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déchets nucléaire

  • Où seront enfouis les déchets nucléaires ?

    Communiqué de la FNE

    Lorraine Nature Environnement lance un site Internet indépendant d'information pour tout savoir sur le projet CIGEO, qui prévoit l'enfouissement à 500 mètres sous terre et pour des centaines de milliers d'années de déchets hautement radioactifs, issus des 58 réacteurs nucléaires français.

    Le petit village de Bure est l'épicentre d'un vaste programme d'entreposage et de stockage de déchets radioactifs en tout genre, nommé "projet CIGEO". Si ces déchets ne représentent que 2 % du volume des déchets radioactifs des 58 réacteurs français, ils concentrent 99 % de la radioactivité. Les installations d'entreposage de surface de Soulaines et de Morvilliers à 30 km à l'ouest de Bure accueillent déjà des déchets radioactifs (type faible et moyenne activité à vie courte).

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    Peu d'informations sont disponibles sur le sujet. Elles sont dispersées et souvent contradictoires.  Pour combler ce vide, Lorraine Nature Environnement a mis en ligne Pandora, le site internet indépendant d'information sur CIGEO. A travers cet outil pédagogique, chacun peut se saisir des enjeux du dossier et disposer de l'information et de l'expertise des associations lorraine et champenoise, qui suivent l'évolution de la situation depuis deux décennies. Il fait le point sur les nombreuses lacunes du projet, tant sur le plan du processus démocratique, de la validité de la méthode scientifique et de la sécurité financière pour sa réalisation.

    En 2013, CIGEO fera l'objet d'un débat public qui cautionnera juridiquement la demande d'autorisation envisagée en 2015. Pour l'heure, rien n'est encore fait et Cigéo présente des lacunes abyssales. Pour pouvoir participer, le public doit s'approprier les nombreuses problématiques qui se pose.

    Au cœur du débat national sur la transition énergétique, Lorraine Nature Environnement veut alerter sur la situation énergétique actuelle de la France et espère que cette initiative aidera à accélérer la réflexion pour une transition durable, soutenable et sans nucléaire.

  • C'est du solide

    La mine d'Asse est devenue célèbre pour recevoir les déchets nucléaires allemands . Ce lieu réputé pour devoir rester à l'abri de toutes les infiltrations, c'est retrouvé envahi par des circulations souterraines d'eau qui se ont fait fondre le  sel : le mélange attaque les fûts contenant les matières radioactives . Un problème dont les Allemands ne savent pas comment sortir . Et en France, l'Andra veut enfouir les déchets nucléaires, pourquoi pas à Sainte-Ménéhould puisque la ville est candidate .

    Nouveau coup dur pour la mine d'Asse, le deuxième en quelques annés : les matières radioactives restent dangereuses des milliers d'années, en particulier celles qui seront enfouies par l'Andra en France . Personne n'est en mesure de donner des certitudes sur la situation géologiqueatomabfall-artikelbild_300_120_100.jpg à une telle échéance, déjà que tout se montre inexact à court terme .

    Voici repris de Romandie.com ce qui se passe à Asse :

     

    BERLIN - Une chambre souterraine de stockage de déchets radioactifs dans la mine de sel désaffectée de Asse, en Basse-Saxe (nord), menace de s'écrouler, a averti jeudi l'Office fédéral de protection des radiations.

    Des pans du toit dans cette cavité à 750 m de profondeur pourraient s'écrouler sur quelques-uns des 6.000 fûts contenant des déchets radioactifs, a-t-il précisé.

    Par mesure de précaution, le toit de ce hall où sont entreposés ces déchets depuis des années va être renforcé par des pans de béton.

    La mine d'Asse, près de Wolfenbüttel, avait été au centre d'une polémique en juin dernier quand une contamination avait été découverte et tardivement révélée.