ceux qui restent à l'intérieur et qui nous engagent à mener la lutte de l'intérieur.

    Le Président de la Communauté de Communes du Pays Sedanais, Didier Herbillon, voit dans le rétablissement de la filière ES au lycée de Bazeilles (disparue depuis 2003) un argument digne de ce nom. Avec une offre de parcours la plus complète qu'il soit, les parents voient le lycée de Bazeilles comme un « lycée complet ». C'est ce que nous revendiquons.

    Le Conseiller Général du Canton de Sedan-Est, Christian Apothéloz, tout comme le Président de la Région, ne voit pas comment la section de l'enseignement général gênerait le déploiement de la « Grande Voilure » du Pôle d'Excellence en Hôtellerie. Nous revendiquons cette mixité de parcours, si chère à Vincent Peillon, notre ministre de l'Education Nationale.

    Pour nos enfants, nous continuons de revendiquer le droit à un lycée à taille humaine permettant un enseignement polyvalent fait dans de bonnes conditions. Nous exigeons que notre avis soit pris en compte au même titre que nos impôts. Nous continuons de lutter pour que la concertation soit réelle. Pour nos enfants qui sont notre avenir et parce que nous nous devons de les chérir, nous continuons de nous battre pour un service public de proximité et de qualité. Le territoire que nous habitons se trouve littéralement pillé. L'organisation mécanique et précise de ce pillage ne doit trouver aucun complice local. Mais nous avons eu la preuve que cette complicité n'existe pas ici.

    Et si nos élus à nous menaçaient eux aussi de démissionner comme dans le Vouzinois ? Et si nos élus à nous préparaient une motion prévoyant leur démission si une large concertation n'était pas mise en place ?

    Bazeilles, c'est un élément d'un tout que l'on cherche à désintégrer. Bazeilles, ça va avec Le Chesne, ça va avec Buzancy, ça va avec Château-Porcien, ça va avec Liart, ça va avec Signy-Le-Petit, ça va avec Givet, ça va avec Revin, ça va avec les Ardennes, ça va avec la proximité, avec la réalité de notre si cher département, avec le maintien de ce qui fonctionne très bien. Bazeilles ça va avec le respect et la dignité.

    Ca ne va pas avec le mépris. Le DASEN doit nous écouter, doit nous entendre. C'est un devoir. Le passage en force est la solution la plus monstrueuse qui soit. Et là, force est de constater que nous assistons à un mépris total et affiché de notre avis.

    Nous résistons. Nous tenons. Nous refusons ce poison qu'on veut nous faire avaler en nous le faisant passer pour un remède miracle à tous nos maux.

    A Bazeilles, nous exigeons le retrait de l'INACCEPTABLE transfert de la section d'enseignement général... A court terme c'est le départ de cette section... A long terme, et nous sommes bien meilleurs visionnaires que le DASEN, étant donné que nous vivons sur ce territoire depuis toujours et que nous assistons au « Grand Dépouillement Organisé », c'est la mort assurée du lycée tout entier... Est-ce cela que vous voulez pour nous ? Faire mourir à petit feu de façon magistralement orchestrée ce qui nous caractérise le plus ? Pour aplanir toute particularité territoriale ? Pour faire dans les Ardennes ce qui se pratique partout de façon dangereuse et nauséabonde ?

    Alors, tous dehors ! Tous debout ! Tous ensembles !

    DEHORS, DEBOUT, ENSEMBLE !

     

    Les parents d'élèves du lycée de Bazeilles.

  • Où seront enfouis les déchets nucléaires ?

    Communiqué de la FNE

    Lorraine Nature Environnement lance un site Internet indépendant d'information pour tout savoir sur le projet CIGEO, qui prévoit l'enfouissement à 500 mètres sous terre et pour des centaines de milliers d'années de déchets hautement radioactifs, issus des 58 réacteurs nucléaires français.

    Le petit village de Bure est l'épicentre d'un vaste programme d'entreposage et de stockage de déchets radioactifs en tout genre, nommé "projet CIGEO". Si ces déchets ne représentent que 2 % du volume des déchets radioactifs des 58 réacteurs français, ils concentrent 99 % de la radioactivité. Les installations d'entreposage de surface de Soulaines et de Morvilliers à 30 km à l'ouest de Bure accueillent déjà des déchets radioactifs (type faible et moyenne activité à vie courte).

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    Peu d'informations sont disponibles sur le sujet. Elles sont dispersées et souvent contradictoires.  Pour combler ce vide, Lorraine Nature Environnement a mis en ligne Pandora, le site internet indépendant d'information sur CIGEO. A travers cet outil pédagogique, chacun peut se saisir des enjeux du dossier et disposer de l'information et de l'expertise des associations lorraine et champenoise, qui suivent l'évolution de la situation depuis deux décennies. Il fait le point sur les nombreuses lacunes du projet, tant sur le plan du processus démocratique, de la validité de la méthode scientifique et de la sécurité financière pour sa réalisation.

    En 2013, CIGEO fera l'objet d'un débat public qui cautionnera juridiquement la demande d'autorisation envisagée en 2015. Pour l'heure, rien n'est encore fait et Cigéo présente des lacunes abyssales. Pour pouvoir participer, le public doit s'approprier les nombreuses problématiques qui se pose.

    Au cœur du débat national sur la transition énergétique, Lorraine Nature Environnement veut alerter sur la situation énergétique actuelle de la France et espère que cette initiative aidera à accélérer la réflexion pour une transition durable, soutenable et sans nucléaire.

  • Communiqué de presse Comité EELV Sedan-Vouziers

     

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    A Buzancy, le 6 février 2013,
    « Ecouter, regarder, apprendre puis mettre en oeuvre. Je sais faire. » Outre cette citation extraite d'un article du monde d'avril 2011*, nous retiendrons de M. Philippe-Pierre Cabourdin, l'une des missions qui lui incombe, en qualité de recteur :
    « animer la politique de concertation avec l'ensemble des partenaires du système éducatif (services d'État, collectivités territoriales, entreprises, associations et organisations socio-professionnelles) »**
    Force est de constater que cette mission fut remplie hier mardi 5 février 2013.
    Et même si les élus mandatés par la population ont dû forcer un peu l'animation de la politique de concertation, celle-ci n'a pas été vaine. Les collèges de Buzancy et de Le Chesne bénéficient officiellement d'un sursis d'un an.
    Le temps pour les parties prenantes de s'organiser et d'entamer une réelle étude, qui permettra d'analyser les solutions d'optimisation pédagogiques, de ressources et d'impacts sur les territoires concernés.
    Cette jurisprudence étant établie, et le manque de concertation admise de la part du recteur lui-même
    ; nous pensons légitime de remettre en question les méthodes employées par le DASEN.
    En effet, combien de décisions dans les Ardennes concernant les fermetures de sites ou de sections se font avec une concertation réelle ? Qu'en est-il de la fermeture de la section générale du lycée de
    Bazeilles ? ou encore des autres suppressions programmées (Givet, Liart, Château-Porcien) ?
    A l'origine le 20 novembre dernier de la mèche qui a allumé ce vent de contestations, et de prises de
    positions de l'ensemble de la classe politique locale, nous demandons à ce que la plus grande vigilance soit de mise et qu'une méthodologie de concertation soit définie et appliquée dans tous les cas de figures. Et cela dans le respect des principes qui fondent notre démocratie Républicaine.
    Oui, les citoyennes et les citoyens de l'Argonne Ardennaise savent encore ce que signifient les valeurs
    de solidarité, de respect et de responsabilité.
    Les parents d'élèves, le corps enseignant, les élèves et étudiants, les commercants et les professions
    libérales, les paysans, les syndicats et les élus ont montré le chemin de la concertation, et nous serons vigilants à ce que ce chemin aboutisse à une réelle optimisation positive des ressources publiques dans notre monde rural.
    Dès aujourd'hui nous allons proposer au Ministère de l'Egalité des Territoires et du Logement, à ce qu'un projet de loi soit élaboré afin de sauvegarder et de développer le service public en milieu rural.

    Nous proposons que les cantons de Buzancy et de Le Chesne soient cantons pilotes afin de démontrer que nous pouvons développer et tirer nos territoires vers le haut et au bénéfice de tous.
    Ruralement vôtre !


    Pour le Comité local EELV Sedan Vouziers Pierre POTRON, et Brice POTIER


    * http://www.lemonde.fr/enseignement-superieur/article/2011/04/13/le-premier-recteur-sans-doctorat-temoigne_1507153_1473692.html
    ** http://www.ac-reims.fr/academie/le-recteur.html

  • Paroles de Recteur : la bourse ou la vie .

    La fermeture des collèges ruraux de Buzancy et  du Chesne aurait dû se passer sans trop de réactions, c'est du moins ce que devait penser le Dasen il y a quelques mois.

    Fort du soutien du Président du Conseil Général, espérant en une lassitude des populations locales, jouant sur les divisions existantes, il croyait avoir trouvé une fenêtre de tir idéale pour mener à bien ces fermetures programmées depuis des années. Les événements ne lui ont pas donné raison, et les réactions ont largement dépassé les prévisions des experts.

    La mobilisation très forte a donc abouti à la réunion du 5 février à Charleville où le Recteur a repris la main. Il y a bien un recul tactique puisque le communiqué du Recteur affirme : "On ne touche pas aux 4 sites à la rentrée 2013" mais il ajoute dans la même phrase "et on ne s’interdit pas de faire évoluer l’organisation des multi-sites, pour cette même rentrée, si les groupes de travail mis en place montrent qu’il y a un intérêt pour la réussite des élèves". Notons que le comité de pilotage des 3  groupes de travail sera mis en place par le Dasen (neutralité garantie !).

    Dans ce communiqué, on lit plus loin :"L’objectif de cette rencontre ? Rétablir le dialogue entre les élusphilippe_pierre_cabourdin_large.jpg locaux et les autorités académiques concernant les projets de regroupement des collèges multi-sites Buzancy-Grandpré et Vouziers-Le Chesne." Il est donc évident que pour le recteur la réflexion doit porter sur le regroupement des multi-sites, en langage clair la fermeture d'un des sites. (Comment regrouper deux unités, si ce n'est en une seule ?).

    Le recteur a également pris la parole au 12/13, le journal régional de FR3 le 06 février dernier. (Voir le site de FR3).

    Il y affirme qu'il n'a pas changé d'avis, puisqu'il n'a jamais été question de fermer un collège. Pour lui, il s'agit uniquement de sites, preuve de sa vision administrative des choses, de son mépris ou de sa méconnaissance des réalités du terrain. Pense-t-il que les élèves  de Buzancy ou du Chesne vont dans un site ou dans collège ? Qui croit-il persuader en laissant croire qu'une fois le "site" fermé, il restera un collège dans ces cantons ?

    Il continue à trahir sa pensée en dénigrant les collèges actuels (taille de Buzancy, résultats et coût de Vouziers- Le Chesne).

    Voila pour la parole officielle, mais il y probablement pire dans le non-dit.

    recteur,collèges ruraux,fermeture collègePour fonctionner à la rentrée, les sites ont besoin de moyens suffisants. Et le recteur ne s'est à aucun moment engagé à les fournir. Les conseils d'administration vont devoir répartir les dotations du recteur pour organiser la rentrée 2013/2014. Sans moyens suffisants, il n'est pas possible que les deux sites soient maintenus. Le Recteur espère-t-il voir les CA saborder un site faute de dotation horaire suffisante, et faire ainsi la preuve de la justesse de son point de vue ?

    Au moyen-âge, les détrousseurs de grand-chemin laissaient à leurs victimes un choix difficile "la bourse ou la vie ?". Le recteur a laissé en vie les sites des collèges de l'Argonne, sous la pression des événements. Va-t-il essayer de remporter la bataille en fermant les cordons de la bourse? Les propositions qui seront faites au prochains CA des collèges donneront la réponse à cette question.

    recteur,collèges ruraux,fermeture collège

    Collège rural d'Argonne